L'Empire des Femmes
Tome 1 : Sapientia
par Cassandre Lambert
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 21 sept. 2022 | Archivage 14 mai 2023
Didier Jeunesse | Fiction
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #LEmpiredesFemmes #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
À Sapientia, les règles sont claires : les femmes dirigent et les hommes servent.
Le grand tournoi annuel de gladiateurs approche. Toutes les jeunes filles attendent l’événement avec impatience. Toutes, sauf Adona, que l’enjeu terrifie : il faut y choisir son favori…Dans les geôles de l’arène, les hommes n’ont qu’une idée en tête : survivre à l’épreuve. Mais pour Elios, survivre n’est que le début d’une mission bien plus ambitieuse… Pour chacun, un long combat commence !
À Sapientia, les règles sont claires : les femmes dirigent et les hommes servent.
Le grand tournoi annuel de gladiateurs approche. Toutes les jeunes filles attendent l’événement avec impatience...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782278120901 |
PRIX | 18,90 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Je pense que je peux sortir le drapeau coup de cœur avec ce roman.
Je ne connaissais pas du tout cette autrice, mais je peux vous dire que je vais tâcher de lire son autre saga en essayant d’attendre patiemment la sortie du prochain tome de l’empire des femmes.
J’ai beaucoup aimé l’univers développé par l’autrice. Il est tout aussi noir que la couverture du livre.
J’aime bien aussi la démarche de mettre un matriarcat assez fort.
Les personnages sont intéressants, je crois que chacun à leur manière m'a fait réfléchir et m'a plu.
Les commentaires en fin de roman, j’aime beaucoup.
J’ai bien hâte de lire la suite, mais il faudra faire preuve de patience, ce qui n’est pas mon fort.
Un livre jeunesse (+12), mais je trouve que certains passages peuvent heurter donc prudence pour les plus jeunes ;)
L’empire des femmes : un roman Young adult à lire d’urgence !
L’histoire : Dans ce monde antique, les femmes dominent. Les hommes sont relégués pour la plupart au rang d’esclave. Adona vit dans ce monde où elle a droit à tous les privilèges contrairement à son frère jumeau. Elios habite sur l’île de Teneros, là où sont envoyés les bébés garçons à leur naissance, où ils tentent de survivre. Leurs chemins vont pourtant se croiser, alors qu’un vent de révolution souffle sur Sapieta…
Après avoir dévoré les deux tomes de l’antidote mortel, j’attendais avec impatience le nouveau roman de @cassyneverland .
Coup de chance pour moi, l’histoire se passe à l’antiquité une période qui m’a passionne. Il y a plein de références, du vocabulaire, on voit que l’autrice a beaucoup travaillé pour rendre son histoire encore plus crédible.
J’ai trouvé l’histoire très originale : un monde gouverné par les femmes. On découvre une ville où les femmes sont puissantes et où les hommes sont utilisés comme géniteurs ou esclaves. La balance penche du côté des femmes ici, mais elles utilisent leur pouvoir tyranniquement. On est vite pris dans l’histoire et on a très très envie de savoir la suite !
Deux narrateurs se succèdent à chaque chapitre, un homme et une femme, permettant d’avoir deux points de vue sur la situation. J’ai été sous apnée pendant les chapitres qui se déroulent pendant la sélection des géniteurs qui est terrifiante 😰.
Le seul point négatif: le tome deux ne sort pas tout de suite 😭
Bref, un livre que je vous conseille très fortement !
Dans ce roman, les femmes sont le sexe fort et les hommes le sexe faible. Ces derniers sont envoyés, alors qu'ils viennent de naître, à Teneros, où ils ne reçoivent aucune éducation. Ils sont voués à devenir Géniteurs, à condition d'être choisis par une jeune femme à Esperale le moment venu et qu'ils survivent dans l'arène où ils devront tous livrer un combat à mort. Seuls les plus vaillants survivront et auront la chance d'être choisis.
Nikos et Elios, sont les meilleurs-amis du monde depuis leur rencontre alors qu'ils étaient enfant. Ils ont eu l'honneur d'être sélectionnés pour se battre dans l'arène. Mais leur but n'est pas de devenir Géniteur, ils ont d'autres desseins et pour se faire, ils doivent enlever Adona, la fille de celle qui est derrière ces jeux.
Adona a un frère jumeau, Adonis, qui a été élevé à Esperale. Il étudie à l'Académie des Hommes Modèles afin de devenir Oncle et de prendre soin des nouveaux-nés filles à venir.
J'ai beaucoup aimé ce roman et il me tarde de lire la suite. On n'est pas en manque d'action, surtout lorsque les hommes s'affrontent dans l'arène !
Une fois qu'on a commencé à le lire, il nous tarde de lire la suite encore et toujours !
Dans ce roman se déroulant dans l’Antiquité, les femmes ont le pouvoir absolu et dirige le monde. Les hommes sont devenus de simples géniteurs ou esclaves, à condition de survivre aux épreuves de sélection et d’être choisi par une femme.
La double narration des deux personnages principaux permet une lecture fluide mais également d’avoir le point de vue des deux sexes.
Un livre young adulte vraiment original qui présage une belle suite (mais il faudra s’armer de patience car le tome 2 n’est prévu qu’en 2023).
Un public averti est à mon sens conseillé car certains passages sont d’une grande violence (et oui les femmes peuvent elles aussi être très cruelles 😂).
Coup de cœur pour cette histoire originale. Ici, les femmes sont au pouvoir et les hommes réduisent à l'esclavage. Adonna est la fille ainée de la dirigeante de Sapienta, contrairement à sa mère qui est froide et intransigeante. Adonna et optimiste, elle redoute ses devoirs car elle ne se sent pas prête à être mère à 18 ans. De plus elle se pose des questions sur le traitement que subissent les hommes. Ayant un frère jumeau qu'elle aime beaucoup, elle ne supporte pas les punitions qu'il subit pour le simple fait d'être né homme.
Elios a grandi sur l'île où est abandonné tous les garçons à la naissance. Sur cette île stérile, les conditions de vie sont épouvantables. Elios fait tout pour participer au tournoi afin de pouvoir accomplir sa mission qu'il espère améliorera la vie de tous ses frères.
J'ai beaucoup aimé les personnages, en particulier Adonna qui est d'une grande sensibilité et touchante dans sa façon naïve de voir le monde. Sa relation avec son frère est belle et j’espère qu'elle sera développée dans le second tome. Elios est touchant aussi à sa façon. Mais j'aurais aimé ressentir plus d'émotions dans les chapitres qui le suivent, cette retenue m'a empêché de m'attacher à lui autant que ceux d'Adonna. La façon dont est traité les hommes fait parfois froid dans le dos, ils ne sont pas mieux traité que des animaux et cette violence peuvent être troublante. Cependant la plume est très submersive, on entre dans l'histoire et vivons avec les personnages, la fin du tome 1 est un horrible cliffhanger. Dire qui faudra attendre 2023 pour avoir la suite.
« L’Empire des femmes » est le nouveau roman de l’autrice que j’aime beaucoup Cassandre Lambert. C’est un coup de cœur ♥️
L’histoire : À Sapienta, ce sont les femmes qui dirigent. Les hommes sont des esclaves, de simples géniteurs, au service de la société matriarcale. Adona est la fille d’une éminente dirigeante, cette année elle doit choisir celui qui lui permettra de procréer. Elios doit participer au tournois qui va départager les géniteurs avant les enchères, mais en secret, il sert une cause bien plus importante. Leurs destins vont se croiser et se lier, pour le meilleure et pour le pire…
Quel moment de lecture intense ! L’autrice est partie d’un constat simple : notre société encore bien trop patriarcale sur bien des points. À partir de là, elle a créé une dystopie incroyable qui prend place dans l’Antiquité et qui met en avant une société matriarcale. Une société extrême, dans laquelle les hommes n’ont plus aucun pouvoir. Ça change de ce que l’on lit habituellement, ça m’a fascinée, passionnée, révoltée aussi. C’est documenté, intéressant, on sent que Cassandre Lambert a fait des recherches l’Antiquité et ça rend l’histoire encore plus immersive. On passe par mille émotions à travers Elios et Adona. Le comportement des femmes est déroutant, violent par moments. Petit plus pour le personnage de Nikos charmeur et drôle, que j’ai adoré. La force de ce roman réside aussi en ses personnages qui même secondaires, sont importants. Ce monde imaginaire est percutant, vraiment, c’était un torture de s’arrêter à chaque fois pour attendre les copines de lecture ! Le seul défaut de « L’Empire des femmes » ? Sa fin qui nous laisse sur notre faim ! Vivement la suite !
3,75⭐️ - Bonne lecture
L'Empire des Femmes est une lecture que j'ai appréciée, car il est facile de rentrer dans cet univers et de s'intéresser au sort des personnages. La plume est agréable, on se représente bien l'univers même si j'ai eu un peu du mal à bien déterminer l'époque.
L'intrigue se déroule de manière fluide, on ne s'ennuie pas et les événements s'enchaînent de manière cohérente. Les personnages sont très attachants, j'étais très investie dans leur histoire et ce qui allait leur arriver, j'ai donc très envie de lire la suite !
Par contre, je ne suis pas totalement convaincue par le concept de société renversée qui, selon moi, n'apporte pas grand chose au récit à part une simple inversion. L'intention de l'autrice et ce qu'elle souhaite dénoncer ne sont pas suffisamment clairs à mon goût, j'aurais aimé un peu plus de profondeur.
En conclusion, un roman efficace, agréable à lire, mais dont les messages ne m'ont pas particulièrement marquée.
Un roman addictif qui nous entraîne à Sapienta, un royaume gouverné par un système matriarcal.
Une originalité appréciée, d’autant plus que nous vivons aujourd’hui dans une société basé sur un régime patriarcal, et dans lequel les inégalités entre les hommes et les femmes sont encore trop marquées...mais ceci n’est pas le sujet:)
J’ai trouvé intéressant cette inversion de rôles, les femmes gouvernant à tout niveau, et les hommes réduits à l’état d’esclaves et de géniteurs. Je dois avouer que cela m’a parfois perturbé toute cette brutalité envers les hommes, le manque de considération alors qu’on pourrait trouver cela moins choquant s’il s’agissait de femmes….c’est dire…..
A Sapienta, Adona est terrifiée à l’idée de devoir choisir un géniteur parmi une sélection d’hommes prêts, ou plutôt obligés à se battre dans l’arène pour obtenir ce rôle, à défaut de moisir sur l’île d’où ils viennent.
Elios, lui, avait une idée bien en tête quand il a été sélectionné, et sa cible n’est autre qu’Adona.
Pourtant, celle ci lui paraît différente des autres femmes, une apparente bienveillance envers lui qui l’étonne mais qui contribue à échauder son plan d’enlèvement et d’évasion.
Une intrigue passionnante et bien menée, qui donne la voix à nos deux protagonistes, permettant ainsi de comprendre leurs agissements mais aussi leurs doutes, leurs sentiments. Si dès le début du récit, nous connaissons les projets d’Elios, ceux ci ne se font pas sans éléments perturbateurs et rebondissements.
J’ai apprécié les personnages, Adona attachée à son frère jumeau, et Elios lié à Nikolaos son frère de coeur. Des personnages secondaires mais tout aussi important dans cette histoire.
Je suis donc sous le charme de l’univers crée par Cassandre Lambert, une aventure palpitante que j’ai hâte de poursuivre avec le prochain tome !
Merci aux Editions Didier Jeunesse et à Netgalley
UN COUP DE ♥
Je tiens à remercier Éditions Stock et Netgalley France pour cette belle découverte livresque.
Quand j'ai vu ce livre, je n'ai pas hésité à en demander une copie sur NetGalley.
C'était le premier livre que je lisais de cet auteur, mais il était tellement bon ! Mais ce ne sera pas le dernier ! Je suivrai ses sorties avec beaucoup d'intérêt à l'avenir ! Comme dans l'antidote mortel, on se retrouve ici dans un monde fantastique imaginé par l'auteur. C'est une société matriarcale où l'homme est considéré comme le sexe faible et exploité par les femmes. La raison invoquée pour cet état de fait est leur propension à la violence, mais, comme nous le découvrirons au fil des pages, les femmes ne sont pas en reste et les positionnent précisément dans des situations nécessitant le recours à la violence, comme pour le Tournoi de la Procréation.
Nous suivrons ici deux personnages, un homme et une femme. Du côté des hommes, nous découvrirons Elios, qui vit sur l'île de Teneros, un lieu de pauvreté où seuls les hommes vivent. Côté femmes, on suivra Adora, fille de la plus puissante famille de Sapienta, qui vient de fêter sa majorité. Par conséquent, elle se retrouve sur la liste du tournoi de la procréation puisqu'elle peut désormais devenir mère. Apprenant que son nom figure sur la liste, Elios va tout faire pour être sélectionné et envoyé à Sapientia. Cependant, il ne cherche pas à améliorer son quotidien en devenant Parent comme le reste des candidats, mais a un plan en tête pour renverser ce régime...
C'est donc dans le cadre de ce tournoi que ces deux personnages vont se découvrir et pourront également changer d'avis sur le système en place et ses conséquences l'un pour l'autre. Adora est un peu en marge du reste des autres femmes, sans doute parce qu'elle a un frère jumeau auquel elle est très attachée, ce qui la rend moins pédante envers les hommes. Cependant, elle ne peut pas aller à l'encontre de son éducation du jour au lendemain, une éducation qui se traduit surtout par sa peur des hommes. La violence l'effraie, même si elle se rend compte qu'ils ne sont pas les seuls capables des pires atrocités.
Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue, mais je peux déjà dire que je ne me suis pas ennuyé une minute, je n'ai pas vu le temps passer ni les pages défiler - et, avouons-le, j'ai failli me rouler en boule quand j'ai vu que la suite ne sortira qu'en avril 2023 ! D'un côté, il s'est passé pas mal de choses dans ce tome, rebondissements et découverte de l'univers compris, mais on a le sentiment que l'aventure commence vraiment dans les dernières pages, alors j'ai hâte de retrouver l'Empire des femmes et de voir comment Elios et Adora vont évoluer !
Sapientia est une société matriarcale : les femmes sont à la tête de l'Etat, de la justice et de l'ordre. Elles font les règles et dirigent. Votre première question sera sûrement : "et les hommes alors ?"
Ici, les hommes sont esclaves, travailleurs, hommes de compagnie, géniteurs ou encore Oncles ; des statuts qui leur permettent de vivre auprès des femmes, mais sous leurs dominations, ils n'existent que pour les servir. Horrible n'est-ce pas ? Je dirais prodigieux ! Avec ce récit, Cassandra Lambert inverse la domination pour mieux montrer son absurdité. Mais également pour démontrer que le problème de notre société ne vient pas de la domination du genre masculin, mais simplement de la "domination" elle-même.
