Rage against the machisme

👩🏻‍🎤 RAGE AGAINST THE MACHISME de Mathilde Larrère lu par Lola Naymark👩🏻‍🎤

L'autrice ; Née en 1970 à Paris, Mathilde Larrère
est historienne. Elle est spécialiste des mouvements révolutionnaires du XIXème siècle. Elle défend une conception politique de l'Histoire contre une vision traditionnelle de la neutralité de l'Histoire. Elle publie en 2020 l'essai "Rage against the Machisme" qui rappelle les mouvements de lutte féministe.

Résumé de l'essai : Dans cet essai, l'historienne Mathilde Larrère retrace les évenements marquants du combat féministe en France de la Révolution française au mouvement #Metoo d'aujourd'hui. On y retrouve des figures célèbres, Olympe de gouges, Louise Michel, gisèle Halimi mais aussi moins connues comme la révolutionnaire Pauline Léon, la journaliste Hubertine Auclert, la psychiatre Madeleine Pelletier ou encore la militante independantiste marocaine Malika El Fassi. Elle rappelle ainsi que l'Histoire de lutte se conjugue plus que jamais au féminin.

Première lecture de 2023 qui donne le ton ! 💪🏼 Ce qui m'a tout de suite attirée, c'est le titre percutant de l'essai associé à une chouette couverture signée Fred Sochard.

Cet essai est très accessible pour quiconque souhaite en apprendre plus sur l'Histoire des luttes féministes dans notre pays.

L'historienne Mathilde Larrère développe de manière très accessible des sujets tels que la place des femmes révolutionnaires dans la Révolution française, la lutte pour le droit de vote, pour la légalisation de l'IVG, les grèves de femmes ou encore les mouvements plus récents comme #Metoo ou le #nobra.

C'est une lecture courte et instructive qui permettra autant aux féministes qu'à leurs alliés de mieux situer les luttes actuelles dans un contexte plus large.

Même pour une féministe comme moi, plutôt bien informée sur le sujet, j'ai réussi à approfondir certains sujets et j'ai appris pleins de nouvelles anecdotes afin de lutter contre le sexisme et le machisme.

Seul petit bémol : je regrette que la question des femmes handicapées et de la lutte pour leurs droits n'ait pas été envisagée dans le récit de l'historienne. J'aurai apprécié une mention au même titre que la lutte des femmes racisées ou décolonisées qui elles sont représentées parmi les femmes invisibilisées.

Ça reste un excellent essai de vulgarisation sur l'Histoire du féminisme que je recommande. J'ai apprécié mon écoute grâce à la narratrice Lola Naymark.

Et toi, l'as-tu lu ? As-tu envie de le lire ? Dis-moi tout ! 🔥

⏳Temps de lecture : 4h50
🏚️ Un livre-audio @audiolib lu en partenariat avec Netgalley France

Citations : "Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n'avons pas d'histoire..." (Hymne du MLF pour rendre hommage aux femmes de la Commune de Paris coécrit en 1071)

«Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme'" (Inscription sur la gerbe sur la tombe du soldat inconnu aux Champs-Elysées déposée par la MLF en 1970)

Le feminisme ne peut se raconter au singulier. Il a toujours été constitué d’une hétérogénéité de groupes de femmes, animé de conflits internes souvent violent, ouvert, mais dans le même temps parfois fermé aux combats des femmes des autres pays, parfois même aux combats de femmes invisibilisées, discriminées dans notre pays." (Mathilde Larrère)


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Voilà un essai très intéressant sur l'histoire des combats féministes en France. C'est très complémentaire au livre de Titiou Lecoq, Les grandes oubliées de l'histoire. Le livre de Titiou Lecoq mettait en avant beaucoup de femmes qui avaient fait avancer le féminisme, et là c'est d'avantage l'histoire des causes soutenues par les femmes qui ont fait avancer le combat féministe. C'est très vivant, beaucoup de références, un côté très pop culture !
J'ai écouté ce livre, la lectrice est très dynamique, et apporte encore plus de richesse à cette écoute !

