Le commentaire de Nathalie : ♥ Coup de coeur ♥
Je commencerai par vous dire que je dois à ce livre une nuit blanche. Incapable d’arrêter ma lecture, pourtant, normalement, je ne suis pas une grande fan de roman de guerre. Mais celui-ci m’a complètement hypnotisé. Dès la première page, il fallait que je le termine.
Nous sommes en 1945, la guerre est sur ses derniers milles, mais pour Ema, Ugo et Mathias une dernière mission commando les attend. Chacun de leur côté tente de mener à bien leurs missions Mathias réussi sans problème, mais pour Ugo, une rencontre inattendue viendra tout faire foirer puisqu’il a été reconnu après avoir tué, entre autres, une jeune femme. Ema prendra la mauvaise décision de s’éclipser pour rendre visite à sa grand-mère malade. Rien ne va plus pour le service secret allemand derrière ces missions. L’officier nazi Thilo, derrière nos trois camarades, devra prendre les choses en main pour rétablir l’ordre. Malheureusement pour eux, la police française les suit de très près. Trois meurtres et quelques tentatives ne peuvent pas passer inaperçus dans les rues de Paris surtout quand une des victimes est le fils du commissaire. On est pris entre le contre-espionnage de guerre et une enquête du Quai des Orfèvres qui nous mènera jusqu’à Moscou.
Les événements sont un feu roulant, des revirements, du suspense, des rebondissements. On ne peut arrêter tellement l’histoire est passionnante.
Un roman d’espionnage, un polar historique, une histoire captivante et de plus, celle-ci est inspirée de faits réels
Ce roman a été écrit à 4 mains qui ont utilisé leurs noms de famille respectifs pour créer le pseudonyme Gray Dewaële. Travaillant dans le domaine de la police, les deux collègues partagent plumes et passion dans ce roman surprenant.

Dix-huit est bien plus qu’un simple roman sur le passage à l’âge adulte. Gray Dewaële y aborde des thèmes universels, mais toujours pertinents, comme la quête d’identité, la peur de l’avenir, et la pression sociale. Ce roman est une plongée dans l’esprit d’un jeune homme qui se questionne sur sa place dans le monde, tout en affrontant les incertitudes et les anxiétés propres à cet âge.

L’écriture de Dewaële se distingue par sa justesse et sa capacité à capturer l’essence des émotions adolescentes. Le style est à la fois poétique et direct, ce qui permet au lecteur de ressentir pleinement les tourments du protagoniste. Les descriptions sont souvent empreintes d’une certaine mélancolie, reflet des hésitations du personnage face à un avenir incertain.

Les personnages secondaires, bien que moins développés que le protagoniste, jouent un rôle clé dans son évolution. Les interactions avec sa famille, ses amis, et ses amours naissantes sont autant de miroirs qui renvoient le jeune homme à ses propres interrogations. Chacun d’eux contribue à sa prise de conscience progressive, que l’âge adulte n’est pas seulement une question d’années, mais aussi de responsabilités et de choix assumés.

Ce roman auto-édité est tout simplement génial. Dès les premières pages, on comprend vite que les auteurs savent de quoi ils parlent. En effet, d’un côté, nous avons Gilles Gray, ancien sous-directeur de la DST et, de l’autre, Valérie Dewaele, commandant de la police nationale, spécialisée dans la recherche des personnes disparues et les affaires classées. Et croyez-moi, si vous le voulez, mais à eux deux ils vont réussir à vous faire des nœuds au cerveau.

Nous sommes en 1945, dix-huit parachutistes sont lancés sur le sol français par l’officier nazi Thilo pour mener des actions commandos. De ces dix-huit parachutistes, la narration ne se centre que sur trois d’entre eux : Ema, Hugo et Mathias. Ils ignorent tout des missions confiées à chacun d’entre eux et ce n’est qu’une fois sur place qu’ils découvrent la leur. En apprenant que sa grand-mère est mourante, Ema se rend dans les Ardennes pour lui faire ses adieux, loin d’imaginer que cette échappée, bien que fugace, va compromettre les missions des uns et des autres.

Ce roman d’espionnage, inspiré d’une histoire vraie, gagne alors une envolée narrative. Tout s’accélère et on ne sait plus vraiment qui sont « les gentils et les méchants ». C’est d’ailleurs assez troublant que de souhaiter que Ema, Allemande, parviennent à se sortir du guêpier dans lequel elle s’est fourrée.

Avec cette histoire, on sort des sentiers battus puisqu’on se retrouve du côté ennemi mais les auteurs nous réservent de nombreuses surprises, et puis, comme dans la vraie vie, rien ni personne n’est tout blanc ni tout noir. Il y a tout un nuancier de gris… L’intrigue, quant à elle, est passionnante et bourrée de suspense et de rebondissements. Et je peux même vous dire qu’il y a une histoire d’amour mais chut ! je n’en dirais pas plus.

Par contre, et parce que j’aime bien être tatillonne de temps en temps, je ne comprends pas ce titre ! Enfin, si, mais vu que nous n’en suivons que trois…

Bref, tout ça pour vous dire que ce roman d’espionnage sur fond historique est une tuerie, si vous me permettez le jeu de mot !