Nous sommes au XXIIIème siècle et l’Optimisation est le moyen trouver par les humains pour être immunisés, d’humeur égale et profiter de la vie à son maximum ! Mais pas pour tous les humains, les pauvres en sont exclus et subsistent dans l’ignorance et la maladie !

Louise est professeur, mariée, mère de famille. Avec son conjoint ils ont fait le choix du refus de l’Optimisation, voulant vivre au plus près de la vraie vie, tandis que leurs familles et amis ont sauté le pas.

Suite à un accident Louise se retrouve seule avec son bébé qui va s’avérer différent, difficile alors qu’elle a plongé dans une dépression post-partum.

L’autrice est psychiatre et a réussi à m’immerger dans la tête de Louise, me faire ressentir tout ce qu’elle vivait et imaginait. Tout cela d’une écriture directe mais élégante, sans phrase compliquée même si quelques mots un peu plus spécifiques m’ont obligé à chercher leur sens, parce que j’aime les mots et leur signification, même s’il y peu de chance que je m’en serve un jour. L’emploi des ces termes ne gêne en rien l’immersion dans l’histoire.

Le tout se lit aisément, c’est assez accrocheur pour que j’ai fini par me poser la question de savoir ce que j’aurais fait ou ce que je ferais dans cette situation !! Tout est tellement réaliste que c’est parfois malaisant mais c’est une réaction voulue et saine je trouve.

Il faut souligner qu’il n’y a pas de faute d’orthographe, pas de mots manquants ou mal employés et que c’est un réel plaisir de se laisser porter sans anicroche jusqu’au bout du livre, publié en autoédition !

#Optimisés #NetGalleyFrance

Le commentaire de Cathy :
Louise et son mari ont toujours été opposés à l’optimisation, une chose qui garantit bien être et meilleures performances.
Ayant perdu son conjoint et mère d’un nourrisson, la jeune femme tombe dans la dépression, submergée par la douleur, elle suscite l’incompréhension de ses proches qui la pousse à accepter d’être optimisée.
Julia Serres nous fait faire un sacré bon dans le futur, un futur que je ne suis pas sûre d’apprécier, un futur où les différences sont, comme à notre époque, très mal vu.
J’ai de suite été accrochée par l’histoire que nous propose l’auteure, elle a une plume très agréable et une imagination débordante.
L’idée principale de l’optimisation est originale, imaginez qu’avec une petite intervention, vous ne ressentirez que du bien-être, fini les émotions négatives, celle qui vous font souffrir.
Au fil des pages nous voyons Louise évoluer dans sa façon de voir les choses, je ne sais pas quoi penser de cette jeune femme après son optimisation, le changement est énorme, je pense que je l’ai préféré avant.
L’univers imaginé par l’auteure est surprenant, très bien décrit, la construction de ce roman tient la route, je viens de passer un moment de lecture perturbant, mais tout de même bon.

Voici mon retour de lecture sur Optimisés de Julia Serres.
XXIIIe siècle, l’Optimisation garantit bien-être et performances décuplées. Louise, qui s’y est toujours opposée, perd son conjoint.
Elle se retrouve alors seule avec son nourrisson et sa douleur, suscitant l’incompréhension des siens.
Optimisés est un roman surprenant.
Les Optimisés sont les humains "améliorés". Ils ne ressentent plus que du bien être, les femmes n'accouchent plus. En effet les bébés naissent dans des incubateurs. Pourquoi donc abimer son corps ? Pourquoi être de mauvais humeur ? Pourquoi avoir des cycles ?
Tout va donc pour le mieux pour les Optimisés.
Mais tous les humains ne se sont pas fait implantés, il reste encore des irréductibles qui continuent à pouvoir enfanter, à avoir des sautes d'humeur.. Les Naturels.
Louise et son mari Romain en font partie, ils ont même un fils Gabriel, que la jeune femme a porté et mis au monde.
Quand Romain meurt dans un accident, la jeune femme a l'impression de mourir. Elle fait une dépression post-partum, peine à faire le deuil de Romain.
Alors, ses proches l'incitent à devenir une optimisée.. Va t'elle le faire ?
Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce que je ferais à sa place. Difficile à dire.. J'ai été très touché par cette jeune femme.
L'autrice nous développe énormément la personnalité de son personnage, elle nous fait découvrir sa psychologie, ses états d'âme.. C'est très appréciable.
J'ai également aimé les personnages gravitant autour d'elle, la façon subtile dont certains essayent de l'influencer.
Julia Serres traite avec beaucoup de justesse le thème du deuil et même si je n'ai pas eu de coup de cœur, j'ai apprécié ma lecture.
J'ai apprécié l'histoire même si je trouve que sur certains passages l'autrice aurait pu aller un peu plus loin.
Je vous invite à découvrir Optimisés que je note quatre étoiles :)

