Non officiel
par Dan FESPERMAN
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Date de parution 17 nov. 2022 | Archivage 12 janv. 2023
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Résumé
1979. Berlin-Ouest. Helen Abell Shoat est engagée par la CIA pour s’occuper des résidences sécurisées destinées aux agents en mission. Une nuit, alors qu’elle se trouve dans l’une de ces « planques », elle est témoin d’une scène troublante, impliquant un agent de haut rang.
2014. Paisibles retraités, Helen et son mari sont assassinés dans leur ferme du Maryland. Leur fils, mentalement déficient, est suspecté du meurtre. Anna, leur fille, convaincue de son innocence, engage alors un détective pour faire toute la lumière sur cette affaire. Avec lui, elle va découvrir les activités passées de sa mère. Et apprendre à ses dépens qu’il y a de dangereux fantômes qu’il n’est jamais bon de réveiller.
Dan Fesperman fait une nouvelle fois preuve de son talent prodigieux d’écrivain en s’inspirant ici de faits réels, découverts dans les archives de la CIA. Évoquant la vie des femmes et leur rôle très particulier au sein du service de renseignements le plus puissant de la planète, il lève le voile sur une incroyable histoire qu’il restitue avec une tension constante et une puissance romanesque rare.
1979. Berlin-Ouest. Helen Abell Shoat est engagée par la CIA pour s’occuper des résidences sécurisées destinées aux agents en mission. Une nuit, alors qu’elle se trouve dans l’une de ces « planques...
Note de l'éditeur
Pour tous les fans de John Le Carré et "Le Bureau des légendes"
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782749165752 |
PRIX | 23,50 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Berlin – Paris – Washington
Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et Le Cherche Midi pour m’avoir adressé ce livre et permis de le découvrir en avant première puisqu’il ne sortira que le 17 novembre.
J’aime beaucoup les thrillers d’espionnage, et d’ailleurs j’en ai lu quelques uns ces derniers temps. Celui-ci tombait donc à pic !
La construction de ce roman est particulièrement habile : l’auteur nous entraine sur deux lieux et deux temporalités.
1979. A Berlin (ouest), Helen, agent de la CIA, s’occupe principalement des planques de la compagnie : elle est notamment chargée de les sécuriser afin que les rencontres entre les agents traitants et les informateurs se passent au mieux. Il faut dire qu’à cette époque, Berlin, partagée entre l’ouest et l’est, regorgeait d’espions en tous genres… Un jour, alors qu’elle se trouve dans l’une de ces planques, elle surprend une conversation entre deux personnes, manifestement des espions, probablement américains : il est question d’une mare, de la baie, du zoo… du langage codé, sans aucun doute. Et plus encore, elle enregistre cette conversation, à l’insu des deux hommes, sans trop savoir ni pourquoi ni quoi en faire d’ailleurs. Quelques jours plus tard, toujours dans la même planque, c’est une toute autre scène qui s’offre à elle, ni plus ni moins que le viol d’une jeune allemande par l’un des agents de la CIA, un certain « Robert », qui n’en est pas à un coup d’essai manifestement. Cette fois, Helen intervient et « Robert » s’éclipse, furieux. Helen comprend qu’elle s’est fait un ennemi et lorsque la jeune allemande est retrouvée morte, assassinée, elle est certaine que « Robert » n’y est pas pour rien. Dès lors, Helen entreprend une sorte de « croisade » contre l’agent et met ainsi sa vie en danger.
2014. Maryland, Etats-Unis. Willard, un jeune homme attardé mental assassine brutalement ses parents, Helen et Taggart Shoat. Anna, sa sœur, veut comprendre. Willard n’avait aucune prédisposition violente, il adorait ses parents qui vivaient paisiblement sur leur ferme… Anna engage comme détective un voisin de ses parents, sans savoir où elle va mettre les pieds.
Avec ce roman Dan Fesperman marche clairement sur les traces de John Le Carré et c’est très réussi.
