SUR TES PAS

Le roman est particulièrement bien écrit en ce qui concerne les sentiments de la mère, Marian, je les ais trouvés très réaliste. Le point de vue de Nell, même s'il tarde à apparaître, est aussi intéressant. J'ai aussi trouvé très surprenante l'identité de l'homme. Enfin, j'ai trouvé la conclusion bien écrite, assez prenante. Après le roman, l'auteure explique ses sources, on sent bien qu'elle a travaillé son sujet.

Il y a cependant quelques points qui m'ont gênée. Déjà au début le point de vue de l'homme est très malaisant avec les excuses qu'il se donne. Mais le plus gênant c'est qu'on a pas du tout le point de vue qu'annonce le résumé avec Nell qui tarde et "le ravisseur" n'est pas manipulé et d'ailleurs ce n'est pas lui qui l'enlève, du moins on a pas le point de vue du coupable.

Je dois aussi dire que je comprends les douleurs de la mère, mais ça me gêne qu'on soit autant focalisé sur sa vie de couple plutôt que sur ce que vis sa fille, ce qui m'intéressais à l'origine. De plus, j'ai eu l'impression qu'on tournais en rond sur les deux points de vue, c'est toujours le même genre de pensée, ça n'avance pas beaucoup. Marian en particulier reste semblable et ne pense pas vraiment aux conséquences, même si on comprends pourquoi, ça m'a agacée.

En bref, j'ai surtout été déçue par rapport à mes attentes issues du résumé. Si j'avais tout de suite su qu'on partait plus à distance, en tournant plus sur la vie de la mère, j'aurais plus apprécié ses pensées. Il n'empêche que le sujet est important et qu'il est bien traité. J'ai noté cette lecture 14/20.

Nell infirmière ne rentre pas chez elle, sa colocataire inquiète prévient Mariam la mère et lui signale qu'elle ne l'a pas vu depuis plusieurs jours...

Le roman alterne à chaque chapitre avec un personnage différent.
Mariam, la mère qui après avoir entendu l'information est sous le choc va chercher à comprendre ce qui est arrivée à sa fille.
Lui : on ne connaîtra son identité qu'en milieu du roman et qu'elle surprise !...
C'est part lui que tout commence. Il s'amuse à suivre des femmes dans la rue, il aime leur ficher la trouille, il les file et poste leurs réactions sur le net.
Il n'a pas mesuré l'impact et la gravité de son geste, car d'autres vont l'imiter...
Nell : on découvre petit à petit ce qui lui est arrivé et son ressenti, ses angoisses, ses peurs.

J'ai beaucoup aimé ma lecture.
Le roman est très bien construit et très prenant. Les chapitres donnent du rythme et l'écriture est fluide, additif et efficace.
L'auteure a bien travaillé la psychologie des personnages. Il y a des rebondissements j'ai trouvé dommage que le résumé en dise un peu trop du coup l'effet de surprise n'a pas le même impact !
Les thèmes abordés par l'auteur sont très intéressants comme l'amour mère-fille, l'impact des réseaux sociaux, la misogynie, la place des femmes dans la société.

En résumé une lecture très agréable additive.

Je ne connaissais pas cette auteure.
Je remercie #NetGalleyFrance et #les éditions de l'archipel pour cette découverte.
Pour tous ceux qui aiment les thrillers psychologiques, je le recommande vivement.
Sortie le 6,07,2023.

Quand le mouvement « Incel » est mis en scène dans un thriller…
Il y a dans ce thriller tous les ingrédients qui pour moi peuvent faire un succès : le fait de société en trame, un suspense haletant, et des personnages auxquels on peut s’identifier.
Suivre une femme dans la rue pour lui faire peur est un jeu pervers mais quand Nell Sweeney, 22 ans, quitte l’hôpital où elle est infirmière et se fait enlever, le jeu devient prédation et danger. Tous les policiers sont concentrés sur l’affaire afin de la retrouver au plus vite mais les déviants du Dark Web sont à l’œuvre. Qui pourra la sauver ? Quelle conscience verra le vrai danger ?
Happée dès les premières lignes, j’avoue ne pas avoir pu lâcher ce roman avant d’en connaître la fin et je vous garantis que je n’ai pas cherché à lire les dernières lignes comme peuvent le faire certains lecteurs ; cela aurait ôté l’excitation du chapitre 30 qui lève un grand pan du voile sur l’enquête.
La découverte du mouvement « Incel », de ses fondements, de sa nocivité, de sa facilité à être mal analysé, de l’aspect grégaire qu’il peut générer m’a bousculée et atterrée. Ressentir qu’un thriller peut avoir une démarche sociologique a été pour moi une surprise et j’espère que de nombreux lecteurs pourront prendre conscience qu’un mouvement d’exclusion et de haine peut se répandre lentement sans en voir les dangers aux premiers signes.
J’ai vraiment apprécié ce roman choral qui donne la parole à la victime, à sa mère, et au principal protagoniste ; tous au centre d’une intrigue peu commune et étayée par des comportements disséqués à la « plume-scalpel ».
Fluide, argumenté, non polémique, ce roman nous parle d’une certaine société, de certains humains, ceux qui mettent systématiquement la faute sur les autres et qui ne veulent pas croire qu’allumer un petit feu pour se rendre important peut faire flamber le monde.
Si vous aimez les thrillers différents, ceux qui portent un message, où l’horreur n’est pas gratuite mais plutôt source de réflexion, je vous engage à découvrir le troisième roman de Claire Allan, qui je le pense, connaîtra le même succès que les précédents. Une mention pour l’excellente traduction effectuée qui donne aux mots le rythme de l’original.
Je remercie #NetGalleyFrance et les Editions de l’Archipel pour le Service Presse de #SURTESPAS

