La Porte du voyage sans retour
par David Diop
Lu par Féodor Atkine
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Date de parution 16 févr. 2022 | Archivage 25 avr. 2024
Audiolib | Littérature
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Résumé
« La porte du voyage sans retour est le surnom donné à l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'Africains au temps de la traite des Noirs. C'est dans ce qui est en 1750 une concession française qu'un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d'établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l'heure est aux Lumières. Lorsqu'il a vent de l'histoire d'une jeune Africaine promise à l'esclavage et qui serait parvenue à s'évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes. »
S'inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d'un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s'aimer et de se perdre, transmission d'un héritage d'un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.
« La porte du voyage sans retour est le surnom donné à l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'Africains au temps de la traite des Noirs. C'est dans ce qui est en 1750 une concession...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035407940 |
PRIX | 20,45 € (EUR) |
DURÉE | 7 Heures, 24 Minutes |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Ouvrir ce livre est une porte d'un voyage sans retour. Mais quelle plume délicate et riche ! un vocabulaire précis, des pensées originales, un phrasé d'un autre temps : on croirait lire à la fois Jules Verne et les Contes des Milles et une nuit. L'auteur nous fait voyager : au Sénégal d'abord, on aurait presque l'odeur de la forêt et des fleurs ; mais aussi à l'époque de l'esclavage et de population vivant encore avec l'esprit de la Nature, le respect dû aux ancêtres et aux animaux sacrés, aux Djinns et autres adorations. Tout est mélangé à une biographie largement inspirée du voyage de M. Adanson, botaniste. Un voyage dont on sort imprégné donc ! Et la narration sur l'audiolib est très réussie.
Après avoir lu «Frère d'âme» qui avait été un coup de cœur pour moi, je ne pouvais pas passer à côté de la belle proposition de Netgalley de découvrir le nouveau roman de David Diop.
Un grand merci pour cette écoute qui m'aura fait passer par différentes émotions.
En effet, j'ai failli abandonner cet audio car je me suis un peu ennuyée pendant les premières heures d'écoute.
Mais que j'ai bien fait de persister car à partir du moment où le personnage principal, Michel Adanson, un botaniste célèbre et Maram, une jeune africaine se rencontrent, j'ai été complètement captivée par l'histoire que nous conte l'auteur.
Je me suis alors plongée dans ce récit passionnant, abordant des thèmes qui m'ont beaucoup intéressé sur la condition dramatique des esclaves africains et notamment sur la traite des noirs sur l'Ile de Gorée.
Un pan de l'histoire vraiment prenante sur l'esclavage à connaitre et je suis ravie d'avoir pu en savoir davantage grâce à cet ouvrage.
C'est aussi un texte sur la faune, la flore, les odeurs, les paysages, les coutumes de ce beau pays africain. Une lecture dépaysante, sensorielle et émotionnelle.
La rencontre entre Michel Adanson et Maram m'a subjugué ! Un amour interdit et condamnable à cette époque.
Une expérience de lecture, étonnante, originale, instructive et poignante.
Un texte poétique et fascinant que je vous conseille d'écouter à votre tour.
Laissez-vous juste porter par la voix ensorcelante du conteur et partez pour un très beau voyage.
J'ai adoré la voix sourde et profonde du narrateur Féodor Atkine. Sa narration apporte vraiment une atmosphère particulière à ce roman riche et intense.
J'ai beaucoup apprécié l'écoute de ce roman et la voix de Féodor Atkine est envoûtante. Il nous fait voyager avec le personnage principal.
Quelle lecture ! (quelle écoute je devrais dire plus exactement)
J'ai été emportée sur l'île de Gorée, dans ce XVIIIeme siècle des Lumières et de l'esclavage où j'ai été émerveillée par les paysages sénégalais, envoutée par l'atmosphère animiste mais aussi bouleversée par cet amour arraché, et le destin tragique de la jeune Maram.
Aglaé, fille de Michel Adanson, botaniste, non reconnu à sa juste de valeur du XVIII eme siècle, trouve un carnet après la mort de son père.
Celui-ci veut justifier auprès d'elle son absence en tant que père, non pas comme tous le pensent pour son obnubilation pour la botanique et son désir d'écrire la plus parfaite des encyclopédies mais, pour le plus grand drame et la plus grande passion qu'il a vécu 50 ans auparavant.