Adona est la fille aînée de la plus riche famille de Sapientia, de ce fait elle a de nombreuses obligations : faire bonne figure, avoir de bonne note, être respectable, ne jamais faire honte à sa famille, et la plus importante : enfanter. Elios, est un homme qui vit reclus sur l'île de Teneros avec ses semblables, il n'a aucune importance dans ce monde, mais il souhaite rejoindre Sapientia pour transformer cette société. J'ai apprécié suivre ces deux parcours. D'autant plus grâce à la narration des chapitres courte et rythmée, je ne me suis jamais ennuyée.
Ce livre est fort en émotions, si vous êtes comme moi, vous vous attacherez rapidement à Elios, Nikos et Adonas. Et si vous êtes sensible, attention à vous, nos protagonistes vont être malmené·es ; le récit pourrait bien mettre à mal votre cœur car il regorge de moments vraiment difficiles.
J'ai trouvé très intéressant de voir que cette société matriarcale n'est pas non plus ultra féminisme. La reproduction étant au cœur de la société et de la vie citoyenne, les jeunes femmes n'ont pas le loisir de choisir si elle souhaite être mère. La seule raison qui pourrait les exempter d'enfanter est l'infertilité ou la pauvreté ; se sont en plus deux situations négatives qui poussent à l’exclusion. C'est là que le point de vue d'Adonas est si important : elle assume ne pas être prête à devenir mère. Malheureusement, que ça soit elle ou Elios, les héro·ïnes n'ont pas le loisir de choisir leurs destinées, et au final, ces personnages si différent·es au premier abord, apparaissent finalement très proches par leurs souhaits et leurs espoirs.
Vous l'aurez compris, ce premier tome est un énorme coup de cœur. Ma lecture a été addictive, j'ai tremblé et frissonné pour nos héros. J'ai été horrifiée par cette société, par son souhait de domination des hommes et de son manque de tolérance pour les femmes. Ce livre est foncièrement féministe, son propos se veut tolérant et égalitaire, et j'ai hâte de suivre la suite des aventures d'Adonas et d'Elios, hâte qu'iels déconstruisent ce monde pour en bâtir un à leur image.
Un roman passionnant et bien pensé pour les grands ados se déroulant dans une société matriarcale. Les femmes ont tous les pouvoirs et les hommes sont au mieux des esclaves. C'est intéressant et intelligent, on se prend vite à l'histoire, il y a un soupçon de La servante écarlate, et on a hâte de lire la suite. A conseiller dès 14 ans.
L'Empire des Femmes a été une agréable lecture et l'occasion de prendre un peu de recul sur la société et l'égalité entre sexes.
Si la description qui est faite tout au long du récit de la société dans laquelle évolue Adona est dérangeante à bien des égards : esclavage de l'homme relégué à un statut d'homme de compagnie ou de géniteur (entre autre), tournoi de la Procréation qui pousse les jeunes hommes à s'entretuer et montrer leur côté bestial, mépris des femmes pour les hommes de manière générale, sans parler de la manière dont doit se dérouler l'acte de Procréation à proprement parler ; le personnage d'Adona vient montrer les limites de cette pensée extrême en s'interrogeant sur la place des hommes et le traitement qui leur est fait. L'existence de son frère jumeau, Adonis, est un élément singulier qui rend ce personnage très différent de son amie Cyrène par exemple.
L'écriture est fluide et rythmée, les pages défilent sans même qu'on s'en rende compte. Ce premier tome laisse entrevoir une lutte menée par le sexe masculin pour plus d'égalité et de justice, qui devrait prendre toute sa place dans le tome 2 que j'aurai plaisir à découvrir au printemps prochain.
Merci pour cette lecture !
Dans cette dystopie/fantasy, nous faisons face à un système matriarcale : les femmes dirigent et les hommes servent. Chaque année a lieu le tournoi de la procréation. C'est un combat de gladiateurs (oui, l'histoire donne l'impression de se passer durant l'antiquité romaine) où les vainqueurs sont choisis par des jeunes femmes qui vont se servir d'eux pour enfanter. Le problème, c'est que la jeune Adona ne cautionne rien de tout ça, mais est tout de même obligé d'y participer. Quant à Elios, dont la mission est de survivre à chaque nouvelles épreuves dans l'arène, pourrait en fin de compte, en avoir une toute autre... Pour chacun, un long combat commence...
J'ai adoré ce roman.
La plume est fluide. J'ai enchaîné les chapitres sans m'en rendre compte. Et je ne parle même pas des magnifiques descriptions qui m'ont permis de bien m'immerger dans l'univers.
L'histoire est remplit de tension, de secrets, de combats et voir nos deux héros (Adona et Elios) évoluer autour de tout ça est agréable à découvrir.
Petit à petit, l'intrigue prend forme et l'on comprend vite qu'Elios n'est pas là pour devenir un esclave... Mais pour quoi, alors ? Malheureusement, nous ne le savons pas, car le tome 2 ne sort qu'en avril 2023, et quand j'ai vu ça à la fin du dernier chapitre, j'étais comme une dingue. Car on ne peut pas dire que la fin se termine sur une scène de tout repos !
OMG, je veux la suite !!!
Coup de coeur pour cette dystopie. Bien évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec La servante écarlate que l'auteure cite d'ailleurs à la fin comme une référence tout comme certains passages qui peuvent faire penser à l'Antiquité. Mais j'ai aussi pensé à Hunger Games. Bref, des références certes mais surtout une lecture agréable et addictive. Bienvenue à Sapientia où les femmes sont au pouvoir et les hommes vivent sur une ile où il est difficile de survivre. Leur seule issue est de faire partie des heureux élus sélectionnés pour venir combattre dans une arène. Les survivants deviendront hommes de compagnie et géniteurs de femmes riches. Adona, fille d'une puissante, a dix huit ans et va devoir choisir son favori. Elle va croiser le chemin d'Elios, venu sur Sapienta pour accomplir une mission. Le fonctionnement de la société matriarcale est bien décrit avec des en-têtes en début de chapitre qui présente la loi qui la régit (citations empruntées à des textes célèbres et modifiées au féminin). Les hommes sont considérés comme violents mais le fait est que, dans cet ouvrage, les femmes et leur système ne sont pas en reste. En inversant tout, l'auteure nous interroge sur le féminisme, la violence de l'être humain et le système politique. Après l'Antidote mortel que j'avais apprécié, je trouve que ce roman est encore plus travaillé et j'ai hâte de lire la suite. Pour moi, Cassandre Lambert est une auteure à suivre. (Seul bémol, quelques fautes d'orthographe, attention donc !).
Après la déception que j’ai eu avec Antidote Mortel, j’avais un mélange de curiosité et d’appréhension à l’idée de lire un autre titre de l’autrice, Cassandre Lambert. Toutefois, les bons retours que j’ai pu lire sur L’empire des femmes m’ont convaincue de le découvrir à mon tour. Il faut dire que le synopsis est très accrocheur …
En effet, à Sapienta, les règles sont limpides : ce sont les femmes qui dirigent et les hommes ne sont là que pour servir. Au début du roman, un grand tournoi annuel de gladiateurs est en préparation. Toutes les jeunes filles sont impatientes à cette perspective, étant donné qu’elles pourront sélectionner les géniteurs de leurs futurs enfants. Adona, l’héroïne du roman et la fille aînée de l’organisatrice du tournoi, est plus terrifiée qu’autre chose puisqu’on attend d’elle qu’elle choisisse son favori. Or, la jeune femme n’a aucune envie de devenir mère si jeune, même si cela constitue un très grand honneur dans la société dans laquelle elle est.
De leur côté, les hommes qui doivent s’entretuer dans l’arène ont pour seul objectif de survivre. Parmi eux, se trouve Elios, pour qui survivre ne représente que le commencement d’une mission bien plus ardue et ambitieuse …
Un univers de fantasy inspiré de l’Antiquité greco-romaine où le matriarcat est de mise. Tous ces éléments m’intriguaient énormément et le résultat s’est révélé très satisfaisant. J’ai beaucoup apprécié ma lecture. Je l’ai dévorée et je n’ai pas vu le temps passer.
L’univers est suffisamment bien expliqué pour qu’on n’ait aucune difficulté à comprendre les enjeux et les règles. Si j’ai regretté le manque de détails concernant les décors, je dois avouer que je me suis immergée très facilement dans ce nouveau monde. Même sans détails, je parvenais à reconstituer les scènes dans ma tête. C’était très intéressant à suivre et cela changeait des décors médiévaux traditionnels dans les romans de fantasy. En plus de cela, l’autrice insère des extraits et citations en début de chapitre (inspirés et parfois détournés de notre monde) qui rendent le tout encore plus immersif et crédible.
Les personnages sont agréables et intéressants chacun à leur manière. Je pensais moins apprécier les chapitres d’Elios, au final, j’ai autant apprécié le point de vue d’Adona que celui d’Elios. J’ai même eu la surprise d’apprécier davantage Elios qu’Adona. Elios est un héros complexe avec ses défauts et ses qualités, des forces et des faiblesses, il a des traits qui peuvent se rattacher aux héros ordinaires (courage, modestie) mais il a suffisamment de personnalité et de crédibilité pour s’éloigner de cette image. Au contraire, j’ai été un peu déçue d’Adona qui m’a parue bien effacée en comparaison. A mes yeux, son personnage manquait de développement et d’authenticité. On sait peu de choses sur elle et en terminant ce premier tome, je n’ai pas l’impression de plus la connaître. Elle pourrait être l’héroïne de n’importe quel roman adolescent. C’est peut-être l’aspect qui m’a le plus éloignée du coup de cœur, j’aurais voulu suivre une héroïne bien plus attachante et complexe. De la même façon, j'ai beaucoup apprécié la relation qui unit Elios et son meilleur ami, alors que les relations qu'entretient Adona avec son entourage (sa meilleure amie, son frère, sa petite soeur) m'ont laissée de marbre. Alors qu'il y avait du potentiel pour que ce soit très intéressant.
L’intrigue manque de surprises. On se doute très facilement des péripéties qui vont survenir. Pour autant, l’autrice nous embarque dans cette aventure avec une facilité déconcertante. Elle sait prendre des risques qui nous surprennent agréablement (bien qu’ils puissent malmener notre cœur de lecteur/lectrice). Si je n’ai pas été déroutée par les retournements de situation, cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture.
Les thèmes abordés sont intéressants. Certains aspects de la société matriarcale m'ont interpellée (notamment l'obligation morale d'avoir des enfants) et m'ont laissée perplexe. J'aurais apprécié plus de nuances et de détails sur cette société, qu'on évoque davantage de sujets, au lieu de simplement montrer que les rôles sont inversés.
Les derniers événements sont plaisants et donnent envie de lire la suite. En résumé, il s’agit d’un bon premier tome avec un univers original, une intrigue qui fonctionne malgré le manque de surprises, et des personnages sympathiques. A découvrir !
L'univers créé par l'autrice est riche et bien exploité, on sent tout le travail que Cassandre Lambert à du tomber pour mettre au point un tel récit.
J'ai adoré l'ambiance Rome Antique, le côté féministe et révoltant du bouquin et bien sûr, les personnages approfondis et travaillés !
Je n'ai qu'une hâte : que sorte le prochain tome !
J'ai été agréablement surprise par la mise en scène originale : un monde gouverné par les femmes. Que ce soit les débuts de chapitres, les parties, les dialogues, Cassandre Lambert mêle aventure et histoire avec brio et donne envie à son lecteur de ne pas s'arrêter avant de connaître la suite. C'est un premier tome intriguant.
Mention spéciale à l'humour de Nikolaos.
Cependant, en tant que grande lectrice de fantasy, j'ai trouvé le schéma narratif très classique mais efficace.
J'attends de voir l'avancée de l'intrigue dans la suite avec grande impatience.
A Sapientia, les femmes ont le pouvoir. A Sapientia, les hommes sont parqués dans une île au large, destinés à être emmenés, pour devenir gladiateurs, hommes de compagnie, géniteurs. A Sapientia, l’heure est venue pour Adona, fille d’une puissante, de devenir femme et de choisir son favori…
Dans l’île, Elios attend son tour de partir vers Sapientia, mais pas seulement pour se résigner au sort qui lui est réservé…
Ce serait bien réducteur que de dire que j’ai aimé ce roman classé jeunesse… Non, je ne suis pas jeune, et non, je n’ai pas aimé ce livre : j’ai tout simplement adoré !!!
J’ai trouvé cette dystopie hyper originale : le lieu et l’époque notamment, situés à mi-chemin entre Grèce et Rome Antiques ; et l’univers développé : un matriarcat bien particulier.
Et de fait, l’auteure nous renvoie à certaines questions qui pourraient déranger : que se passerait-il si les femmes avaient tout pouvoir, réduisant les hommes à l’état d’animaux domestiques ou de géniteurs ? Les femmes agiraient-elles mieux, avec moins de violence, que les hommes ? …
Le style d’écriture est très fluide, la lecture est passionnante. Une très belle découverte, donc…
Les femmes sont-elles vraiment mieux que les hommes ?
Quand les femmes sont au pouvoir et ont relégué les hommes au rôle d'esclaves ?
Quand elles envoient leur garçons nouveaux nés sur une île où seul des hommes vivent (ou plutôt, survivent) ?
Quand le seul moyen pour ces hommes de sortir de la misère de l'île est de participer à un tournoi meurtrier pour devenir géniteur, puis homme de compagnie ?
Adona commence à se poser des questions sur le traitement des hommes par ses paires.
Elios complote pour mettre fin aux injustices que subit le "sexe fort". Que leur histoire commence.
J'ai adoré ce livre ! C'est un coup de coeur 😍
Plus en détails, j'ai beaucoup aimé l'instauration d'un matriarcat. Il est certes extrême, mais il fait réfléchir, aussi bien au monde actuel qu'à ce que pourrait être le monde si les rôles étaient inversés.
J'ai appréciée Adona et ses contradictions. Ses questionnements sont justes et réalistes. On sent bien le gouffre qui se creuse entre elle et les autres femmes à mesure qu'elle prend conscience du traitement des hommes. J'ai également apprécié la relation mère-fille (mais je ne vous en dirais pas plus).
Pour ce qui est d'Elios, j'ai aimé son amour pour Nikos et qu'il ne lâche pas son objectif malgré ses doutes.
Bref, pour faire simple, ce livre est génial, alors foncez !
Dans l'empire de Sapientia, les femmes dominent et les hommes sont réduits en esclavage. Une fois par an, le Tournoi de la Procréation permet de choisir les plus combattifs parmi les volontaires pour le rôle envié de Géniteur. Adona, fille d'une des femmes les plus puissantes de Sapientia, est inscrite au Registre de la Procréation pour la première fois. De son côté, Elios quitte l'île où il a toujours vécu avec les autres hommes pour participer au Tournoi. Mais Elios a d'autres ambitions que de devenir Géniteur : il doit mettre en oeuvre un plan qui permettra de libérer les hommes de leur esclavage. Pour cela, il doit approcher Adona...