Rage against the machisme est un livre intéressant à découvrir. Mathilde Larrère, son autrice, nous raconte l’Histoire des féminismes en France mais, contrairement à d’autres ouvrages, elle ne débute pas à la première vague féministe (fin XIXe – début XXe siècle) et elle remonte plus loin dans le temps. Seulement voilà, les livres de ce genre en audio, je vais arrêter car, pour prendre des notes, ce n’est pas simple et c’est encore pire quand on veut noter le nom d’une femme qui nous est inconnue. Ce n’est nullement la faute de Lola Naymark, la narratrice, que j’ai bien aimé. Non, c’est juste que je n’y arrive pas ; j’écoute des livres audio quand je fais du point de croix (seul moment où j’arrive à rester concentrée en les écoutant) et autant vous dire que ce n’est pas très propice à la prise de notes. Donc, pour l’audio, je me contenterai désormais de romans car c’est beaucoup plus simple. Cela étant dit, je vous conseille tout de même l’audio de Rage against the machisme si vous n’êtes pas du genre à prendre des notes, ou tout simplement de le lire au bon vieux format papier.
[…]
Ce que je retiens le plus de cet ouvrage, c’est le nom de Joséphine Pencalet car, oui, j’en ai retenu un parmi les femmes que je ne connaissais pas mais c’est parce qu’elle était Bretonne (comme moi) et que c’est la première femme a avoir été élue à un conseil municipal (en 1925). Je retiens également tout le chapitre sur la colonisation, notamment avec l’histoire du voile (un fantasme pour les Occidentaux et, en même temps, il faut le leur faire enlever car c’est perçu comme une soumission à leurs hommes), tout comme je retiens un peu mieux Hubertine Auclert qui luttait en affirmant que, si les femmes ne comptaient pas pour les votes démocratiques, alors elles ne devaient pas non plus compter pour les impôts (et plus encore, mais j’abrège).

Si plusieurs choses m’étaient déjà connues au sujet des luttes féministes en France, j’ai tout de même fait quelques découvertes bien sympathiques grâce à Rage against the machisme de Mathilde Larrère. Si le sujet vous intéresse, je vous recommande donc cet ouvrage, surtout si vous pensez avoir des choses à apprendre sur les deux derniers siècles de lutte.

Nouveau livre lu par Lola Naymark que je venais tout juste de quitter avec Sa préférée. Je la retrouve dans un contexte différent mais toujours avec cette volonté d'apporter cette même intension dans sa lecture.
Cet essai reprend l'histoire des femmes, de la lutte des femmes à différents moments de l'Histoire, de la Commune à aujourd'hui.
Il permet de voir toutes ces luttes, ce que les femmes ont enduré, comment elles ont du se battre pour avoir des droits et les conserver et pourquoi il faut continuer, même si on ne se sent pas spécialement menacé nous-mêmes.
Depuis quelques temps, je lis des livres sur ces thèmes, j'écoute des podcasts très bien faits aussi.
Il faut dire aussi qu'en parallèle de cette écoute, je lisais le livre de Michelle Perrot, le temps des féministes ; historienne que l'autrice cite aussi à plusieurs reprises, tout comme Titiou Lecoq, que j'ai lu il y a quelques mois. Je n'ai donc pas appris plus de choses ....
Cependant, pour une première approche de l'histoire du féminisme c'est un livre très instructif, et l'autrice nous emmène dans ses différentes histoires avec quelques anecdotes qui peuvent parler à toutes et à tous.
Je vous conseille, par ailleurs, la série de podcasts "Filles de Lutte" mais aussi un épisode de "Oyez Oh Yeah" sur les suffragistes.
Merci encore une fois à Netgalley et Audiolib pour le partage de ce livre.

livre très intéressant qui aborde les luttes pour les droits des femmes d’un point de vue historique. Le format audio est particulièrement adapté je trouve. J’ai particulièrement aimé la façon simple et claire dont tout est expliqué et la petite pointe d’humour qui rend l’ouvrage accessible. En revanche, petite bémol sur l’emploi du mot sexe pour le genre…

Un livre très agréable à écouter, notamment lors de trajet en voiture, cela permet d'être très concentré. Ayant fait des études d'histoire, j'ai retrouvé ici beaucoup de choses que j'avais étudié lors de mes études. J'aime la manière dont l'autrice retrace l'histoire des femmes. C'est très instructif et ludique. J'ai passé un bon moment.

Essai au titre non équivoque, Rage against the machisme est un voyage à travers les luttes menées par les femmes pour leurs droits depuis la révolution française.
Mathilde Larrère, agrégée d'histoire et spécialiste du 19eme siècle, présente les combats les plus connus mais également ceux menés par des figures quelque peu tombées dans l'oubli. L'Histoire invisibiliserait-elle les femmes ?
Ce livre est très intéressant. Le ton employé par l'autrice, sans être familier, est moins ampoulé que ce à quoi on peut s'attendre pour ce type d'ouvrage. Cela rend le texte plus vivant, accessible et, selon moi, agréable à écouter.
En résumé, Rage against the machisme est un titre à mettre entre toutes les oreilles/mains car il est instructif sans être le moins du monde rébarbatif.