Cette histoire, on y croit. L’alternance du passé à Berlin et à Paris, mettant en scène Helen, et du présent aux Etats-Unis avec Anna, sa fille, donne au roman un suspens dont il n’est pas facile de s’extraire. Le rythme est soutenu, le style est accrocheur. On est très vite happé par cette intrigue qui navigue entre espionnage et thriller. Pas d’esbroufe, pas de courses poursuites à la James Bond. L’auteur donne de la crédibilité à ses personnages (notamment Helen, une femme très moderne qui doit faire face à l’hostilité de sa hiérarchie et de son entourage masculins) et à son histoire à laquelle j’ai totalement adhéré.
Passionnant.
#Nonofficiel #NetGalleyFrance
"Non Officiel" a un titre original que je trouve plus explicite : "Safe Houses". C'est un roman d'espionnage qui alterne entre deux temporalités Passé et Présent : la première concerne la période de Guerre Froide en 1979 et la seconde se passe en 2014, juste après le meurtre de l'héroîne, Helen, et de son mari. à leur domicile
La scène s'ouvre en 1979 à Berlin-Ouest : Helen Abell Shoat est engagée par la CIA pour s'occuper de ces "safe houses", planques destinées aux agents en mission, lorsqu' une nuit, elle surprend une étrange conversation au langage codé qui l'intrigue et qu'elle enregistre.
Trente cinq ans plus tard, en 2014, Helen et son mari sont retrouvés morts par balles dans leur ferme du Maryland. Le suspect n° 1 est Willard, leur fils déficient mental. Mais, sa soeur, Anna, ne croit pas en sa culpabilité. Avec l'aide d'un détective, Henry Mattick, elle découvre peu à peu les activités clandestines de sa mère, dont elle ne soupçonnait pas la moindre existence. Mais, réveiller les fantômes du passé va se révéler très dangereux...
La structure narrative est très bien maitrisée grâce aux nombreux flashbacks qui permettent de préserver le suspense jusqu'au dénouement. Le style fluide et la plume addictive très cinématographique de Dan Fesperman rendent la lecture très agréable. L'auteur s'est documenté en s'inspirant de faits réels découverts dans les archives de la CIA, ce qui donne de la vraisemblance à ce roman angoissant et captivant.
Les personnages féminins y tiennent une place prépondérante et la protagoniste, Helen au caractère très affirmé, tient tête à l'autorité masculine avec beaucoup de courage. Elle est très émouvante, attachante et touchante par son désir de justice au péril de sa vie. Sa fille, Anna, suit ses traces avec tout autant de témérité.
Je conseille ce roman d'espionnage bien documenté à toutes celles et ceux qui ont aimé le Bureau des légendes car ils ne seront pas déçus. Je remercie @cherchemidiediteur de m'avoir permis de découvrir ce roman que j'ai énormément apprécié.
J'ai retrouvé avec énormément de plaisir Dan Fesperman, dont j'avais beaucoup aimé L'Ecrivain public. Ce nouveau roman, Non officiel, nous emmène dans deux époques, et deux univers bien différents : le Berlin Ouest de la fin des années 1970, et un état rural de la côte est des Etats Unis, pas très loin de Baltimore, en 2002, et ceci pour une histoire qui met en scène, une sorte de MeeTo à la CIA. Dans ce roman qui reprend en partie les codes des romans d'espionnage, et qui se base sur l'histoire vraie d'un organisme privé voulant concurrencer la CIA, les personnages féminins ont la part belle, et sont tous très attachants. Le roman prend ainsi parfois des airs d'ode à la sororité et la relation mère-fille y est évoquée de façon subtile. La structure, qui fait alterner des chapitres courts consacrés à chacune des périodes, fonctionne très bien, nous maintient en haleine, et l'ensemble est très crédible.
Et surtout, Dan Fesperman excelle à suggérer des atmosphères : celle de la « Bible belt » ( Etats du sud des Etats Unis) des années 60-70, lourde de mensonges et d'hypocrisie ; celle du Berlin de la guerre froide secoué par la vague punk naissante ; et celle de cette côte est des Etats Unis, qui de l'auteur même, n'est pas sans rappeler les états ruraux du sud, et dont l'auteur évoque l'odeur prégnante des élevages de poulets, l'odeur écoeurante des pesticides utilisés dans les champs de soja et de maïs. J'ai donc passé un très bon moment de lecture et j'offrirai certainement ce livre, comme j'avais pu le faire avec l'écrivain public. SP.
