Le Magnat
Les loups l'encerclent, le lion est seul
par Vish Dhamija
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Date de parution 12 avr. 2024 | Archivage 9 déc. 2024
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Résumé
Le Magnat de Vish Dhamija est lauréat, à l’unanimité du jury, du Prix Cognac 2024 du meilleur roman international.
« Cette histoire a bluffé le jury et l’a emporté à l’unanimité. Votre style m’évoque les plus grands, notamment l’auteur japonais Keigo Higashino. Cognac vous souhaite de devenir le nouveau roi du roman policier », a déclaré Bernard Bec, l’infatigable organisateur du Polar.
Un auteur surnommé « Le John Grisham indien » par le magazine Glimpse, et fréquemment cité par la presse comme le « maître du roman policier et du thriller judiciaire » et « le meilleur page-turner indien ».
L’un des hommes les plus puissants d’Inde accusés de meurtre. Une bataille judiciaire et médiatique sans pitié qui menace de faire s’écrouler un empire. Un périple dans les tréfonds de l’âme humaine, et une ambiguïté insoutenable.
LE MAÎTRE DU JEU
Suscitant à la fois la crainte et l’admiration, Prem Bedi, surnommé « Le Magnat », est l’une des trois plus grandes fortunes d’Inde. Un jour, alors qu’il est en voyage à l’étranger, on lui annonce que son ex-femme, ainsi que son nouveau mari, viennent d’être assassinés.
UN COUPABLE IDÉAL
Une bataille judiciaire et médiatique sans merci l’attend à son retour, car s’il possède un alibi solide et de nombreux témoignages en sa faveur, les preuves sont accablantes... Comme si ce crime avait été commandité.
UNE OMBRE AU TABLEAU
Mais si tout semble mener à Prem, un autre suspect est également présent sur le banc des accusés ; le beau-frère, qui aurait eu, lui aussi, tout à gagner de la disparition du couple. Le tribunal devient bientôt le théâtre d’un face-à-face brutal où tout est permis pour que les masques tombent.
Alors que tous les projecteurs sont braqués sur la cour d’assises, une question, entêtante, revient sans cesse : qui est derrière ce double meurtre ? Et pourquoi ?
« Le retour du prince de la fiction grand-public », The Delhi Noir.
« Le tourbillon enivrant du roman policier », The New Indian Express
Le Magnat de Vish Dhamija est lauréat, à l’unanimité du jury, du Prix Cognac 2024 du meilleur roman international.
« Cette histoire a bluffé le jury et l’a emporté à l’unanimité. Votre style...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782487149052 |
PRIX | 19,95 € (EUR) |
PAGES | 336 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
🐺🦁🐺Le magnat🐺🦁🐺
Les loups l’encerclent, le lion est seul
Vish Dhamija
Mera Editions
Date de sortie : 12/04/2024
Merci @netgalleyfrance et @meraeditions pour le SP numérique
Note : 5 / 5 💚
Résumé :
L’un des hommes les plus puissants d’Inde accusés de meurtre. Une bataille judiciaire et médiatique sans pitié qui menace de faire s’écrouler un empire. Un périple dans les tréfonds de l’âme humaine, et une ambiguïté insoutenable.
Suscitant à la fois la crainte et l’admiration, Prem Bedi, surnommé « Le Magnat », est l’une des trois plus grandes fortunes d’Inde. Un jour, alors qu’il est en voyage à l’étranger, on lui annonce que son ex-femme, ainsi que son nouveau mari, viennent d’être assassinés.
Une bataille judiciaire et médiatique sans merci l’attend à son retour, car s’il possède un alibi solide et de nombreux témoignages en sa faveur, les preuves sont accablantes... Comme si ce crime avait été commandité.
Mais si tout semble mener à Prem, un autre suspect est également présent sur le banc des accusés ; le beau-frère, qui aurait eu, lui aussi, tout à gagner de la disparition du couple. Le tribunal devient bientôt le théâtre d’un face-à-face brutal où tout est permis pour que les masques tombent. Alors que tous les projecteurs sont braqués sur la cour d’assises, une question, entêtante, revient sans cesse : qui est derrière ce double meurtre ? Et pourquoi ?
Avis :
✒Coup de cœur pour ce thriller judiciaire qui est fantastique.