Elle découvrira, tout comme nous, simples lecteurs du XXIème sièle, la curiosité et la grandeur d'âme de cet homme, qui, en pleine apogie de l'esclavagisme, va découvir ce peuple sénégalais, son intelligence, son amour de la nature mais aussi ses travers.
Parti à la recherche d'une disparue, il entendra la condition de femme ajoutée à la traite des noirs, sera subjugée par son parcours narré tel un conte. Mais, ce conte n'est pas écrit par un blanc pour les blancs donc la princesse même si on peut penser qu'elle trouve enfin son prince charmant, est confronté à la dure réalité, sa place de noire (je ne peux utiliser le mot "nègre" qui me répulse, et que j'ai eu beaucoup de mal à entendre tant de fois dans ce roman).
Quelle idée ingénieuse, du coup, de n'avoir pas comparé cette histoire à une Cendrillon mais à un mythe bien plus dramatique, celui d'Orphée et d'Eurydice.
Contrairement à Eurydice, ici le serpent n'envoie pas Maram vers la mort mais la protège de tous ses dangers. Cependant, lorsque Michel lèvera tous les interdits, bravera l'ordre du Monde pour sauver son aimée, le destin de ces deux femmes sera scellé ...
Je remercie Netgalley et Audiolib pour ce partage.
La narration de Féodor Atkine est juste, posée et devient tremblante à la fin de ce drame, ce qui en donne encore plus de profondeur.
Voici un livre que j'ai beaucoup apprécié.
Ce qui m'avraiment conquise c'est l'atmosphère un peu étrange et mystique. Dès le départ on est plongé dans cette ambiance et il est très difficile d'arrêter cette lecture addictive.
Les personnages sont assez énigmatiques et en même temps très attachants. J'ai adoré les suivre et découvrir cette histoire si étrange.
Pour la voix du lecteur, elle est très posée et agréable à écouter parfaite pour ce livre.
Je remercie NetGalleyFrance et Audiolib pour cette écoute.
Michel Adanson, à sa mort, a légué a sa fille tout un amoncellement de meubles, d’objets de pacotilles, et de mystères. Il a décidé de lui léguer son histoire, celle qui a bouleversé le jeune homme qu’il a été, et qui a marqué le reste de son existence.
1750. Bien décidé à explorer l’Afrique dans le cadre de ses études de botaniste, le jeune homme débarque au Sénégal, bien loin d’être préparé à ce qui l’attend.
Au hasard de ses déplacements dans le but de découvrir une flore encore très peu étudiée, il va tomber dans un trafic qu’il n’imaginait pas. Les esclaves noirs sont milliers, et les conditions d’enlèvement sont horribles.
Le hasard fait qu’il entend parler d’une jeune femme qui aurait réussi à revenir de cet esclavage, Dieu seul sait comment...
Au fil de son récit, c’est un pan entier de l’Histoire qui réapparaît en nous montrant ses plus mauvais côtés.
Dès le début du récit, on comprend que nous sommes sur une histoire au long cours. Le rythme est celui qui impose une certaine lenteur, une espèce de mode de lecture. L’auteur se calque sur celui des tribus africaines de l’époque, qui prenait le temps de raconter des histoires, d’établir des délais de réflexion. L’Afrique possède son tempo propore, et l’atmosphère en est parfaitement retranscrite.
Le récit ne débute pas en Afrique, mais en France, là où Michel Adanson a terminé sa vie. Un personnage réel d’ailleurs, puisqu’il s’agit d’un botaniste ayant effectivement réalisé un voyage au Sénégal. Il a ramené avec des connaissances nouvelles considérables. Il s’évertuera toute sa vie à écrire une encyclopédie conséquente.
L’histoire qu’il vit dans ce roman est purement romanesque. On ne trouve pas de traces historiques de ce qu’il voit ici. Pour autant, je pense que l’auteur a pu créer quelque chose de tout à fait réaliste, concernant les tribus africaines, leurs rivalités, mais également tout ce que concerne l’esclavagisme.
J’ai vraiment apprécié ce roman, et son rythme bien à lui.
Sénégal et Histoire...
