LE CAS VICTOR SOMMER
par Vincent DELAREUX
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Date de parution 25 mai 2022 | Archivage 18 mai 2022
Editions de l'Archipel | Romans
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Résumé
À 33 ans, Victor Sommer mène une vie entravée par sa mère, autoritaire et possessive. Sa disparition va le mener à prendre des décisions… dangereuses.
Faut-il commettre l’irréparable pour être enfin quelqu’un ?
À 33 ans, Victor Sommer mène une vie monotone qui lui pèse. Secrètement, il aspire à devenir quelqu’un. Une ambition entravée par sa mère, infirme autoritaire et possessive qui l’empêche de prendre son envol.
Le jour où celle-ci disparaît de façon mystérieuse, Victor est confronté à un monde qu’il n’a jamais appris à connaître…
À 33 ans, Victor Sommer mène une vie entravée par sa mère, autoritaire et possessive. Sa disparition va le mener à prendre des décisions… dangereuses.
Faut-il commettre l’irréparable pour être enfin...
Note de l'éditeur
Après des études littéraires à Paris, Vincent Delareux s’installe en Normandie et commence à écrire. À 25 ans, il signe Le Cas Victor Sommer, premier roman d’une série où les tourments de l’âme...
Ils recommandent !
« J’ai lu Le Cas Victor Sommer avec plaisir. Un livre à mi-chemin entre les Évangiles et Psychose d’Alfred Hitchcock. Une réussite ! » Amélie Nothomb
« J’ai lu Le Cas Victor Sommer avec plaisir. Un livre à mi-chemin entre les Évangiles et Psychose d’Alfred Hitchcock. Une réussite ! » Amélie Nothomb
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782809844177 |
PRIX | 18,00 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
La page de couverture m'a accroché : un pan de tapisserie noire derrière lequel une autre aux motifs très 70 apparaît Des motifs qui m'ont fait penser à la moquette de l'hôtel Overlook du film de Shining : des alvéoles d'une ruche.
C'est l'histoire d'un homme qui n'existe pas, qui ne peut pas exister, Victor Sommer. Sa mère, Françoise, qui l'a élevé seule, a construit autour de lui une cage : son amour et le fait qu'il est toute sa vie. Il n'est pourtant pas un enfant, ni un adolescent, mais un adulte avec toutes ses capacités, mais rien ne l'a jamais intéressé. De son père, il ne connaît qu'une photo floue dévoilée une fois et soigneusement cachée par sa mère.
Très bien tenu en laisse, notre homme consulte Docteur Bernard Adam, psychiatre, vers lequel l'a envoyé maman. Victor est sujet à des cauchemars récurrents très violents, mais maman l'envoie voir le psychiatre car elle trouve que le "fruit de ses entrailles" commence à devenir pénible.
C'est une rencontre avec une ancienne élève de sa classe, Eugénie, qui va faire bouger les lignes. D'adolescente pas attractive, Eugénie est devenue une belle jeune femme et n'a pas oublié que Victor ne faisait pas partie de ceux qui la harcelait à l'école. L'amour peut être ... mais maman est là, vigilante.
Lorsqu'elle disparaît soudainement de leur lieu de vie, Victor est sans repères. Sa mère ne lui a pas appris à vivre sans elle, alors Monsieur Victor Sommer va émerger du néant.
L'auteur me semble avoir de la tendresse pour Victor, l'homme empêché. Il nous le dépeint à la fois comme un enfant perdu, mais aussi comme un prisonnier qui veut se libérer de ses chaînes, mais n'y arrive pas. En 3 parties et fort peu de temps finalement (un peu plus de 3 semaines) vont se jouer l'histoire de Victor Sommer, l'homme qui voulait exister ou du moins le croyait.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture très fluide, cette écriture incisive et sarcastique parfois. Merci aux Editions de l'Archipel et à Net Galley de m'avoir permis de rencontrer le premier roman de cet auteur que je suivrais avec plaisir.