Nell 22 ans, a disparu depuis quatre jours. Avertie par la colocataire de sa fille, Mirian s'inquiète, panique, dépérit d'angoisse au fil des heures tandis que son mari s'énerve, houspille la police et déverse sa rage sur Mirian qui fut constamment humiliée et a tout enduré pour préserver sa famille.
« Lui » est un jeune homme mal dans sa peau, irrité d'être sous les ordres d'une cheffe exigeante. Furieux il veut reprendre le pouvoir sur les femmes, dans un forum d'hommes célibataires, lance le défi de suivre une femme seule le soir pour jouir de la peur que sa masculinité lui inspire. Les vidéos de femmes terrifiées suscitent des like qui l'enivrent, jusqu'à ce que l'un des membres du forum lui propose d'aller bien plus loin.
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On est d'emblée aspirés dans l'immense détresse de Mirian ravagée de peur pour sa fille qu'elle imagine souffrir les pires effrois, voire morte. Parallèlement on est écoeurés par Lui et la bande de ces hommes qui à défaut de plaire aux femmes ou de connaître l'amour, en veulent aux femmes non disponibles tout en méprisant celles qui le sont, puis compensent leur médiocrité en jouant de leur force physique.
Cet éternel besoin de domination des hommes, ce conflit récurrent dès lors que les femmes relèvent la tête ne s'apaise pas mais s'exacerbe à la faveur des réseaux sociaux clandestins d'hommes comme s'en effraie l'auteure en postface à son livre.
La construction habile de ce roman, la richesse et le nuancier psychologique des personnages, la narration qui passe intelligemment de Mirian à Lui et à Nell, font de ce thriller un des meilleurs qui j'ai lu cette année.

Avis mitigé.
L'histoire est originale au niveau des différents points de vues.
En effet, Nell est enlevée. L'originalité vient du fait que l'on s'intéresse à l'histoire de ses parents, leurs ressentis, comment ils vivent cette disparition, leur couple y survivra t-il?
Tout cela durant un tiers du roman.
On a aussi l'opinion d'un homme qui s'en le vouloir se retrouve à l'origine de ces enlèvements.
Vient ensuite l'histoire de Nell et de son ravisseur.
Le roman est très bien écrit mais je pense que j'ai été déçue par un début un peu lent et répétitif. J'aurais préféré aller dans le vif du sujet comme le laissait prévoir le résumé.
Je remercie Netgalley et l'archipel de m'avoir permis de lire ce livre.

Claire Allan.
L'autrice irlandaise a déjà sorti quelques thrillers traduits en français.
Sur tes pas est le premier que je lis d'elle.

Disparition.
Marian apprend la disparition de sa fille Nell, vingt-deux ans. La police est sur le coup, mais elle et son mari ont, légitimement, du mal à rester calme. Nous suivons aussi le point de vue d'un homme, "lui", deux mois plus tôt.

Femme et féminisme VS incel (homme "célibataire involontaire") ?
"Lui", pauvre homme incompris par la gent féminine, qui se plaît à se montrer menaçant et puissant face à des femmes seules la nuit. Il n'est pas misogyne voyons, juste réaliste... Une façon de voir l'évolution de la société et de l'égalité qu'il partage avec d'autres sur des forums incels sur le dark net. Autant vous dire que de nombreux passages sont certes très importants pour le déroulé de l'intrigue, mais aussi très difficiles et rageants à lire.

La narration se partage entre lui et Marian. Nell, disparue depuis quatre jours lorsque l'intrigue démarre, prend parfois aussi le devant de la scène, mais à de plus rares occasions. La dernière phrase du résumé reste en tête et nous permet de garder un peu d'espoir pour la jeune femme. À ce niveau, l'autrice a su apporter quelques rebondissements surprenants, qui se retrouvent surtout lorsque nous sommes du point de vue de "lui".

Je dois dire que mon avis n'est pas totalement tranché sur ce roman. Le suspense et la tension attendu•e•s n'étaient pas réellement au rendez-vous me concernant. Et les chapitres du point de vue de Marian m'ont paru trop répétitifs pour être intéressants. De plus, ses questionnements sur son mariage sont restés trop en surface pour que cette partie de l'histoire apporte un réel plus. En revanche, rien que pour la manière dont l'autrice dénonce le mouvement incel et cette masculinité toxique mérite amplement de s'attarder sur ce roman. Ses notes, à la fin, sont aussi importantes à lire, pour faire un point sur la réalité de cette idéologie et se rendre compte de son ampleur. J'en avais déjà entendu parler, mais j'avoue que lire tout un livre concernant ce sujet de société le rend plus tangible et flippant. Malgré des bémols, c'est tout de même un livre que je vous conseille.

Nota bene : le résumé, en haut de cet article, est celui présent sur le site de la maison d'édition. Cependant, après lecture, je me rends compte qu'il semble y avoir une erreur. Nell n'est pas enlevée par un homme et livrée à un autre. Le déroulé de l'intrigue est sensiblement différent.