Michel Adanson, botaniste, part au Sénégal dans l'idée d'y étudier la flore locale. De cette rencontre avec la nature découlera bien d'autres découvertes au cours de son voyage. S'inspirant de la vie de Michel Adanson, l'auteur nous emmène avec lui en Afrique au temps de la colonisation, de l'esclavage à travers la recherche éperdue d'une femme, Maram, dont le botaniste cherche à comprendre les circonstances de la disparition.
J'ai été happée par l'écriture de David Diop qui résonne si bien à travers la voix de Féodor Atkine. Le texte est d'une poésie incroyable et on suit avec intérêt la quête de Michel Adanson. J'ai pu découvrir à travers ce roman des bribes d'une Histoire que je connais peu, celle d'un pays pillé et malmené par les colons.
Quelle belle découverte !
Le nom de David Diop ne m’était pas inconnu mais je n’avais encore rien lu de cet écrivain franco-sénégalais, universitaire spécialiste de la littérature du XVIIIème siècle ; aussi ai-je sauté sur l’occasion quand Audiolib et Netgalley ont proposé de découvrir La porte du voyage sans retour, lu par Féodor Atkine.
Un titre lourd de sens : « la porte du voyage sans retour » est le surnom donné à l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'Africains au temps de la traite des Noirs.
Un personnage référentiel : David Diop s’est inspiré d’un voyage au Sénégal de Michel Adanson, l’un des naturalistes et botanistes français les plus importants de son temps (1727-1806), même si la méthode de classification des plantes qu’il avait mise au point n’a été vraiment reconnue que dans les années 1960. Il est attesté que ce voyage fut une expérience très riche sur le plan scientifique mais aussi très éprouvante pour Michel Adanson sur le plan physique et psychologique.
David Diop a organisé son récit selon trois focalisations…
D’abord il nous parle de la fille de Michel Adanson, de son statut social, de ses mariages, de ses relations à la fois distantes et passionnés avec un père très souvent absent mais qui lui a transmis son amour pour la botanique. Ce n’est pas la partie la plus intéressante du récit mais c’est révélateur de la façon de vivre et de s’établir, pour une femme, à la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècle, à une période que l’on qualifie de siècle des Lumières.
À la mort de son père, elle se retrouve récipiendaire d’un carnet dans lequel ce dernier relate une partie de son voyage au Sénégal, les difficultés qu’il a rencontrées, les mauvais traitements subis et, surtout, l’amour qu’il a ressenti pour une africaine.
Un troisième niveau de narration, enchâssé dans les confessions d’Adanson, est le récit de cette jeune femme, Maram, promise à l'esclavage, et qui serait parvenue à s'évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, laissant dans son sillage des pistes brouillés, des énigmes et même des légendes.
Ce roman m’a surtout intéressé pour la posture de Michel Adanson par rapport à l’esclavage. Sans être abolitionniste, loin de là, il préconisait un traitement plus humain, considérant les « nègres » comme des hommes et des femmes à part entière, admiratif de la culture Wolof, soucieux d’apprendre la langue et de comprendre la culture du Sénégal. Même si les accents paternalistes et coloniaux sont très marqués, son parcours marque un progrès, une avancée dans les mentalités.
En revanche, son côté « héros romantique », un peu trop dans la plainte et les regrets m’a parfois agacée…
Dans cette version audio, Féodor Atkine prête admirablement sa voix au personnage : ainsi, l’audio-lecture du carnet proprement dit ou Adanson s’exprime à la première personne prend une vraie dimension en aidant à visualiser le personnage et ses ressentis.
J’ai trouvé beaucoup plus dignes les attitudes de Maram et de la jeune femme du portrait… Même la fille d’Adanson, avant et après la découverte du carnet, dont le parcours et la volonté de mieux connaître son père servent d’écrin à l’intrigue proprement dite, m’a paru plus authentique, comme récipiendaire d’un héritage difficile, d’une mémoire traumatique. Je l’ai perçue comme la métaphore d’un devoir de mémoire, d’une part noire de notre Histoire collective dont le commerce des esclaves fait partie.
David Diop a imaginé les carnets secrets de Michel Adanson avec une réelle portée didactique tout en les auréolant d’aventures et de quête initiatique ; les bases historiques sont avérées, le travail de documentation est à saluer, la métaphore filée d’Orphée et d’Eurydice caractérise à merveille ce roman d’amour.
