Sermilik
Là où naissent les glaces
par Simon Hureau
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Date de parution 20 mai 2022 | Archivage 30 juin 2022
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Résumé
À 18 ans Max a décidé de quitter Marseille pour s’installer sur la côte Est du Groenland. Dans le village isolé de Tiniteqilaaq où il habite depuis trente ans, il a appris des Inuits leur mode de vie particulièrement rude, à l’aune d’une nature aussi magnifique qu’impitoyable.
Un parcours quasi-initiatique, fait de moments intimes ou épiques, dont Max a confié le récit à Simon Hureau.
L’auteur de L’Oasis nous propose ici la biographie d’un homme ordinaire qui a choisi de vivre son rêve dans l’un des endroits les plus inhospitaliers de la planète…
À 18 ans Max a décidé de quitter Marseille pour s’installer sur la côte Est du Groenland. Dans le village isolé de Tiniteqilaaq où il habite depuis trente ans, il a appris des Inuits leur mode de vie...
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9782205203073 |
PRIX | 24,00 € (EUR) |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Une BD pour voyager au milieu des icebergs alors qu'il commence à faire chaud, quoi de plus normal ? J'ai été attirée par la couverture et par le fait que Max soit Marseillais, je l'avoue. Pourquoi ? Pour le grand écart qu'il a fait, au moins en terme de température, et pas seulement comme j'ai pu le comprendre au fil de la BD.
Sermilik, c'est un témoignage autour de la vie de Max, de sa décision de partir vivre avec les Inuits, de ses apprentissages de la vie là-bas et de sa façon de voir le monde avec un autre regard au fil de l'aventure. Ce qui est intéressant, c'est que l'histoire se déroule sur plusieurs années et qu'on découvre ainsi comment la modernisation a pu changer la vie de ceux qui vivaient encore il y a peu avec les traditions d'antan. Mais je m'avance !
Nous suivons donc Max lors de son emménagement dans un petit village sur la banquise. Son histoire nous est racontée de plusieurs façons, à travers des animaux qui parlent ou à travers son propre regard, ce qui donne à la fois un côté fantastique et tout à fait réel au récit.
Au départ, Max ne sait pas faire grand-chose, mais il est volontaire, patient et passionné (et assez chanceux, avouons-le !), alors il apprend grâce aux anciens qui le prennent tour à tour sous leur aile. Pêche au phoque, utilisation d'un traîneau, dressage de chiens de traîneau, kayak, survie au cœur de températures négatives et dangers qui nous paraissent invraisemblables comme la fonte d'un iceberg qui provoque un raz-de-marée... Dépaysement garanti ! Par contre, amis des bêtes, soyez prévenus, là-bas, on ne les considère pas comme par chez nous et certains passages sont un peu durs.
Toute la première moitié de la BD est consacrée aux apprentissages de Max face à la vie sauvage, à son installation dans ce petit village du bout du monde et au nombre de fois où il survit. La seconde moitié se concentre sur les évolutions de la vie du village et du monde, avec le choc entre modernisation et tradition, toujours en partant du point de vue de Max, bien sûr. Celui-ci a évolué, s'est tout à fait imprégné des traditions et s'y plaît, aussi cherche-t-il à les préserver, tout en offrant aux enfants dont il s'occupe en tant que professeur des écoles des apprentissages plus généraux afin qu'ils aient le choix pour leur futur. Une approche qui m'a plu, que j'ai trouvé bien pensée.
Sermilik, c'est poignant, incroyable, fort et touchant. Ça nous fait réfléchir à nos sociétés et, même si j'apprécie le soleil et la mer, ça donne quand même bien envie de découvrir ces vastes étendues gelées, superbement mise en avant grâce aux dessins.
Vous l'aurez compris, pour moi, c'est un carton plein !