Voici mon retour de lecture sur le thriller psychologique Sur tes pas de Claire Allan.
Marcher seule n'est jamais sans danger..
Nell Sweeney, 22 ans, quitte comme chaque soir l'hôpital où elle est infirmière pour rentrer chez elle.
Mais ce soir-là, l'homme qui depuis quelque temps déjà l'épie et la suit, a décidé d'agir.
Nell se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment.. Et, hélas pour elle, l'homme qui l'enlève par défi la livre à un autre.. dont les véritables desseins apparaissent bientôt.
Nell doit mourir. Et sa mort sera retransmise en directe sur le dark web... Elle sera la première d'une longue série.
Sauf si son ravisseur comprend qu'on l'a manipulé, et qu'il parvient à la sauver..
Sur tes pas est un roman que j'ai lu presque d'une traite car je devais absolument savoir ce qui allait se passer pour Nell. Elle est enlevée, ses proches ne s'en rendent pas compte tout de suite mais au bout de quatre jours.. dans le meilleur des cas. Quatre jours, peut-être moins, mais comment savoir réellement.. Du moins au début..
Nell avait un peu changé ses derniers temps, sa colocataire et amie ne l'a reconnaissait pas. Elle avait rencontré un homme sur les sites de rencontre.. mais était t'elle avec lui ? Comment le savoir ?
J'ai beaucoup aimé le fil narratif composé de trois points de vue : celui de Marian, la maman de Nell ; celui de l'homme par qui tout commence : Lui ; ainsi que le point de vue de Nell.
J'ai croisé mes doigts de toutes mes forces, espérant évidemment que cette jeune infirmière de 22 ans s'en sorte.
Par moment, j'avoue, c'est tellement réaliste que je n'avais plus l'impression d'être dans un roman.
L'autrice évoque avec une grande justesse les forums où les "incels" se retrouvent, devisent, insultent, ont des idées.. étranges.. Cela fait réellement froid dans le dos et penser que ça existe me donne envie de vomir !
Elle m'a fait découvrir des pratiques qui m'ont mis mal à l'aise.
J'avoue que Sur tes pas ne fût pas une lecture plaisir mais une lecture angoissante. Toutefois, je suis ravie de l'avoir lu et j'ai vibrer d'angoisse jusqu'aux dernières lignes.
J'ai beaucoup aimé ce roman que je vous recommande si vous appréciez ce genre, et je le note quatre étoiles.

Zoom aujourd'hui sur le dernier roman de Claire Allan avec "sur tes pas" aux éditions l'Archipel.

Nell, une infirmière de 22 ans, disparaît. Nous suivons d'un côté la détresse de Marian, sa mère qui nous donne aussi accès aux investigations et d'un autre " lui", un personnage dont nous ignorons au départ l'identité et qui va lancer sur les réseaux un jeu pervers, donc il va rapidement perdre le contrôle. Plus tard dans le récit, nous aurons aussi quelques chapitres concernant Nell, j'aurais d'ailleurs aimé qu'il soit un peu plus nombreux.

Alternant les points de vue et les temporalités, l'autrice aborde en parallèle du thème enlèvement/séquestration qui est bien connue, un sujet que je ne connaissais pas et qui fait froid dans le dos. Pas de tension à couper le souffle ici (même s'il m'a réservé quelques surprises), ce roman est vraiment plus axé sur la psychologie de nos personnages et c'est plutôt réussi.

Si j'ai trouvé quelques passages répétitifs, cela ne m'a pas gêné outre mesure puisque les chapitres courts permettent de garder un bon rythme.

Je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher d'être émue par Marian, car au-delà de l'angoisse et de la douleur que lui procure l'événement tragique, on comprend rapidement que même avant la disparition de sa fille, sa vie n'était pas un long tranquille.

L'autrice plonge dans la noirceur humaine en décortiquant un mouvement qui prend malheureusement de plus en plus d'ampleur et nous offre un thriller affreusement réaliste. Les notes en fin de roman sont terrifiantes et les “opinions” de ces hommes sont à vomir ! Amenée d'une plume fluide, nous sommes ici face à une intrigue prenante.

En résumé, c'est un excellent thriller psychologique que je vous recommande vivement.

Nell n’est pas rentrée chez elle depuis quelques jours. C’est ce que vient d’apprendre Marian de la bouche de la colocataire de cette dernière, Clodagh. Cette dernière n’a pas alerté avant du fait de la vie plutôt dissolue que menait Nell ces derniers temps… Marian prévient donc la police : elle en est persuadée, il est forcément arrivé quelque chose de grave à sa fille. D’abord sceptiques, les enquêteurs vont d’évènements en révélations, et une véritable course contre la montre s’engage pour retrouver Nell…
Je découvre Claire Allan avec ce thriller, qui aborde un phénomène que je ne connaissais pas : les « incels »… Des « célibataires involontaires », crispés sur leur masculinité et qui déconsidèrent les femmes, voire leur en veulent, ou pire… Et ici, ce sujet fait froid dans le dos, au vu de la manière dont il est traité, ce qui représente la vraie réussite de l’auteure.
Donc revenons « sur nos pas »…Je suis assez partagée, à propos de ce livre. Un avis qui, finalement, correspond à sa construction, qui se fonde sur plusieurs points de vue narratifs : je me suis ennuyée durant toute la première partie, celle où domine le récit de Marian, que j’ai trouvée trop longue, répétitive, et globalement peu intéressante, du fait des nombreux atermoiements et des récriminations matrimoniales de cette dernière… Fort heureusement, les passages relatant le point de vue de « l’incel » m’ont permis de rester accrochée à l’intrigue.
Lorsqu’intervient le principal retournement de situation, le rythme s’accélère, on a enfin des explications sur ce qui est arrivé à Nell, et de fait, le récit gagne en intérêt, la tension et le suspense augmentent, et c’est nettement plus captivant.
En bref, un sujet qui interpelle, qui appelle à la vigilance aussi, mais un roman qui aurait gagné en efficacité avec une première partie plus directe.

