Teheran Trip
par Mahsa MOHEBALI
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Date de parution 22 févr. 2023 | Archivage 21 févr. 2023
La croisée | Littérature étrangère
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Résumé
Le Trainspotting iranien
Shadi, jeune femme iranienne, plonge dans l’opium pour échapper à ses parents stricts, à sa famille omniprésente, à son avenir compromis, dans un Téhéran secoué de tremblements de terre, aussi physiques que politiques. Le temps d’un week-end, elle fait le mur et nous entraine dans l’envers du décor de Téhéran pour nous faire découvrir une jeunesse désenchantée et fascinante.
Un roman vif, déjanté, banni dans son pays, enfin publié aux USA et en Europe, et salué comme un souffle d’air dans la littérature orientale.
Le Trainspotting iranien
Shadi, jeune femme iranienne, plonge dans l’opium pour échapper à ses parents stricts, à sa famille omniprésente, à son avenir compromis, dans un Téhéran secoué de...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782413078135 |
PRIX | 20,00 € (EUR) |
PAGES | 176 |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Elles ont osé, elles osent, elles oseront ...
Mahsa Mohebali est romancière, scénariste et vit à Téhéran. Téhéran Trip, Negâran Nabâsh en persan ,parait en 1998. C'est un immense succès critique et populaire mais c'est aussi un frein à sa carrière.Son roman est interdit, elle est condamnée à cesser son activité littéraire...
Shadi est une jeune fille comme beaucoup d'autres à Téhéran. Elle ne supporte plus le carcan imposé par la société, par sa famille et se réfugie dans la drogue. Tout est bon à prendre pourvu qu'elle puisse s'évader de ce monde qu'elle hait .. La terre se met à trembler, les secousses se rapprochent, les gens fuient , d'autres se figent, mais la police est là toujours et encore... no comment !
Les mots claquent, les pensées suivent les montées et descentes, les actes aussi.
Un roman hallucinant et hallucinatoire , un roman que j'ai lu d'une traite avec présentes à l'esprit ces images qui nous arrivent parcimonieusement de Téhéran ..
Merci aux éditions La croisée pour ce partage via Netgalley
#TeheranTrip #NetGalleyFrance !
Un roman particulier. Particulier dans son histoire en tant qu'objet ( censure etc..)
Un roman particulier dans l'histoire qu'il nous raconte.
Un romance particulier dans son récit. Une fuite à tout prix. Vouloir s'évader de la vie de sa famille, de ce que vie son pays, de ce qu'on subit. Voilà ce que nous allons suivre. La fuite de Shadi à travers la drogue. L'évasion d'un monde qui ne lui convient pas et l'opresse.
L'écriture se prête parfaitement à cette évasion ; Décousue, elle nous permet de comprendre Shadi et ce qu'elle voit / ressent.
L’Iran et les dérives de son régime politique m’ont toujours intriguée. Rares sont les livres qui abordent ce pays sous le prisme de la jeunesse en perdition, alors que l’on peut trouver beaucoup de documentaires. C’était aussi l’occasion de découvrir une nouvelle plume, dont la voix porte au-delà des frontières, pour alerter l’opinion publique. Publiée depuis plusieurs années, Mahsa Mohebali, a beau avoir du succès dans son pays, elle y est interdite d’expression.
Le contexte politique depuis quelques mois, ouvre une brèche aux dénonciations et permet à ce livre d’émerger et il a le mérite d’avoir été écrit par une femme et dont le récit évoquant la drogue, ainsi que de nombreux sujets tabous, montre une jeunesse confrontée aux désirs, aspirant à une liberté plus que légitime.
Dans cette ville où tout s’écroule, les riches fuient et ceux qui n’ont pas le choix vivent le chaos. Dans cette atmosphère étouffante, et pesante, l’obsession de Shâdi, c’est d’avoir sa prochaine dose. Nous la suivrons sur une journée, dans sa quête, au gré de ses rencontres, une galerie de personnages se profile, tous aussi perdus qu’elle, dans ce contexte de temps suspendu entre découragement et désillusion.
Shâdi, se pose à la fois en spectatrice, sans être complètement actrice, parce que l’espoir pourrait briser ses rêves, être étouffé au point de rompre la moindre envie de vivre. L’opium l’aide à oublier, mais par moment, un sursaut de vie apporte une fulgurance à ses désirs, à ses réflexions.
C’est un texte fort, brillant, touchant, qui frappe les esprits par sa narration au détachement introspectif, avec un parallèle incroyable entre les états d’âme d’une junkie dont le seul rêve est d’émerger et un pays, à la jeunesse en ébullition qui aspire à profiter de joies simples, là où d’autres quittent l’Iran et ses privations.
C’est aussi un texte déstabilisant, qui oscille entre réalité et fiction, au rythme des tremblements de terre, allégorie aux secousses politiques, face à cette jeunesse qui rêve de transgresser les règles, entre espoirs, déceptions et courage.
Mais c’est aussi une allégorie, sur la condition de la femme et ses aspirations, où l’auteure, place l’Iran au cœur d’une apocalypse, pour nous faire découvrir une jeunesse désenchantée, mais pleine d’espoir.
Teheran trip est un texte fort, qui donne à voir la vie des jeunes iraniens. Quand s'ouvre le roman, Shadi, une jeune fille qui se défonce à l'opium, peine à émerger. Elle est en manque et doit trouver d'urgence son dealer. Mais aujourd'hui, "la terre danse le bandari." Paniquée par les secousses sismiques qui se produisent à intervalles réguliers, la mère de Shadi, une ancienne combattante, hurle et appelle son mari. Shadi parvient à s'échapper et entraine le lecteur à sa suite dans un Téhéran de fin du monde.
J'ai beaucoup aimé ce texte, qui présente sans artifices la réalité crue de la vie des jeunes de Téhéran dans tout ce qu'elle a d'incertain. Entre les tremblements de terre et le régime politique en place, ils ont de quoi craindre pour leur avenir. Teheran Trip est le premier tome d'une trilogie. On y découvre des jeunes dont les mères ont autrefois combattu le régime. Cet aspect là est peu développé dans le livre, il en sera sans doute davantage question dans les tomes suivants. Le livre donne l'impression que quelqu'un a mis un coup de pied dans une gigantesque fourmilière. A chaque coin de rue, des scènes de fin du monde, mais aussi des moments d'entraide, de solidarité. Le chien, Crassus, apporte une petite touche de tendresse bienvenue.
La préface de la traductrice, dont il faut saluer le travail, donne des éléments sur la vie de l'auteur et sur les conséquences qu'a eue la publication de ses œuvres sur sa vie. Il est important de la garder à l'esprit pendant la lecture.
Un livre à lire et à diffuser largement.
La lectrice ou le lecteur part à la dérive,
elle ou il surfe sur la vague des rêves,
Se perd, sent monter l’amertume et l’écume,
Comme Téhéran, il ou elle est perdu(e) dans la brume.
Les jeunes de Téhéran préfèrent les hallucinations,
Triste, mais vrai, le régime a tué toute réflexion,
Tempétueuse, cette aventure manque de logique,
Le message passe, il est aussi dérangeant que véridique.
La plume est belle, presque onirique
Elle m’a emportée bien que
ce no man’s land entre réel et rêve soit déstabilisant,
énervant, intrigant et désolant
Perte de repère, perte de rêve et un sentiment d’incohérence permanent,
Cela résume la vie des jeunes en Afghanistan.
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