✒Tout au long de l’histoire, l’auteur nous plonge dans les arcanes du procès en alternant le point des différents personnages, avec brio.
✒J’ai adoré l’intrigue qui est parfaite, le déroulé de l’histoire. Il est très bien écrit tant sur la description des faits que les personnages
✒Je me suis plongée avec avidité dans ce thriller, au final bluffant.
✒ Un nouvel auteur que je viens de découvrir.
✒A découvrir de toute urgence dès sa sortie.
Trois bonnes raisons de lire ce livre :
❣Un thriller fantastique.
❣Une intrigue de haut vol.
❣Tout simplement du grand art.
Un thriller judiciaire intéressant;
C'était mon premier livre écrit par un auteur indien et je l'ai trouvé extrêmement intéressant. C’est bien écrit et la culture indienne donne à l’ensemble un aspect charmant et exotique. D'un côté, il s'agit de quelque chose de différent, mais d'un autre côté, il y a aussi des éléments familiers dus à la structure classique d'un thriller judiciaire. Les expressions indiennes ou particularités locales sont très bien expliquées avec des notes de bas de page. J'ai trouvé le livre très passionnant car les perspectives changeantes permettent de connaître les personnages sous différents angles. J’ai trouvé parfaite la première moitié du livre, qui mène aux procédures judiciaires basées sur la common law anglaise. Le processus lui-même a eu quelques surprises, mais pour moi, il a un peu faibli et aurait pu être plus sophistiqué. La fin comportait des éléments à la fois attendus et surprenants. Je peux comprendre et confirmer la description de l'auteur comme un « Indien John Grisham ». Je lisais à nouveau un livre de Vish Dhamija à tout moment. Je donne 4,5 étoiles à ce thriller.
"Le Magnat" est un thriller judiciaire captivant à l'intrigue machiavélique que vous aurez du mal à lâcher !
Vish Dhamija est un auteur surnommé « Le John Grisham indien » par le magazine Glimpse. Il est fréquemment cité par la presse comme le « maître du roman policier et du thriller judiciaire » et « le meilleur page-turner indien ».
Prem Bedi, l’un des hommes les plus puissants d’Inde, est accusé de double meurtre sur son ex-épouse et son conjoint. Une bataille judiciaire et médiatique sans pitié menace de faire s’écrouler tout un empire. Un périple dans les tréfonds de l’âme humaine qui dévoile une ambiguïté insoutenable.
Suscitant à la fois la crainte et l’admiration, Prem Bedi, surnommé « Le Magnat », est l’une des trois plus grandes fortunes d’Inde. Un jour, alors qu’il est en voyage à l’étranger, on lui annonce que son ex-femme, ainsi que son nouveau mari, viennent d’être assassinés.
Une bataille judiciaire et médiatique sans merci l’attend à son retour, car s’il possède un alibi solide et de nombreux témoignages en sa faveur, les preuves sont accablantes... Comme si ce crime avait été commandité...
Mais si tout semble mener à Prem, un autre suspect est également présent sur le banc des accusés ; le beau-frère, qui aurait eu, lui aussi, tout à gagner de la disparition du couple. Le tribunal devient bientôt le théâtre d’un face-à-face brutal où tout est permis pour que les masques tombent.
Alors que tous les projecteurs sont braqués sur la cour d’assises, une question, entêtante, revient sans cesse : qui est derrière ce double meurtre ? Et pourquoi ?
Je remercie @Meraéditions et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce thriller judiciaire assez prenant.
La structure narrative de ce roman choral alterne entre les différents points de vues des personnages qui gravitent autour de l'accusé, ce qui permet d'avoir différentes perspectives et de se forger son intime conviction. Je me suis sentie très rapidement immergée dans cette intrigue qui nous plonge au cœur du procès et dans les méandres du système judiciaire corrompu indien.
Même si j'ai une préférence pour les thrillers plus rythmés avec beaucoup de scènes d'action, j'avoue que les chapitres courts qui se succèdent rapidement m'ont permis de suivre cette enquête avec beaucoup d'intérêt, comme si j'étais un juré à part entière de ce procès hors norme. A vous de vous forger votre propre opinion au fil des plaidoiries des avocats et des témoignages jusqu'à découvrir cette révélation tout à fait inattendue qui vous laissera interloqué. Un twist final absolument machiavélique !