J’avoue ne pas avoir été bouleversée par cette lecture ainsi que le promettait la quatrième de couverture mais j’ai beaucoup apprécié la part de magie et d’animisme de l’histoire de Maram, véritable pépite enchâssée dans l’intrigue.
Ce livre m’a donné envie de lire les autres titres de David Diop.
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#lesglosesdelapiratedespal
Michel Adanson, véritable botaniste et naturaliste français ayant vécu au XVIIIème siècle et ayant ramené de ses explorations sénégalaises, au cours d’un voyage ayant duré plusieurs années, nombre plantes et espèces d’oiseaux pour les acclimater à la France, est le point de départ du roman de David Diop. Mais la fiction remplace vite la réalité et l’Histoire, le romancier imaginant à son protagoniste un voyage beaucoup plus romanesque.
Alors qu’il vient de s’éteindre et de laisser un héritage à sa fille, Aglaé, celle-ci découvre un carnet qu’il avait gardé secret pour elle, qui conte son aventure, plus personnelle, du Sénégal, pendant laquelle les recherches botaniques pour mener à bien son projet d’Histoire Naturelle du pays africain, vont devenir, finalement, bien secondaires…
Dans ce roman qui se fait le transcripteur de cette histoire marginale de Michel Adanson, l’hommage au siècle des Lumières est prégnant, s’en inspirant tant en termes de fond que de forme.
En effet, c’est par un récit à tiroirs remarquablement imbriqués, laissant la part belle à une polyphonie narrative parfaitement menée, alternant les histoires des divers personnages, que se déroule l’intrigue principale : de la découverte du carnet par Aglaé, à la quête de son père pour retrouver une jeune femme légendaire qui aurait réussi à échapper à ses négriers avant d’arriver sur l’île de Gorée, île symbole du commerce triangulaire de l’époque, en passant par l’histoire de cette jeune femme, ou encore par celle des compagnons d’Adanson qui l’accompagnent dans cette quête… l’ensemble narratif est riche, mais se tient de bout en bout, et ne nous mène pas forcément là où l’on attend de prime abord.
Richesse de la plume de David Diop également, qui est, elle aussi, empreinte de la langue du XVIIIème, tout en rigueur et en densité classiques, tout en évocations sensibles et naturelles, très rousseauistes, de l’amour, des sensations et sentiments qu’il provoque sur le jeune botaniste, tout en ironie voltairienne et montesquienne, plus politique, qui dénonce notamment l’esclavage. Richesse enfin de cette même plume en ce qu’elle combine cette inspiration classique, qui prône le triomphe de la raison, à une inspiration animiste, davantage tournée vers les croyances et la culture sénégalaises, syncrétisant les expériences d’Adanson et de Maram, celle à l’origine de sa quête et qu’il finira par retrouver, en un amour, soudain, poétique, terriblement bouleversant.
Toute cette richesse, narrative comme stylistique, est rendue particulièrement perceptible par la lecture qu’en propose Féodor Atkine, qui manie les multiples voix narratives, temporalités, lieux… avec brio pour en conserver toutes les nuances. Ce fut vraiment, pendant ces nombreuses heures d’écoute, un régal pour les oreilles, du début à la fin.
Je remercie les éditions Audiolib et NetGalley de m’en avoir permis la découverte.
Un livre magnifique, roman du voyage, de la découverte et de la rencontre sublime par la lecture à voix haute avec son format en livre audio.
Le rythme entre moments cocasses et mythes si sages, entre les récits de l’amitié, de l’amour, du désespoir et le rappel presque visuel de la réalité atroce de l’esclavage dit la complexité des mondes. J’aime aussi que notre naturaliste ne soit pas « héroïque », humain dans ses forces et ses faiblesses , son courage et ses lâchetés d’un bout à l’autre du récit.
Et puis avec délicatesse, la question de la mémoire, de ses blessures et des mille et un chemins qu’elle prend pour nous rappeler que nous sommes comme ces roches métamorphiques, le résultat de tant de mouvements.
Mais c’est surtout la rencontre, le désir de voir l’autre pour ce qu’il est et non une assignation stérile et étriquée. La rencontre qui ne reconnaît aucune frontière, aucun dogme, aucun ordre des choses.
La curiosité est un péché dit on, sans doute parce qu’il parle du refus de se laisser happer par les apparences et les idées reçues.
Une belle leçon d’humanité
Coup de cœur pour la voix du narrateur qui vole parfaitement à cette histoire qui se lit ou s’écoute comme une fable.
