La fille aux 100 visages

Soo ne supporte plus de devoir, chaque matin, choisir le masque qui recouvrira son visage pour la journée. A Perfect City, impossible de sortir à visage découvert. Malheureuse aussi depuis que sa maman est décédée, délaissée par son père qui est le dirigeant d'une entreprise essentielle à la ville, Soo trouve souvent refuge dans le jardin sur le toit de l'immense tour où elle habite. En compagnie de Hiroshi, un vieux sage qui l'a vue grandir et prend le temps de l'écouter, elle y passe des heures apaisantes. Jusqu'au jour où elle est témoin d'une conversation entre son père et le plus haut dignitaire du Cénacle qui préside à la ville. Et le monde qu'elle pensait idéal explose, lui révélant tout un pan de la civilisation qu'elle ignore. Et de sombres secrets.
Une dystopie qui devrait plaire à nos collégien·nes à partir de la 4e. Et un roman susceptible de lancer le débat sur l'intérêt de se cacher derrière un avatar sur les réseaux sociaux. Exercice intéressant pour les professeur·es documentalistes !!

Pour Soon, adolescente de 14 ans, tout semble bien aller : elle vit dans un monde apaisé, protégé, d’autant plus qu’elle est la fille d’un des hauts dirigeants de la cité. Mais depuis l’age de 10 ans elle change, elle doit changer chaque jour de visage. L’imagination est laissée libre pour imaginer le visage voulu.Ce qui lui a paru amusant au départ est maintenant vécu comme une vraie contrainte. Elle ne sait plus à force qui elle est. De plus elle s’interroge sur ce qu’il y a au-delà des murs de sa ville où tout est organisé… Grâce à l’aide d’un vieux jardinier, elle prend contact avec un jeune Epouvantail. Elle comprend alors qu’une partie ce qu’elle tenait pour vrai, et notamment ce que lui disait son père, est totalement faux. Elle va donc tout faire pour essayer de découvrir la vérité, et surtout retrouver sa mère.
Idée vraiment très interessante, dans l’ensemble le livre m’a vraiment plu. Mais quelques paragraphes m’ont paru incohérents et du coup ont un peu perturbé ma lecture.

A Perfect City, seule l’apparence compte ! Les habitants ont l’habitude, voire l’obligation de changer de visage chaque matin. A l'aide d'imprimantes 3D, ils se fabriquent des masques à volonté.
Soo, héroïne très privilégiée, est fatiguée par cette pratique, ne sachant plus qui elle est réellement.
Ses discussions avec Hiroshi, un vieux sage, et sa rencontre avec Loup, un jeune garçon vivant en dehors de la cité, vont la déstabiliser, lui laissant supposer que tout n’est pas si rose. C’est le début d’une quête pour essayer de comprendre ce qui se passe et peut être découvrir la vérité sur sa mère…
Pour y parvenir, Soo devra se libérer de son masque et affronter de nombreux obstacles, y compris son propre père, puissant dirigeant de l’entreprise qui fabrique les masques.

L'écriture fluide et entraînante de l'auteur nous entraîne dans une aventure palpitante aux côtés de personnages attachants. L'intrigue est bien construite et mêle habilement mystère, aventure et réflexion sur l'identité et la quête de soi.
A travers cette dystopie, Loic Le Borgne nous propose une réflexion sur notre société actuelle et notre addiction aux avatars pour mieux se cacher ou autres filtres pour obtenir une image parfaite. Il joue habilement avec les doutes et les peurs de Soo quant à son identité fluctuante. Le personnage évolue constamment dès lors qu’elle prend conscience des enjeux.
La fin prévisible, voire utopique, n'enlève rien au plaisir de cette lecture, car c'est le parcours des personnages et la quête de la liberté qui comptent avant tout.

Une dystopie comme on les aime avec un message puissant sur l'apparence, qui résonne étrangement avec notre monde d'aujourd'hui je trouve ! Une vrai pépite que je recommande vivement !