Je ne sais pas si c'est un genre d'effet Wattpad mais les romans écrits pour les jeunes par des jeunes se multiplient depuis quelques années, encombrant les étals des libraires de livres souvent assez mal écrits et immatures. Cassandre Lambert n'a que 22 ans mais je dois reconnaître qu'elle écrit plutôt bien. Son style ne souffre pas des maladresses qui me hérissent trop souvent le poil. J'ai vraiment lu ce roman avec plaisir. Un autre avis sur Babelio soulignait que ce premier tome contient finalement peu d'action. Cependant, on ne s'y ennuie pas. Pendant une bonne partie, on n'a pas vraiment d'éléments sur le plan d'Elios. On en ait donc réduits aux conjectures, ce qui maintient l'intérêt pour l'histoire, alors même qu'une bonne part de son déroulement paraît assez attendue. De plus, des micro-suspens terminent la plupart des chapitres, donnant envie de continuer sans attendre. L'alternance entre les deux narrateurs, si elle n'est pas innovante dans le genre, est redoutable pour le côté addictif de la lecture.
Il y a une certaine originalité dans le choix d'imaginer une société dominée par les femmes. Comme l'indique l'auteur dans sa postface, beaucoup de romans présentent plutôt l'inverse. Cependant, j'ai eu pendant toute ma lecture l'impression que ce que l'auteur avait fait avec ce postulat de départ n'était pas hyper innovant, l'impression que n'importe quel auteur young adult en aurait fait autant. Alors, certes, c'est plutôt agréable à lire mais c'est sur ce point, je trouve, que cela manque un peu de maturité. L'analyse des rapports de domination entre les sexes et de la manière dont ils se construisent n'est pas suffisamment développée, ce qui aboutit à un monde très caricatural, trop pour paraître vraisemblable. Cela cause même, à mon avis, des incohérences. L'existence même du Tournoi de la Procréation, par exemple, m'a paru absurde, en y réfléchissant. Si les femmes dominantes reprochent aux hommes leur brutalité, pourquoi utiliser pour sélectionner les Géniteurs un moyen qui ne peut qu'avantager les plus brutaux d'entre eux ?
En outre, la trame narrative elle-même est assez classique : dans une société à tendance dictatoriale, deux jeunes qui devraient se haïr sont amenés à se côtoyer, à s'apprivoiser et, finalement, se retrouvent à quitter cette société pour un ailleurs incertain (fin du tome 1). Dans le tome 2, ils découvrent leurs sentiments réciproques et s'engagent dans une lutte contre la société. Dans le tome 3, ils renversent le pouvoir qui les opprimait, ils se marient et ont beaucoup d'enfants. (Le tome 2 n'est pas encore sorti : je lance donc les paris sur son contenu ^^).
Le roman fait par contre preuve de plus de subtilité que beaucoup de ses semblables sur les personnages et le développement de leurs relations (sentimentales). Certains personnages secondaires (Nikos et Cyrène en tête) ne semblent pas très originaux dans le sens où on a l'impression de les avoir déjà vus mille fois dans le rôle des meilleurs amis des héros. Ceux-ci ressemblent aussi beaucoup à tous les héros de romans young adult. Ils ont cependant une certaine épaisseur, un caractère parfois un peu difficile à définir, ce qui va bien au fait qu'ils sont jeunes et encore en train de se construire. J'ai bien aimé la manière dont la relation entre Adona et Elios se développe, en tenant compte du contexte très particulier de leur rencontre.
En résumé : Le postulat de départ semble original mais est finalement traité de manière assez superficielle et un peu facile. S'il ne révolutionne pas le genre young adult, c'est un premier tome bien écrit, agréable à lire et qui s'arrête à un très mauvais moment !
Comme le dit l'auteure en conclusion de sa postface : "Si ce roman n’a pas révolutionné votre perception de notre monde, j’espère au moins qu’il a constitué une bonne source de divertissement et d’évasion." En ce qui me concerne, mission accomplie pour le deuxième but, au moins.
Merci aux éditions Didier Jeunesse de m'avoir permis de découvrir gratuitement ce roman sur la plateforme NetGalley.
L'empire des femmes, le titre a lui tout seul donne envie de lire le livre.
Une société matriarcale à l'inverse de notre société patriarcale ne peut que nous intriguer, surtout si on est une femme.
J'avais lu, il y a longtemps, le roman Les hommes protégés de Robert Merle qui évoquait ce thème: une société dirigée par les femmes dans laquelle les hommes n'avaient plus qu'un rôle de géniteur. On retrouve un peu ce thème également ici.
Dans cette histoire nous suivons essentiellement deux personnages: Adona la fille d'une des plus puissantes dirigeantes de Sapientia et Elios, un homme dont le destin peu enviable, le conduit à quitter son ile et venir à Sapientia afin de participer aux jeux de la reproduction et espérer devenir Géniteur, l'un des postes les plus enviables pour le genre masculin.
Mais Elios n'est pas là seulement pour remplir ce rôle, il doit parvenir à renverser le système et libérer les hommes de leur esclavage. Pour cela il doit approcher Adona et survivre aux épreuves du concours afin de pouvoir être acheté par celle ci.
Un roman intense qui se dévore totalement. Les rebondissements et les moments intensifs sont nombreux et on suit les personnages avec un immense plaisir.
La fin de ce premier tome nous laisse sur un moment dramatique dont on attend l'issue avec impatience dans le second tome.
Le tout est servi par une écriture vraiment agréable et vive.
En résumé je me suis régalée avec cette histoire, je remercie les éditions Didier Jeunesse et NetGalley pour cette jolie découverte.
#LEmpiredesFemmes #NetGalleyFrance
La lecture est fluide, je l’ai lu en trois jours.
Plume très agréable l’autrice est talentueuse.
Les chapitres sont courts, ce qui rythme bien l’histoire.
Coup de coeur pour les entêtes de chapitre et le narrateur qui change selon le chapitre.
TW violences
Univers
J’ai beaucoup aimé l’univers pourtant je n’apprécie pas spécialement l’antiquité mais comme il n’y a pas de longue description contemplative chiante, c’est nickel. L’autrice n’en fait pas trop juste ce qu’il faut.
Intrigue
L’histoire est prenante, les événements s’enchaînent.
Pour le contexte l’idée est bonne mais pas assez exploitée selon moi.
J’aurais aimé une genèse plus riche, un passif difficile pour les femmes qui expliquerai cette haine des hommes, ou autre...
La mise en place du matriarcat est creuse. Le patriarcat dans lequel nous vivons n’est pas du au hasard, il a une construction sociale profonde et extrêmement difficile à déraciner. Je trouve que la construction de ce matriarcat imaginaire manque de réalisme et de fondation.
Personnages
Malheureusement, je n’ai pas trouvé les personnages très attachants et l’alchimie entre les deux principaux n’a pas fonctionné sur moi. Les sentiments ponctuels d’empathie ou électriques envers l’un et l’autre ne m’ont pas touché.
Conclusion
Ma lecture a tout de même été agréable, je pense que mes attentes étaient grandes.
Je lirais le tome 2 car j’espère y découvrir ce qui m’a manqué dans le tome 1.
Tout d’abord, l’idée est très originale, pleine de potentielle ! C’est ce qui m’a attiré en premier. Cependant je pense que elle aurait peut être pu être un tout petit peu plus poussée, approfondie.
J’aurais aussi aimé que l’univers soit plus développé, expliqué. Qu’on comprenne d’avantage l’extérieur, en dehors de l’enceinte de la ville, les enjeux. Parfois même dans la ville j’ai eu le sentiment de trop peu.
J’aurais aussi préféré que ce soit de l’adulte et non du Young Adult, pour que se soit un chouilla plus dark. Mais ça ce n’est qu’une question de préférence !
Pour ce qui est des personnages, je les ai bien aimé. On s’attache à Elios et Adona. Surtout Elios. Ils sont bien construits et assez complets.
On a de l’action mais pas trop, donc bien dosé ! Et le tout avec une plume agréable et addictive.
L’intrigue n’est pas spécialement surprenante mais elle est prenante.
En bref, j’ai tout de même passé un très agréable moment et j’ai hâte de découvrir la suite car la fin m’a laissé sur ma faim.
Cassandre Lambert nous fait voyager dans le temps et inverse le cours de l'histoire en donnant du pouvoir aux femmes. L'écriture est fluide, la lecture plaisante. Que se passerait -il si les femmes étaient au pouvoir ? Voilà une version qui amène à se poser biens des questions.
Encore merci pour m'avoir laissé l'occasion de lire ce livre!
Nous partons sur un roman additif et qui casse certains codes (à mes yeux), j'ai toujours lu des romans où, oui il y avait des femmes assez "badasses", mais aucun où elles étaient les supérieurs des hommes.
Oubliez le monde patriarcal, bienvenue à Sapientia, un monde matriarcal très intrigant.
Comme on le dit dans le livre "À Sapientia, les règles sont claires: les femmes dirigent et les hommes servent".
Comme vous vous en doutez, les hommes sont traités comme des serviteurs, ils ne sont rien dans la classe sociale et la majorité des hommes vivent sur une île pleine de misères.
Cependant, vu qu'ils ont une utilité en tant que reproducteurs, les femmes leur ont laissé l'occasion, une fois par an, de quitter cette île en vue de devenir le reproducteur d'une femme (et d'autres choses mais ça). On appelle ça : le Tournoi de la Procréation annuel, où ils vont devoir se battre et se différences des autres hommes (qui seront nommés gladiateurs). La sélection est rude et les coups bas sont nombreux.
Nous allons vivre cette histoire avec Adona, jeune femme effrayée à l'idée de devoir trouver un reproducteur et Elios qui est reproducteur avec une mission bien spécifique et sa cible n'est autre qu'Adona.
J'ai beaucoup aimé! Nous sommes face à une société avec des oppression, beaucoup de sexisme mais envers les hommes.
La fin était plus ou moins prévisible, mais l'autrice a réussi à y mettre beaucoup de personne, d'actions et de rebondissements.
Pour la plume de l'autrice, rien à redire, fluide, claire.
Nous partons donc sur un premier tome prometteur, j'ai terriblement hâte de découvrir la suite.
J’ai entendu parler de ce livre au moment de sa sortie. Il a été proposé en service-presse sur Netgalley, je l’ai demandé et j’ai été accepté.
J’ai donc été propulsé dans un roman où les femmes ont tous les pouvoirs et les hommes sont des esclaves, juste bon pour la reproduction. Un tournoi est organisé chaque année pour sélectionner les meilleurs géniteurs.
La première chose que j’ai à dire c’est que j’ai été emporté par ce roman dès les premières lignes. L’autrice sait y faire pour apporter révélations et rebondissements qui donnent envie de poursuivre sa lecture.
Si le rythme est là, j’ai trouvé dommage que dans cette société, l’enjeu principal pour une jeune fille est de devenir mère dès ses 18 ans. Je comprends le besoin de survie de l’espèce mais j’ai eu trop l’impression qu’une femme est un utérus dans cet univers. Comme dans Boys out ! il y a quelques années, les stéréotypes de notre société sont transposés dans cette société imaginaire. On voit que les femmes s’en sortent très bien sans les hommes dans ce monde mais je regrette l’omniprésence de la reproduction.
Adona vient de fêter ses dix huit ans et doit donc choisir un géniteur pour enfanter. On sent que cette jeune fille n’a pas le rêve de beaucoup de jeunes femmes de son âge. J’ai été le message véhiculé par l’autrice comme quoi toutes les femmes n’ont pas envie d’être mère. Malheureusement dans cette société comme dans la notre, ce message se fait peu entendre.
Comme je l’ai disait plus haut l’autrice sait donner du rythme, et comme dans pas mal de saga, la fin de ce tome donne envie de lire le suivant qui ne sortira qu’en avril 2023.
En bref, un roman qui se lit vite parce l’autrice sait mélanger révélations et rebondissements mais un univers trop proche du notre dans les idées qu’il véhicule.
C͎h͎r͎o͎n͎i͎q͎u͎e͎ l͎e͎c͎t͎u͎r͎e͎
Bonsoir #bookstagram. Je vous parle aujourd’hui du tome 1 de "L'empire des femmes" de @cassyneverland paru chez @didierjeunesse. Je remercie l'éditeur et @netgalleyfrance / @netgalley pour ce #servicepresse.
_
📖 À Sapentia, les femmes ont le pouvoir et les hommes sont réduits à l'esclavage. Certains vont se battre pour le grand tournoi annuel pour devenir géniteur. Les jeunes filles attendent l'évènement avec impatience, sauf Adona...
_
🦄 J'avais déjà apprécié la précédente duologie de Cassandre Lambert mais là, j'ai dévoré ce premier tome ! On plonge très rapidement dans cet univers féminin. On rencontre le personnage d'Adona et on comprend très vite qu'elle n'est pas comme les autres jeunes femmes. Par son regard, on découvre cette société et son fonctionnement.
Les chapitres alternants les points de vue, on passe à Elios, un des participants au tournoi. Derrière sa candidature, il cache un tout autre plan... Les protagonistes évoluent chacun de leur côté jusqu'au moment où leurs destins vont se mêler.
Ce #roman a un côté féministe mais surtout antisexiste car si les codes sont inversés, le but est de dénoncé un système inégalitaire. Il y a aussi une dimension historique avec des citations détournées en début de chapitres et leur VO est disponible en fin d’ouvrage.
Avec son style dynamique et entrainant, l'autrice nous emporte et fait un vrai #pageturner. Sa façon de traiter les choses pousse à se questionner tout en se divertissant. Elle dépeint un monde difficile et violent où la pitié n'existe pas. Et pourtant on sent comme une certaine douceur, un vent de rébellion qui pourrait tout changer.
⚠️ ceux qui ne supportent pas d'attendre les suites, attendez la sortie du 2 en avril 2023 avant de commencer car le suspense est à son comble !
_
Un vrai coup de ❤️ mais ça va être très long d'attendre 😅
#lempiredesfemmes #coupdecoeur #romanjeunesse #romanado #litteratureado #avislecture #avislivresque #instalecture #bookstagramfrance #instabook #booksofinstagram #instalivre #livre #book #bookaddict #licorne #pal #reading #lecture #bookreader #instaread #booklover #bookblog #bookblogger #bookstagrammer #bookclub
J'attendais avec impatience la sortie de ce livre après avoir lu les deux tomes de l'antidote mortel et rencontré Cassandre Lambert à l'escale du livre en avril où elle nous avait parlé de ce livre.