Un psychogramme cohérent;
Le livre raconte trois semaines dans la vie de Victor Sommer, qui - au début de la trentaine - vit tou-jours avec sa mère et commence à se rebeller contre elle. L'histoire est racontée de son point de vue et il est habilement décrit comment sa mère parvient à le lier à elle et à le maintenir dépendant. Après avoir rencontré par hasard une camarade de classe, Victor commence à questionner sa mère et à s'émanciper. Le livre est très facile à lire et développe une certaine tension qui reflète la situati-on intérieure de Victor. J'ai tellement aimé que je l'ai lu en une fois. Les personnages sont psycholo-giquement habilement dépeints et leurs actions sont très crédibles et cohérentes. Victors vie intéri-eure est magistralement rendu. En tout très lisible et divertissant avec une fin surprenante
J'ai passé un très bon moment avec Victor Sommer ! Si le bandeau de couverture nous invite à convoquer Psychose et les Evangiles, il ne faut pourtant négliger la dimension humoristique de ce petit roman. Victor Sommer m'a fait penser aux personnages un peu foutraques que l'on trouve chez l'auteur de thriller, Paul Cleave. On est surpris par ses réactions et ses raisonnements et c'est un des plaisirs de cette lecture. L'autre plaisir est la légèreté avec laquelle les scènes graves et "malaisantes" sont décrites, qui donne un ton particulier à ce livre. Bref, voici un auteur que j'ai envie de suivre.
Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.
Victor, 33 ans, vit avec sa mère âgée et malade ainsi qu’avec le chien de celle-ci. Leur quotidien est bien rodé, Victor s’occupe d’aller chercher le journal du jour, a toujours la même conversation avec le buraliste, Maman lit toujours le journal en premier, puis, lorsqu’elle a terminé, Victor peut à son tour le lire. Il est complètement effacé et vit dans l’ombre de sa mère, alors quand celle-ci vient à disparaître, son monde s’écroule, Victor perd tout repère et doit apprendre à « exister ». Mais comment une femme âgée et fragilisée par la maladie, peut-elle disparaître en l’espace de quelques heures, et ce, sans laisser de traces ?
« Le cas Victor Sommer » est un roman sombre, dont l’écriture va droit au but. Madame Sommer est possessive, jalouse, elle veut contrôler son fils par tous les moyens possibles, allant même à le faire culpabiliser d’avoir d’autres interactions sociales que celles qu’il a avec elle. Bien que le personnage de la mère soit malsain et toxique, on ne peut pas vraiment apprécier Victor, qui a lui aussi un comportement dérangeant. Il est dévoué à sa mère et semble vivre à travers elle. Les nombreux non-dits et l’ambiance glauque font de ce livre un très bon thriller psychologique. On sent l’influence d’Amélie Nothomb dans le style de l’auteur, et c’est un compliment, car j’adore ses écrits, justement.
J’ai passé un bon moment avec ce livre, cependant, j’ai regretté le manque de suspens.
Coucou bonjour les amis lecteurs me voici avec un nouveau livre : Le cas Victor Sommer de Vincent Delareux des éditions de l'Archipel .
C'est l'histoire d'un homme qui vit a travers sa mère , qui est très possessif et jalouse , et Victor veut exister .
Pourtant ce n'est pas un enfant , un adolescent ,c'est un homme qui ne c'est pas exister sans sa mère qui est malade .
C'est Françoise sa mère qui l'a élever seule , il ne connait pas son père, puis un jour sa mère lui présente une vieille photo trouble qui représente son père , sa mère cache soigneusement cette photo .
Très bien tenu en laisse , chaque jour il va chercher le journal du jour et dit toujours les mêmes banalités a l'homme qui tient le kiosque , c'est toujours maman qui lit le journal en premier .
Puis maman décide que Victor doit aller voir le docteur Bernard Adam psychiatre , car Victor est sujet a faire des cauchemars très violents car elle trouve que le fruit de ses entrailles commence a devenir très pénible .
Puis un jour en allant chercher le journal , il rencontre une ancienne élève de sa classe Eugénie qui va faire bouger son petit monde de tous les jours , Eugénie est devenue une belle femme qui n'a pas oublié que Victor ne faisait pas parti de ceux qui la harcelait a l'école , peut être un début d 'amour pour Victor mais c'est sans compter sur maman qui est la et très vigilante .
La veille maman a eu une dispute avec Victor , lorsqu'elle disparait soudainement de sa vie .
Notre Victor est sans repère car maman ne l'a pas appris a Victor a vivre de ces propres moyens .
Victor va peut être vivre pour lui maintenant !!!!!!
Hélas maman manque a notre Victor car il oubli de manger et reste sans sortir de chez lui , puis Eugénie va l'aider a sans sortir , mais cela s'avère difficile .
Victor va t'il sans sortir ?
Puis maman va t'elle revenir ?
J' ai vraiment aimer lire ce thriller d'un auteur que je ne connaisser pas ,et j'ai vraiment été surprise par ce thriller psychologique que j'ai beaucoup apprécier par son écriture fluide et facile a lire , il y a du rythme et un peu de suspens a la fin .