1750, un jeune botaniste débarque au Sénégal pour étudier la flore locale. Il caresse le rêve d'établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l'heure est aux Lumières. Lorsqu'il a vent de l'histoire d'une jeune Africaine promise à l'esclavage et qui serait parvenue à s'évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes.
C’est par le biais de carnets de voyages laissés à sa fille en héritage que l’on découvre (en même temps qu’elle) le récit de ce voyage caché une vie entière.
Cette histoire est le parcours bouleversant de deux êtres qui ne cessent de se retrouver, de s'aimer et de se perdre.
C’est aussi un roman d’Amour ! amour impossible d’une femme libre, amour manqué d’une fille toujours fidèle, amour obsédant de la nature, amour intense et renié d’une culture envoutante.
Un roman magnifique ! Cette histoire m’a marqué. C’est envoutant, intense, profond et déchirant.
Je l’ai écouté en audio, et la voix du narrateur, si envoûtante, n’a fait qu'ajouter au charme de ce livre.
C’est un coup de cœur ! Je ne peux que vous le recommander !
Après "Frère d'âme" David Diop revient avec un flamboyant roman d'aventure historique. Porté par une langue superbe et basé sur l'histoire vraie de Michel Adanson (1727-1806), naturaliste français parti à 23 ans au Sénégal pour des recherches, il l'imagine partir aussi sur les traces d'une esclave légendaire qui aurait réussie à s'évader et revenir au pays. Sans retour le voyage ? Peut-être pas ...
En tout cas magnifique et passionnant !
Peut-être as-tu déjà entendu parler de David Diop…
Oui ? Non ?
David Diop est un écrivain français d’origine sénégalaise. C’est donc sans surprise et avec un certain plaisir (pour moi en tout cas) qu’il emmène ses lecteurs dans son pays d’origine : le Sénégal. « La porte du voyage sans retour » est son troisième roman.
Grâce à Audiolib et à Netgalley, j’ai eu l’opportunité de découvrir l’auteur en même temps que son troisième livre.
« La porte du voyage sans retour » est l’un des romans de la rentrée littéraire 2021 des éditions Seuil. Il est également disponible en audio grâce à Audiolib mais aussi les plateformes habituelles.
« La porte du voyage sans retour » est aussi le surnom d’une île au large du Sénégal : l’île de Gorée. Cette île est tristement connue pour être l’ultime étape avant le départ pour les colonies pour des millions d’Africains vendus comme esclaves de l’autre côté de l’Atlantique.
En 1750, un jeune homme dont la personnalité est inspirée du naturaliste français Michel Adanson débarque au Sénégal les rêves plein la tête. Son projet : recenser et observer la flore locale dans le but de créer son encyclopédie universelle du vivant.
1750, c’est l’époque dite des Lumières. Le monde, ou du moins ceux qui ne sont pas soumis a la tyrannie, pense et réfléchit à la condition de l’Homme… A cette époque, de nombreux concepts virent le jour comme les encyclopédies par exemple.
C’est dans ce contexte et armé de ses idéaux que le jeune Adanson démarre son voyage africain. Au cours de son voyage, il a vent d’une histoire incroyable. Une jeune femme serait revenue des colonies et aurait donc échappé à l’esclavage.
Le naturaliste oublie ses motivations premières et n’a plus qu’une seule idée en tête : retrouver cette mystérieuse femme.
Ce roman est un formidable voyage à travers les époques et à la découverte d’un pays déjà Sali par la main de l’homme blanc. Michel Adanson est prêt à découvrir ce monde si différent du sien.
Ce voyage africain et sa quête vont le changer et le confronter aux limites d’un système dont il fait intégralement partie.
J’ai beaucoup apprécié ma lecture audio de ce roman. J’ai été attirée par ce livre audio car il est lu par Féodor Atkine dont j’ai déjà eu la chance d’écoulire « Ils étaient dix ». Je suis particulièrement fan de sa voix chaude et profonde.
Si tu doutes de mes propos sache que le comédien a tourné sous la direction de Woody Allen ou encore d’Oliver Stone. C’est bien un gage de qualité ? Non ?
Alors ? tu es prêt.e à te lancer dans ce voyage historique jusqu’à « La porte du voyage sans retour » ?
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