Nell Sweeney a disparu depuis quatre jours lorsque sa mère en est avertie. La jeune femme n’est pourtant pas du genre à disparaître comme ça. Commence alors la recherche pour savoir ce qui a pu lui arriver.

Autant vous le dire tout de suite: c’est un roman très particulier!

La base est évidemment cette enquête aux ambiances de course contre la montre, magnifiquement porté par la mère de Nell, don’t nous suivons toutes les angoisses au fil du temps qui passe.

Mais en parrallèle de cette enquête, nous découvrons aussi les pensées d’un homme pour le moins particulier. Cet homme nous explique qu’il a des pulsions étonnantes: il aime terroriser les femmes seules le soir dans le seul but de sentir sa domination sur elles, lorsqu’il les poursuit dans la rue... Partageant cette émotion sur un forum du Dark Net, Il se rend compte qu’il n’est pas seul éprouvant le sentiment d’être sans cesse rabaissé parce qu’il est un homme...

C’est d’ailleurs ce second aspect qui m’a davantage interpellé. Pas que la disparition de Nell ne soit pas importante, mais parce que ce mouvement d’hommes qui s’appellent eux-mêmes Incel me fait un peu peur tout de même. Pour mieux vous expliquer, voici la définition du mot Incel (que je ne connaissais pas avant cette lecture), trouvée sur le site Lalanguefrançaise.com: (Anglicisme) Homme célibataire malgré le désir d’être en couple.

Le mot « incel » désigne les hommes « célibataires involontaires » – ces indésirables autoproclamés du marché de la séduction, dont l’idéologie consiste à accuser les femmes de tous leurs malheurs (« si elles ne veulent pas coucher avec moi, c’est bien qu’elles sont méchantes »). Avec les « incels », nous avons affaire à des masculinistes, attachés à une idée très étroite de la virilité.

Dans la réalité de notre société, comme l’explique l’auteure dans sa note en fin de livre, ils se sont de plus en plus nombreux à se revendiquer comme tels, et proposer des actions comme celles que l’on découvre dans le roman. Ca fait froid dans le dos, et c’est d’autant plus effrayant que c’est un phénomène qui se répand insidieusement, en silence, sous la protection d’un univers numérique que la majorité d’entre nous n’avons pas connaissance.

Voilà donc une histoire qui ne nous laisse pas impassibles en tout cas!

Merci à @netgalleyfrance et @editionsdelarchipel pour ce SP de @claireallan_author
1er thriller de Claire pour moi, et un thème sur un mouvement que je ne connaissais pas : les incels, les célibataires involontaires.
A la fin du livre, il y a le chapitre "note de l'autrice" qui nous explique la montée en puissance de ce mouvement via le darkweb, cela fait froid dans le dos.
Nell, une jeune infirmière de 22 ans, n'est pas rentrée chez elle. Sa colocataire, habituée à ses absences, ne prévient ses parents que 5 jours après. 5 jours c'est énorme quand on sait que les 72 premières heures sont les plus importantes lors d'une disparition. Mais pour la police, c'est une adulte, qui a pu fuguer, donc pas beaucoup d'inquiétude. Mais un vidéo apparaît sur un réseau social, on voit Nell poursuivie dans une rue de Derry, elle accélère puis se retourne effrayée. Le suiveur s'excuse de lui avoir fait peur, fin de la vidéo.
Mais l'a-t-il vraiment laissée partir ? Est-elle encore vivante ?
La capitaine Eve King et le major Marc Black sont chargés de l'enquête pour disparition inquiétante, jusqu'à ce qu'un corps calciné de femme soit retrouvé...
Ce thriller est stressant, angoissant, on se met à la place des parents, qui attendent et trouvent la police inefficace et lente.
On suit 3 narrateurs : Marian, la maman de Nell, Lui, l'agresseur et Nell.
Les chapitres sont courts, immersifs, l'intrigue est vraiment prenante, et la description de ce mouvement est effrayante.
Un très bon thriller psychologique, inspiré de faits réels et de recherches vraiment intéressantes, bien que glaçantes.

Femmes seules dans la nuit
Je commence par remercier chaleureusement NetGalley et l’Archipel pour m’avoir adressé ce thriller implacable.
L’action se déroule en Irlande du Nord, à Derry (j’aime bien lire un bouquin qui décrit un lieu que je connais). Dès les premières lignes, l’auteure donne le ton en citant un extrait authentique d’un forum pour « incels », datant de février 2018. Je l’avoue, je n’avais jamais ni entendu ni vu ce terme. Incels, des hommes qui subissent leur célibat et qui imaginent que les femmes seules sont… des proies ! Il leur semble normal de pouvoir s’amuser un peu avec elles. Rien de bien méchant, hein, juste choisir une fille qui rentre seule chez elle, à la nuit tombée, la suivre ostensiblement, s’en approcher… lui « foutre la trouille » quoi ! C’est précisément l’idée d’un de ces hommes (« Lui », le secret de son identité étant bien gardé jusqu’à la toute dernière partie du roman). Il en a assez d’être transparent pour la gente féminine (sa colocataire qui l’aguiche –selon lui- mais finit dans le lit d’un autre ; sa cheffe qui le tyranise, le mouvement #Me too qui le dévirilise… Alors il se connecte sur un forum du Dark Web où il s’épanche auprès de ses pairs. Pourquoi les incels ne prendraient ils pas le pouvoir ? Jour après jour, ses posts ont un succès grandissant : il faut dire qu’il s’est un peu enhardi et que désormais, il filme ses « exploits » faisant ainsi de nombreux émules. Au risque que l’un de ses admirateurs ne fasse de la surenchère et décide d’aller un peu plus loin… Après tout, ce n’est qu’un jeu !
Si le point de départ de ce thriller est assez banal (une jeune femme disparait) la manière dont l’auteure (Claire Allan est journaliste) traite et développe l’intrigue l’est beaucoup moins, et c’est très réussi. Nous suivons trois personnages principaux : Marian, la mère de Nell, la jeune infirmière disparue brutalement, Lui, et Nell elle-même. Autour d’eux gravitent d’autres personnages, pas si secondaires finalement. Et en toile de fonds, plusieurs thèmes « périphériques » comme les relations mère-fille, les dérives et l’impact des réseaux sociaux, la famille, la place des femmes au sein de celle-ci (l’évolution du personnage de Marian est très intéressante à suivre) et au sein de la société.
Un très bon polar, très crédible et qui fait peur car, comme l’explique l’auteure en postface, on n’est pas dans la fiction.
#SURTESPAS #NetGalleyFrance