L'histoire se passe dans une société inversée, les femmes dominent alors que les hommes sont des reproducteurs, des hommes de compagnie ou des travailleurs.
On a 2 points de vue. Elios qui vit sur une île peuplée uniquement d'hommes, fait tout pour être sélectionné pour le tournoi permettant aux gagnants de devenir "géniteur". On comprend rapidement qu'il a une autre mission, s'approcher de Adona, la fille de la plus puissante et riche des femmes. Adona explique qu'elle n'a pas vraiment envie d'être mère mais va se laisser prendre au jeu.
Les citations en début de chapitre donnent le ton. L'histoire est captivante vivement le tome 2 !
Un excellent roman qui interroge beaucoup mais dont les personnages sont malheureusement peu intéressant. Je lirai tout de même la suite avec plaisir tant j'ai aimé cet univers aussi malaisant que passionnant..
Nouvelle duologie, nouvel univers et nouveaux enjeux, Cassandre Lambert nous plonge au cœur d’une société matriarcale.
La belle Sapientia (littéralement sagesse) est un havre de paix où chaque femme a une place définie au sein de cette société régie par des rites, des croyances et une peur viscérale des hommes qui exilés sur une île insalubre ne servent qu’à la reproduction, font office d’homme de compagnie (tenus en laisse), travaillent aux champs. Seuls quelques-uns ont l’immense privilège d’être considérés comme des hommes de confiance.
Mais quelque part un nouveau vent se lève emportant la contestation.
Ce premier tome pose les bases d’une grande histoire. Personnages charismatiques, décors dignes des plus grands péplums, intrigue trépidante, Cassandre Lambert ose explorer l’extrême pour pointer du doigt les travers d’un monde exclusivement matriarcal. Roman engagé, féministe, sans aucun doute mais qui a l’honnêteté de débattre de sujet sérieux. Oppression sociale, injustice et racisme sexués, sororité malsaine, abondance, violence, une histoire qui veut intense et captivante. Un sujet actuel, vous en conviendrez, où chaque jour est un combat contre le féminicide, le viol, les humiliations, les mariages arrangés et tant d’autres. Cassandre Lambert ouvre la voie du débat et notamment pour les plus jeunes : est-ce que notre société contemporaine peut tendre vers une égalité des sexes et des genres ?
Ce premier tome est un peu lent à mes yeux mais le twist final laisse présager une suite d’une autre teneur. J’attendrai donc ce second tome pour me faire un avis général sur cette duologie.
Cassandre Lambert aime se démarquer du monde littéraire avec des personnages féminins forts et convaincus que le monde peut devenir meilleur.
Est-ce que la sagesse anéantira la peur ?
Dans un monde gouverné par un matriarcat violent et sans concession, une jeune femme issue d'une famille prestigieuse a enfin l'honneur de pouvoir choisir le futur géniteur de ses enfants. Mais comparée à ses amies, le tournoi qui s'annonce ne l'enchante guère.
Car en effet, les prétendants seront sélectionnés parmi les hommes qui vivent isolés sur une île dans le seul espoir de participer à à cet événement. Elios compte bien être parmi eux. Mais son plan ne s'arrête pas à celui de donner la vie ou devenir esclave de Sapienta, si toutefois il survit à la boucherie qui l'attend.
J'ai été littéralement happé par le texte tout en étant tétanisée par la violence de ce monde et des relations. En plus d'un univers construit et réfléchit efficacement, le récit est intense, cruel mais brillant. Il interroge beaucoup sur le parallèle fait avec notre société patriarcale tout en démontant les arquetypes habituels du féminisme militant. Une suite est attendue et nécessaire pour approfondir la démonstration.
C'est mon plus gros coup de coeur de cette rentrée littéraire de Septembre 2022.
Il faut dire que Cassandre Lambert a mis la barre haute.
L'Empire des Femmes est sombre, très sombre. Bien plus qu'il n'y paraît. On entre dans un matriarcat comme je les aime. C'est puissant, on se bat sans cesse pour ses droits et ça fait du bien !
J'ai adoré chaque personnage. Il faut dire qu'elles ont toutes leur personnalité. On s'y attache fort !
Vivement la suite qui sera grandiose, j'en suis sûre !
Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement Netgalley et les éditions Didier Jeunesse pour ce service presse numérique.
« L’Empire des femmes » a été une très bonne lecture !
Ce roman nous plonge au sein d’une société matriarcale très marquée et quelque peu malaisante. Les femmes sont, ici, les « dominantes », le « sexe fort ». Les hommes, quant à eux, sont considérés comme des brutes sans cervelle, uniquement utiles à la procréation (acte durant lequel ils se font clairement violer). L’autrice reprend les grandes lignes directrices du patriarcat (où la femme n’a que peu, ou pas du tout, de droits, où sa principale valeur est celle de pouvoir enfanter) et inverse, en quelques sortes, les rôles...en pire ! En effet, Cassandre Lambert a poussé ces concepts à l’excès : à Sapienta, il n’y a (presque) que des femmes et des filles ; seuls les « hommes de compagnie » (parfois tenus en laisse !) ont l’opportunité de vivre auprès de leur maitresse (les Oncles ont également un statut particulier que je vous laisse découvrir). Les autres éléments masculins, « moins chanceux », après avoir été utilisés pour procréer sont envoyés travailler dans les mines ou dans les champs. Et le reste des mâles est parqué sur une petite île stérile, possédant à peine de quoi survivre.
D’où le fait qu’ils soient aussi nombreux à désirer gagner le continent lors de la Sélection. Celle-ci détermine les 200 heureux élus qui pourront participer à une série d’épreuves aux termes desquelles seront désignés les futurs « pères » (qui se feront donc violer avant d’avoir le choix entre travail forcé ou bête de compagnie…). Bref, c’est malaisant comme je vous le disais. Et j’avoue que dans un premier temps, je ne voyais pas trop où voulait en venir l’autrice avec cette société matriarcale finalement tout aussi (voire plus !) injuste et malsaine que son pendant patriarcal. Une fois que j’ai saisi que son but était, en réalité, de reprendre les idées misogynes pour les retourner et, de cette manière, mettre en évidence leur non-sens, j’ai pris davantage de plaisir à ma lecture !
En dehors de cette communauté très spécifique (et beaucoup plus complexe que l’aperçu succinct que je vous ai proposé ci-dessus !!), j’ai apprécié m’immerger dans cet univers aux accents antiquisants. Cassandre Lambert s’inspire, en effet, de la Rome antique que ça soit au niveau architectural, culturel, vestimentaire ou encore langagier. J’ai trouvé que cette ambiance « romaine » se prêtait parfaitement à la structure sociétale dépeinte ici !
Si je vous ai longuement décrit le contexte de ce roman, je me rends compte que je ne vous ai pas encore réellement parlé ni de l’histoire ni des personnages qui vont la porter !
Nous allons suivre principalement deux protagonistes. D’un côté, une jeune femme, Adona, la fille d’une figure importante de Sapienta qui vient d’atteindre sa majorité. Elle va, de ce fait, pouvoir assister aux fameuses épreuves précitées afin d’acheter aux enchères le futur « père de ses enfants » (qui n’en aura, en réalité, même pas le nom) ! Cette situation est loin de l’enchanter, n’ayant aucune envie, dans l’immédiat, de devenir mère. Adona est également l’une des rares filles de son âge à avoir un frère, son jumeau. Tous deux ont développé une affection particulière et notre héroïne souffre de voir son frère mis aux bans de leur société. Il est un peu plus qu’un « homme de compagnie » mais, finalement, son statut n’est pas beaucoup plus élevé. Pour cette raison, elle espère qu’il devienne rapidement « Oncle », sort déjà un peu plus enviable. Cet amour fraternel la rend, dans tous les cas, à part et plus prompte que ses amies à remettre le fonctionnement de leur communauté en cause. Si je regrette qu’il faille ce frère pour lui ouvrir les yeux, cela paraît, pour autant, logique. Quand on est formaté depuis tout jeune à une idéologie, c’est parfois difficile, sans un déclencheur, de voir au-delà de ce qu’on nous a toujours inculqué. J’ai donc globalement apprécié Adona qui tout en se posant des questions, tente de rentrer dans le moule. Ce n’est jamais simple, en effet, d’être « différente », d’avoir d’autres aspirations. En ce sens, son évolution et ses prises de position timides sont très crédibles. J’ai hâte de voir comment elle va évoluer dans le second volet de cette trilogie/duologie ( ?) au vu de la fin de celui-ci ! Mon seul bémol concernant ce personnage est sa relation avec son frère. Celle-ci est un peu ambiguë. En effet, même s’ils sont très proches, ils ont été élevés avec la conscience réciproque de la supériorité féminine. Quelques flash-back auraient, à mon sens, permis de se faire une idée plus précise de la genèse de leur affection matinée d’interdits ! L’autrice nous propose déjà l’une ou l’autre piste mais j’en aurais voulu plus !
L’autre personnage que l’on suit est, sans surprise, masculin. Il s’agit d’Elios, un jeune homme qui souhaite participer aux épreuves pour de mystérieuses raisons. Lui et son meilleur ami sont porteurs d’une mission. Mission dont les tenants et aboutissants nous sont dévoilés au compte-goutte ! Elios m’a également plu, notamment, son côté sérieux et taciturne, ses interrogations, ses peurs…(en total contraste avec son ami d’enfance beaucoup plus solaire, fonceur et confiant) ! Tout comme pour Adona je suis curieuse de découvrir ce qui l’attend par la suite au vu des dernières pages de ce roman !
En bref, un récit immersif, addictif et prenant avec un postulat de départ que je qualifierais de « risqué ». Jusqu’ici, je trouve que Cassandre Lambert s’en sort plutôt bien ! Ces personnages sont bien construits et tangibles, pétris de doutes quant au bien-fondé de leurs actions respectives. J’attends toutefois une plus grande remise en question, encore, dans la suite ! Suite que j’ai hâte de lire (et qui devrait sortir début 2023), la fin de ce premier tome laissant nos protagonistes dans une situation quelque peu délicate !
Un roman que j'ai dévoré et adoré
Je suis rentrée très vite dans l'histoire et me suis plongée dans cet univers que Cassandre nous décrit avec aisance. J'ai particulièrement aimé le système matriarcal de la société dans laquelle vit Adona, et la manière dont cela renverse totalement les rôles et offre un nouvel angle de critique du patriarcat.
Certes, certaines pensées sont très radicales dans le livre, mais ça fait passer un bon message par l'absurde. On retourne totalement les arguments énoncés en faveur de la dominance masculine.
J'ai beaucoup aimé ce concept, et voir nos protagoniste remettre en compte (ou pas) ce système, voir leurs idées et leurs convictions s'entrechoquer était hyper intéressant. Ce worldbuilding était l'un des éléments que j'ai le plus aimé dans ce roman.
Mais bien entendu, je me suis aussi beaucoup attachée à nos personnages (sauf Cyrène, oups). J'ai vraiment hâte de les retrouver dans le prochain tome, parce qu'avec une fin pareil, j'ai failli crier d'indignation.
Gros coup de cœur ❤️ j'ai très largement préféré L'Empire des femmes à l'Antidote Mortel.
Foncez le lire
Ayant lu et apprécié la précédente saga de Cassandre Lambert, L'antidote mortel, j'attendais ce nouveau roman de pied ferme. La thématique aussi se révélait passionnante.
Nous suivons une société où les codes sont renversés : les femmes ont le pouvoir. Et ceci est poussé à son paroxysme. Cette dystopie s'ancre de plus dans un décor d'antiquité romaine. Bref, sur le papier, tout pour me plaire. Et pourtant, je n'ai pas retrouvé la magie de la première saga. Attention, j'ai bien aimé ce premier tome. Mais cela n'a pas été le coup de foudre. Quand j'étais dans la lecture, j'aimais bien l'histoire. Toutefois, quand je ne lisais pas, je ne ressentais pas ce besoin irrémédiable de continuer tout de suite ma lecture. Je n'ai pas eu cet attachement aux personnages pour me dire "mon dieu que va-t-il se passer ?". J'avais vu venir la majorité des retournements de situations. Cela m'énerve moi-même de ne pas avoir aimé autant que je l'aurais espéré. Mes attentes étaient trop hautes. Je lirais tout de même le second tome car Cassandre Lambert est très forte pour les fins de saga.
On ne va pas y aller par quatre chemins, j'ai adoré cette lecture!
Déjà, Cassandre a fait un boulot de worldbuilding absolument génial. Tout est intelligent et très crédible, et j'ai adoré les citations issues de livres/textes de loi en début de chapitres, ça apporte vraiment quelque chose au récit! Vraiment je suis conquise, et je me doute qu'on va découvrir de plus en plus de choses sur cet empire donc trop hâte 👀
L'action est vraiment bien menée, avec un parfait équilibre entre action et construction de l'univers. Tout s'enchaîne avec logique et j'ai pourtant été surprise à plusieurs reprises (surtout à la fin omg).
J'aime beaucoup Adona et j'ai hâte de la voir évoluer, c'est une jeune femme courageuse et intelligente, que j'espère voir s'émanciper de sa mère hehe. Elios est touchant aussi par sa force et son tempérament de battant, mais mon pref est Nikolaos hehe, typiquement le genre de personnages que j'adore! Même Cyrène m'a plu, alors que je m'attendais à ce qu'elle soit insupportable ahah. Par contre Adonis est très bizarre, je sens qu'il cache des choses
(les prénoms sont tous trop beaux btw, ça vaut le coup d'être souligné ahah)
Et enfin L'AMBIANCE. Rien à dire j'ai surkiffé ♡
J'aurais juste aimé que ça aille un peu plus loin dans la violence et les tourments des personnages pour rendre le tout plus réel, mais vu que c'est du YA je comprends tout à fait!
Bref, un vrai page-turner très bien pensé, qui fait réfléchir sur bcp de sujets sans jamais tomber dans le "trop"! Je suis conquise ❤️🩹
C'est le troisième roman de cet auteur que je lis grâce à NetGalley et une fois de plus j'ai été séduite.
Cassandre Lambert a imaginé un monde fortement inspiré de l'antiquité mais elle a donné le pouvoir aux femmes dans une société où les hommes ont été relégués au rang d'esclaves et au mieux, de géniteurs pour leur future descendance.
Les citations introduisant chaque chapitre sont un écho détourné de grands textes fondateurs et posent les bases de ce monde où la jeune Adonna a été élevée dans l'ombre de sa mère, une femme de pouvoir de la classe dirigeante d'Espérale. À tout juste 18 ans, elle est appelée à entrer dans le cercle des Futures Mères, celles qui pourront enfanter une fois qu'elles auront choisi et acheté un géniteur parmi les hommes ramenés en ville depuis Teneros. Ces hommes convoyés comme du bétail sont destinés à être entraînés et préparés pour le grand Tournoi de la Procréation où ils devront s'affronter dans l'arène en combats à mort. Seuls, les plus forts survivront et gagneront le droit de devenir géniteurs.