Merci à Netgalley et aux éditions du cherche midi pour cette lecture. Dan Fesperman nous offre ici une plongée étourdissante dans le monde de l'espionnage, et place au centre de la toile une femme au destin unique.
On fait connaissance avec Helen, employée de la CIA à Berlin Ouest en pleine guerre froide. Aimant son boulot, Helen parcourt chaque jour ses "planques" en quête d'informations . Jusqu'au jour où elle est témoin d'une agression. Un choix s'offre à elle, parler ou se taire.
Et Anna entre dans le jeu en 2014. Fille d'Helen elle va enquêter sur la mort suspecte de cette dernière, dont le coupable tout désigné semble être son frère...
Je ne connaissais pas cet auteur mais avais entendu parler de ses capacités de conteur. Et de ce côté-là, rien à redire. Il maitrise l'art du suspense, et de la description. Car son roman est particulièrement bien construit et bien fouillé. Basé sur des faits réels, on ressent le contexte historique et le réalisme du récit.
Au tout début, je n'arrivais pas à éprouver de l'empathie pour Helen et la trouvais très froide. Mais peu à peu, on comprend sa vie, et ce qu'elle vit. On assiste à sa lutte interne entre sécurité et justice, et finalement on prend position pour elle. Quand aux personnages actuels, comme Anna, elle attire immédiatement la sympathie. L'alternance des narratrices, et des époques maintient un suspense qui prend aux tripes du début à la fin.
On apprend plein de choses sur le fonctionnement des services secrets américains maintenant, comme pendant la guerre froide, et notamment sur la place qu'occupait les femmes dans ce milieu.
Une lecture passionnante et enrichissante.
J’ai beaucoup aimé la double temporalité de l’histoire qui nous permet de découvrir Helen et son rôle d’agent de la CIA d’un côté et l’enquête menée par sa fille pour élucider le meutre de ses parents de l’autre.
Témoin malgré elle de certaines discussions confidentielles, Helen n’hésitera pas à prendre des risques pour faire éclater la vérité au grand jour. Au fil des pages, l’agent de bureau se transforme en agent de terrain pour sauver sa peau.
On apprend beaucoup de choses sur cette époque et sur le fonctionnement de la CIA, ce qui ajoute un intérêt supplémentaire à la lecture.
La partie plus actuelle est tout aussi intéressante et pleine de rebondissements. Les deux personnages principaux, Anna, la fille d’Helen et Henry, détective énigmatique, n'hésitent pas à remuer le passé pour comprendre ce qui a pu mener à ce drame.
Découverte après découverte, la tension monte et les protagonistes dévoilent leur vraie nature, jusqu’à la révélation finale dans les toutes dernières pages.
Helen sait ce qu’elle a à faire, et elle le fait toujours sérieusement. Alors qu’elle est en train de remettre de l’ordre dans une planque de la CIA, elle tombe sur des conversations don’t elle n’aurait pas dû être au courant. Pire, instinctivement, elle les a enregistrées et est intervenue.
Des décennies plus tard, Helen et son mari sont retrouvés assassinés, alors qu’ils mènent une vie tranquille dans un petit village. Leur fille décide de mener sa propre enquête discrète en compagnie d’un ancien détective privé. Mais comme souvent, les apparences sont trompeuses, et Anna va le découvrir peu à peu...
Nous sommes là dans un vrai roman d’espionnage comme on les aime. Agents secrets, complots dangereux, histoires qui restent cachées des années, tout y est.
Ce roman nous plonge tout de suite dans le vif du sujet. C’est avec Helen, en 1979, en Allemagne, que nous démarrons. Une jeune femme consciencieuse qui se retrouve à être l’ennemi n°1 d’une des plus grandes sociétés d’agents secrets. La tension est bien présente, et chaque action est minutée.