Un thriller psychologique à visée sociologique !
Une mise en garde sur les dérives du mouvement sectaire des "Incels", un mouvement misogyne d'hommes frustrés d'être "célibataires involontaires"...

Après "Ne la quitte pas du regard" et "Qui a tué Rose ?", "Sur tes pas" est le troisième roman à suspense de l'autrice irlandaise Claire Allan qui a aussi été journaliste au "Derry Journal" avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Je remercie les @editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet autrice que je ne connaissais pas encore.

Je conseille de prendre connaissance de la "Note de l'autrice" à la fin du roman avant de commencer sa lecture pour en savoir un peu plus sur la popularité grandissante de ce mouvement "Incels" qui fait froid dans le dos !

Nell Sweeney, infirmière de 22 ans, quitte l'hôpital pour rentrer chez elle à pieds comme chaque soir. Depuis quelque temps, elle se sent épiée et suivie. Mais, ce soir-là, l'homme ne se contente pas de la suivre, tel un prédateur, il décide de passer à l'étape supérieure : il l'enlève et la séquestre. Le capitaine Eve King et le major Marc Black mènent l'enquête, jusqu'à ce qu'un corps calciné soit retrouvé...

La structure narrative de ce roman choral alterne entre trois points de vue différents : celui de Marian, la mère de Nell ; celui de l'agresseur anonyme appelé "Lui" dans le roman et, enfin, celui de Nell, la victime. Cette structure complexe bien maitrisée, permet de préserver le suspense sur l'identité du prédateur de manière efficace en brouillant les pistes jusqu'au dénouement.

L'intrigue est prenante et l'écriture addictive, malgré quelques longueurs au début. L'atmosphère pesante de ce huis-clos devient de plus en plus anxiogène au fil des pages. La psychologie des personnages est vraiment bien détaillée, ce qui permet au lecteur de se mettre à la place de la victime, de la mère de la victime, mais aussi de son kidnappeur qui va se retrouver pris à son propre piège.

Les chapitres courts permettent de donner du rythme au récit, même j'ai trouvé que le point de vue de Nell arrive un peu tardivement : je trouve qu'il aurait pu être un peu plus développé au détriment de celui de sa mère. Il y a certains passages concernant sa vie de couple que j'ai trouvé un peu répétitifs, même s' ils permettent de mieux comprendre la domination patriarcale dont elle est, elle-aussi, victime.

Ce que j'ai préféré, c'est le moment du twist plot où l'on découvre l'identité réelle du personnage anonyme appelé "Lui", qui est l'instigateur du jeu pervers #JaiLePouvoir sur le Dark Web. C'est lui qui donne la première étincelle à ce mouvement déviant des "Incels" car il va devenir incontrôlable à cause d'un psychopathe et dont il se sent responsable, à juste titre. La violence verbale sur certains forums finit par entrainer la violence physique, de manière irrémédiable.

Cette fiction est inspirée de faits réels, comme le précise la postface de l'autrice. Cela la rend donc plus crédible grâce aux nombreux détails qui donnent plus de poids à ce récit effroyable. Le fait que l'autrice soit aussi journaliste apporte une plus-value à l'histoire de Nell qui est, malheureusement, tout à fait vraisemblable. La République de Gilead de Margaret Atwod n'est pas considérée comme une dystopie sur le Dark Web !

Un roman captivant qui vous tient en haleine dès les premières pages. La plume de Claire Allan est efficace, fluide et parvient à créer une atmosphère angoissante qui colle parfaitement à l'intrigue. L'auteure parvient à construire un suspense haletant qui pousse le lecteur à tourner les pages avidement pour découvrir ce qui va arriver à Nell et comment elle va se sortir de cette situation terrifiante.

L'histoire est bien ficelée, avec des rebondissements bien dosés et des personnages bien développés. Nell Sweeney est un personnage attachant, et on ressent rapidement de l'empathie pour elle face à l'adversité qu'elle traverse. Le mystère entourant l'identité et les motivations des ravisseurs maintient un niveau de tension élevé tout au long du récit.

La couverture du livre est également intrigante, elle reflète bien le ton sombre et inquiétant de l'histoire. Elle attire l'œil et donne envie de découvrir le contenu du roman.

En ce qui concerne le rythme, l'auteure parvient à maintenir une cadence soutenue, alternant entre des moments de calme relatif et des scènes plus intenses, ce qui rend l'ensemble très addictif. On ressent l'urgence de la situation de Nell, ce qui rend l'immersion dans l'histoire d'autant plus immersive et plaisante.