Prem Bedi joue au golf à Séoul quand on lui annonce l’assassinat de son ex-femme et de son mari. Le magnat rentre aussitôt à Mumbai à la grande surprise de son ami et adjoint, car cette femme l’a trompé et manipulé tandis que son amant journaliste le calomniait et s’acharnait à le salir.
A son tour, le beau-frère de Rea va se déchaîner contre Prem qu’il accuse du double meurtre et veut faire tomber en s’acoquinant au patron des enquêteurs, un homme vil, corrompu et vicieux.
Les policiers disposent de deux preuves inculpant Prem, mais elles sont si flagrantes que l’idée d’une machination s’impose, aussi le magnat propose-t-il au jeune Rohan, un avocat débutant, de le défendre. Il le choisit plutôt qu’un ponte du barreau tant il est sûr de son innocence et confiant en la justice de son pays.
Le procès est le point culminant de ce thriller, Il oppose Rohan qui travaille d’arrache-pied à sculpter ses arguments et à consulter la jurisprudence, à un procureur expérimenté, un homme sans scrupules et sans manières pour qui ce procès est la chance de conclure en beauté une carrière médiocre.
Durant toute la durée du procès, Prem reste calme et digne, C’est un homme racé, généreux, toujours loyal et probe, mais le doute subsiste néanmoins sur son innocence, doute entretenu avec finesse par l’auteur. Face au magnat, le beau-frère de Rea suscite l’antipathie avec sa véhémence et sa cupidité, mais est-ce une raison pour assassiner la seule famille qu’il lui restait ? Et si ce n’est l’un d’eux, qui donc serait-ce ?
Passionnant et ingénieux, ce thriller judiciaire plein de pièges, de trompe-l’oeil, de laideurs et de grandeur, laisse parfois passer l’étincelle d’une autre vérité
.
Merci à Netgalley et aux éditions Mera pour cette lecture. Décidément Méra editions, devient la maison d'éditions qui monte en proposant chaque mois des polars venus d'ailleurs, de grande qualité et qui ouvrent nos horizons.
Au menu de cette lecture, direction l'Inde...Un des plus grands patrons indiens Prem Bedi est accusé du meurtre de son ex-femme et de son nouveau mari, un journaliste en guerre médiatique contre lui. Tout semble accusé Prem qui possède pourtant un alibi solide. Déterminé à être innocenté, il engage le fils d'un de ses employés, très jeune avocat en début de carrière, un choix qui intrigue...
Dès la couverture, on annonce la couleur, on va plonger dans les arcanes du système judiciaire indien. Même si l'auteur avoue lui-même avoir pris quelques libertés avec les lois qui ont depuis changé, c'est un univers fascinant qui nous est proposé ici. Car nous qui avons l'habitude des systèmes français et américains, c'est une surprise que de découvrir celui de l'Inde. Défense, nécessité de la preuve, juges...on en apprend beaucoup.
Au- delà de cela, l'intrigue est très finement construite. Alternant les points de vue, entre au moins 5 personnages, de l'enquêteur à l'avocat, en passant par le magnat, le rythme est soutenu et intense. Et pour ne rien gâcher, l'auteur nous garde quelques petites surprises et autres retournements de situations, qui nous entraine inexorablement vers un twist final très réussi.
Ici point de précipitations, l'auteur prend le temps de poser le cadre, le contexte et de nous présenter ses personnages qui sont capables de susciter l'empathie, à l'exception de l'un d'entre eux qui adopte avec à propos la comportement du grand méchant détestable à souhait.
Une franche réussite !
Alors qu’il est à l’étranger en pleine partie de golf et négociations commerciales, Prem Bedi apprend que son ex-femme et son nouveau compagnon ont été assassinés.
En peu de temps, cet homme qui est la troisième plus grosse fortune d’Inde, est accusé du meurtre par la presse, et surtout par le beau-frère de son ex-femme qui lui met tout sur le dos dans tous les médias. La machine juridique va se mettre une route.
Pourtant, Prem n’avait pas revu son ancienne épouse depuis des années et le divorce violent, il n’y avait aucun mobile, et toute la technologie de sa maison surveillée indique bien qu’il n’est pas sorti de chez lui, donc pas d’opportunité.