Elios et son ami Nikolaos sont du nombre. Mais ils poursuivent un autre but et la jeune Adonna est un élément clé de leur quête.
Adonna a beau se préparer à suivre la voie toute tracée qui l'attend, elle ne peut s'empêcher d'hésiter et de penser malgré elle à la place laissée aux hommes autour d'elle... Adonnis, son frère jumeau, éduqué à l'écart, tout juste toléré par leur mère et qu'elle adore, mérite-t'il les mauvais traitements et le manque de considération simplement parce qu'il est né garçon ? Et Elios, ce jeune homme qu'elle a croisé dans l'arène et qui la fascine ? Et son ami ? Devenir Géniteurs, Oncle... et s'il y avait un autre choix que de suivre l'ordre établi ?
J'avoue que j'ai hâte de découvrir la suite de ce premier tome !
Et je ne peux que vous conseiller cette lecture.
Encore une fois Cassandre Lambert nous ravit par l'efficacité de son écriture. L'Empire des Femmes nous présente un monde matriarcal dans lequel l'homme est un être inférieur. Ce roman est très bien construit. Les nombreux détails nous font voyager. Mais plus qu'un voyage, c'est un questionnement entier sur l'égalité entre homme et femme qui est posé. Le fond de mythologie donne à cette histoire une profondeur, le cadre posé est incroyable. La complexité des personnages les rend attachants, souvent tiraillés entre leurs sentiments et leurs devoirs. Ce roman est un succès.
On se retrouve ici dans un système matriarcal où la femme gouverne et possède l’ascendant sur les hommes dans tous les domaines. Ils n’ont pas leur mot à dire sur rien et ils sont des esclaves, ils doivent obéir sans concession.
Tous les ans, un tournoi de la procréation a lieu, les sélectionnés devront combattre dans une arène est leur but sera de survivre et de là, ils deviendront géniteurs et pourront être achetés aux enchères.
Adonna à l’âge de participer a cet événement, c’est son rôle de maintenant devenir mère, mais on ressent sa réticence à participer à cet événement, façon, on ne lui laisse pas le choix ayant elle-même un frère jumeau qu’on traite durement du fait de son sexe, elle se pose beaucoup de question sur le traitement que subissent les hommes.
Elios et son meilleur ami Nikolaos ont grandi et vivent sur l’île réservée aux hommes, un endroit épouvantable où vivre, je dirais même survivre et le but de cet endroit. Ils veulent être choisi pour cette événement, de suite on s'est que il y a bien plus, qu’ils ont un plan pour être enfin libre.
C’est vraiment intéressant de tous les suivre et avoir différents points de vue avant, pendant et après ce tournoi.
Une dystopie qui nous plonge dans un monde gouverné par les femmes, un univers vraiment bien construit qui est palpitant, on veut savoir ce qui va leur arriver et chaque page est une surprise. Par contre la violence et ce que subissent les hommes, c’est très troublant comment peuvent-elles trouver sa normale ?!
C’est très immersif et la fin nous laisse sur un suspens insoutenable, il faudra attendre avril 2023 pour la suite.
1er tome d'une dystopie qui nous plonge dans un monde dominé par des femmes. Les hommes sont des esclaves uniquement dévoués à la reproduction ou à la servitude. ll m'a fallu quelques chapitres pour que passe cette sensation de malaise. J'ai été surprise par le niveau de barbarie, de violence et d'injustice de cet univers. Elios, Adona et les combats sont intéressants. J'ai hâte de lire la suite.
Un roman qui questionne sur l'égalité en inversant les dystopies en général utilisées : ici, ce sont les femmes qui dominent...et ce n'est pas forcément pour le mieux non plus. À travers une société "parfaite", l'autrice questionne l’égalité des genres. Une belle découverte dont j'attends la suite avec impatience !
Un excellent ouvrage qui m'a donné envie de découvrir les autres titres de l'autrice !
Cet empire dirigé par des femmes est très bien décrit et permet de mettre en lumière les problématiques que rencontre tout type de dictature. Certaines scènes sont parfois dures à lire, notamment certaines scènes sanglantes et d'automutilation forcée, mais cela montre la cruauté exercée envers les personnes assouvies, ici les hommes.
La personnage principale est très bien décrite, son empathie envers son frère est attendrissante et l'on cerne dès le début les raisons qui lui permettent de remettre en question le système mis en place par sa mère, qui dirige cette société.
On parvient à s'identifier facilement grâce aux émotions que l'on pourrait ressentir à la place des différents personnages, dont les hommes. On a très envie que leur plan réussisse...
Une belle prouesse sur la construction des personnages !
Lorsque je suis tombée sur ce roman sur NetGalley, je n'ai pas hésité une seconde pour le solliciter. En plus, il fait partie du PLIB 2023 pour lequel je suis jurée. Je remercie donc la maison d'édition Didier Jeunesse pour leur confiance.
J'ai adoré le postulat de base de cette histoire. Cela n'est certes pas innovant mais cela a permis à l'autrice de mettre en exergue certains de ses messages. Inverser le rôle social des hommes et des femmes n'est pas là pour montrer une supposée supériorité du genre féminin. Ce changement sociétal est là pour nous rappeler l'essence-même du féminisme : l'égalité des hommes et des femmes.
Certes, ce roman n'a pas révolutionné ma vision du monde mais j'ai trouvé cela intéressant à lire.
La trame narrative est assez classique. J'ai pu deviner certains évènements mais cela n'a en rien gâché ma lecture. C'était vraiment divertissant.
Bien que les protagonistes ne soient pas les plus originaux que j'ai pu découvrir jusqu'ici, je les ai tout de même apprécié. La relation entre les personnages principaux, Adona et Elios, se tisse tout en délicatesse et subtilité. C'est un aspect que j'ai beaucoup appréciés. Néanmoins, les personnages secondaires (Nikos, Adonis ou encore Cyrène) auraient mérité un peu plus de développement. C'est dommage car ils sont prometteurs.
En bref, Cassandre Lambert aura réussi sa mission pour me divertir. Elle nous laisse sur un suspense intenable. Vivement avril 2023 pour connaître la suite !
Cassandre Lambert nous propose une dystopie qui nous transporte au sein d'un monde régi par les femmes, "Les hommes et leurs entrailles sont la propriété de la femme".
Les géniteurs sont sélectionnés afin de perpétuer l'espèce humaine, ils soit choisis pour leur robustesse, leur beauté et leurs gènes. Les femmes sont donc les dirigeantes de ce monde et les hommes sont leurs esclaves, "Le sexe mâle est un sexe femelle inachevé. L'homme donne la semence, il ne conçoit pas".
La violence est importante dans leur monde impitoyable et fait partie de leurs us et coutumes.
L'auteur s'inscrit dans la lignée de Hunger Games avec des combats de vie ou de mort entre les géniteurs.
Deux personnages sont mis en avant, Adona qui souhaite vivre avec son frère et Helios qui se veut révolutionnaire dans ce monde injuste. Nous suivons le périple de ce duo tout au long du roman et la fin nous laisse, c'est le cas de le dire, sur notre faim !
Vivement la suite !
Cette dystopie est le miroir du monde dans lequel nous vivons, avec les inégalités des sexes qui sont toujours d'actualité. "La plus grande qualité d'un homme? Sa capacité à se faire oublier"
Les citations des débuts de chapitres sont excellentes et donnent à réfléchir !
Merci aux éditions Didier jeunesse et à Netgalley de m'avoir permis de lire ce titre.
Quel roman !! J'ai été prise dedans du début à la fin. Le concept, les personnages, le world building, tout était top. Par contre, c'était cruel de mettre un cliffanger à la fin parce que maintenant, on doit attendre 2023 pour avoir la suite ! Plus sérieusement, ce roman a été un coup de cœur ! Le fait que pour une fois, les femmes soient au cœur de l'intrigue, dans un monde où les hommes sont relégués au rang de géniteurs/esclaves/oncles est très intéressant. Je recommande à 100% cette lecture !
L’empire des femmes, Tome 1 : Sapientia - Cassandre Lambert - Didier Jeunesse - 21/09/2022 - 352 pages - 18,90€
4,5/5 ⭐️⭐️⭐️⭐️✨
🎶 Run Boy Run - Woodkid 🎶
⚔️⚖️🐻💍🤰
Hey !
Je vous retrouve pour vous parler d’une lecture incroyable qui m’a plongée entre Divergente, Hunger Games ( l’époque des dystopies qui manque de malade 🤧 ) et légèrement Prince Captif ( pour la violence 😅) ou encore The Curse ! Petit aparté pour remercier à fond Netgalley et Didier Jeunesse qui m’ont permis de lire ce livre qui me tentait depuis looongtemps !! 💗✨
Le concept du livre est déjà génial, renverser le patriarcat en créant une société où les femmes reignent dans la dictature ( place au matriarcat ) en traitant les hommes comme des esclaves est supra intéressant. 🧐 Le worldbuilding est merveilleusement bien construit, la société paraissait tellement réelle que c’en était perturbant, notamment à cause des en-têtes de chaque chapitre où l’on retrouvait des extraits de thèses, d’essais, des citations de philosophes ( Aristota, version féminine d’Aristote par ex ), d’historiens ou autres ! 📜✍️C’est du pur génie et c’est franchement chelou des fois parce qu’on t’explique qu’il est logique que les femmes soient supérieures aux hommes et ça te brouille le cerveau, on voit réellement les conséquences d’un tel discours et l’influence qu’il peut avoir. ⚖️
Mais l’on découvre également une société injuste, où au final, même les femmes n’ont pas leur mot à dire, elles doivent rentrer dans les rangs et ne penser qu’à la procréation. Plus que ça, une société elle-même très violente, qui pousse à la violence et donc ⚠️ TW les loulous ( violences physiques, amputation, violences mentales … ) moi-même j’ai eu du mal à supporter certaines scènes 🥲
Je suis surprise car malgré le fait que le livre soit assez court, il est très riche ( et très addictif grâce à la belle plume de l’autrice 🪶), on commence tout juste à voir le début de la rebellion et je me demande réellement où ça va nous mener ! 🕵️♀️En plus d’être riche en action / plot twists, il est vraiment riche en émotions, j’ai eu envie de chialer mais pleiiiins de fois, je me révoltais contre les injustices causés à nos deux personnages … 😫
Je me suis en effet totalement attachée à eux ! 🤩 On suit 2 pdv : celui d’Adona, fille de l’organisatrice des jeux ( permettant de départager les hommes qui pourront devenir des Géniteurs) qui subit donc la pression de sa mère mais qui petit à petit se rend compte des défauts de la société et celui d’Elios qui avec son ami tente de s’infiltrer dans la ville pour déconstruire ce système matriarcal ! 💪
Pour l’instant il n’y a pas de romance dans ce livre mais bcp d’action, qui commence très vite et continue très fort ! Impossible de s’ennuyer et j’ai clairement très très hâte de lire la suite !
Autre tome :
- Tome 2 : ( sortie 2023 )
Livre du même auteur :
- L’Antidote Mortel
💗🌸✨
N'hésitez pas à me suivre sur mes autres réseaux sociaux :
- Tik tok : thebeautyandthelibrary
- Insta : The_Beauty_and_the_Library
( publication sur insta + chronique tik tok )
Ce livre était un pur régal. Très agréable à lire, l'écriture est fluide et entraînante. L'univers imaginé est passionnant et permet de réfléchir sur les stéréotypes de notre société actuelle. Les citations de début de chapitre sont sûrement le petit plus qui font toute la différence. J'ai adoré suivre les points de vue d'Adona puis d'Elios, j'étais investie dans l'histoire du début à la fin et j'ai hâte de découvrir la suite !
Bon roman de dystopie, un peu trop introductif à mon gout car la véritable action ne commence que tout à la fin. Mais il m'a quand même pas mal donné envie de découvrir la suite !
On sent dès le début de ce roman que Cassandre Lambert a grandi depuis L’antidote mortel. L’empire des femmes gagne en maturité. L’autrice y dépeint une société romaine qu’on visualise aisément grâce à des descriptions maîtrisées et une écriture fluide, de manière générale. On comprend vite l’organisation de la cité matriarcale, même si l’histoire va se centrer uniquement sur les familles riches et occulter complètement les populations plus modestes.
Adona est l’aînée d’Eudoxie, la femme la plus puissante de la capitale; Elios est un jeune homme qui a grandit dans la plus grande misère sur l’île de Teneros. Ceci constitue la principale différence entre eux. Pour le reste, même s’ils sont profondément attachants, j’aurais aimé ne pas retrouver autant de similitudes dans leur caractère : ils sont tous les deux raisonnables, discrets, inadaptés dans leur société et chacun accompagné d’un acolyte exubérant et insouciant. Je n’ignore pas l’adage « Qui se ressemble s’assemble » mais j’ai tout de même une légère sensation de copier/coller. Mais comme je le disais, cela ne m’a pas empêcher de les apprécier.
Le roman se divise en deux parties. Dans la première, l’autrice prend le temps d’installer le contexte et d’établir les premiers contacts entre les personnages. Je sais qu’à ce stade de l’histoire certains lecteurs ont reproché un manque d’action mais ce n’est pas mon cas. J’ai aimé que les choses se développent de façon cohérente. Elios et Adona ne peuvent pas lier amitié instantanément, chacun ayant des ambitions autres; de plus, les règles de la cité sont strictes et, on le verra par la suite, les femmes ne sont pas moins cruelles que les hommes en matière de punition… On a déjà une idée de la politique totalitaire en lisant les entêtes des chapitres faites d’articles de lois ou de citations de penseuses (issues de citations réelles joliment remaniées par l’autrice). J’ai aimé la prudence des héros et la subtilité avec laquelle l’affection et la compassion s’installent entre eux dans ce monde cruel. Encore une fois, Cassandre Lambert présente une romance loin d’être convenue. J’ai donc hâte de connaître son évolution.
Dans la deuxième partie a lieu le fameux tournoi mentionné dans le résumé. Il va mettre en lumière les failles de cette société où tous les maux de la terre sont reprochés aux hommes. L’action et le suspense s’invitent dans le récit avec brio : j’ai adoré la description des combats ! Rien n’est joué d’avance, la violence et la cruauté font des dégâts…
Cassandra Lambert possède la faculté de raconter des histoires qui me passionnent du début jusqu’à la fin. Ce qui lui manque maintenant pour effectuer un parcours sans faute, c’est un travail supplémentaire en amont pour éviter les anachronismes qui nous sortent du récit. Je ne m’attendais pas à croiser dans ce livre un short ou retrouver des personnages dans une pièce avec des vitres transparentes (bien que les Romains connaissaient le verre, je l’imagine plutôt opaque à l’époque). Cela étant dit, j’ai d’avantage envie de jeter la pierre aux correcteurs de la maison d’édition qu’à l’autrice pour ces petites négligences…
Il me tarde de connaître la fin de cette duologie bien construite et qui donne matière à réfléchir. Je n’ai pas vu les chapitres défiler et même si la fin est trop abrupte à mon goût, j’ai envie de savoir ce qui attend nos héros et leurs amis.
