La vie de R.L. Stevenson est loin d’être un long fleuve tranquille. L’écrivain à l’imaginaire débordant reste cependant encore très peu connu, bien que l’île au trésor ou encore le plus sombre Dr Jekyll et Mr Hide peuplent encore et toujours de nos bibliothèques. Cette bande dessinée, qui ne se veut surtout pas un biopic, nous montre qu’elle vie fut la sienne, quels terribles obstacles et chemin de croix il dut surmonter pour vivre sa vie, en homme libre.

Dès son plus jeune âge, Lewis est confronté à la maladie. Le temps humide de l’écosse, longtemps subi, fera de lui un homme chétif, souvent alité. Élevé par une nourrisse au fort caractère que Lewis va adorer, des parents absents, de nombreuses lectures d’aventures, et du temps pour lui, vont amplifier la créativité et l’imagination du jeune garçon. Se voulant très tôt écrivain, Lewis suivra sa voie, sa propre voie, malgré de nombreuses barrières : son père voulait qu’il deviennent ingénieur, puis il est tombé amoureux d’une femme mariée.

C’est aussi dans sa jeunesse que lui est venu l’amour des voyages. Et c’est ainsi que les auteurs Fabien Grolleau et Jérémie Royer nous présentent cet écrivain libre, à l’imagination sans limites, proche des autres, mais continuellement poursuivi par l’ombre de la mort, qui finira par le rattraper à 44 ans.

Le récit est ponctué de citations illustrées tirées de différentes œuvres de l’écrivain, mais également du regard de Fanny, la femme de R.L. Stevenson, celle qui l’a suivi, soutenu et aimé jusqu’au bout.