Écotopia

Voici un livre qui a plus de 45 ans (et qui est dans ma PAL depuis le premier confinement, merci aux éditions Rue de l’Echiquier car à l’époque il était en téléchargement gratuit), un livre futuriste et de science-fiction pour l’époque, 1975, l’Amérique sort de la guerre du Vietnam… et pourtant le lire en 2022 en fait une oeuvre prémonitoire, mais également dérangeante car très visionnaire. « Tout commence en l’an 2000, vingt ans après une guerre de sécession qui voit trois Etats américains, la Californie, l’Oregon et l’Etat de Washington, s’unir pour former un nouveau pays nommé "Ecotopia". C’est l’avènement d’un monde fermé où une autre vie fondée sur la décroissance, l’équilibre et l’harmonie semble possible ; une société démocratique, égalitaire, pacifique, responsable du devenir de la planète…où le travail et le plaisir ne font qu’un. »
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. Une coexistence pacifiste existe avec les créatures terrestres, plus de domination. Écologie et philosophie riment à l’unisson. Démographie. Égalité hommes femmes. Reboisement. Fermes utiles et non plus industrielles. Urbanisme. Les anciens ne vivent plus seuls. Recyclage. Clonage… jeux de guerre rituels. Cette semi-utopie est déroutante d’actualité et fait écho aux questions écologiques bien présentes dans notre société. Ecotopia nous questionne sur un nombre important de sujets dont celui du bonheur: collectif ou individuel? Mais aussi puisque nous savions pourquoi n’avons-nous rien fait pour le climat?
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. Merci à l'éditeur et NetGalley. Cette lecture audio est une vraie réussite!

D’abord, j’ai été très convaincue par la narration. L’histoire est composée d’articles écrit par le journaliste ou de son vécu en Écotopia. La voix du narrateur fonctionnait très bien et j’ai trouvé agréable à écouter. En vitesse 1,25 pour moi, c’était parfait.👌🏼

Je suis mitigée sur le roman, mais principalement parce que je trouve qu’il a un peu mal vieilli par rapport à la vision de la efemme. Je trouvais le personnage un peu vieux jeu. Mais sinon, j’ai passé un très bon moment à découvrir l’Écotopia. L’auteur a vraiment pensé à une foule de détails pour le fonctionnement de cette société écoresponsable. C’était très intéressant! Pas toujours très réaliste, mais ça faisait rêver. On parle tour à tour de l’économie, des transport, de l’éducation, etc. On se sent un peu comme si on écoutait un documentaire et j’ai aimé cette formule.

Les parties que j’ai trouvé moins intéressantes étaient celles qui concernaient la vie personnelle du personnage. J’avais davantage envie de découvrir l’Écotopia que lui.

C’était une lecture originale et intéressante à découvrir!

Livre reçu en version audio.
J'ai beaucoup aimé la manière dont s'exprime le conteur.

Pour ce qui est de l'histoire, on alterne entre des extraits de carnet de voyage et les articles d'un journaliste américain qui se rend dans la région de San Francisco qui a fait sécession pour créer un état indépendant aux fortes valeurs écologiques.
On voit quelles seraient les conséquences d'une réduction du temps de travail à 20h semaine, du revenu universel, de la limitation de la production, de la suppression de l'usage des énergies fossiles, etc.
Beaucoup de solutions innovantes qui sont présentées dans ce roman existent plus ou moins aujourd'hui (de manière limitée) : dès lors, c'est sans doute moins révolutionnaire à lire/écouter que cela ne devait l'être lors de la sortie du roman.

Une chose qui m'a profondément dérangée, c'est la manière dont l'auteur, à travers son narrateur, sexualise les personnages féminins de cette société. La plupart des extraits de son carnet abordent ses relations sexuelles et affectives avec une femme rencontrée sur place. Mais, de manière générale, chaque fois qu'il rencontre des femmes, il ne peut s'empêcher de faire des réflexions sur leur physique ou sur l'effet qu'elles lui font, c'était particulièrement pénible.

Je ne suis pas sûre que je serais allée au bout du roman si je ne l'avais pas reçu pour en faire la chronique.

Je souhaite remercier chaleureusement Netgalley et Audiolib pour m'avoir permis de découvrir Ecotopia d'Ernest Callenbach. Ce roman est lu par François Hatt avec beaucoup de justesse.
Avant de faire la demande de ce titre sur Netgalley, j'ai été interpellée par la publicité sur les réseaux sociaux autour de la sortie de la version audio. Je pensais qu'il s'agissait d'un titre récent, et j'ai donc été surprise de découvrir qu'il s'agit en fait de la réédition d'un roman publié en 1975 !