En somme, "Marcher seule n'est jamais sans danger" est un thriller psychologique bien construit, avec une tension palpable tout au long de l'histoire. Si vous aimez les romans à suspense qui vous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page, celui-ci saura certainement vous satisfaire. Je recommande vivement ce livre aux amateurs de thrillers et de mystères, car il offre une expérience de lecture palpitante et mémorable. J'ai personnellement beaucoup aimé m'y plonger et je suis convaincue qu'il saura séduire les fans du genre.

Marian apprend que sa fille Nell a disparu depuis quelques jours, sa colocataire vient de donner l'alerte. Pourquoi pas avant ? Les deux jeunes femmes sont infirmières et leurs horaires les empêchent parfois de se croiser. De plus, cela faisait quelques semaines que ces deux amies d'enfance étaient moins proches suite au changement de comportement de Nell. A partir de ce moment-là, le lecteur va suivre l'histoire à travers deux points de vue dont le lien ne sera découvert que plus tard. Celui de Marian, mère désespérée mais bien plus forte qu'elle l'imagine et celui d'un homme avec lequel, nous faisons la connaissance des « Incels », ces célibataires involontaires pour qui tous les maux de la Terre sont à cause des femmes. Ils se sentent agressés par le féminisme, humiliés par ces femmes qui osent dire non. A vomir !

« Sur tes pas » choque, dérange. Ce n'est pas un simple thriller psychologique sur une jeune femme enlevée par un détraqué. C'est tout un phénomène de société qui prend de l'ampleur et qui n'a aucun sens. Heureusement, l'autrice a fait de Nell une femme qui ne lâche rien et pas dans le sens qui résiste à tout. Car j'aime les héroïnes, les femmes fortes mais j'aime surtout quand elles sont vraies, humaines, ce qu'est Nell. On souffre avec elle et on espère jusqu'à la dernière page.

C'est un roman qui pose question et nous montre une part de la noirceur humaine, celle cachée dans les bas-fonds d'internet, dans les rues, les maisons. Quand comprendront-ils que le féminisme est l'affaire de tous ? Que le féminisme n'est qu'une envie d'égalité ? Peut-être que ces hommes là ne la veulent simplement pas, l'égalité.

👣CLAIRE ALLAN👣
**Sur tes pas**
Merci a NetGalley pour l’envoie du livre en eBook

🌞Avis personnel🌞

Claire Allan traite d’un sujet actuel et très dure.
La violence faites aux femmes.
L’auteure a très bien préparé son texte grâce à son épilogue à la fin du livre
On alterne entre plusieurs personnages, ceux qui amène de la précision et le ressentie de chacun, petit à petit,au cours de la lecture.
J’ai trouvé les passages de « Marian » la mère de nell parfois un peu long car on reste toujours dans le même lieu. De plus, ses chapitres sont basée sur le ressenties des parents et beaucoup moin dans « l’action »,la recherche et l’avancement dans l’enquête ce qui m’a un peu manqué.
On s’attache facilement au personnage de Marian et aussi de nell.
J’ai trouvé l’intrigue très intéressante, l’auteure traite du sujet de façon très approfondie et la très bien amené.
J’ai mis un peu de temps à le lire mais ce livre est une bonne lecture avec du suspense.
Je vous le recommande.

⭐️⭐️⭐️,5/5

L’avez vous lu ?

Mymy ✌🏼

Premier polar de cette autrice que je ne connaissais pas du tout. Direction l'Irlande du Nord, où on va suivre la course poursuite contre le temps pour retrouver une jeune femme disparue.
Le roman fait parler plusieurs voix. Celle de la mère, dont on ressent la peine et le désarroi, mais aussi les regrets et le mal-être qu'elle vit auprès de son mari. Celle de la disparue, une fois qu'on en sait plus sur son sort. Enfin, celle d'un des protagonistes, qui rejoint les sphères sombres des masculinistes. Il est le point de départ du roman, car il prend plaisir, se sent puissant à poursuivre des femmes. Plus que les suivre, c'est les effrayer qui le fait vibrer. Dans le récit, une part sera donnée à cette montée de la masculinité, en danger à cause des féministes extrémistes qui ne laissent plus les hommes agir.

Alors que sa mère apprend que Nell a disparu, un homme publie ses traque dans les rues sur un forum et prends goût bien plus vite et bien plus fort que prévu à l'attention que cela lui
apporte.
Avis : On entre tout de suite dans le vif du sujet avec la disparition de Nell, 22 ans.
On alterne les chapitres entre le point de vue de sa mère, celle d'un homme qui traque les femmes dans la rue et enfin un peu tardivement le point de vue de Nell.
La plume est fluide agréable à lire et le livre est tout de suite prenant on a vraiment envie de savoir ce qui est arrivé à la jeune femme. L'homme quant à lui, parle énormément de patriarcat et de féminisme (qu'il vit très mal et dont il se sert d'excuse pour ses déviances) et il est un beu en boucle sur cette idée. ce qui m'a un peu dérangée dans ma lecture car c'était un peu redondant même si, j'ai compris à la fin que cela fait partie du personnage et est le but du roman.
La mère de Nell est également un peu en boucle sur ses sentiments et malgré une psychologie des personnages travaillée, elle n'évolue pas réellement. Au milieu du livre on nous lâche un plot-twist surprenant, et pourtant on ne sait toujours pas ce qui c'est passé.
A titre perso, j'ai tout de suite ressenti l'angoisse de la maman de Nell (alors que je ne suis pas maman, alors pour les #moms ça doit être encore pire) et j'ai été vraiment prise dans ma lecture tellement l'avais
envie de connaître le sort de la jeune Nell.