Un livre audio qui s'écoute très bien et qui sera une très bonne première approche au féminisme et à son histoire. Pour ma part, je n'ai pas appris de nouvelles choses, mais j'ai pu remettre les pieds dans l'histoire du féminisme et à l'importance du combat.

Mon intérêt pour le féminisme et tout ce qui s’y prête de près ou de loin ne datent que de 6 mois, autant dire que je n’y connais pas grand-chose. Comme vous le voyiez, après le texte de Mona Chollet « Sorcières : la puissance invaincue des femmes », je continue à me renseigner sur le sujet. Cet essai me faisait de l’œil d’autant qu’il était en audio livre. Ce format me permet d’assimiler les notions et surtout de rendre un essai bien plus vivant et moins scolaire. Je sais ne pas être la seule à avoir clairement du mal avec les essais. J’ai tenté plus d’une fois d’en lire, mais je perdais très vite ma concentration et mon intérêt.
« Rage against the machisme » de Mathilde Larrère avait donc l’avantage d’être en audio. Lola Neymark, une actrice, prête sa voix à un tout nouveau rôle. Elle lit à voix haute, un essai, un cours d’histoire sur les luttes féminines, le droit des femmes en France. Elle joue ce rôle à la perfection. Son intonation donne vie à l’essai, interroge son auditoire, et le prend à partie. Ma mère a écouté une partie du livre audio et elle ne pouvait s’empêcher d’interrompre la narratrice pour y aller de son commentaire. C’est drôle, mais si l’on veut écouter le propos, ce n’est pas très pratique. Les pauses sont elles aussi maîtrisées, nous sous-estimons ses pauses, pourtant elles ont une grande importance. Elles permettent de souligner le propos, de laisser l’auditoire assimiler les informations et de marquer le rythme.
Bref, vous l’aurez compris, la narratrice porte le texte. Le discours est marquant. Il interroge. Le propos est une bonne introduction à la lutte des femmes pour leur droit. N’oublions pas femme riche ou pauvre, noire, jaune ou blanche, nous avons eu moins de droits que l’homme noir. Nous nous sommes battus pour nos droits. À l’heure où l’Amérique revient sur le droit à l’IVG, il est important de faire entendre nos droits, notre corps, notre choix. Certaines veulent être mères, d’autres pas. Certaines veulent allaiter et d’autres ne veulent pas ressembler à une vache à lait, ces deux propos peuvent s’entendre. Il est important de tenir compte de la volonté et de la liberté de chacun. On a le droit de ne pas comprendre, mais ne jugez jamais.
En bref, ce livre audio m’a impliquée et m’a fait réagir. Je me suis exclamée, indignée. Les passants se sont retournés, mais rien à faire, je vis ma lecture.

Dans ce livre l’autrice (que je découvre avec cet ouvrage) raconte l’histoire du féminisme en France depuis la Révolution française jusqu’à nos jours. Elle revient sur les différents mouvements féministes et leurs différentes revendications, les différentes luttes au fil du temps. Un parcours chronologique qui a le mérite de remettre certaines fausses croyances en perspective. Non, la féminisation de la langue n’est pas une lubie des féministes du XXIe siècle. Depuis bien longtemps des femmes luttent contre la masculinisation de la langue française (masculinisation artificielle, voulue par des intellectuels hommes au pouvoir, soit dit en passant).

Tout au long des divers chapitres et au fil des luttes des diverses époques, on s’intéresse à plein d’aspects différents de la lutte féministe. L’engagement politique avec la lutte pour le droit de vote, le doit du travail avec les luttes ouvrières, le droit à l’éducation, la lutte contre le sexisme, la lutte pour IVG dans les années 60-70, la lutte contre les violences sexuelles avec le mouvement #metoo…

Et si dans l’histoire du féminisme certains noms se sont fait particulièrement entendre, Mathilde Larrère donne ici la parole à celle dont on a oublié les noms, les femmes anonymes qui durant des siècles ont animé la lutte. Elle nous parlera de certaines de ces femmes en particulier, citant des noms peu connus, mais aussi de toutes les autres, celles dont on ne connaît pas les noms, mais qui ont participé aux luttes de diverses façons.