Ce roman a été une très bonne surprise littéraire ! Je n'étais pas certaine d'apprécier ce titre au début de mon écoute. En effet, le début de l'histoire semble un peu ennuyeux avec ses longues descriptions du mode de vie d'Ecotopia. Il est construit comme un long monologue descriptif avec un style journalistique. Puis petit à petit, le récit devient plus plaisant à mesure que le personnage principal s'investit réellement dans sa découverte du pays.
On s'attache aux personnages et à la relation entre Will et une écotopienne. C'est surtout notre envie de suivre l'évolution du personnage de Will dans Ecotopia qui donne tout son sens à ce roman.
On apprend à travers les yeux du personnage comment vit l'ensemble de la société d'Ecotopia. Absolument tous les sujets sont traités : économie, école, travail, culture, loisirs...
Le pays tout entier a été construit pour fonctionner en ayant une empreinte écologique la plus neutre possible.
Autant dire qu'Ecotopia était en avance sur son temps ! Certaines idées seraient d'ailleurs bonnes à essayer pour nos modes de vie actuels.

J'ai eu cependant l'impression qu'Ecotopia tire son inspiration des communautés hippies, avec un mélange d'une société communiste utopique. Ma crainte si Ecotopia devenait réalité est que ce régime finisse lui aussi par devenir autoritaire.
J'ai été surprise que le végétarisme ne soit pas abordé dans cet ouvrage. ça diffère de la vision actuelle sur l'écologie.

Pour conclure, j'ai passé un bon moment en Ecotopia, j'aimerais que ce mode de vie s'intègre un peu à notre monde actuel tout en ayant peur des dérives qui pourraient survenir. Un excellent roman utopique qui est plus que jamais d'actualité !

Dans ce récit, l'auteur propose l'idée d'un monde meilleur : une société basée non pas sur le progrès et la croissance mais sur l'équilibre et sur le respect du monde qui nous entoure.
Ici, pas d'intrigue, pas de sombres secrets, pas de rebondissements palpitants : ce récit lui-même s'apparente presque à l'étude journalistique pour laquelle est envoyé le personnage principal en Écotopia, ce nouveau pays à la politique si novatrice et la société si différente. Par le biais de sujets très variés, l'auteur développe son utopie et plonge de manière assez détaillée dans les rouages d'une telle société, qu'il parvient à faire fonctionner de manière satisfaisante et autonome.
Parmi certaines de ses idées, il est réconfortant de se dire que certaines sont devenues complètement naturelles aujourd'hui (le tri sélectif par exemple), alors que d'autres semblent encore inenvisageables. D'un autre côté, si le récit brille par la modernité de certaines idées, il lui reste néanmoins certains ressorts de narration et certaines représentations qui témoignent clairement de l'époque de son écriture : l'inspiration très hippie du rapport à l'autre et au corps des Écotopiens (sur lequel insiste d'ailleurs assez fréquemment l'auteur) par exemple.
L'audio offre une plongée agréable dans ce récit, et le rend peut-être moins fastidieux. S'il m'aurait tout autant intéressée à l'écrit, j'aurais mis beaucoup plus de temps à le lire que je n'ai passé à l'écouter.

Une agréable lecture donc, intéressante et inspirante, mais qui reste sur certains aspects bien ancrée dans son époque...

Écotopia, c'est un pays, formé par la côte ouest des États-Unis après leur sécession. Trois états qui ont décidé de choisir un avenir plus écologique et plus simple pour tous ses habitants. William Weston, journaliste américain arrive pour y séjourner et faire un reportage sur les conditions de vie dans ce pays fermé au reste du monde.
Le roman est un classique de l'utopie écologique. Le narrateur du récit est Will, qui arrive avec ses préjugés d'américain consumériste persuadé du malheur qui s'est abattu sur la population obligée de vivre dans des conditions plus spartiates. Sauf que petit à petit, ses certitudes s'effondrent face à des habitants qui l’accueillent avec chaleur. Le livre va bientôt fêter ses cinquante ans et il n'a pas pris une ride. Il présente un mode de vie simple, basé sur un retour à une consommation plus réfléchie et à une décroissance finalement bienvenue. Si on est dans la science-fiction pure et que ce roman reste une utopie un peu idéaliste, le message est en adéquation parfaite avec certaines préoccupations bien actuelle. Et l'on se rend compte, surtout à quel point la situation du monde n'a pas vraiment été dans le bon sens depuis sa parution.
Les chapitres alternent les articles de Will sur la société écotopienne avec des extraits du journal qu'il tient. Et si les articles sont intéressants, à la longue, le ton un peu donneur de leçon est fatigant. Pour les extraits de journal, on voit évoluer le journaliste dans sa vision du monde.
J'ai écouté ce roman, porté par la voix de François Hatt qui donne une intonation une peu hautaine et arrogant à ce personnage qui arrive comme en terrain conquis. J'ai vraiment apprécié cette interprétation, en parfaite adéquation avec le narrateur de l'histoire.
Une vraie découverte pour moi qui ne connaissait pas ce roman, même si le message porté m'est bien connu et, malheureusement toujours d'actualité.