L’empire des Femmes est une découverte véritablement magnifique !
J’ai vraiment apprécié la vision que l’auteure nous donne du matriarcat et du rôle des hommes, réduit à de simples « objet » pour servir la gente féminine, mais pas que !
L’idée du tournoi pour élire le meilleur « homme » et les conséquences qui en découlent sont très ingénieuses, elle montre d’ailleurs une facette très obscure du rôle des femmes dans ce roman.
L’écriture est fluide et vraiment addictive, j’ai adoré découvrir la hiérarchie et le mode de vie des deux groupes : les hommes et les femmes. La façon dont les uns doivent « survivrent » et les autres « vivrent ».
L’atmosphère est très oppressante, limite malsaine par moment, mais cela nous plonge dans une réalité que l’auteure a souhaité mettre en avant via cette hiérarchie matriarcale.
J’ai hâte de lire la suite, car le roman prend des tournures particulièrement intéressantes qui donnent très envie d’en découvrir encore plus.
Un immense coup de cœur pour ce roman. Cassandre Lambert a créé un univers passionnant, des personnages très biens construits, tout fonctionne à la perfection.
On ne veut qu'une chose lorsque l'on termine ce roman, lire la suite.
💭 Dès le début du roman j’ai adoré le passage en référence à Adam et Ève. Cela nous plonge tout de suite dans l’histoire et nous explique la genèse de cette société où les femmes règnent. Les hommes sont relayés au rang de géniteur ou d’homme de compagnie. Au début des chapitres il y a des citations qui introduisent ce qu’il va se passer.
💭 Les points de vues de Adona et Elios nous permettent d’en apprendre plus que les autres personnages tout en laissant du suspense et des rebondissements. Même si certains événements sont évidents, d’autres sont surprenants et jubilatoires au moment où ils arrivent.
💭 C’est la première fois que je lis un roman où le matriarcat est au centre de l’histoire et ce n’est pas pour me déplaire. J’ai également aimé les descriptions de paysages et des combats dans l’arène.
💭 Ce roman est un coup de cœur, j’ai hâte de continuer l’histoire.
Mon premier coup de coeur de l'année ! Une histoire vraiment prenante et palpitante.
Un univers très bien construit. Les décors sont dignes des grands péplums.
L'auteur nous plonge dans une société matriarcale où la femme gouverne et les hommes n'ont pas leur mot à dire et sont des esclaves. Cette réflexion sur l'égalité des genres est très poussée et donne à réfléchir.
L'alternance des points de vue donne du rythme au récit. Et je me suis attachée et inquiétée pour les personnages.
La fin aussi laisse un suspense insoutenable. J'ai tellement hâte de lire la suite !
Je remercie Netgalley et Didier jeunesse pour cette magnifique découverte !
J’ai vraiment adoré ce livre. Déjà, rien que le Pitch est accrocheur et original : une société dominée par les femmes dont les hommes sont esclaves. Un roman qui change, que ce soit des scénarios habituels ou de notre société tout simplement. Et puis, au début je ne sais pas du tout où ça va mener mais finalement on s’accroche déjà vite aux personnages. Ils sont tous intéressants et chaque personnalité est plutôt bien développée. Puis il y a de plus en plus d’actions, on ne s’ennuie pas du tout. Et surtout la fin!!! Il me FAUT le tome 2. Je recommande à 100% cette lecture et je pense bientôt me procurer l’antidote mortel, autre roman de l’autrice. Merci à net galley ainsi qu'aux éditions Didier Jeunesse.
Quelle belle découverte que ce roman qui bouscule les idées reçues.
Dans un monde où tout serait différent depuis la création, et dans lequel les femmes auraient le pouvoir... Seraient-elles plus justes? Plus pacifiques?...
Cassandre Lambert nous fait voyager dans un monde antique cruel et dur...
Nous laissant dans l'atroce attente d'un tome 2 qui est heureusement annoncé pour le début du printemps.
A l'heure où une étude vient de paraitre qui met en exergue le sexisme toujours aussi important voire de plus en plus marqué dans notre société actuelle, ce roman fait plus que jamais sens. L'autrice a pris le parti de renverser la situation et de créer une société antique complètement matriarcale où les hommes font seulement office d'esclaves et de géniteurs.
J'ai trouvé ce roman intéressant, les personnages plutôt attachants, et j'ai trouvé que l'exagération des traits était pour moi nécessaire pour faire réfléchir les lecteurs.
Une très bonne première lecture pour moi. On y retrouve tous les schémas des romans young adults actuels, un peu de manichéisme, la copine un peu écervelée, l'héroÎne qui ne s'en laisse pas conter et le séducteur beau gosse et manipulateur à souhait qui arrivera à ses fins quoi qu'il arrive, et bien sûr le cliffhanger bien frustrant à la dernière page.
J'ai adoré les entêtes de chapitres tirées et inspirées de notre Histoire et Littérature, ça donne vraiment à réfléchir.
Pour moi tout cela donne une intrigue qui fonctionne parfaitement.
Un livre prenant dès les premiers chapitres, des personnages attachants avec un belle réflexion. J’ai adoré ma lecture et je recommande sans hésitation !
L’autrice nous projette dans un univers où ce sont les femmes qui dominent, les hommes sont exilés dès leur naissance de la cité d’Espérale pour être envoyés sur l’île de Teneros où ils survivent comme ils peuvent dans le dénuement le plus total et en proie à la violence des autres hommes. Les femmes quant à elles peuvent mener une existence paisible dans leur cité où elles sont servies par de rares hommes sous leur joug. Les plus fortunées mènent une vie assez oisive, le principal accomplissement en tant que femme dans ce monde-là étant de « s’accoupler » pour devenir mère dès qu’elles ont 18 ans et dès lors qu’elles ont les moyens de s’acheter un Géniteur. Adona est la fille aînée de la puissante Eudoxie Kanatos, elle a 18 ans cette année et a donc dû s’inscrire au Tournoi de la Procréation, présidé par sa mère et où doivent s’affronter à mort les futurs Géniteurs.
Dans ce monde la violence est très présente quoi qu’en disent les femmes et les discriminations sont fortes, les hommes sont à peine considérés comme des êtres humains, mais certainement pas comme des citoyens et souvent plus comme des choses ou des bêtes. Adona a une position moins tranchée que la plupart des autres femmes ayant un frère jumeau auquel elle est très attachée. De plus elle n’a pas envie d’être mère mais elle y est poussée par les convenances et la position de sa mère dans la cité, contrairement à son amie Cyrène qui ne remet rien en cause sur les traitements réservés aux hommes à Sapientia et qui colle parfaitement aux attentes que l’on a vis-à-vis d’elle en tant que femme. C’est sa rencontre avec un des participants au tournoi qui va changer sa vie et la faire dévier de la voie toute tracée pour elle.
J’ai été traversée par divers sentiments à la lecture de cet ouvrage… Durant les premiers chapitres j’étais un peu sceptique car je le trouvais un peu didactique et pas très subtil au niveau de l’intrigue et de sa mise en oeuvre. Le récit me faisait fortement penser à La servante écarlate mais en motif inversé, vu que dans ce livre-ci ce sont les hommes qui sont considérés comme des choses, à mes yeux cela manquait d’originalité car c’était juste une inversion des rôles et qu’un certain nombre de motifs étaient repris un peu tels quels. Les explications à la fin du roman sur l’origine du récit et sa construction sont très intéressantes et m’ont fait revoir mon jugement et condamner moins durement ce qui au premier abord m’avait semblé être un manque d’originalité.
L’univers des gladiateurs est également bien présent à travers le Tournoi de la Procréation qui occupe une bonne part de l’intrigue de ce tome, ainsi que plus largement la période de l’Antiquité qui a en partie inspirée cet univers. Comme le diptyque précédent c’est un récit bien écrit, presque même un poil trop appliqué par moments.
En tous cas ce tome-ci donne bien envie de connaître la suite, surtout que l’autrice nous laisse sur un terrible cliffhanger !
Dans l’Empire des Femmes, nous sommes plongés dans le royaume de Sapientia où les femmes règnent et possèdent le pouvoir. En effet, les hommes sont réduits au rôle de géniteur et tout se joue pour eux le jour du Tournoi de la Procréation où ils devront s’affronter pour avoir la chance de devenir géniteur.
Dans ce roman, nous suivons d’une part Adona, une jeune femme privilégiée par la société qui se prépare avec réticence et angoisse au Tournoi de la Procréation et d’une autre part, Elios, jeune homme qui met tout en œuvre pour participer au Tournoi de la Procréation dans un autre but que celui d’avoir des enfants…
J’ai trouvé le changement de vue entre les deux personnages principaux très équilibré, le récit était très bien mené par l’autrice et je ne me suis jamais ennuyée durant ma lecture. Les personnages secondaires sont également très intéressants: Cyrène, la meilleure amie d’Adona qui attend le Tournoi avec impatience, Nikos, le meilleur ami d’Elios mais surtout le frère jumeau d’Adona. J’avais peur que la fin du roman soit très prévisible mais j’ai finalement été très surprise et j’ai été très frustrée de ne pas connaître immédiatement la suite des événements.
Ce roman est un roman féministe qui nous pousse à nous interroger sur les inégalités de notre société. Pourquoi certaines inégalités envers les hommes nous paraissent-elles si étranges et dérangeantes dans ce roman alors que des femmes de notre monde continue de les subir sans que cela ne choque personne?
C’était le premier roman de Cassandre Lambert que j’ai eu la chance de lire et je compte bien lire le deuxième tome de cette duologie dès sa sortie en avril!
Quelle révélation !
J'avais hâte de découvrir ce roman car le résumé m'intriguait beaucoup et je connaissais déjà la plume de Cassandre Lambert... Et sans surprise, j'ai été happée par cette histoire haletante, embarquée dans cet univers très bien ficelé ! Dans ce roman, les codes hommes/femmes sont inversés et c'est très bien construit (d'ailleurs, les notes qui introduisent les chapitres sont très intéressantes...). Le fait est que Cassandre Lambert n'invente pas ce monde, elle le façonne à partir de ce qui existe ou a existé dans notre propre monde : c'est une belle réussite et c'est aussi un peu effrayant... La double narration à la première personne permet de mieux comprendre les enjeux pour chaque héros. En tant que femme, j'ai eu du mal à me positionner, l'auteure fait en sorte de rendre chaque personnage principal attachant et c'est compliqué de "choisir un camp". Le roman est addictif et j'ai vraiment très hâte de lire la suite !
Cassandre Lambert, dans son roman, a créé un univers matriarcal, puisque ce sont les femmes qui dominent la société, alors que les hommes sont réduits à l'état d'hommes de compagnie, ou de géniteurs. La différence entre les deux ? Les hommes de compagnie sont les "plus faibles", présents uniquement pour servir les femmes, alors que les géniteurs, eux, sont vus comme les plus fort, et sont donc ceux qui donnent des enfants aux femmes. Comment sont choisis les géniteurs ? Des hommes sont choisis pour être envoyés dans une arène, pour combattre les uns contre les autres. Les derniers survivants seront les futurs géniteurs.
J'ai vraiment adoré retrouvé un petit côté "Hunger Games" dans ce roman, car ça m'a rendue un petit peu nostalgique. Le côté politique est très mis en avant dans ce livre, ce que j'ai vraiment apprécié, puisque certains hommes vont vouloir se rebeller contre cette société qui les soumet.
C'est un genre d'histoire que je n'avais jamais lu, et que j'ai trouvé assez spécial au début, car j'ai trouvé la politique assez abusive, mais j'ai très vite compris le message derrière cette histoire.
À Sapientia, ce sont les femmes qui ont le pouvoir. Adora est la fille d'une des femmes les plus puissantes et elle est inscrite pour le primaire fois au registre de la procréation.
Elios, lui, quitte l'île sur laquelle il a grandi afin de participer au tournoi qui élira les hommes pour la procréation.
Adora et Elios sont sélectionnés pour cette procréation mais chacun est là pour des raisons bien particulières.
Ce premier volume d'une duologie est prometteur. On y retrouve une société divisée et dans laquelle ce n'est pas une caste qui domine mais un genre. Adora est une héroïne comme on les aime, elle s'interroge sur sa condition et tente de comprendre l'autre. La fin de ce roman est totalement surprenante et j'attends le second volume avec impatience.
Tout simplement puissant. Un livre fort qui dévoile des personnages principaux intéressants et complexe.
Le duo Adona et Elios fonctionne parfaitement.
Une écriture efficace qui met en haleine le lecteur
Une suite que je veut lire sans tardé et que je conseille sans retenu.
Sapitentia est le premier tome d’une saga de fantasy young adult dont l’univers s’inspire de l’antiquité greco-romaine. Le récit se veut féministe en proposant une société matriarcale où les femmes sont au pouvoir et les hommes sont opprimés et réduits en esclavage. Le résumé est tout de suite intriguant et la démarche originale et osée mais ne me semble pas avoir été exploitée à son maximum. Et c’est dommage !
Dès le début le roman est rythmé et plutôt addictif à lire, on est donc vite embarqué dans l’histoire. Des révélations sont faites au fil des pages et quelques retournements de situation intéressants donnent sans cesse envie de lire la suite. On a envie d’en apprendre plus sur cette société dont l’autrice nous délivre des clés de compréhension et anecdotes au compte-goutte. Mais l’intrigue du côté d’Adona se concentre trop sur elle et sa famille au détriment de l’univers qui est peu exploré. On en sait finalement peu sur l’organisation, la géopolitique, la hiérarchie ou encore la mythologie de cette société matriarcale.
Les personnages sont classiques mais on prend plaisir à les suivre. La narration alterne entre Adona et Elios ce qui nous permet d’avoir des points de vue différents mais qui pourtant se rejoignent sur certaines questions. En effet, Adona, se démarque rapidement de ses paires car elle ne souhaite pas du destin qui lui est tracé et s’interroge sur certaines pratiques barbares et discriminatoires de la société dans laquelle elle vit. Elios quant à lui est prêt à tout pour renverser ce système inégalitaire. J’ai particulièrement aimé le duo Elios/Nikos basé sur une belle relation de confiance et d’amitié, entre humour et bienveillance. En revanche, les relations entre Adona et les personnages qui gravitent autour d’elle m’ont semblé manquer d’authenticité.