Je n'avais pas encore lu de romans de Loïc Le Borgne mais franchement, quelle découverte !

L'histoire se passe environ 1000 ans après notre époque à nous (appelée Gaspi-Age), dans une ville soi-disant parfaite en Asie, grosso modo unique survivante des civilisations passées. Ce cadre dystopique est vraiment bien amené, bien décrit. On ne se sent pas du tout perdu dans cette ville toute en apparences et faux-semblants. Après, c'est vrai que j'aurais été curieuse de voir comment s'est déroulé le fameux Grand Chaos qui a conduit à l'effondrement des nations.

Soo est une jeune fille très aisée qui va commencer à se poser des questions sur les fameux masques suite à une conversation dont elle est témoin. Elle va alors rencontrer de manière assez illégale des personnes qui vivent hors de Perfect City et mettre petit à petit au jour un grand complot dont son père fait partie. Finalement, la cité dans laquelle elle a grandi n'a pas grand-chose d'idéal contrairement à ce qu'elle a toujours pensé.

Personnellement, j'ai adoré la plume de l'auteur ! Ce roman se lit tellement facilement, c'est un régal ! Il est classé dans les livres jeunesse mais il pourra très bien plaire aux adultes aimant la fantasy. L'auteur y parle aussi d'un thème important : les avatars sur les réseaux sociaux, qui ne reflètent pas la réalité, tout comme les masques de Soo.

Autres thèmes importants évoqués dans ce roman : l'amitié et l'ouverture d'esprit. Soo et Loup sont à l'opposé l'un de l'autre. L'une est riche et vit en ville, l'autre vit dans la jungle de manière plus démunie. Mais ils vont finir par se rapprocher au fil de leurs aventures et de leurs découvertes.
Et s'il y a bien un personnage que j'ai apprécié, c'est l'attaché Jiminy. C'est en fait un robot à l'apparence de mini tigre blanc. Il est le téléphone portable du futur si vous voulez. Mais Jiminy est tellement évolué que je l'ai considéré comme un personnage à part entière. D'ailleurs, il se révélera primordial dans l'intrigue.

Pour conclure, une belle découverte. Ce roman plaira aux jeunes comme aux moins jeunes, et évoque des thèmes finalement actuels mais bien emboités dans ce roman dystopique.

À Perfect City, Soo, comme les autres habitants, est libre de changer de visage tous les jours. De cette manière, elle ne peut être trahie par ses émotions ou expressions. Alors que la jeune fille n’a plus envie de réfléchir à comment paraître en société pour plaire aux autres, elle fait la rencontre de Loup. Ce garçon va changer sa vision des choses car il ne porte pas de masque et ose montrer ses véritables traits. Suite à cette nouvelle amitié, Soo surprend son père en train de parler de sa défunte mère comme si elle était toujours en vie. Avec l’aide de Loup, elle s’enfonce dans la jungle et s’embarque dans une grande aventure afin de la retrouver. Entre fuite et apprentissage, Soo va découvrir des secrets plus sombres les uns que les autres sur sa ville et ses dirigeants.
Ce roman dystopique met en scène le culte de la beauté dans notre société et l’importance de montrer ses émotions afin de se comprendre et s’aider à avancer.

"La fille aux 100 visages"

Je remercie @netgalleyfrance pour m'avoir permis de lire "La filles aux 100 visages" de #loicleborgne des éditions @fleuruseditions à paraitre le 1 Septembre 2023 en librairie

Imaginez vous vivre dans une ville du futur, où chaque matin vous auriez la possibilité de changer de visages!

A Perfect City tout est possible, et c'est même une habitude pour ses habitants, qui grâce à des imprimantes 3D ont la faculté de devenir qu'ils désirent.