Son empire est menacé, mais sachant qu’il n’a rien fait même si certaines preuves sont troublantes, et que le procès ne sera qu’une perte de temps, il décide d’embaucher le fils de son bras droit comme avocat dont ce sera la première vraie affaire, au lieu d’avoir une armée de ténors du barreau qui coûtera de l’argent inutilement.
Voilà comment l’auteur, surnommé le John Griham indien et maître du roman policier et thriller dans son pays vous emmène dans un procès très médiatique et prenant jusqu’à la dernière page et les révélations surprises. Car si vous êtes comme moi, vous suspecterez beaucoup de personnes, mais y aura-t-il la bonne dans le lot ?
Grâce au changement de point de vue passant d’un personnage à l’autre à chaque chapitre, l’histoire est encore plus vivante et captivante et nous sommes vraiment dans la tête des protagonistes. Il y a de nombreux termes juridiques mais très bien expliqués, soulevant surtout le fait que tous les coups sont permis dans ce procès et dans les méthodes de défenses et il n’y a aucun temps mort.
On comprend aisément à la lecture de ce roman pourquoi Vish Dhamija est l’un des plus grands auteurs du genre dans son pays, et il mériterait d’être beaucoup plus connu chez nous.
Je vous présente une chronique Le Magnat de Vish Dhamija publiée aux éditions Mera.
Avez-vous envie de voyager en Inde à travers un thriller judiciaire ?
ℝé𝕤𝕦𝕞é :
Prem Bedi, surnommé « Le Magnat », est l’un des hommes les plus riches homme d'affaires d’Inde. Durant une partie de golf, en voyage d’affaire, il apprend le décès de son ex-femme et de son nouveau mari. Prem décide d’écourter son voyage et de rentrer en Inde.
Très vite, les soupçons vont se porter sur cet énigmatique personnage. Le beau-frère l’accuse ouvertement à la télévision. Mais il est également accusé d’avoir commandité le meurtre, ayant comme mobile l'appât du gain.
Un combat judiciaire commence.
Qui va reporter le combat ?
𝕄𝕠𝕟 𝕒𝕧𝕚𝕤 : (ℕ𝕠𝕥𝕖 19 /20 ) :
J’ai été séduite par ce thriller judiciaire. Je ne pouvais plus arrêter ma lecture. J’ai adoré le dénouement et passé un excellent moment. Le style de l'auteur ne nous laisse aucun répit et je n’ai rien pu deviner…
L’auteur nous plonge dans les pensées des personnages et nous dévoile leur intimité.
J’ai appris le fonctionnement des tribunaux en Inde et j’ai envie de découvrir d’autres œuvres de cet auteur.
Un véritable coup de cœur.
Merci à Mera éditions et à Netgalley pour ce partenariat.
Le magnat est un thriller juridique (j’ai mis du temps à retrouver le terme). Ce roman raconte pourtant une histoire simple : un couple est sauvagement assassiné. Le système judiciaire indien se concentre sur un seul suspect : l’ex-mari de la victime, Prem Brendi alias le magnat. Objectivement, l’on pourrait se dire qu’ils ont raison, sauf qu’il n’est jamais bon de se concentrer sur une seule personne. Surtout, je me suis dit qu’un point essentiel était oublié : le mobile. Prem Brendi était divorcé depuis dix ans, il n’avait jamais revu son ex-femme Rea qui l’avait trompé et ne s’en cachait pas, il avait pourtant été généreux avec elle au moment du divorce. La vengeance est un plat qui se mange froid, dix ans après, cela donne l’impression que la vengeance vient tout juste d’être tirée du congélateur. C’est pourtant l’avis du frère du mari, un journaliste d’investigation qui comptait maints ennemis. Certes, la douleur de perdre son unique frère est bien réelle. Cela ne l »empêche pas de voir où se trouve son intérêt financier. De plus, les enquêteurs ne se donnent pas la peine d’approfondir l’enquête, tout simplement parce que la machine judiciaire se met en place très vite et que le seul qui accomplissait son métier sérieusement, et bien, on ne lui laisse guère le temps de le faire correctement.