J'ai été surprise pour la fin de ce thriller .
Je remercie NetGalley ainsi que les éditions de l'Archipel de m'avoir permis de lire ce thriller qui ma beaucoup plu .
Je vous le recommande vivement car un très bon triller , vous passerez un agréable moment de lecture .
Ma note : 5/5
0 commentaires
Victor Sommer, trente-trois ans, vit en vase clos avec sa mère qui subvient à tous ses besoins.
Dès le début on perçoit la relation étrange et malsaine qu'il entretient avec elle. Cette dernière a tout fait pour que son fils ne puisse se passer d'elle, de sorte que même adulte, il se sent incapable d'affronter le monde sans elle. Il ne travaille pas, elle n'en voit pas l'utilité. Mais un jour, l'envie de s'ouvrir au monde le pousse à se présenter, contre l'avis de sa mère, dans une entreprise de dératisation qui recherche de la main d'œuvre. Il débute aussi une relaamoureuse avec Eugénie, jeune fille qui était à l'école avec lui et qu'il a retrouvée par hasard dans la rue. Sa mère quitte alors mystérieusement la maison, laissant Victor à la fois soulagé et désemparé...
Le choix d'une narration à la première personne selon le point de vue de Victor positionne le lecteur de façon intéressante dans la peau du Dr Adam qui écoute son patient parler, raconter son quotidien étouffant avec sa mère et lui confier ses réflexions existentielles sur le sens de la vie. Le récit se lit facilement, les chapitres courts s'enchaînent rapidement mais j'avais senti venir la fin. J'ai eu du mal à m'attacher vraiment au cas Victor Sommer, le titre et le thème de ce roman m'avaient pourtant séduite.
Je remercie Netgalley et les éditions de l'Archipel pour cette lecture.
#NetgalleyFrance
#LecasVictorSommer
Victor Sommer a 33 ans, il vit avec sa mère et n’a jamais connu son père.
Hormis les séances hebdomadaires de Victor chez le psy, ils ne côtoient personne, ce « couple » vit en vase clos,
La mère subvient complètement aux besoins de son fils afin qu’il lui appartienne entièrement et lui soit totalement dévoué jusqu’à la fin de ses jours.
Quand Victor fait quelques tentatives pour s’émanciper enfin d’elle, ceci n’est pas du tout à son goût.
Un jour, se réveillant après un malaise, Victor découvre que sa mère a disparu. A partir de là, il entrevoie la liberté qui s’offre à lui. Il n’était rien, et désormais il veut devenir quelqu’un aux yeux de tous, y parviendra-t-il ?
Attirée par cette couverture sombre laissant voir un bout de papier peint vintage, j’ai eu envie de découvrir qui était ce Victor Sommer.
L’auteur sait dès le début placer le lecteur dans une atmosphère lourde, pesante, asphyxiante même. Découvrir l’intimité de cette famille, la manipulation dont fait preuve la mère de Victor pour asservir son fils à ses uniques besoins est dérangeante, donne l’envie de réagir.
Le dénouement est un peu prévisible mais très bien amené.
Un petit livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, la plume et l’histoire sont de qualités, ce qui fascine le lecteur du début à la fin.
Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.
#LECASVICTORSOMMER #NetGalleyFrance
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture du roman court et précis. Dans ce court roman on retrouve dans la première moitié Victor et sa mère et on a un aperçu de leur vie de tout les jours où ils sont à deux presque tout le temps, dans la seconde, la mère disparaît et on suit l'évolution de Victor face à cet énorme changement. J'ai adoré suivre le cheminement de ce fils qui n'avait jamais vécu sans sa mère et même si la fin n'est pas une énorme surprise l'interet du roman se trouve dans le chemin pour y arriver où toutes sortes de tensions se rencontrent. Ce roman m'a fait réfléchir, entre autres, sur les conséquences d'un amour maternel trop fort, étouffant et malsain.
Le commentaire d’Amélie Nothomb m’a tout de suite accrochée et je remercie les éditions de l’Archipel et Netgalley pour l’envoi grâcieux de ce court roman étouffant.
Viktor Sommer est un homme introverti et soumis. Il vit avec une mère seule, possessive et castratrice. Celle-ci régente sa vie d’une main de velours, jouant habilement avec le sentiment de culpabilité et le besoin de reconnaissance de son fils. Leur vie est réglée au millimètre et les moments de liberté de Viktor sont savamment orchestrés : aller chercher le journal par exemple, consulter le psy soigneusement choisi par elle… Inutile de travailler ou de chercher à rencontrer des personnes, leur tandem suffit à leur équilibre !