Mais Soo, jeune adolescente de 14 ans est dans une phase compliquée de sa vie.
Entre le décès de sa maman 3 années auparavant et l'adolescence, elle ne sait plus très bien qui elle est réellement, et la situation commence à être contraignante.

A t'elle pour autant le choix, elle qui est la fille d'un des hauts et puissant dirigeant de la ville!

Tout s'écoule le jour où elle surprend une conversation, et ce n'est pas sa rencontre avec le jeune Loup qui arrangera les choses.

La quête de la vérité commence alors mais Soo osera t'elle tomber le masque?

Mon avis: Un livre vraiment intéressant qui pourrait questionner sur nos propres habitudes à nous cacher derrière les réseaux sociaux.

La description est tellement fait faite et précise que je me suis imaginée les décors de la jungle et de cette ville si mystérieuse qu'est Perfect City.

Une très belle lecture que je recommande, je me suis régalée vraiment.

Et vous qui décideriez vous de devenir ??

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Une dystopie qui fait écho à notre société actuelle et ses dérives, un livre à mettre entre toutes les mains.

Nous voici dans le futur, une ville où chaque matin les habitants se parent d'un nouveau visage. Les expressions sont masquées, la vieillesse aussi. Soo, fille du fondateur de ces fameux masques, ne supporte plus ces changements. Elle ne se reconnait plus. Elle va partir par hasard dans la Jungle, lieu éloigné de sa ville Perfect City tant protégée. Elle y rencontre Loup et découvre que qu'un mystère plane autour de la mort de sa mère. Elle semblerait vivante...
Une dystopie qui s'adresse aux davantage aux adolescents. J'ai aimé l'idée de départ de l'histoire et ses différents rebondissements mais je regrette parfois leur enchaînement, un peu trop rapide.
Une réflexion sur notre société actuelle dans laquelle les filtres (et non les masques) rendent tout lisse, beau et l'imperfection est de plus en plus rejetée. Mais à quel prix?
Un roman intéressant, agréable à lire, qui questionne.

Un monde du futur où l'image est plus importante que tout, une ado qui se pose des questions, une mère pas vraiment morte, etc...
J'ai l'impression d'avoir déjà lu ça des dizaines de fois. Dommage....

C'était une bonne lecture, dans un univers qui sort de l'ordinaire. J'ai bien aimé le principe de changer de visage et j'ai passé une très bon moment.

« La fille aux 100 visages » est un roman dystopique qui va nous pousser à réfléchir sur de nombreux sujets d’actualités, mais aussi nous entrainer dans une histoire aussi surprenante qu’intéressante.

On peut y voir quelques similitudes dans les sujets abordés avec d’autres romans parus il y a peu, mais celui de cet auteur est franchement très agréable à lire.

La plume de l’auteur est fluide, il y a peu de temps morts et le suspense devient de plus en plus présent, voire omniprésent par instant.

J’aime beaucoup la protagoniste, Soo, et son histoire, que l’on découvre petit à petit au fil de son aventure très particulière, aux côtés d’autre personnage secondaire très surprenant et intéressant.

Le résumé du roman m'emballait, mais j'ai décroché au bout de 60 pages, incapable de vraiment m'investir. Le début me semble lourd. Plutôt que de montrer les choses, on explique tout très rapidement et il m'a semblé y avoir quelques incohérences dans le discours. Pour moi, l'ensemble manquait de nuances et j'ai arrêté ma lecture.