Écotopia d’Ernest Callenbach est paru aux Etats-Unis en 1975. Ce livre, dont l’intrigue se passe en l’an 2000, était alors considéré comme un roman de science-fiction, une utopie. Le découvrir aujourd’hui lui donne une aura très actuelle, une résonnance particulièrement pertinente.

Trois États de la côte ouest des États-Unis, la Californie, l'Oregon et l'État de Washington, ont fait sécession et construit, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, l'Écotopia ouvre ses frontières et accueille William Weston, un journaliste américain spécialiste des relations internationales.
Ernest Callenbach a organisé son schéma narratif sur deux niveaux de focalisation : les articles envoyés au Times-Post dans lesquels Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne et son journal intime qui retrace son cheminement personnel, véritable parcours initiatique. Sur le plan de la durée, précisément datée, l’expérience dure environ un mois et demi.

J’avoue m’être davantage intéressée au versant reportage de ce récit et aux différentes problématiques abordées au sein d’une société démocratique, égalitaire, pacifique, écologique prônant l’épanouissement personnel et collectif avant la réussite individuelle : l’organisation et la gratuité des transports, les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décroissance, la décentralisation, les vingt heures de travail hebdomadaire et un revenu universel pour tous, l’absence de délinquance et la criminalité inexistante, le recyclage systématique, la relation passionnée à la nature, l’agriculture respectueuse des sols, etc. Les descriptions sont parlantes, convaincantes, didactiques tant dans l’étude des avantages que dans l’évocation des possibles inconvénients ; ainsi, j’ai peiné à trouver une justification aux jeux de guerre rituels et à leur violence assumée.
En revanche, j’ai trouvé que les ressentis personnels et intimes de William Weston tournent beaucoup autour de fantasmes d’ordre sexuel : poly-amour, rôle des infirmières… Sa relation passionnée avec une écotopienne m’a laissée de marbre.

J’ai découvert ce livre dans sa version audio, lu par François Hatt. La voix du narrateur m’a d’abord un peu gênée ; en fait, elle correspond bien à l’idée que je me faisais du personnage principal, dont la philosophie de vie consumériste est aux antipodes des valeurs portées par Écotopia, et traduit plutôt bien son côté sceptique et cynique, voire antipathique selon mon ressenti personnel.

Un livre dérangeant si l’on s’attache à son côté prémonitoire et, surtout, à l’absence d’actions concrètes pour enrayer la pollution, le gaspillage des énergies et pour préserver notre planète. Ernest Callenbach nous interroge aussi sur les rapports humains et professionnels, sur les notions de développement personnel.
Un roman à connaître.

#Écotopia #NetGalleyFrance

L’Orégon, l’Etat de Washington et une partie de la Californie ont fait sécession des USA pour créer une société écologique et juste. Vingt ans après, les relations diplomatiques avec leur pays d’origine ne sont toujours pas rétablies, mais pour la première fois, un journaliste américain, William Weston se rend en Ecotopia pour faire un grand reportage d’investigation durant six semaines. Les rumeurs les plus folles courent sur cette terre comme le cannibalisme, il n’y croit pas mais désire découvrir le vie dans cette société. Il y va en étant tout à fait convaincu de la supériorité américaine. Les chapitres alternent les articles écrits par William, qui documentent tous les aspects de la vie du pays et ses expériences personnelles, consignées dans son carnet et non destinées à la publication. Le pays a renoncé à la consommation à outrance, les magasins d’Etat n’ont qu’un assortiment réduit d’articles de très bonne qualité mais surtout utilitaires. Le recyclage est érigé en quasi religion, tout doit pouvoir être réutilisé, les voitures individuelles sont interdites, sauf dans certaines zones rurales où les transports publics n’ont pas encore pu se développer comme prévu. Ailleurs le réseau de trains et de bus électriques est très dense. San Francisco est la capitale, mais la plus grande partie de la population vit dans des mini-villes de moins de dix mille habitants, ou à la campagne. Le culte et la connaissance de la nature sont très développés, tout citoyen qui veut acheter du bois pour se construire une maison, doit d’abord aller travailler dans un camp forestier pour participer à l’entretien des forêts. Le plastique ne se fabrique plus à partir du pétrole mais des végétaux. Ce qui étonne le plus William est que les Ecotopiens ne travaillent que vingt heures par semaine et sont dirigés par une femme, que le journaliste ne rencontrera qu’à la fin de son séjour. Il arrive avec des préjugés négatifs sur le pays, même s’il ne croit pas les pires rumeurs qui ont cours aux USA. Il apprécie vite la convivialité et la générosité des habitants, puis il rencontre Marissa lors de son enquête sur les camps forestiers, ils vivent une relation passionnée qui changera radicalement les idées et la vie de William.