Résumé : Incel et activisme

La technique d'intimidation des femmes, innovée par un"incel" célibataire frustré va déclencher un activisme sexiste.

L'Archipel
07/23
400 p.
La colocataire et la mère de Nell signalent la disparition de cette dernière à la police. L’existence stable de cette jeune infirmière avait changé depuis quelque temps. Sous l’influence de ses nouvelles fréquentations, elle avait habitué ses proches à des écarts de conduite avec sa vie devenue dissolue. Alors, entre ses sorties nocturnes répétées et son absentéisme à l’hôpital, personne ne s’était inquiété de son absence depuis plusieurs jours.
En parallèle, sur le dark Web, se développe un forum de discussion dédié aux « incel ». Ainsi se qualifient les hommes célibataires malgré eux, ceux qui n’intéressent pas la gent féminine. Là, un anonyme y poste SA technique d’intimidation pour prendre une revanche sur les femmes trop sûres d’elles-mêmes. Lui, avec ses performances, devient alors un exemple pour ses congénères du site. Galvanisé par sa popularité, il se pique au jeu, mais cela pourrait-il déraper ?
Mon Avis : 

J’attribue mon coup de cœur à cet excellent thriller à la fois psychologique et sociologique. Le suspense en crescendo témoigne d’une des dérives d’un fait sociétal comme les réseaux sociaux. Ainsi, un individu quelconque peut devenir quelqu’un, enfin remarqué, voire remarquable, ou mieux, sa notoriété l’érigera en héros  ! Et si ce héros anonyme peut faire des émules, pour produire un activisme notamment sexiste. Aux pires occasions, utilisées sous des prétextes immoraux, ou souvent louches, le dark Web rendu accessible avec un navigateur spécial, permet de surfer de manière confidentielle sur Internet. 

Ainsi, j’ai découvert ce terme « incel ». Alors élevés ou éduqués avec des stéréotypes du machisme, où l’homme était le pilier ou le tuteur indispensable pour la vie d’une femme, ils ne trouvent plus leur place. En effet, l’exercice de pouvoir n’existe plus, leur force est devenue inutile, car de ce fait, ils sont réduits au célibat. Ici, le Net leur offre une échappatoire où la communauté masculine s’épanche à propos de leurs contraintes d’une société du « genre » en évolution. Aujourd’hui à l’heure de « me too », ces hommes vivent dans l’incompréhension des revendications féminines, et surtout ils ne supportent pas leur assurance des femmes si bien assumées sans eux.  

L’intrigue policière sur ces quelque 300 pages très accrocheuses présente du rythme, car la narration des divers personnages s’alterne. Celle d’un anonyme appelé LUI suggère un profil typique souvent présent dans les romans noirs : looser, solitaire et frustré. Par ailleurs, les chapitres sur la captivité de Nell parfaitement dosés suscitent beaucoup d’intérêt pour se rendre compte de ses angoisses. En plus, ils instillent quelques indices en avance sur les enquêteurs. D’ailleurs, s’ajoutent à notre plaisir plusieurs coups de théâtre qui déroutent nos suppositions. Un suspense addictif nous retient et nous bluffe jusqu’à la fin.

Beaucoup de suspense, des personnages bien campés et une écriture fluide présents dans cet ouvrage me poussent à vous le recommander comme prochaines lectures. Je m'intéresserai certainement de ses précédents thrillers de cette auteure après ce service de presse proposé par NetGalley et les éditions L’Archipel que je remercie.

Nell Sweeney est infirmier, comme tous les jours elle rentre chez elle après son travail. Ce soir-là, elle est épiée par un prédateur. Il décide d'agir et enlevé la jeune femme. Mais ce n'est pas pour son plaisir personnel qu'il agit, mais pour la livrer à un autre homme bien plus obscur.

Je découvre la collection polar et thriller de L'archipel. C'est un roman super bien construit, j'ai aimé l'ambiance obscur, le passage entre les trois personnages : La maman de Nell, Nell et cet homme de l'ombre. J'ai découvert l'existence des Incels, une communauté qui sévit sur le darkweb. C'est le vrai plus de ce thriller psychologique. La prise de conscience qu'une fois leur clavier rangé ces pseudo peuvent agir dans la vrai vie et faire basculer l'une d'entre elle. J'ai aimé la plume et mes personnages. Une lecture qui amène réflexion et débat.

Bref, un thriller psychologique qui nous montre des hommes estimants que le sexe faible doit être dévoué à chacun de leur désir quelques soient...

UN PAGE-TURNER POUR L’ÉTÉ.
Rythmé, intense, un thriller de facture classique mais redoutablement efficace. Si vous aimez le chaud et le froid, le suspens et les frissons, ce très vilain et captivant thriller est fait pour vous. Haletant !

