Mort au couvent

Entre polar historique et cosy mystery, le premier volet d’une nouvelle série mettant en scène un trio d’enquêtrices original, parmi lesquelles un personnage historique remarquable : Sœur Juana.

Mexico, Nouvelle-Espagne, XVIIe siècle. Quelqu’un – ou quelque chose – a pris possession du couvent de San Jerónimo. Religieuses et servantes sont retrouvées sacrifiées sur l’autel selon des rituels précolombiens sanguinaires, et la suspicion règne. Nulle n’y échappe. Car dans cette enceinte retirée du monde, entre fornication, autoflagellation et cauchemars blasphématoires, le péché est partout…

Alina, jeune novice insolente et rebelle, vient de prendre le voile. Au côté de Matea, sa fidèle domestique indigène, la voilà qui s’allie à soeur Juana, excentrique femme de lettres, pour trouver le coupable. Entre prières, lectures, leçons de cuisine et chocolats chauds, le trio mène l’enquête. Mais dehors, l’Inquisition est déjà en chemin et compte bien couper le mal à la racine…

Cette nouvelle série de cosy mystery met en scène Sœur Juana, une femme hors du commun, qui entra au couvent pour préserver sa liberté et une soif de connaissance inextinguible, à une époque où le savoir était strictement réservé aux hommes.

Élevée par une mère propriétaire terrienne et célibataire, la fillette précoce dévore, dès ses 3 ans, tous les livres à sa portée. Elle apprend le latin, s’initie aux sciences, à la philosophie et à la théologie. Poétesse, elle devient d’abord dame de compagnie à la cour du Mexique. Mais, refusant le mariage, elle entre rapidement au couvent pour sauvegarder sa liberté et se consacrer à l’érudition et aux livres. On dit que peu de temps avant de mourir, elle vendit les quatre mille ouvrages que recelait sa bibliothèque en faveur des pauvres.