Les stéréotypes de genre de notre monde et de notre société sont transposés en miroir dans L’Empire des femmes. Ça aurait pu être génial mais ça manque clairement de nuance et de subtilité. L’autrice renverse certes les codes pour pousser à la réflexion mais certains aspects sont par moments trop extrêmes ou trop simplistes. J’ai donc trouvé qu’on s'éloignait parfois du sens premier du message soit-disant "antisexiste" porté par le roman, au risque de frôler la caricature. Il y a également quelques facilités scénaristiques, voire des incohérences (notamment dans les derniers chapitres où tout s’enchaîne à toute vitesse et qu’on sent que pour le bien du déroulement de l’intrigue les personnages doivent rejoindre leur objectif coûte que coûte…) qui m’ont parfois fait tiquer.
Ce premier tome de L’Empire des femmes fut une lecture divertissante mais qui me laisse sur ma faim. L’univers est intéressant, bien que manquant de développement, et les relations qui se tissent entre les personnages sont bien construites. Mais l’ensemble manque de complexité et de nuances ce qui, à mon sens, nuit par moment au propos du roman.
Alors tout simplement génial, on est très rapidement plongé dans un univers où les Femmes dominent, une société matriarcale ou même Dieu est une femme. Les personnages sont super intéressants, j’ai adoré Adona qui est une jeune femme qui ne pense pas comme les autres (j’aurais pu la classer parmi les héroïnes badass de mon post!) Élios m’intrigue beaucoup et j’ai hâte de lire le tome 2 pour en savoir plus! Je suis restée sur ma fin et j’ai qu’une hâte : c’est que la suite arrive ! On ne s’ennuie jamais dans le livre, il y a des rebondissements tout le temps, c’est bien écrit. J’adore ! Je vous le conseille vivement si vous cherchez un roman un peu fantastique, façon un peu romain/grec, avec du girl power, une héroïne qui envoie valser les codes de conduite !
Avec Sapientia de l'Empire des femmes, Cassandre Lambert signe un premier tome remarquable!
Elle nous embarque dans une dystopie inédite en renversant tous les codes connus. L'écriture est fine, précise. Nous sommes dans un monde qui laisse penser à la rome antique, dans lequel les femmes ont le pouvoir mais pas seulement. La société entière est basée sur le matriarcat. Les hommes y sont de condition inférieure et ne sont présents que dans des fonctions très limitées. La survie de l'humanité dépend évidement de la reproduction et ce tome tourne autour de cela. Comment les jeunes filles vont dès leurs premières menstruations, appelées "saignées" se préparer à devenir mère, comment les futures géniteurs vont être choisis, comment ils vont devoir s'affronter dans un grand tournoi pour ne garder que quelques uns d'entre eux...
Tout semble se dérouler de la même manière depuis fort longtemps, mais c'est sans compter sur Elios qui est investi d'une autre mission quand il débarque à Sapientia.
Chaque chapitre commence par un épigraphe qui tient de la loi en vigueur, en rappelant à son opposé les lois passées pleine de mysogynie.
Les premiers chapitres m'ont déroutée, de la même manière que j'avais été mal à l'aise avec la servante écarlate. Mais pour une fois l'esclave qui doit obéir et se taire, ce n'est pas la femme, c'est l'homme.
Très bonne lecture de ce début d'année!
Ce livre se termine avec un suspens terrible qui nous fait attendre le tome 2 avec une impatience absolue!
Premier coup de cœur livresque de l'année je vous parle de "L'Empire des femmes" de Cassandra Lambert.
J'ai trouvé l'intrigue extrêmement bien ficelé, l'univers d'une grande richesse et le suspens insoutenable, l'auteur sait nous maintenir en haleine du début à la fin.
J'ai adoré suivre simultanément les points de vues d'Adona et d'Elios, qui sont des personnages aux forts caractères très bien développer et très intéressants.
C'est un roman plein de rebondissements et un véritable pageturner, je n'étais clairement pas prête pour le cliffhanger de la fin !
J'ai vraiment hâte de découvrir la suite des mystères de la saga dans le deuxième tome, qui paraitra le 5 avril 2023 et évidement je vous recommande chaudement cette lecture !
La lecture est captivante dès les premières lignes. Dans un univers où le sexe est fort est féminin on se rend rapidement compte que les écueils sont les mêmes que dans notre société.
S'il y a domination par un groupe de personnes, les dominants ET les dominés sont perdants. Bien sûr les discriminations envers le groupe dominé sont bien plus forte mais elles imposent aussi une manière d'être et des contraintes aux dominants.
L'inversion de domination homme/femme permet de mettre en valeur des injustices banalisée dans notre société auxquelles nous sommes parfois trop habitué.e.s.
Maintenant, en dehors de ce cadre contextuel déjà passionnant, Cassandre Lambert nous offre un récit passionnant et prenant. On s'attache sans peine aux protagonistes masculins et féminins, à leurs combats, à leurs envies, ... Et on ne les lâche plus avant la fin de ce premier tome, ressentant leurs émotions, les accompagnant dans leurs souffrances jusqu'au dernier chapitre qui appelle définitivement le tome suivant.
Un très bon roman pour jeunes et moins jeunes. Très bien écrit.
Addictif, il nous transport à Sapienta, un royaume ou reine les Femmes, et ou les hommes sont relégués au rend inférieurs. Prenant et captivant, nous voyageons dans le temps avec Adona.
Je recommande fortement cette lecture
Le titre ce roman m'a tout de suite séduite, mais j'avais peur qu'il soit trop féministe. Mes aprioris ont rapidement été balayé.
Nous suivons l'histoire de deux personnages, Adona, fille aînée de la plus puissante femme du pays, et Elios, un homme qui aspire à la liberté. Leur point de vue se succèdent au fils des chapitres. Adona n'est pas comme les autres femmes de cette société, elle qui a un frère jumeau qu'elle aime et respecte plus que tout, contrairement à ses congénères, trouve cruelles les lois qui rendent esclaves les hommes, et s'interroge sur les bien-fondés de sa société. Elios quant à lui, a toujours vécu sur Teneros, île infertile des hommes, sur laquelle les bébés mâles sont envoyés, et sur laquelle les rafleuses viennent choisir de beaux jeunes hommes, qui participeront à un tournoi, afin de déterminer lesquels deviendront des Géniteurs. Mais Elios et son meilleur ami Nikolaos, aspirent à plus que ça, et cache leurs réelles intentions.
L'histoire est rapidement addictive : entre la sélection, les rencontres hommes/femmes pour les "sponsorisés", le tournoi, les manigances des hommes pour tuer les concurrents, ou encore la recherche des pièges du tournois, l'intrigue ne manque pas d'actions ! De même, Adona et Elios ont noué une relation de confiance, mais qui risque d'être mise à mal ...
J'ai hâte de lire la suite, avec cette fin qui nous laisse sur un gros suspens !
Je remercie la maison d’édition Didier Jeunesse pour l’envoi de ce SP numérique.
Je viens de dévirer ce roman en une journée - ce qui est rare chez moi.
Je me suis plongée dans ce roman dès les premières pages, captivés par ce monde matriarcale et ces personnages si intéressants.
Le roman est très bien pensé.
J’avais un peu peur en lisant le résumé lorsque ce livre est arrivé en rayon, je me demandais quelle était la morale et si elle allait être bonne… et je me suis lancée. Je ne regrette rien, c’est à la limite du coup de coeur ! L’écriture est fluide, les thèmes abordés sont intéressants. Je recommande ce livre à 100% et je lirais le tome 2 sans faute !
Un univers novateur qui remet en question le fonctionnement de notre société en utilisant le matriarcat, des péripéties qui tiennent en haleine et des personnages intéressants. Je recommande chaudement!
Une très bonne lecture qui met en perspective un point de vue peu abordé dans la littérature. On trouve souvent des ouvrages mettant en scène le patriarcat à l'extrême et très peu le matriarcat. Ce livre est l'exemple même que certain des arguments patriarcaux sont vides de sens. Cette histoire apporte un questionnement sur le fait d'être plus humains, qu'il n'y a pas d'être inférieur ou supérieur. Il nous faut simplement un monde plus équilibré. Car même dans la société d'Adona, les femmes n'ont pas toutes la même valeur, leur statut dépend de leur richesse et de leur côté bien née, au final comme les hommes avec un sort plus agréable. De plus, les scènes de l'arène mettent en avant la cruauté et le côté bestial des bien nées et non de celui de l'homme. L'autrice arrive à bien faire ressortir l'aspect malsain de la supériorité et de la richesse qui met en exergue les pires facettes d'une personne. Pour conclure, ce premier tome pose un univers et ses codes, vivement le deuxième pour découvrir les enjeux de la cause d'Elios et de connaître le sort d'Adona.
J’ai vu passer des avis positifs sur L’empire des femmes…c’est pourquoi j’ai voulu tenter également cette lecture.
Tout d’abord, j’ai trouvé la couverture très chouette, le résumé m’a convaincue de me lancer.
Qu’est-ce que jai bien fait !
L’empire des femmes, c’est une dystopie où l’on découvre une société matriarcale. Les hommes ont peu de droits, le peu qu’ils ont sont conditionnés à leur statut. J’ai trouvé le fonctionnement de cette société assez surprenant, mais l’autrice décrit bien son univers et on comprend facilement les protocoles qui y sont établis.
J’ai beaucoup apprécié la double narration, on s’attache peu à peu aux deux personnages, ce qui permet d’avoir un point de vue relativement neutre sur cette société.
Je me suis totalement laissée prendre dans l’histoire. A chaque page, j’avais envie d’en savoir un peu plus, d’en découvrir plus… les descriptions sont vraiment bien écrites, j’avais ce sentiment de regarder un film.
J’ai vraiment adoré ce roman, et la fin me donne très envie de lire la suite !
Et si Dieu était en fait Déesse ? Et si le pêché originel avait été commis par l’homme ?
L’autrice renverse les choses et nous propose un monde reprenant les codes de la Rome antique où les femmes sont le sexe fort et les hommes le sexe faible. Ces derniers sont d’ailleurs réduits en esclavage et l’un des seuls moyens, pour eux, de s’élever dans cette société matriarcale est de devenir Géniteur. C’est dans cette optique qu’Elios quitte l’île des hommes pour rejoindre Sapientia, île des femmes, et remporter le tournoi lui permettant de devenir Géniteur. Mais il s’avère qu’il est doté d’une autre mission bien particulière.
Avant cette lecture, j’avais un peu peur. Peur que l’on ait droit à du féminisme à outrance comme il est bon ton d’écrire en ce moment. J’ai cependant vite été rassurée sur ce point, l’autrice présentant une société matriarcale violente et problématique. Ainsi, ce n’est pas parce que la matriarcat remplace le patriarcat dans ce récit que tout va bien. Bien au contraire. On a un véritable roman qui prône l’égalité des sexes et cette inversion originelle est diablement bien pensée pour démontrer cela. Ainsi, en montrant des hommes soumis, l’autrice dénonce à la fois le traitement des femmes dans notre société et celui des hommes dans son monde fictif. D’ailleurs, les notes de l’autrice en fin de roman sont tout aussi intéressantes que son histoire. Elle y dit tout ce qu’il est nécessaire pour comprendre son postulat de départ et je vous invite à lire ces quelques mots. Ainsi, je ne la paraphraserai pas plus longuement dans cette critique. Je dirai juste, qu’avec moi, son objectif a été atteint : prôner l’égalité des sexes et démontrer que les arguments pour prouver l’ascendant d’un sexe sur l’autre ne sont pas viables.
Le message est servi par des personnages attachants. Adona, « la femme ne pensant pas comme les autres » possède ainsi une force mais également des faiblesses qui font que l’on s’identifie à elle. Elle ne souffre pas du complexe de super-héroïne malgré elle. Elle a conscience de certains travers de sa société, fait ce qu’elle peut pour essayer d’améliorer le quotidien de son frère mais ne cherche pas non plus à fomenter une révolte. Elle est à l’image de certaines personnes réelles qui ont conscience de choses qui ne vont pas mais qui n’ont pas l’audace de devenir la figure de proue d’un mouvement qui pourrait les dépasser. C’est humain et je trouve cela judicieux qu’Adona soit construite de cette manière.
Du côté d’Elios, même constat, sa rage et son sentiment de révolte sont légitimes dans cette société mais l’autrice parvient également à ne pas faire de lui un être sans sentiment car obnubilé par son objectif. Ainsi, il va se rendre compte que ses a priori sur les femmes ne sont parfois que des préjugés et que la réalité est en fait bien plus complexe. Dès lors ses convictions teintées de doutes sont totalement crédibles. On en vient à espérer qu’il puisse atteindre ses objectifs tout en craignant qu’il fasse les mauvais choix.
Il y a un soupçon d’attirance se développant entre les deux personnages. On ne peut pas parler de romance mais la petite graine est bien là. A voir comment l’autrice se débrouille à ce niveau-là dans le deuxième tome, mais je trouve que le début de leur relation, pourtant pleine de faux-semblants, est attachante. Mon côté fleur bleue espère que quelque chose de profond va se développer entre ces deux jeunes adultes ballottés par des événements qui les dépassent.
Enfin, les petites touches de Rome antique m’ont beaucoup plu, elles ont su apporter une plus-value au récit car elles permettent d’ancrer ce monde imaginaire dans quelque chose de connu. On n’a donc aucun mal à imaginer la société décrite.
Pour conclure, je me suis totalement laissé embarquer par le récit de l’autrice qui a su me convaincre autant sur le fond que sur la forme. Je ne peux donc que conseiller ce roman même si, de par la violence de certaines scènes, je le réserverai aux plus grands des ados. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite.
D’abord, j’ai été attirée par la couverture du livre, que je trouve simple mais assez évocatrice pour accrocher mon regard. Ensuite le résumé a titillé ma curiosité. Et je ne fus pas déçue.
Même si l’idée n’est pas nouvelle et difficile à mettre en œuvre, car il est compliqué à mon sens d’inverser aussi mécaniquement le rôle des hommes et des femmes, je reconnais l’habileté de l’autrice à nous faire oublier ce préalable en nous emmenant dans un univers tout aussi antique que moderne.
Elle situe son récit dans un monde pseudo-antique qui installe le décor de cette société aussi civilisée que violente, avec une bonne dose de modernité que je placerai dans les dialogues et la façon de raconter à la première personne en alternant les personnages, et donc les points de vue.
Je me suis donc laissée facilement emportée dans cette lutte contre la domination féminine, sous le regard vairon d’un homme voué à être esclave toute sa vie ou, s’il a de la chance, un géniteur auprès de la haute société de Sapientia. La lecture est rapide et fluide, ce qui correspond totalement au ton donné au récit, dynamique et entraînant. Il est difficile de reposer le livre une fois qu’on est pris dans l’histoire.