A cet égard, je me dis qu’un tel procès serait impossible en France, ne serait-ce que parce que les avocats n’ont pas le droit d’enquêter, mais surtout parce que mettre au jour en plein procès de telles manquements couvriraient de honte le tribunal entier, qui n’aurait plus qu’à demander un non-lieu. Et aux Etats-Unis ? Oui, l’auteur est surnommé le John Grisham indien, et c’est tout à fait justifié, eu égard au caractère prenant de ce roman et à la rigueur de la construction de l’intrigue. Alors aux Etats-Unis, même si l’on peut penser qu’un procureur puisse avoir envie de « se faire » un homme puissant, jamais il ne serait allé au tribunal sans des preuves solides, et non de simples suspicions. Bref, il vaut mieux attendre le résultat des tests ADN, il vaut mieux vérifier certains faits avant de parier dessus. Je dis cela, je ne dis rien, surtout que l’avocat de la défense a beau être novice, il sait questionner son client, d’un flegme inébranlable, et utiliser les faits dont il a connaissance à bon escient.
Si vous avez envie de découvrir un roman policier indien, n’hésitez pas : le Magnat est véritablement un roman prenant, au dénouement implacable.
C'est à Bombay que Vish Dhamija place l'intrigue de son roman Le magnat, dans lequel il dresse un constat très critique du système judiciaire de son pays. L'ex-épouse du très riche Prem Bedi et son mari ont été assassinés. Le meurtrier a laissé peu d'indices mais le frère du défunt a décidé d'accuser Prem et fera tout ce qu'il faut pour en tirer un maximum d'argent.
Prem sûr de lui choisit pour le défendre un attachant jeune avocat, fils de son fidèle bras droit. A ces personnages s'ajoutent un jeune officier de police et son infâme supérieur, les avocats de l'accusation corrompus ainsi que des juges. Le manque de moyen du système judiciaire indien, les maigres salaires des fonctionnaires de justice ou de police vont de pair avec la corruption et les pressions de toutes sortes sur le tribunal.
Le processus judiciaire est minutieusement décrit, ce qui donne un rythme assez lent, compensé par l'alternance des narrateurs. En effet, Vish Dhamija adopte une construction originale avec une succession de points de vue. Au fil de chapitres assez cours le narrateur change et tous les protagonistes donnent leur version tour-à-tour. Le lecteur sait tout, mais les nombreux rebondissements, jusqu'à un final bluffant, font balancer constamment ses certitudes.
En résumé, c'est une belle découverte que cette intrigue machiavélique, addictive et dépaysante au cœur du système judiciaire indien. Le magnat est le premier livre de Vish Dhamija traduit en français. Un auteur à suivre !
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/07/12/le-magnat-de-vish-dhamija/
Prem Bedi, 53 ans, propriétaire d'un conglomérat allant des usines textiles au transport maritime et aux télécommunications, est le troisième homme le plus riche d'Inde. Apprécié de tous, ses proches comme ses employés, il est calme et généreux.
En cette belle matinée, il est en Corée et joue au golf avec un futur partenaire d'affaires, quand son assistant, Tej Malhotra, lui annonce que son ex-femme, Rea Khanna, venait d'être retrouvée morte, assassinée en même temps que son mari Mahesh Desai.
Les indices découverts pointent vers lui, coupable idéal dans ce meurtre probablement motivé par la rancune ... mais douze ans après le divorce?
Ce thriller juridique m'a beaucoup plu : on suit les rouages de l'appareil judiciaire et les enquêtes de l'avocat, Rohan, qui cherche à innocenter son client.
On est dans la tradition des romans de John Grisham (que j'ai dévorés) en ajoutant en filigrane la culture indienne (hélas aussi la part importante de corruption de ce pays).
Merci à NetGalleyFrance et aux éditions Mera pour cette très bonne lecture.
Un très bon roman à plusieurs voix
On y suit différent protagonistes afin de mieux cerner leurs impressions sur l'affaire, leurs craintes, mais aussi les intérêts qu'ils peuvent avoir.
Ce la nous permet aussi de nous faire notre propre opinion, faire nos propres déductions.
L'auteur nous embarque dans un procès qui n'en est pas un, qui n'a pas de logique, et ne repose sur aucune preuve concrète, et pourtant l'entourage de Prem Bedi n'est pas confiant, la Justice de ce pays a plus d'une fois montrer qu'il ne faut jamais être trop confiant.
Manipulation, policier, politique, dessous de table... tout le monde semble tirer les ficelles.
j'ai apprécié la note de l'auteur expliquant que ce qui se passe dans ce roman ne serait plus possible aujourd'hui, et qu'il a dû prendre quelques libertés avec la réalité des délais judiciaires.