J’ai trouvé cela très intéressant, surtout de voir comment, selon les époques, la lutte féministe s’articule, quels sont les priorités à tel ou tel autre moment de l’histoire en fonction du contexte socio-économique et des droits déjà acquis. J’ai appris beaucoup de chose. Autant d’informations qui viendront enrichir et alimenter mon argumentaire féministe. Car, si je suis féministe depuis aussi longtemps que je sais parler ou presque (je me souviens encore de prise de parole en famille où je me dressais contre l’oppression patriarcale du foyer alors que je dépassé d’à peine une tête la table de la salle à manger), je ne m’étais jamais vraiment intéressé à l’histoire du féminisme avant l’année dernière. Depuis, j’ai lu (enfin, surtout écouté), plusieurs livres féministes, sur des réflexions contemporaines ou sur l’histoire des femmes et du féminisme. Et je trouve ça fascinant.

Le livre de Mathilde Larrère est parfait si, comme moi, vous n’y connaissez rien, mais que vous êtes curieux et que vous avez envie d’une approche historique. Le tout dans un langage accessible et agréable à lire. Mathilde Larrère est historienne, professeur universitaire. Elle sait de quoi elle parle et ça se sent. C’est très documenté, et j’ai appris plein de choses dont je n’avais encore jamais entendu parler. Mais les chapitres sont très courts, fluides, écrits dans une langue accessible à tous. On est dans la vulgarisation, loin des textes académiques. Le ton y est très engagé. On sent la militante féministe derrière chaque mot. Mais il ne s’agit pas pour autant d’un manifeste. Le livre s’il est militant, il est avant tout informatif et historique.

Mieux connaitre l’histoire pour mieux lutter dans le présent, c’est un peu l’idée subjacente de ce livre. Et cette approche rentre particulièrement en résonnance avec ma sensibilité personnelle, puisque l’Histoire est une matière qui m’a toujours passionné.

Les divers chapitres sont agrémenté de slogans féministes des époques traité, extraits de manifestes, textes de chansons. La version papier se termine par une chronologie et une bibliographie.

Comme je le disais plus haut, j’ai découvert ce livre dans sa version audio, lue par Lola Naymark. Et je dois avouer que si j’ai trouvé le contenu du livre passionnant (au point d’avoir acheté la version papier juste après avoir fini l’audiobook), j’ai eu un peu plus de mal avec la version audio dont je vous ai déjà parlé dans mes vlog lecture. En effet, la narratrice adopte un ton très revendicateur terminant chaque phrase par un point d’exclamation. Or si certains passages s’y prêtent, d’autre sont purement informatifs et ce ton agressif et revanchard y était complètement hors d’à propos. Ce n’est pas parce qu’on parle féminisme, qu’il faut adopter à tout pris un ton de protestation ! Il y a un temps pour protester, hausser la voix et même taper du poing sur la table s’il le faut. Mais il y a un temps pour énumérer posément des faits historiques. Pas besoin de point d’exclamation à ce moment-là, ce n’est pas une revendication, c’est une information. J’avoue que le ton m’a parfois agacé (pour ne pas dire souvent) et que c’est principalement à cause de ce ton de narration que j’ai mis si longtemps à le terminer. J’avais envie d’en savoir plus, mais le ton agressif de la lectrice me tapait facilement sur les nerfs, surtout quand je voulais l’écouter en travaillant.

Là, encore c’est une question de sensibilité personnelle. J’ai du mal avec les tons agressifs qui pour moi sont contreproductifs. Je trouve que les arguments ont plus de poids quand ils sont énoncés calmement. D’autres aimeront sans doute ce ton légèrement agressif, incisif, qui met l’emphase sur la lutte, les revendications, plus que sur l’aspect historique et informatif.

Je remercie @netgalleyfrance et @audiolib de m’avoir permis de découvrir cette essai très intéressant sur l’histoire des femmes.
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Je vous avoue que je ne pensais pas autant adhérer à un livre audio mais c’est chose faite et depuis d’autres ont suivi.
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Cet essai m’aura appris beaucoup sur l’histoire de la lutte des femmes pour leurs droits. Cela aura souvent été selon les gouvernements un pas en avant trois en arrière.
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L’historienne évoque le combat des femmes depuis la Révolution française jusqu’au mouvement #metoo. Elle met en avant des femmes comme Louise Michel ou encore Gisèle Halimi et s’appuie sur des faits historiques, des extraits de documents ou de chansons.
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Les luttes auront été nombreuses pour le droit de s’instruire, le droit de voter, le droit de disposer librement de leur corps et nous pouvons le constater en cette journée du 8 mars, le combat reste long…
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« N’oublions pas qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »Simone de Beauvoir.
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Un essai que je vous recommande vivement.
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1er livre audio pour moi. Je me suis lancée tard dans ce médium par peur de je ne sais pas trop quoi. Quelle joie d'avoir remédié à ça !