Ensuite, nous atterrissons en 2014, bien après tous ces événements. Mais qu’est-ce qui peut bien lier ces deux époques? Evidemment, la question se pose tout de suite. A la suite d’Anna, nous partons à la recherche des réponses nécessaires.
J’ai été happée par ma lecture du début à la fin. Nous faisons des bonds dans le temps, qui nous apportent chaque de nouvelles pièces à ajouter au puzzle de ce panorama. J’apprécie justement le fait qu’on ne sache pas tout dès le départ.
Le rythme est nerveux, intense. Il vous empêche de fermer le livre, de passer à autre chose. Car même lorsque vous êtes occupés à autre chose, vous ne pouvez vous empêcher de vous demander ce qui est arrivé à Helen, pour qu’elle finisse dans cette situation!
Vous l’avez compris, je vous parle là d’un roman dont il faut noter le titre et vous le procurer!
Avoir un blog, ce n'est pas seulement s'offrir un petit espace pour laisser une trace de ses lectures. C'est également découvrir l'univers d'autres blogueurs qui, avec le temps, deviennent également des prescripteurs ! Grâce à cela, mon attention est parfois attirée sur des titres qu'avant, je n'aurais même pas remarqués ! C'est ce qui s'est passé pour cette lecture, découverte sur l'excellent blog : "La culture dans tous ses états". La chronique de Fred m'a donné envie de m'y plonger, et j'ai donc fait la demande auprès de NetGalley et des éditions "Le cherche midi", que je remercie pour cette lecture ! Les premiers éléments qui m'ont attirée résident dans une partie de l'intrigue se passant en Allemagne, en 1979. Il s'agit là de mon lieu et mon année de naissance. J'y suis née parce qu'à l'époque, la Belgique y avait établi des brigades militaires dont faisaient partie mes parents, qu'on appelait à l'époque FBA (pour Forces Belges en Allemagne). Revenue sur le sol belge à l'âge de cinq ans, je n'ai évidemment à l'époque pas eu l'occasion de m'intéresser à cette Allemagne d'après-guerre, séparée par le fameux rideau de fer que j'aurais, selon mes parents, vu depuis ma poussette, ce dont je n'ai évidemment gardé aucun souvenir ! Une lecture, donc, qui pouvait m'apporter un peu de détails sur le climat politique de l'époque. Et quelle époque ! Espions et agents doubles étaient légion, et c'est dans ce contexte que nous plonge l'auteur, au travers d'Helen Shoat qui exerce un poste subalterne au sein de la CIA, à Berlin. À l'époque, être une femme n'était déjà pas forcément simple, mais alors une femme dans ce monde masculin... Mais Helen est une battante, et son poste, qui consiste à s'assurer de la fonctionnalité des "planques" des agents, espère bien prouver à sa hiérarchie qu'elle est capable de plus. Évidemment, la plus grande discrétion est de rigueur, et on ne se mêle pas des affaires de la CIA. Aussi, lorsqu'Helen est malgré elle témoin d'agissements illicites de la part d'un agent qui agresse une jeune allemande, c'est son intégrité et sa carrière qui sont remises en cause. Et lorsque la jeune allemande décède brusquement, ce n'est plus seulement pour sa carrière qu'Helen doit s'inquiéter, mais aussi pour sa vie.
Bien des années plus tard, Helen n'a plus rien de commun avec celle qu'elle fut, à tel point que son bref passage par la CIA est inconnu de sa fille Anna, qui revient à la maison familiale à Poston, États-Unis, pour enterrer ses parents, sauvagement abattus par leur fils handicapé. L'affaire est simple, pour la police. Mais pour Anna, difficile d'envisager que derrière l'acte de son frère ne se cache rien d'autre que sa défaillance mentale. Elle s'allie avec un nouveau voisin aux compétences insoupçonnées pour faire la lumière sur cet évènement.
On se promène ainsi sur deux temporalités et deux continents différents, ce qui confère à l'écriture deux ambiances distinctes qui rythment efficacement la lecture ! Contre toute attente, ce livre s'est avéré un véritable coup de cœur ! Ouvert par curiosité et, je l'avoue, nostalgie, j'ai fini par y être totalement engloutie, avide de réponses.