Un roman jeunesse que j'ai dévoré en 2 jours. C'est un roman de SF avec de très bonnes idées ! Tout est bien expliqué donc on n’est pas perdu dans les informations et on visualise très bien cette drôle de société. Au premier abord, comme l'héroïne, jeune et naïve, on croit que tout est parfait, et au final plus on avance dans cette société, plus on comprend que les dirigeants ne disent pas tout, ce qui fait qu’on enchaîne les pages pour savoir réellement qu'est ce qu'il y a derrière les mensonges. Notre héroïne Soo est motivée par son enquête pour savoir la vérité derrière la supposée mort de sa mère. Sa quête va donc lui permettre d'affronter l'inconnu, rencontrer de nouvelles personnes et surtout changer sa vision sur Perfect City et les idéaux de son père et se forger son propre avis sur le monde !
J'ai adoré l'univers décrit, voici ce qui vous attend si vous franchissez les portes de Perfect City : des Masques à changer tous les jours, devenant un signe distinctif en société, la crainte des zones extérieures qui seraient dangereuses avec des Hommes ”les Epouvantails” en marge de la société, mais aussi des Attachés- une intelligence artificielle qui aide et suit un humain (par exemple Soo a un tigre) - MAIS surtout la menace des mambas, des papillons à la piqûre mortelle et qui effraient tout Perfect City !
Bref, un très bon roman jeunesse, dès 12 ans, qui sait se démarquer par ses idées originales et une écriture fluide, je recommande !

« La fille aux cent visages » est une dystopie pour les jeunes adolescents menée avec beaucoup de sincérité de la part de l’auteur, mais qui restreint le potentiel de ses concepts. En effet, le lecteur est plongé dans une intrigue qui explore la sempiternelle question philosophique de « l’homme contre la nature », des dangers de l’avancée trop rapide du progrès, et en l’occurrence de la place beaucoup trop importante que gagnent les réseaux sociaux chez les collégiens et lycéens depuis quelques années. Ainsi, dans cet univers, l’on n’est plus sa propre personne mais toutes celles que l’on rêve d’être, l’on peut façonner son image comme il semble plaisant de le faire pour les autres. Pour résoudre les problèmes identitaires que cela peut engendrer, l’héroïne s’aventure dans la forêt reculée pour affronter la réalité, et c’est dans cette deuxième partie que le rythme s’essouffle quelque peu, plus traditionnel. Sa rencontre avec le « sauvage » est touchante mais canonique.

En librairie, je saurais le conseiller à des pré-adolescents, mais je suis encore davantage convaincue de sa pertinence en tant que prescrit scolaire. Il serait une lecture très ludique pour aborder le futur de ces générations, et un support très intelligent à exploiter pour les professeurs.

Une très bonne science-fiction jeunesse, avec un scénario intéressant, des personnages principaux, tout autant qu'annexes, colorés. Soo, la protagoniste que nous suivons tout au long du récit, est touchante tant dans sa façon de vivre dans une tour d'ivoire d'apparences et de faux semblants, que lorsque la réalité et la vérité la rattrapent. L'environnement du récit, sa technologie, son historique sont intelligents, bien pensés et plairont sans nul doute aux amateurs d'intelligence artificiels avec une teinte non négligeable de retour aux sources vers la nature.

De nos jours il faut avoir le dernier téléphone. Dans ce monde futuriste il faut changer de visages. Tous les jours une nouvelle tête à trouver, chercher et travailler avant de sortir. Soon n’en peut plus. Elle découvre alors que ce monde idyllique cache ses secrets… elle décide de les percer, quitte à se mettre en danger.

Je suis embêtée car je suis complètement passée à côté de ce roman. J’ai peiné à le finir, absolument pas captivée par l’intrigue, gênée (agacée parfois) par les trop nombreuses répétitions dans le texte, désintéressée par ce qui arrivait aux personnages… Je m’en excuse car d’autres lecteurs ont adoré. Je fais quand même un retour car je sais que ce roman peut trouver son public qui sera ravi de rencontrer ce texte. Ce n’est pas mon cas mais je suis une lectrice parmi tant d’autres. Donc ne vous arrêtez pas à ce retour de lecture. Peut-être qu’en lisant la suite vous serez convaincu que ce roman est fait pour vous.