Les idées exprimées dans cette utopie très en avance sur son temps (1975) sont très actuelles et devraient nous faire réfléchir par ces temps de réchauffement climatique. L’idée de réduire la durée du travail pour réduire le chômage revient à la mode, même si on ne songe pas à passer à la semaine de vingt heures. Ce livre a été écrit après le premier choc pétrolier, ce qui a entraîné une prise de conscience. Déjà à cette époque, on avait compris l’importance des énergies renouvelables et de l’économie circulaire, mais le néolibéralisme est revenu en force dans les années quatre vingt et on constate avec tristesse qu’on a très peu progressé dans ce domaine, malgré l’urgence climatique. D’autres aspects de l’Ecotopia restent très utopiques comme l’amour libre, les familles élargies et la vie communautaire, on sent que le mouvement hippie est passé par là, mais ça donne plus de charme à cette utopie qui a très bien vieilli.

Les articles de William ne sont pas dogmatiques et restent très faciles à comprendre, ce qui était le risque avec ce roman qui est aussi un essai déguisé. Les thèmes sont variés et on a grand plaisir à partager ses découvertes et encore plus son évolution personnelle, même s’il a eu bien de la peine à en tirer les conclusions qui s’imposent. William a une vision assez lamentable des femmes, il les voit surtout comme des objets sexuels et il vit ses fantasmes à fond. Marissa peine à lui faire comprendre ce qu’est l’amour véritable.

J’ai beaucoup aimé ce livre original, je regrette seulement qu’on ait fait si peu de progrès dans la réalité de notre société, alors que ces problématiques étaient déjà connues il y a un demi-siècle, j’ai aussi beaucoup aimé le côté « Californie Hippie ». Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette belle découverte.

#Écotopia #NetGalleyFrance !

Voilà un roman qui date de 1975, mais qui est complètement d'actualité.
Ce roman est plus qu'un récit d'une utopie écologique, il nous rappelle l'urgence climatique et nous montre qu'il est possible de changer le cours des choses pour peu qu'il y ait une réelle volonté politique.
Si la politique instaure de nouvelles règles, la population s'adaptera.

J'ai beaucoup aimé l'écoute de ce récit en me disant à plusieurs reprises " je veux vivre en Écotopia ( ne serait-ce que pour l'égalité homme/femme).

Après, c'est vrai qu'il y a des passages qui font très année 70 avec une libération sexuelle qui m'a moins charmée (c'est le narrateur qui raconte ses "exploits", je vous laisse imaginer ce que ça peut donner).

Bref, un très bon moment d'écoute avec peut-être un peu de lassitude vers la fin à cause d'un sentiment de répétition (ça fait parfois plus "reportage" que roman). Et une fin qui m'a laissée un goût bizarre (ça sonnait faux). Mais globalement, un très bon récit ❤❤❤

Un roman visionnaire, qui m'a particulièrement interpellé tant par les valeurs prônées, les messages moraux transmis et la dénonciation de notre société actuelle.
Ce roman a beau avoir été écrit dans les années 70, je l'ai trouvé spécialement révélateur des choses qui ne vont pas ou qui se dégradent dans notre réalité. Ce roman dénonçait déjà des choses à l'époque de sa sortie et je pense qu'il est d'autant plus important de le lire aujourd'hui. Comme quoi, malgré les années, notre monde ne s'est pas totalement amélioré.
L'auteur nous livre une semi-utopie, une réalité alternative peut-être bien trop réelle, qui pourrait tellement être la nôtre aujourd'hui. L'auteur construit une semi-utopie avec des pistes de réflexions, des moyens réalistes pour que le monde fonctionne, tout en préservant la planète.
On aborde énormément le sujet de l'écologie, la surconsommation, l'humanité. Ce n'est pas un roman qui se veut moralisateur mais cette lecture m'a tout de même permis de prendre conscience des milliers de possibilités qui s'offrent à nous pour l'avenir, mais qu'on ne prend pas le temps de voir malheureusement.
Je l'ai lu dans sa version audio. Le narrateur avait une voix posée et calme, qui m'a tout de suite plongé dans son écoute.
J'ai beaucoup apprécié suivre l'évolution de notre protagoniste, qui voit autant les avantages que les désavantages de la société américaine de laquelle il vient et de la société d'Écotopia.
C'était un texte bien pensé et intelligent !