Mais dès le début du roman, on sent que Viktor n’est pas à l’aise avec ce cocon étouffant et l’on sent très vite que l’affaire va se gâter. Les échanges avec le psy ou la rencontre fortuite avec Eugénie, son amie d’enfance, nous montrent très vite que Viktor ne raisonne pas comme les autres !
L’ambiance est posée dès le début, et la forme du journal nous laisse augurer le pire. Tout se met en place petit à petit dans ce roman à l’atmosphère glauque et malsaine. Il faudra cependant attendre la fin pour comprendre pourquoi et comment cette mère si protectrice a disparu pendant 3 semaines. Un roman bien écrit mais qui ne m’a pas emportée comme je l’aurais espéré, dommage. Un rendez-vous manqué pour moi ? J’en suis désolée.
#LECASVICTORSOMMER #NetGalleyFrance
Victor a une vie très simple: il ne travaille pas, il vit avec sa mère, il n’aime pas les gens.
Pourtant, un jour, il remet tout ça en question. Est-ce que c’est lui qui a voulu cette vie, ou bien est-ce sa mère qui la lui a imposée? A 33 ans, il veut changer les choses et vivre pour lui-même. Mais à quel prix?
Je n’ai pu m’empêcher, durant ma lecture, de faire un parrallèle avec Norman Bates. Il faut dire qu’il y a beaucoup de ressemblances:
Une mère envahissante et manipulatrice
Une dépendance familiale
Un huis-clos glaçant
Une mise en situation froide et sombre
Un personnage principal perturbant
L’histoire se lit rapidement. De chapitres en chapitres, de nouvelles questions apparaissent, et l’intrigue s’assombrit davantage. Victor Sommer possède une histoire très particulière, tant au point de vue familial, que du point de vue social.
Sa mère, possessive et exclusive au-dela du possible l’a lentement enfermé dans une vie dont elle a gommé tout horizon possible. Une relation dysfonctionne au possible.
Peu à peu, la conclusion s’impose d’elle-même, mais elle révèle une situation bouleversante.
J’ai beaucoup aimé ce roman, qui sort un peu des sentiers battus.
Victor Sommer est un jeune homme discret dont la vie pour le moins ennuyeuse devient pesante. Il vie avec sa mère si possessive qu’elle le dissuade de s’engager dans un travail arguant qu’il n’en a pas besoin puisqu’elle subvient à ses besoins.
Il lui est complètement soumis, il faut dire que cette vieille femme, cachant son penchant autoritaire sous une infirmité qu’elle seule perçoit, sait comment s’y prendre pour faire culpabiliser Victor. Cette ambiance étouffée va exploser lorsque Victor tentera de prendre son « envol », de se faire une place dans la société et de connaître l’amour auprès d’une ancienne amie d’école. Les menaces fusent, elle va quitter cette maison et le laisser seul.
Nous percevons quelque chose d’inhabituel, sans savoir ce qui se passe réellement sous ce toit. Quelque chose de malsain en rapport avec les cauchemars de Victor, pour lesquels il est suivit par un psy.
La vie de Victor bascule le jour où sa mère disparaît sans laisser de traces, après un énième cauchemars. Il ne se souvient que de ce cri poussé en pleine nuit, depuis il dort dans le salon à attendre le retour de sa mère.
Le personnage de Victor est assez étrange, il n’arrive pas à mettre de mot sur ce qui se passe. pourquoi cette mère est si possessive? A quoi correspond réellement les confessions qu’il fait à son psy? Que se passe t-il dans la vie de Victor? Alors même qu’il a des idées assez dérangeantes Victor paraît parfois si fragile que le dénouement, si atroce soit il, est une libération.
Roman à l’atmosphère glauque et perturbante, il règne une tension et une incompréhension troublante. Happée par ce récit où l’on sait malgré tout qu’une tragédie est en cours, l’auteur amène son sujet avec délicatesse. Faits graves et traumatismes traitées avec beaucoup d’humanité.
Victor Sommer vit avec une mère abusive. Le jour où elle disparaît, il commence par se sentir perdu, avant de perdre goût à la liberté.
Écrit comme un journal, le roman déroule le quotidien de Victor, ses visites chez le psy du jeudi, ses retrouvailles avec une ancienne camarade de classe, sa tentative d'exercer un travail. On s'identifie facilement à Victor, personnage attachant étouffé par sa mère et qui cherche, à son échelle à s'émanciper.