Les dérives de la consommation (des visages)
C’est en substance le sujet de ce roman même si on aborde d’autres thématiques comme les secrets, la politique du mensonge, l’internement et l’isolement des opposants politiques, la censure, la tyrannie etc. Et la quête d’identité provoquée par ce produit de consommation précis mais j’en parle dans le prochain paragraphe.
Il faut être à la mode et tendance. Aujourd’hui il faut une tenue précise ou la nouvelle technologie. Dans ce monde il faut réfléchir à des visages et se renouveler en permanence. Ce diktat de la société pousse certaines personnes à la déprime car faire cette action tous les matins joue sur le moral, apporte du stress et retire parfois tout sens à la vie. Car impossible de ne pas se prêter à ce jeu au risque d’être jugé ou rejeté.
Tout le monde ne peut pas se permettre de tout changer dans la physionomie des visages car les propositions du logiciel sont payantes. C’est donc une nouvelle manière de créer des différences sociales. Comme certains produits de consommation d’aujourd’hui vous ne pouvez pas cacher de quelle caste vous êtes.

La quête d’identité
Comme il faut changer de visage tous les matins et qu’il est très mal vu voire tabou de montrer son vrai visage à qui que ce soit, il est normal de se questionner sur son identité. Qui sommes-nous vraiment ? Et qui sont vraiment les autres qui se cachent, comme nous, derrière une création d’une imprimante 3D. Personne ne se connaît vraiment et personne ne se connaît soi-même puisqu’il faut sans cesse être quelqu’un ou quelque chose d’autres.
Soo ne le supporte plus. Elle va vivre ces aventures pour se retrouver comme une quête initiatique à la recherche de sa mère, des vérités de ce monde et d’elle-même. Croiser une population qui vit sans masques lui permet d’accepter qu’elle peut aussi se détacher de ce qu’attend la société pour s’assumer comme elle est.

Dans ce monde futuriste il faut changer de visages. Tous les jours une nouvelle tête à trouver, chercher et travailler avant de sortir. Soon n'en peut plus! Elle étouffe dans ce monde factice, seule la présence du vieux sage Hiroshi la réconforte. C'est d'ailleurs grâce à ce dernier qu'elle rencontre Loup, un étrange garçon qui vit à l'extérieur de la cité. Elle découvre alors que ce monde idyllique cache ses secrets… elle décide de les percer, quitte à se mettre en danger.

Excellent roman de science-fiction! Les apparences au détriment de la vérité, est-ce vraiment uniquement l'affaire d'une société future...

Un récit de SF pour les jeunes adolescents parlant de l'apparence et surtout de ce que cela représente pour nous. Un propos intéressant, mais le scénario un peu faible et convenu ne nous permet pas vraiment d'aller au fond de la question. Pareil pour les personnages qui reste finalement assez superficiel, surtout pour les antagonistes.
La lecture reste malgré tout plaisante, et plaira sans doute aux collégiens.

Nous sommes dans un nouveau monde suite à la disparition de l'ancien, le Gaspi Âge, 1000 avant au moment du Grand K.O. Dans celui-ci les habitants dès 10 ans choisissent l'apparence de l'intelligence artificielle qui les accompagne partout ainsi que l'apparence de leur visage qui doit changer tous les jours si on a de l'argent, grâce à des imprimantes 3D qui imprime des masques sophistiqués et variés à même la peau des utilisateurs. Comme toujours dans la dystopie les certitudes de l'héroïne vont voler en éclats, elle va découvrir des vérités dérangeantes sur son monde et tout remettre en question. J'ai trouvé qu'il était vraiment pour les 12-13 ans, et que ça se ressentait dans l'écriture, tout semblait un peu trop facile. Ce fut malheureusement une déception par rapport à mes attentes. J'ai aussi repéré quelques coquilles dans le texte.
et les préoccupations des protagonistes.