Pour varier mes lectures, je me suis dit que j'allais lire un thriller et passer une soirée frissons.
Et j'ai passé une soirée d'effroi et presque une nuit blanche et ma soirée suivante, j'ai surveillé mes pas et les éventuels suiveurs !
Ce livre est un sacré texte. J'ai découvert aussi un univers terrifiant et véridique.
Il s 'agit de la communauté des incels. Je pensai en lisant ce roman que c'était une invention d'une romancière. Et le pire c'est que ce n'est pas le cas. : Les discussions dans les forums incel sont caractérisées par le ressentiment, la volonté d'apitoyer, la misogynie, la misanthropie, la promotion de la violence contre les femmes et les hommes épanouis sur le plan sexuel, et le sentiment que le sexe devrait être un dû et que le refuser à certains hommes est injuste.
Le Southern Poverty Law Center a décrit cette sous-culture comme « faisant partie de l'écosystème du suprémacisme masculin en ligne » et affirme que des personnes considérées comme incels ont commis plusieurs tueries de masse en Amérique du Nord et en Europe. Cette communauté a attiré l'attention sur elle après que plusieurs tueries (une douzaine de meurtres dont au moins six meurtres de masse) ont été commises entre 2014 et 2020 par des hommes qui se déclaraient incels et qui étaient marqués par une idéologie d'extrême droite". source wikipédia.
Ces pauvres messieurs se sentent brimer par des femmes, qui osent s'affirmer, revendiquer le droit de disposer de leur corps.
Ce texte est aussi un très bon roman policier, avec de sacrés portraits de personnages. Vous allez passer des moments d'effroi et une nuit blanche et y penser la prochaine fois que vous rentrerez seule, Mesdames et ce qui a fait le plus froid dans le dos c'est que l'auteure s'est inspirée de propos qu'elle a trouvé sur ce dark net.
Il y avait longtemps que je n'avais pas frisonne autant à la lecture d'un texte et je vais m'empresser en prévision d'une autre soirée frissons lire ses autres textes.
Et restons vigilant(e)s face à ces propos qui se diffusent sur le net ou dark net. Bonne lecture et bons frissons !!
#SURTESPAS #NetGalleyFrance

Au lieu de jouer sur le suspense, Claire Allan préfère nous mener au sein d‘un récit réaliste et dramatique qui touche des milliers de personnes dans le monde. Si j’aurais apprécier davantage de mystère, notamment sur l’identité de l’antagoniste, cela ne m’a pas empêchée de me sentir impliquée dans cette histoire angoissante, surtout en tant que femme. Il est facile de ressentir le désarroi de cette mère qui espère ardemment voir sa fille revenir à la maison.

Vient alors un portrait très négatif des relations homme/femme mais non pas moins inspiré de faits réels. Cette mère qui espère revoir sa fille subit complètement son mariage avec un homme qui ne la soutient pas et ne la respecte pas. Le développement concernant ce couple a été plus d’une fois révoltant par son réalisme et sa toxicité.

Et pour compléter ce tableau déjà très reluisant, Claire Allan invite dans son récit les incels. Défini comme un « célibataire involontaire », l’incel est un homme avec peu de succès amoureux qui va reporter la faute sur la gente femme qu’il finit par haïr. Ces groupes masculinistes sont de plus en plus répandus sur internet et il est intéressant de les mettre en lumière pour les décrédibiliser et les combattre. L’autrice réussit sans mal à nous scotcher par son soucis du détail et du réalisme. Mais, il m’a tout de même manqué une bonne dose de suspense.

Le commentaire de Cathy :
Ce nouveau thriller de Claire Allan, je l’attendais avec impatience, troisième roman que je lis de cette auteure et je vous avoue qu'elle a encore une fois réussi à me faire passer un excellent moment de lecture.
Marcher seule n'est jamais sans danger.
Infirmière, Nell Sweeney, 22 ans, quitte comme chaque soir l'hôpital pour rentrer chez elle.
Mais, ce soir-là, un homme l'épie. Il la suit. Et il a décidé d'agir.
Nell, se trouvait-elle au mauvais endroit, au mauvais moment ?
Hélas, pour elle, celui qui l'a enlevé est bien décidé à relever un défi, son objectif va bientôt être révélé, il veut prendre le pouvoir face aux femmes.
Nell pourrait être la première d'une longue série de victimes.
L'auteure nous propose une histoire addictive, un réel page turner qui nous tiens captivé de la première a la dernière page.
Nous sommes plongées au cœur du dark web et plus particulièrement nous découvrons un forum où la communauté des Incels (célibataires involontaires) aiment se retrouver pour déverser leur haine contre les femmes qu’ils jugent trop libres.
L’un des leurs, poste des vidéos en ligne de femmes qu’ils terrorisent en les suivants la nuit, en recherche de popularité celui-ci ouvre le chemin à d’autres, la suite va prendre une tournure à laquelle il ne s’attendait pas.
En alternant les points de vue, l’auteure nous permet de rentrer encore plus dans la personnalité des personnages, nous suivons cet homme qui est le point de départ de ce qui au début n’était qu’un " jeu ", nous suivons également Marian, la mère de la disparue et Nell pendant sa captivité.
Le style de l’auteure me plaît toujours autant, le suspense est intense, un retournement de situation m’a beaucoup surprise, on est dans une histoire dérangeante, avec un homme complètement taré que l’on n'a pas envie de croiser, je viens de passer un excellent moment de lecture.

Je remercie NetGalley pour l’envoie de se service presse

Une histoire dérangeante et tordue.

Ce roman m’a fait découvrir le mouvement "incels" que je ne connaissais pas du tout ! J’ai été très surprise de la tournure de ce mouvement.

Le suspense est bien mené tout le long de l’histoire. Je ne m’attendais pas à cette fin.
J’aime beaucoup que le roman se déroule autour du Dark web.
Si vous aimez les thrillers un peu différent et qui porte un message, je vous conseil de lire se roman.

Les personnages sont très attachants. J’ai beaucoup aimé la mère de Nell, elle m’a beaucoup touché.
Un roman très rythmé comme j’aime. On ne s’ennuie pas une seule seconde.