"Sermilik" nous offre un rafraîchissement plus que bienvenue avec cette canicule, mais surtout une expérience des plus fascinantes, intéressantes, qui est tellement à mille lieux de nos vies "modernes". La bande dessinée emmêle la chronologie temporelle, questionne les choix de vie, et par ses phrases, en montrant les situations nous fait prendre conscience des implications, du mode de fonctionnement particulier. Nous voyons aussi l'évolution de la situation sur le temps. Max a su être à l'écoute de son rêve, s'en donner les moyens, savourer cette liberté, qui n'est pas sans danger. Si c'est prenant, le lecteur pourrait avoir néanmoins l'impression de suivre un cours et d'un petit manque d'implication et d'émotions, cela n'en fait moins un oneshot à découvrir si vous en avez l'occasion.
Une couverture avec un homme, un traineau, des chiens craquants, un paysage glaçant mais beau savent déjà nous faire porter le regard dessus. Le graphisme sur les personnages n'est pas mon préféré mais ça passe, question de goût, par contre je l'ai bien apprécié sur les paysages et les animaux, surtout les paysages, toutes ces glaces etc.
C'est Simon Hureau qui se charge dans ce oneshot de nous raconter l'histoire de Max, de la mettre en scène et images.
Max va quitter Marseille encore jeune pour s'installer sur la côte Est du Groenland dans le village isolée de Tiniteqilaaq. Nous avons sans doute des raccourcis car il a fallu trouver un moyen de raconter l'histoire, cette décision semble dingue, surtout que lui vient de loin. Pourtant il embrasse et accueille son rêve. Il ne rechigne pas à la tâche qui l'attend, il a l'air de savoir se montrer humble et est prêt à apprendre tant de choses : la langue, la chasse, s'occuper des chiens, tirer le traineau, etc.
Il finit par se faire sa place, il a survécu alors qu'il n'a pas grandi là, qu'il avait tout à apprendre, et que cette vie aussi trépidante, aventureuse soit elle est aussi pleine de danger, les éléments de la nature peuvent se déchaîner et vous faire trépasser, certains hommes peuvent devenir fou. Il faut savoir faire preuve de patience également tout comme de prudence, connaître ses limites.
Nous allons voir son investissement, ses réussites, ses échecs, sa construction de vie, certains de ses choix. Nous allons le voir s'adapter face à l'évolution, aux choses qui changent inéluctablement. C'est un personnage très intéressant. Il prend et il donne, quelque part nous voyons aussi un certain cycle de la vie. En tout cas, à ce que nous voyons il est en accord avec ses choix. Quelques véritables photos viennent agrémenter l'album à la fin.
Oui c'est tiré d'une histoire vraie, instructif et dépaysant. Les choix peuvent également être cruels parfois, mais c'est une nécessité dans un tel environnement.
Merci pour la lecture.
Un crane et une peau d'ours polaire discutent de la vie de Max. Européen de naissance, il décide de devenir Chasseur dans le Groenland. Entre tradition et modernité il est difficile de trouver sa place.
Une aventure d'apprentissage et de passation des savoirs.
C'est l'histoire d'un Marseillais qui décidé un jour de vivre son rêve d'aventures et d'évasion sur la côte est du Groenland.
Sans rien connaître ni de la langue, ni du pays, ni du métier de chasseur, il est parti, et, à force de volonté, il s'est intégré à la communauté d'un petit village au bord du fjord de Sermilik, au niveau du cercle polaire.
Le récit de son apprentissage, parfois rude, de son acceptation totale par les villageois, est déjà incroyable en lui-même. Alors, évidemment, on suit ses péripéties avec les yeux de ceux qui ont été bercés par les récits de Paul-Emile Victor. C'est à la fois merveilleux et rude, c'est tout simplement beau.
Ce Marseillais, c'est Max Audibert, qui existe vraiment. Simon Hureau, l'auteur, l'a rencontré (cf le carnet de photos à la fin).
Max est devenu chasseur, il s'est marié à une Groenlandaise, a eu deux enfants. Avec l'évolution du mode de vie, il est maintenant instituteur, tout en prenant soin de perpétuer et d'enseigner les traditions inuit auprès des enfants dont il s'occupe.
Le dessin de Simon Hureau, faussement naïf, est parfait pour raconter les aventures de cet apprenti eskimo, avec souvent beaucoup d'humour.
Un excellent moment de lecture, de dépaysement et une leçon de tolérance envers les cultures qui nous sont étrangères.
Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.
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