Le roman dans l'ensemble est une bonne lecture de science-fiction qui pourrait ravir de nombreux lecteurs. L'intrigue et les personnages sont intéressants, et le livre mérite d'être lu. Je vous invite à découvrir les points qui m'ont le plus convaincue.
Ce roman regorge de bonnes idées et de sujets intéressants. Il aborde des thèmes actuels de la société, tels que l'écologie avec l'époque appelée "Gaspi-Âge", la démocratie avec la cité parfaite de "Perfect City" dirigée par Bao Gang, la société de consommation et le regard des autres à travers les "Magicmask" que le peuple doit choisir et changer quotidiennement, faute de quoi ils sont considérés comme pauvres et démodés.
L'univers créé par l'auteur est à la fois simple et plaisant. Il s'agit d'un monde où les apparences dissimulent de nombreux secrets, un endroit où je n'aimerais pas vivre. L'ambiance est empreinte de mystère, et de nombreuses questions se posent au fil de la lecture, auxquelles des réponses sont progressivement apportées. On se lance dans une quête pour découvrir la vérité. Les MagicMasks sont au cœur de l'intrigue, nous emmenant directement au milieu de jungles, de forêts, et de montagnes, un univers inconnu pour notre protagoniste qui vit en ville et n'en a aucune expérience. Elle ressent une grande angoisse à l'idée de s'y aventurer, mais sa soif de vérité est plus forte, surtout lorsqu'elle est bien accompagnée.
Les personnages sont attachants, aucun d'entre eux ne sort de l'ordinaire. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Jiminy, l'attaché de Soo, un personnage tout à fait adorable qui aide Soo et la protège. Au cours de sa quête, Soo va rencontrer de nombreux personnages vraiment agréables. Elle devra leur faire confiance si elle souhaite atteindre ses objectifs, et surtout se livrer sur des sujets qu'elle préférerait garder pour elle. Je tiens à souligner le personnage de Hirochi, qui est probablement le personnage le plus sage que nous rencontrons. En tant que personnage d'un certain âge, il apporte son aide et ses conseils précieux à Soo dans ses démarches.
En ce qui concerne le personnage de Soo, j'ai été un peu agacée par son comportement au début. Ses émotions semblaient se limiter à la peur ou à l'émerveillement, et cela devenait assez redondant de voir ces deux émotions en boucle. Cependant, Soo est une battante, déterminée dans sa quête, et elle apprend progressivement à faire confiance aux autres, ce qui lui est bénéfique. C'est un personnage que j'ai apprécié, mais sans plus, contrairement au personnage de Loup, que j'ai trouvé attachant dès le départ.
Au départ, l'intrigue semblait prometteuse. Le synopsis suscite véritablement la curiosité. Comment ces masques sont-ils réellement utilisés ? Quel est le problème ? Quels secrets dissimulent-ils ? Cependant, j'ai rencontré quelques difficultés au début en raison de quelques longueurs. Une fois cette phase d'introduction de l'histoire passée, tout s'est amélioré. Il y a eu quelques passages que j'ai trouvés répétitifs et qui m'ont un peu agacé, surtout au début. L'originalité de l'histoire a suffisamment piqué ma curiosité pour me pousser à continuer ma lecture et en apprendre davantage.
J'ai découvert la plume de Loïc Leborgne à travers ce roman, et j'ai apprécié. Ce n'est peut-être pas la meilleure plume que j'aie rencontrée, mais je suis contente de l'avoir découverte, et je m'informerai sur ses prochains ouvrages.
J'ai été surprise par la fin du roman. Plus on avance vers la fin, plus les événements prennent des tournures surprenantes. On en apprend plus sur les personnages et leur caractère. On découvre des éléments que l'on aurait pu imaginer, mais aussi des révélations auxquelles on ne s'attendait pas du tout.

J’ai apprécié l’histoire, même si je lui ai trouvé quelques défauts. Surtout, il y a un souci de rythme : l’exposition dure très longtemps et, arrivé au milieu, on s’ennuie un peu. Heureusement, la fin rattrape ce défaut.