Louise voit son monde bouleversé à la mort accidentelle de Romain, son mari, qui la laisse seule avec Gabriel, qui n'a que quelques mois. La jeune femme s'enfonce dans la dépression, ayant de plus en plus de mal à gérer le quotidien personnel, professionnel..., refusant ce que tous, famille comme amies, lui conseillent avec virulence : l'Optimisation.

Car nous sommes dans deux siècles, dans un futur où chacun, s'il en a malgré tout les moyens, peut se faire optimiser grâce à des puces installées sur un système lui-même greffé à la nuque, et où chaque puce permet de s'améliorer dans divers domaines, selon les besoins et situations. Dans un futur où, également si l'on en a les moyens, l'on ne tombe plus malade. Pour Louise, ce serait, tout simplement, ici, la meilleure façon pour vaincre sa tristesse, et oublier, finalement, Romain.

Or le couple a toujours voulu rester naturel, non optimisé, pour rester pleinement humain, en ce sens que l'un comme l'autre voulait continuer à ressentir les choses et le monde comme l'Humanité elle-même aurait dû continuer à le faire. Louise va-t-elle, désormais, succomber à l'Optimisation ? Et pour quoi ?

A l'ère du transhumanisme qui s'installe de plus en plus régulièrement dans nos actualités, Optimisés est un roman qui en aborde, intelligemment, tant les potentialités, que, et surtout, les dérives. Par un questionnement sur la place que l'on doit, ou pas, laisser à la technologie quant au fonctionnement même de notre corps, de ses sentiments, de ses émotions, de ses capacités physiques, psychiques, sont aussi abordées, avec beaucoup de clairvoyance, les inégalités sociales, qui privilégient, ou ostracisent, qui créent un monde à deux vitesses, déjà présent dans nos sociétés, mais ici encore davantage exacerbé.

J'ai apprécié cette lecture, qui nous permet d'entrer avec précision et authenticité, dans l'esprit de Louise, dans tous ses questionnements, doutes, choix, et aussi dans ce futur qui n'a de progrès que le nom, jusqu'à un dénouement certes attendu, fataliste et cynique, mais malheureusement vraisemblable. Une dystopie somme toute intéressante.

Un bémol tout de même : Il reste encore pas mal de coquilles, oublis de mots, erreurs d'orthographe, surtout dans les dernières pages, qui m'ont en partie gênée.

Je remercie Librinova et NetGalley de m'avoir permis la découverte de ce roman.

Voici un roman d'anticipation autoédité qui amène à se poser des questions sur le transhumanisme.

"XXIIIe siècle, l'Optimisation garantit bien-être et performances décuplées. Louise, qui s'y est toujours opposée, perd son conjoint. Elle se retrouve alors seule avec son nourrisson et sa douleur, suscitant l'incompréhension des siens."

L'Optimisation permet de ne pas être parasité par un trop-plein d'émotions, mais aussi de ne plus être malades. Les optimisés s'avèrent donc plus constants psychologiquement. Leur travail, plus productif et pertinent. Leur vie, plus sereine. Oui mais bien sûr, cela a un prix, que tout le monde ne peut pas payer.

Avant le décès de son conjoint, même sans avoir succombé aux sirènes de l'Optimisation, Louise vivait plutôt bien. Dans un amour, certes moins stable, mais bien réel. Et n'en déplaise aux fervents défenseurs de l'Optimisation, ses compétences étaient loin d'être négligeables.

Ses proches n'avaient jamais compris son choix, mais l'avaient malgré tout accepté.
Sauf que, voyant son état suite à la perte de l'être aimé, ils deviennent plus pressants.
Pourquoi s'obstine-t-elle à subir cette souffrance ? Pourquoi infliger ça à son enfant ? Alors que la solution est tellement simple et à sa portée.

Dans ce récit, nous entrons dans la tête de Louise. Elle fera ses choix. Aurions-nous fait les mêmes ? Difficile de le dire...

Même si ce récit est très questionnant, j'ai vraiment apprécié cette lecture ; ce fut une très belle surprise.