La référence à Psychose est très juste, mais elle dévoile aussi une partie de l’intrigue qui arrive à la fin du roman, gâchant un peu l'effet et c'est vraiment dommage de ne pas pouvoir arriver à ce twist en sachant déjà ce qui va arriver.
Pourtant, j'ai apprécié ma lecture et passé un bon moment.
Vous savez que je suis faible quand je vois un roman des Éditions de l’Archipel mais je le suis encore plus quand cette grande autrice dont je suis fan qualifie le bouquin en question de réussite. Il ne m’en a donc pas fallu plus pour craquer et j’ai bien fait car j’en ressors avec un coup de cœur. Amélie Nothomb a bien raison de qualifier ce roman de réussite.
Quant à l’accroche « Un récit à mi-chemin entre les Évangiles et Psychose », je ne me base jamais sur ces phrases pour décider de la lecture d’un roman mais il est vrai qu’elle est très bien choisie pour décrire cet ouvrage.
À travers ce roman, on va faire la connaissance de Victor Sommer. Toute l’histoire va être racontée de son point de vue, ce qui va nous permettre d’être plus proches de notre protagoniste, mais aussi des faits qui vont se dérouler et de son histoire en général. Victor vit toujours chez sa mère, une mère qui est assez possessive, il n’a jamais travaillé et n’a aucune relation extérieure. Bref, il vit pour s’occuper de sa mère qui lui met une sacrée pression. L’auteur nous fait entrer dans une spirale psychologique qui est très réussie avec cette relation mère-fils.
Le plus étrange c’est qu’à certains passages, il m’est arrivé de me retrouver dans les pensées de Victor, mais pas que… Je vous rassure, ce ne sont pas les plus glauques, mais quand même, je me suis dit : « Oh, tiens je fais ça aussi, il m’arrive de penser ça aussi. » Je ne veux pas trop spoiler mais, comme Victor, il m’arrive d’imaginer les gens qui m’ennuient dans des situations improbables et grotesques. Non, je n’ai même pas honte ! Une réplique d’Eugénie a aussi fait écho en moi, car plus ça va, plus j’ai l’impression que les livres sont plus intéressants que certaines personnes. Bon, ce n’est pas tout à fait comme ça qu’elle le dit, mais je n’en suis pas encore tout à fait au même point qu’elle.
Petit à petit, Victor va changer et répondre à une offre d’emploi et va aussi revoir une amie d’enfance, ce qui va avoir le don d’agacer la mère et c’est à ce moment-là que l’auteur a choisi de la faire disparaitre. Nous allons nous retrouver dans la tête de Victor qui va se poser des tas de questions et nous allons chercher à établir la vérité avec lui même si, finalement, la disparation de la mère nous réjouit.
Nous allons également avoir des passages où Victor se rend chez son psy et nous allons nous demander qui de la mère ou du fils a le plus besoin d’un psy. Ces rendez-vous chez le psy apportent une touche psychologique en plus au roman et c’est un pur régal.
Je suis arrivée à la fin de ce roman beaucoup trop vite tant j’étais prise par l’histoire et je dois bien vous avouer que, même si cette fin m’a semblé logique, je ne l’ai pas vue venir et j’en suis restée bouche bée sur le coup.
Niveau ambiance, l’auteur a réussi à créer un roman psychologique à l’ambiance glauque à souhait et j’ai adoré ça, ça a marché du tonnerre chez moi. Je vous parlais de mélange de genre au début de cet avis et c’est un sacré mélange que nous avons ici, car on pourrait se croire dans un roman contemporain mais il s’en dégage une énorme noirceur qui tourne sur un petit côté thriller et c’est vraiment une excellente réussite.
Bref, si vous aimez les romans psychologiques et les personnages atypiques, foncez, ce roman est fait pour vous, vous ne serez pas déçus.
Un roman au suspens psychologique haletant. A travers le regard de Victor Sommer, un trentenaire étrange, étouffé par sa mère, isolé socialement, le lecteur assiste à un grand bouleversement. En effet, Victor a décidé de trouver enfin un emploi et à avoir un rendez-vous avec une fille. Mais sa mère, reine de la manipulation et du drame, ne compte pas se laisser faire et décide de disparaitre. Victor est un narrateur drôle et touchant par sa naïveté, sans pour autant être attachant ou antipathique. Sentiment étrange pour le lecteur qui sent tout de même que quelque chose cloche dans cette relation mère-fils. Le récit est fluide et bien mené jusqu'au dénouement que l'on pouvait imaginer mais qui s'avère tout de même abrupt. Un roman psychologique et plaisant qui se dévore.
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