Dan Fesperman, sous couvert de son intrigue, va lever le voile sur le rôle des femmes à la CIA, ainsi que sur le fonctionnement des services secrets et de leurs ramifications encore plus secrètes ! (Bon, ok, plus si secrètes que ça depuis quelques années mais dont j'ignorais tout jusqu'à la lecture de ce livre !). Un tour de force que de réussir à me passionner pour ce genre d'histoire, moi qui ne suis pas forcément fan d'espionnage ! (désolée, James...)
J'ai aussi beaucoup aimé les personnages d'Helen et "les sœurs", des femmes qui cherchent une place dans un monde masculin mais qui sont plus courageuses qu'ambitieuses, et qui feront tout pour ne pas trahir leurs convictions. Des hommes sans scrupules ou des menteurs qui n'aiment pas mentir... L'espionnage est un drôle de monde, dans lequel les états d'âme sont malvenus. J'ai également beaucoup apprécié le personnage d'Henri, qui viendra en aide à Anna tout en lui cachant ses motivations réelles mais qui, au fil du récit, révélera une profonde humanité dont sont dépourvus beaucoup d'autres protagonistes.
Faux semblants et vraies convictions contre opportunisme et violence gratuite, l'auteur nous offre ici un récit plein de rebondissements que j'ai savouré !
Helen est agent de la CIA en Allemagne de l’Ouest en 1979, elle s’occupe d’entretenir des lieux sûrs que les agents de terrains peuvent utiliser en réservant à l’avance. Un jour, alors qu’Helen se trouve dans l’un de ces lieux qui est disponible sur ce créneau pour vérifier que tout fonctionne bien, elle surprend deux conversations qu’elle n’aurait pas dû entendre …
30 ans plus tard aux États-Unis, Helen et son mari ont été assassinés par leur fils qui souffre de troubles du comportement, mais est-ce bien lui le responsable de ces morts … ?
Un livre qui m’a bien plu, de l’espionnage du point de vue féminin ça change !
Voilà un roman d'espionnage pas compliqué, inspirés de faits réels, mais bien conçu, jouant sur deux époques, celle de la mère et celle de la fille qui apprend les activités de sa mère. Espionnage plutôt féminin même puisqu'il s'agit de courir après un espion qui se comporte pas comme il faut du tout. Comme tout scénario d'espionnage qui se respecte, beaucoup joue double je, en plus de services concurrents qui se court-circuitent. Et c'est comme ça qu'on arrive à la fin sans temps mort pour le verdict. Ça pourrait même faire un bon film.
1979, Helen est une agente de la CIA qui est chargée des résidences sécurisées destinées aux agents en mission. Un soir, elle surprend une scène qui bouleversera sa vie à tout jamais.
2014, Helen et son mari, paisibles retraités sont retrouvés morts, leur fils attardé mental suspecté de ce meurtre. Leur fille, Anna, persuadée de l'innocence de son frère, engage Henry un détective privé pour découvrir la vérité. Elle découvre des secrets de famille dont elle ne soupçonnait rien.
J'ai mis du temps à rentrer dans cette histoire mais une fois dedans, je l'ai trouvée addictive et haletante.
Le lecteur s'immerge dans le milieu de l'espionnage allemand, avec les faux semblants et les complots. L'omerta qui est la règle absolue.
J'ai beaucoup aimé suivre Helen, dans sa fuite et sa détermination à faire éclater la vérité quoi qu'il puisse lui en coûter.
Cette histoire est malheureusement très actuelle, car même si on entend plus trop parler de l'espionnage comme à l'époque de la guerre froide, le réel sujet est l'abus de pouvoir qu'exerce un haut gradé. Le fait qu'il profite de sa position ascendante pour violer des femmes.
Par ailleurs, j'ai aimé comment la relation entre Anna et Henry s'est développée.
En bref, c'est un livre qui m'a fait passer un bon moment et que je vous recommande.
Je remercie Netgalley France et les éditions du Cherche midi pour leur confiance.
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