J’ai beaucoup aimé les thèmes abordés, et la façon dont ils le sont. Il y a plein de bonnes idées, notamment celle d’appeler notre époque le Gaspi-Age (parce que l’histoire se passe dans un futur lointain). Très approprié. Les noms coréens pour une société où la chirurgie esthétique a été poussée à l’extrême, super aussi. On parle d’écologie, puisque le monde a apparemment été ravagé par des catastrophes naturelles ; de se perdre en essayant d’afficher une apparence qui convient à la société, et d’apprendre à être soi-même ; mais aussi de démocratie, avec une lutte contre un pouvoir népotique et corrompu pour installer un système plus juste.

C’est un bon moyen pour des collégiens de découvrir la dystopie. Par contre, on est loin d’histoires comme Hunger Games, Divergente ou Le Labyrinthe. Ici, tout est assez simplifié, et expliqué en détail plusieurs fois (d’un point de vue d’adulte, on a un peu l’impression d’être pris pour des débiles, ce qui est l’un des reproches que j’aurais à adresser à ce livre). Personne n’est réellement tué, les armes ne sont pas létales, la violence est limitée, les méchants capitulent un peu facilement une fois battus, et tout est bien qui finit bien. Pas d’effusions de sang ni de trahisons. C’est une dystopie un peu plus soft.

Il y a une romance, qui prend peu de place et qui va un peu vite. Elle reste en surface, comme les personnages et les événements. C’est le dernier point négatif que j’ai remarqué, mais pas des moindres. Il y a de très bonnes idées, un bon concept, mais rien n’est vraiment creusé, rien n’a de conséquences. Les enjeux paraissent finalement peu élevés, c’est dommage.

Je le conseillerais pour les plus jeunes (11-12 ans), mais pas forcément pour les adultes ni même les adolescents de plus de 15 ans, même si évidemment, tout est une question de goûts. En tout cas, ça peut être une bonne histoire pour ceux qui recherchent une dystopie moins sombre et moins violente que celles auxquelles on est habitués.

C'est un livre avec un univers incroyable ! Les fans de dystopies seront ravis ! On est dans un univers où l'apparence est primordiale et où l'on doit cacher ses émotions sous des masques.

Soo notre héroïne ne sait plus qui elle est vraiment sous ses masques qu'elle s'oblige à changer quotidiennement.
Un jour elle va surprendre une conversation et se poser des questions sur cette société dans lequel elle a grandit. Pour y répondre elle va aller au cœur de la jungle avec un garçon sans masque qu'elle vient de rencontrer. Mais ce qu'ils vont découvrir au cour de leur aventure risque de changer drastiquement tout ce qu'elle a connu.

Comme dis précédemment les détails que l'auteur a mis dans cet univers, ainsi que les révélations autour sont vraiment bien faits et arrive à nous tenir en haleine et rendre le récit intriguant et addictif ! Au passage le début m'a beaucoup fait pensé au Meilleur des Mondes de Aldous Huxley ce qui était très plaisant !

Les évènements s'enchaînent très vite, trop vite à mon goût ce qui malheureusement, a fait que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages... ceux-ci sont assez nombreux et souvent présent pour une durée courte dans l'histoire, et mis à part Hiroshi ils ne m'ont pas plus marqué que ça. Pour moi, c'était le gros point noir du récit.
Les sujets abordés sont plutôt bien traité bien que j'aurais aimé encore plus d'approfondissement.
J'ai plutôt bien aimé la fin qui est satisfaisante au vu des évènements qui se sont déroulés.
C'était une bonne lecture sympathique que je recommande si vous chercher de la dystopie jeunesse.

Je remercie les éditions Fleurus et Netgalley pour l'envoie de ce SP (non rémunéré).

Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Fleurus pour la lecture de #Lafilleaux100visages de Loïc Le Borgne.