L’autrice s’excuse d’elle-même de nous offrir là un cliffhanger, car oui, nous restons bien sur notre fin, avec comme perspective, celle de voir si les deux personnages principaux, Elliot et Adona, vont bien avoir une chance de se rapprocher…
L'empire des femmes est un livre qui nous transporte dans un univers différent et pourtant on y retrouve pas mal de clichés de société inversé, une dénonciation à travers ses écrits et une histoire qui donne envie de découvrir la suite,
Les protagonistes ne sont pas parfaits et sont donc bien plus réel avec un esprit de questionnements et de révolution.
La trame de l'histoire est originale et la fin du livre nous donne envie de savoir rapidement la suite.
Si vous voulez une dystopie avec des personnages qui évoluent tout au long du livre je vous recommande ce livre !
Et si, pour une fois, on inversait les rôles?
Et si on poussait l'expérience jusqu'à ses derniers retranchements ?
Et si...l'auteur nous plongeait dans un univers passionnant pour nous questionner ?
A Sapientia, société matricale, les hommes sont au service des femmes, à peine mieux traités pour la plupart que des animaux de compagnie; quand ils ne sont pas simplement laissés à l'abandon sur une île stérile.
Pour les femmes en revanche, tout n'est que jeux, plaisir, beauté, paix, prospérité sur un fond qui rappelle beaucoup l'Antiquité et les Amazones.
On retrouve de nombreuses thématiques allant de la romance, à la rebellion, en passant par le roman initiatique.
A la moitié du livre environ, l'auteur nous propose même une version revisitée des hunger games qui ravira les fans du genre. On en redemande ! :)
J'ai vraiment pris plaisir à lire l'histoire d'Adona et Elios et la fin digne d'un cliffhanger de série à succès me donne envie d'acheter la suite pour savoir comment chacun d'entre eux évoluera désormais !
J’ai été si heureuse lorsque j'ai sur que j'étais sélectionné par @netgalleyfrance pour enfin découvrir ce premier tome des plus intriguant et prometteur qui m’avait de suite accroché lors de la lecture du résumé. Un grand merci à eux pour cela ainsi qu’à @didierjeunesse
Je me suis plongé dans une histoire captivante, qui renverse les codes pour mieux les dénoncer !
Tw : Violence (scènes pouvant heurté la sensibilité)
L’autrice dépeint un monde gouverné par les femmes aux antipodes de notre culture encore bien trop patriarcales, elle a décidé d'inverser la tendance en nous offrant une sorte de dystopie assez pertinente pour ne pas dire captivante. Une plume fluide des plus subtile qui nous laisse entrer dans univers impitoyable, violent et parfois malaisant mais pourtant fascinant.
Tout est très bien dirigé et soigné que ce soit l’intrique que la description, on s’immerge sans difficultés dans la vie d’Adona la fille d'une dirigeante de Sapienta et Elios, homme traité de cafards qui est enclin a se faire une place dans ce monde "anti-hommes"
C'est tout un panel de sentiments qui m'a assailli au cours de ma lecture. Malheureusement je déplore des scènes un peu trop cruelles envers les animaux, même si j’ai conscience qu’il peut s’agir la aussi de dénonciation. Cela reste bien difficile à lire pour moi qui est le cœur sensible.
Cassandre Lambert à su manier avec excellence le désir de rébellion dans les pages pour éveiller les consciences et prendre part au combat pour l’égalité des sexes.
J’ai forcément hâte de découvrir la suite des aventures et je le recommande au plus vaillant(e)s d’entre vous, que vous soyez Homme ou Femme.
A Sapientia ce sont les femmes qui ont le pouvoir et les hommes sont en grande majorité des esclaves. Mais la révolte gronde ! Cassandre Lambert revient avec un nouveau dyptique dans lequel elle inverse les genres et nous propose un système matriarcal… mieux que le système patriarcal que nous connaissons ? Découvrez la réponse.
J’aime bien la manière de raconter des histoires de Cassandre Lambert (c’était déjà le cas avec ses précédents.) Elle place son système matriarcal dans la période Antique et j’ai beaucoup aimé cette idée. Elle s’amuse ici à inverser les codes pour montrer “à quel point les arguments utilisés, que ce soit d’un coté ou de l’autre, sont totalement interchangeables et donc vides de sens.” Et si ce n’est pas quelque chose qui vous parle ce n’est pas grave car c’est aussi un super roman de divertissement avec lequel on part à l’aventure et où on se dépayse à Sapientia.
Bienvenue à Sapientia
Sapientia est une Cité de ce monde dominé par les femmes. Ce premier tome nous propose de découvrir ce monde. Nous y sommes plongés très vite en suivant Adona dans son quotidien. Sa sœur a ses premières saignées, ce qui est fêtée car elle entre dans son ère de fertilité. Au même moment, Adona atteint sa majorité et doit s’inscrire pour la procréation. Mais la jeune femme ne veut pas avoir d’enfants… sa mère l’inscrira de force.
Dans ce monde les hommes sont inférieurs et les femmes sont glorifiées. Mais finalement, comme dans notre société inversée, tout le monde est victime du système. Adona n’accepte pas tout, elle n’est pas à l’image de sa mère, ce qui en fait un personnage intéressant : celui qui vit dans ce monde mais qui n’accepte pas ses codes. Sans être une rebelle, ce n’est pas elle qui va faire exploser le système, mais elle le questionne.
Les futurs Géniteurs (ceux qui donneront leur semence) sont sélectionnés dans une arène. Ils viennent tous de l’ile de Ténéros, le lieu où les bébés mâles sont abandonnés. Ils sont choisis pour leur beauté et leur bonne santé. Ensuite, ils doivent prouver leur force dans des combats de gladiateurs. Les futures mères y choisissent leur Géniteur avec lequel elles auront leur enfant. Voilà ce que doit faire Adona.
En bref, le premier tome nous dévoile beaucoup d’informations sur ce monde. J’ai tout aimé dans les propositions et j’ai vraiment hâte de découvrir le tome 2.
Ce premier tome de "L'empire des femmes" a été une très bonne surprise. L'univers est riche, les personnages attachants, et la plume fluide de l'autrice permet de s'immerger très facilement dans le récit.
Le message de fond est assez peu subtil, mais ce n'est pas un problème : j'ai découvert avec plaisir ce monde matriarcal et ses travers, et j'ai aimé suivre les histoires d'Adona et Elios, ainsi que l'évolution de leur relation.
La fin de ce premier opus nous laisse sur un grand suspense, qui ne nous donne qu'une envie : découvrir la suite !
Je remercie les éditions didier jeunesse de m’avoir permis de découvrir ce livre incroyable ! Un vrai coup de cœur !!
L’idée de base n’est certes pas nouvelle mais la réalisation rend le tout vraiment génial. L’univers est intelligent et crédible. Empruntant les codes de l’antiquité, je n’ai eu aucun mal à visualiser. Les citations en début de chapitre apportent encore plus de réalisme.
On entre directement dans l’histoire. Le récit est dynamique.
J’ai apprécié la narration à la première personne et le double point de vue. J’avais peur que le point de vue de Elios vienne gâcher le suspense mais c’est écrit de telle manière qu’il n’en est rien, au contraire!
Concernant les personnages, j’ai beaucoup aimé Adona et Elios, même si je n’arriverai pas à l’imaginer blond haha. La relation entre Nikolaos et Elios est cool. Les personnages de Cyrene et Adonis m’inspirent des sentiments contradictoires, ca me plait. J’ai l’impression qu’ils peuvent me surprendre autant que me décevoir.
Je n’ai rien à redire sur la romance. Le rythme me convient, j’ai hâte de voir comment ca peut évoluer dans le tome 2.
Petit bonus, l’auteure (qui est super jeune soit dit en passant, c’est fou!) fourni des explications en fin de livre sur ses pistes de réflexions et la construction du roman. J’adore !
Dans un monde où les femmes dirigent et les hommes servent, notre jeune héroïne Adona détonne par rapport à ses paires. Alors que toutes les jeunes femmes se réjouissent du tournoi de gladiateur et de la récompense qui en découle, Adona en est terrifiée. Quand à notre héros Elios, il doit survivre à cette épreuve car ce n'est que le début de sa mission.
Livre destiné aux ados ou aux jeunes adultes. C'était une lecture sympathique mais ce n'est pas pour moi un coup de cœur. C'est une lecture intéressante par son sujet original et son rythme en fait une lecture rapide. Cependant, l'univers matriacarle est à mon goût un peu trop prononcé et pas assez développé.
Un vrai plaisir de lecture et une belle découverte !
Une histoire bien écrite avec une description d'une société inversée où les femmes ont tous les pouvoirs et dominent les hommes, une belle écriture qui alterne les récits des deux personnages principaux, nous permettant une immersion encore plus importante et un cliffhanger final qui nous donne envie de découvrir le tome deux rapidement ! Bref un roman qui nous transporte de la première à la dernière page
Nous connaissons toutes et tous le monde dans lequel nous vivons, et celui dans lequel ont vécu nos ancêtres. Côté patriarcat, il y a clairement du mieux mais certaines habitudes ont la peau dure... Et bien imaginez toutes ces joyeusetés inversées et transportez-vous à Sapientia, un monde où les règles sont claires : Les femmes dirigent et les hommes servent !
Nous suivons pas à pas dans les rues de cette glorieuse cité, Adona, fille ainée de la grande dirigeante de Sapientia qui approche à grands pas de la majorité. Et comme le veux la tradition sapientienne, 18 ans c'est l'âge pour devenir mère. Pour cela, il va falloir aller "libérer" quelques-uns des jeunes hommes exilés depuis leur naissance sur l'île hostile de Teneros afin d'organiser le grand tournoi de la Procréation ( qui n'est autre qu'un combat à mort géant pour choisir des géniteurs finalement ).
Adona est loin d'être identique à la froideur intransigeante de sa mère, et découvre naïvement en même temps que nous la sombre partie submergée d'un iceberg induit par une société violente et extrémiste quelle qu"elle soit. Répulsée par tout ce qu'elle voit et entend autour d'elle, elle ne peut s'empêcher de penser à son frère jumeau, Adonis, qui a juste eu assez de chance pour être né de bonne famille et donc, non-exilé. Ce dernier étudie à l'Académie des Hommes Modèles afin de ne pas être relégué au rang de rebut même si ses passages à la demeure familiale sont très compliqués. Mais Adona ne peut désormais s'empêcher de transposer son frère et les pauvres ressortissants de cette île terrible...
Parmi ces jeunes hommes, Elios jette son dévolu sur Adonna. Son but ultime : survivre jusqu'à la fin du grand Tournoi mais pas simplement pour gagner...
Dans cet échiquier géant, chacun va prendre conscience que chaque individu est propre. Un vent de révolution et de déconstruction des idéologies en place souffle et le tonnerre gronde....
Ancré dans l'Antiquité gréco-romaine, ce roman dystopique saura vous provoquer des émotions, parfois révulsée, un peu émue, souvent dégoûtée mais toujours happée par ma lecture, voilà ce que m'a partagé l'autrice via son histoire recherchée et sa plume fluide et efficace bien qu'encore jeune. C'est en déambulant dans les rues de Sapientia que j'ai découvert Cassandre Lambert ( que je connaissais de nom ) et j'en suis ravie !
Je tiens évidemment à remercier chaleureusement les équipes de Netgalley ainsi que la maison d'édition Didier Jeunesse de m'avoir permis de lire ce roman qui me faisait de l'oeil depuis sortie et qui en plus fait partie des 5 finalistes du PLIB ( Prix Littéraire de l'imaginaire Booksphère ) dans la catégorie Jeunesse/Young Adult. Une lecture que je recommande chaudement !
Je l'ai vu passer partout ici, ou même sur d'autres plate-formes et je vous avoue qu'en lisant le synopsis, il me faisait également de l’œil. Forcément, c'est un peu hors-du-commun ! Alors quand j'ai vu qu'il était disponible en service-presse, je me suis dis pourquoi pas ! C'est l'occasion de me faire mon propre avis sur ce tome 1 qui s'annonce plutôt original. Et c'est peu de le dire ! De mon côté, aucune sensation de « déjà-vu » avec d'autres livres que j'ai pu lire, l'autrice a vraiment mis en œuvre ici une intrigue des plus originales mais surtout une intrigue complexe mais très bien construite, au point où je me suis sentie parfois « mal-à -l'aise » pendant ma lecture en voyant certaines scènes et certains comportements à l'encontre des hommes que l'on considère comme des « cafards » dans cette société matriarcale. De par cette originalité, j'étais toujours pressée de continuer ma lecture pour savoir comment l'autrice allait pouvoir aboutir son histoire. Clairement, c'est immersif ! Sa plume est vraiment fluide et surtout de qualité ! On ne peut pas écrire sur ce genre de thème sans ça, je pense. C'est donc une très bonne découverte pour moi !
Quant aux personnages, ils sont également eux aussi complexes mais chacun a son importance. Par contre, vu l'univers, je vous avoue que je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça aux personnages, hormis Elios et son meilleur ami avec qui j'ai eu une accroche. Adona est un bon personnage mais pour le moment j'ai un peu de mal. Bon, elle a un très bon fond et je pense que dans le tome suivant, ce sera sûrement un personnage clé et j'ai hâte de découvrir ça !
C'est un univers avec énormément de potentiel et je serai présente pour le tome suivant !
4/5
Tome 1 Sapientia
« Elles dominent, ils sont esclaves. La révolte est en marche »
Adona et Adonis sont jumeaux et font partie de l’une des familles les plus riches et les plus influentes de Sapientia.
Adona est une femme et tout lui est ouvert. Adonis est un homme et une vie de quasi servitude l’attend.
Les hommes sont des cafards, relégués à être esclaves( homme de compagnie, géniteur..)
Elios et Nikolaos ont grandi sur l’île de Teneros, l’île où sont débarqués les hommes dont on ne veut plus et les nourrissons masculins. Ils n’attendent qu’une fois, que les rafleuses arrivent en vue du Tournoi !
Ce tournoi tellement attendu à Sapientia pour trouver un géniteur, un survivant aux épreuves de gladiateurs.
C’est le troisième roman que je lis de cette très jeune autrice et je suis toujours aussi séduite par sa plume très précise et ses récits très bien structurés et plein de rebondissements.
En réaction à une société encore bien trop patriarcale, Cassandre Lambert propose une société exclusivement matriarcale, maltraitant les éléments masculins, les réduisant à des déchets ou au mieux à des objets.
L’univers est riche, documenté ( sur le monde romain) et bien construit.
Les citations de début de chapitre sont des petits régals.
L’ombre de la Servante écarlate plane sur ce récit qui doit être lu en avril 2023 pour pourvoir enchaîner avec le tome 2 car vous ne pourrez pas supporter le cliffanger final !