Le passage à l'audio via #NetGalleyFrance s'est fait assez facilement étant adepte de podcasts depuis plusieurs années. Même si avec ce titre j'ai rencontré quelques moments de frustration.

Je m'explique : à de (très) nombreux moments j'ai voulu prendre des notes sur ce que j'entendais. J'ai donc du arrêter la lecture et revenir en arrière plusieurs fois.

La retranscription par Lola Naymark est fluide et claire.

Pour ce qui est du contenu, j'ai adoré. L'essai de Mathilde Larrère est captivant, accessible, fourni et sourcé. J'ai appris des vérités trop peu connues.

Petit plus pour la partie sur la Révolution française que j'ai particulièrement apprécié.

Je recommande totalement cette lecture.

#NetGalley #Rageagainstthemachisme

Le féministe conté par une historienne.
"Rage against the machisme" est un ouvrage fascinant sur l'histoire du féministe.
De la révolution française à nos jours, Mathilde Larrére nous retrace le combat des femmes pour lutter contre les inégalités.
J'ai beaucoup appris au fil de mon écoute et j'ai même fini par m'offrir la version papier pour en garder une trace dans ma bibliothèque

Gros coup de coeur pour cet excellent essai, qui complète très bien Les grandes oubliées de l’Histoire, de Titiou Lecoq, lu il y a quelques mois. Celui-ci retrace l’histoire du féminisme depuis la Révolution française et pas depuis la première vague de la fin du dix-neuvième siècle comme c’est souvent le cas dans ce type d’ouvrage. Il parle des femmes célèbres ou non, mais se focalise surtout sur les causes et les combats qui ont émaillé cette lutte. A chaque époque les principales revendications sont différentes, même si elle se regroupent parfois.

Ce livre offre une visions très intéressante et engagée de l’histoire du féminisme, il permet une vision plus synthétique de ce mouvement. Il s’intéresse aussi à la lutte dans les minorités, car les femmes qui en sont issues sont confrontées à encore plus de discriminations que les femmes blanches et aisées dans la culture européenne. Ainsi l’auteure consacre-t’elle des chapitres aux femmes colonisées, racisées ou lesbiennes, car leurs luttes sont différentes. Les féministes ont le plus souvent oublié ces personnes.

Lors de la Révolution, les femmes ont revendiqué l’égalité des droits et en ont obtenu quelques uns, mais pas celui de voter, ce qui sera un long combat puisqu’il ne sera accordé qu’en 1944 (en Suisse en 1978, la honte !). Elles pouvaient soumettre des pétitions et des manifestes, assister aux débats dans les Clubs ou les tribunes de l’Assemblée, ce dont elles ne se privent pas. Toutefois après un début prometteur où les femmes obtiennent le droit au divorce et plus de liberté, les hommes prennent peur et reviennent en arrière. Napoléon, avec son code civil, mettra de nouveau une chape de plomb sur la condition féminine. Les femmes mariées sont de nouveau traitées comme des mineures et n’ont même aucun droit de gérer les revenus de leur dot. L’adultère féminin est un délit mais les hommes ont le droit de tromper leur femme pour autant qu’ils ne l’obligent pas à faire ménage à trois avec sa maîtresse. On impose donc l’idée d’une sexualité masculine irrépressible, qui a de beaux jours devant elle, jusqu’au mouvement Metoo, dernière étape en date des luttes féministes. La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouge est très connue de nos jours, mais c’est Benoite Groult qui l’a exhumée ; lors de sa publication elle était noyée sous la masse des manifestes divers et variés de la Révolution.

La lutte féministe a connu principalement trois vagues, la première à la fin du dix-neuvième siècle réclame le droit de vote et de meilleurs salaires pour les femmes. Cette dernière revendication est surtout portée par les ouvrières, qui sont très actives. La deuxième vague est centrée sur le droit à disposer librement de son corps, en particulier la contraception et l’IVG dans les années 1960/70. Actuellement la lutte porte sur les violences sexuelles principalement, même si elle est loin de se limiter à ce sujet.

J’ai beaucoup aimé cet essai très accessible. Comme toujours, la version audio m’a enchantée, Lola Naymark est parfaite comme narratrice. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette belle découverte.

#Rageagainstthemachisme #NetGalleyFrance !