Soo ne trouve plus de MagikMask à son goût... Elle est fatiguée de devoir se choisir un nouveau visage tous les matins et craint la "déprimask". Lorsqu'elle surprend une conversation entre son père, créateur et PDG de MagikMask Univers, et Bao Gang, le président du Cénacle, elle commence à se poser des questions au sujet de Perfect City et de la disparition de sa mère, 3 ans plus tôt. A-t-elle vraiment été tuée par la piqûre d'un Mamba ? Les MagikMask sont-ils si sécurisés ? Et qu'en est-il de la sincérité de son père ? Grâce à Hiroshi et Loup, elle tentera de percer ces mystères. Mais pour cela, elle devra quitter le cocon rassurant de sa ville fortifiée, mentir à son célèbre paternel, frayer avec d'étranges personnages et s'engager dans une aventure bien dangereuse...

Mon avis sur ce court roman de Science-Fiction jeunesse est vraiment mitigé. Je me suis rapidement attachée à Soo, malgré les clichés qui l'entourent de prime abord. J'ai intégré l'univers post "Grand K.O." tout aussi rapidement, et j'ai apprécié les parallèles entre notre époque actuelle - le Gaspi-Age - et celle de Soo. L'originalité apparente du scénario m'a intriguée, tout comme l'enquête menée par l'héroïne. Le rythme est entraînant, soutenu, mais ce n'est malheureusement pas le cas de l'écriture, que j'ai trouvée plutôt pauvre. Il m'a semblé que certaines tournures étaient maladroites, j'ai eu un peu de mal avec les scènes d'action et de combats. Ces petites faiblesses de style ont parfois gêné mon expérience de lecture, mais j'ai pourtant tenu à aller au bout pour connaître le fin mot des différentes intrigues.
Ce roman peut être un bon galop d'essai pour les jeunes lecteurices qui démarrent en SFF : l'univers est riche et attractif, ils et elles pourront facilement s'identifier aux personnages et les clins d’œil à notre monde actuel pourront faire écho à leurs expériences. En revanche, pour les lecteurices plus aguerri.e.s, La fille aux 100 visages risque de manquer de piquant et de profondeur. Autre point positif : malgré mes remarques précédentes sur le style, le livre est suffisamment bien rythmé pour être englouti assez rapidement.

Le numérique s'est beaucoup développé. On peut désormais imprimer un nouveau visage, avec plusieurs effets, à volonté, si bien que changer d'apparence quotidiennement est un signe de distinction sociale. Pourtant, certains habitants développent des phobies sociales, sans parler des mystérieuses attaques des papillons noirs !
Dans une société où il est de bon ton de changer de visage tous les jours, où l'on ne peut pas montrer qui l'on est vraiment, comment se construit-on ? Comment savoir qui l'on est ? La vie se résume-t-elle à ça ?

Un roman qui permet une réflexion sur l'image que l'on donne de soi, l'injustice sociale et comment lutter. Peu de surprise, mais bien écrit.

Un roman adolescent qui montre les dérives de la société de consommation, d'un monde hyper-connecté où seules les apparences comptent. Soo vit à Perfect City, une ville qui a survécu au grand K-O survenu il y a très longtemps, du temps du Gaspi-Âge. La technologie est partout et les gens changent chaque jour de masque grâce à l'appli MagikMask, qui n'est autre qu'une imprimante 3D. Ainsi, on peut changer d'apparence si facilement que l'on peut parfois en perdre sa personnalité. L'inventeur de ces masques n'est autre que le père de Soo. Maisquand elle croise Loup, un jeune homme de la jungle voisine qui vit sans masque, elle est choquée puis intriguée. Sa curiosité va alors l'amener à découvrir une autre société qu'elle était loin d'imaginer. Je suis désolée mais je suis totalement passée à côté de ce roman dont la thématique est au demeurant très intéressante. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétitions et je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Mais je suis sûre qu'il trouvera son public !