17 millimètres

J'hésitais un peu à lire ce petit roman car il est en vers, ce qui est original mais je n'ai vraiment pas l'habitude ! Et finalement je suis heureuse d'avoir lu ce court roman. C'est un énorme coup de coeur, c'est tellement beau, émouvant. Nous passons par toutes les émotions à travers le récit de Mona qui est d'une réalité frappante. Je ne ressors pas indemne de cette lecture qui m'a bouleversée.

Je l'ai lu en une fois (de toute façon impossible de reposer ce livre). Voilà un roman sur une adolescente pour les adolescent.es mais où de nombreuses personnes pourront se reconnaître à travers tel ou tel personnage. Un roman qui met en avant la sororité, la famille, l'amitié malgré un début tout en solitude pour Mona,

J'ai aimé voir divers aspects des vies des personnages tout en gardant en avant Mona. Chaque personnage apporte une contribution dans les réflexions de Mona.

A travers le personnage principal, on se rend compte de toutes les idées préconçues des jeunes concernant la contraception, la conception... Mais la force du personnage est représentatif du poids que la société met sur les épaules des femmes. Néanmoins, les hommes sont représentés et j'ai aimé découvrir le ressenti de Liam.

Bref, une lecture passionnante et si émouvante sur un sujet toujours d'actualité et qui est menacé et /ou interdit dans certains pays.

J’espère ne pas en avoir trop dit pour que vous puissiez découvrir pleinement l’histoire de Mona.

Un roman écrit en vers libres sur l'IVG. C'est surprenant et en même temps, extrêmement touchant. On vit de l'intérieur l'amour de vacances de Mona, à peine 17 ans. Une première fois avec un préservatif qui se perce. La gêne de demander la pillule du lendemain. Mais Mona n'est pas prête à accueillir un enfant.
Un roman qui informe énormément sur l'IVG, ses difficultés, la souffrance qui en résulte. Mais aussi l'aide et le soutien qui peut être apporté.
Un petit bijou à partager auprès du plus grand nombre.

Florence Medina est une auteur que j'apprécie : Après Passionnément à la folie, Direct du cœur et Ni prince ni charmant, c'est son 4e roman que je lis, il tourne encore une fois autour des histoires d'amour des adolescents.
Mona et Liam se sont retrouvés pour la 3e année consécutive cet été dans un camp et cette fois ils ont franchi le pas pour la 1ère fois. Le préservatif a craqué mais ils n'ont pas osé demandé aux moniteurs de les emmener chercher une pilule du lendemain. Résultats : Mona est enceinte, son embryon fait 17 millimètres à ce stade.
17 millimètres est écrit en vers et se lit très rapidement.
Il aborde le sujet de l'avortement (avec un rappel historique), de la sexualité et aussi par ricochet celui des relations avec la famille (la grand-mère de Mona) ainsi que les problèmes de fertilité (la tante de Mona).

J’ai d’abord été attirée par sa couverture et son résumé a fini de me convaincre.
Un livre, jeunesse, dont le sujet central est l’avortement ? Je crois bien que c’est le seul sur le marché (à ma connaissance en tout cas). C’est pourtant un sujet hyper important.
Je suis reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de le découvrir avant sa publication. Alors, un grand merci aux éditions Scrineo et à Netgalley pour leur confiance et l’envoi de ce livre au format numérique.

Si au début de ma lecture j’ai été un peu déroutée : vers libres, pas de chapitres, très peu de ponctuation, très peu de dialogues, un vocabulaire assez vulgaire (au début)… j’ai réussi à sortir de ma zone de confort et aller au bout de cette lecture ô combien importante.

Mona et Liam se retrouvent pour la troisième année consécutive en colonie de vacances. Ils ne se voient que 15 jours par an, mais leur relation évolue au fil des ans : rencontre la première année, ils s‘embrassent l’année suivante et cette année, ils sont prêts, ils décident de vivre leur première fois ensemble.
Les deux amoureux sont assez informés sur le sujet, ils ont suivi les cours d’éducation sexuelle en SVT. Ils savent qu’il faut mettre un préservatif, et que si ce dernier craque, il faut prendre la pilule du lendemain. Cependant, ils sont jeunes et par peur, par honte, ils n’osent pas en parler aux moniteurs qui les accompagnent. Et c’est ainsi que Mona, 16 ans, tombe enceinte.

J’ai trouvé le texte à la fois très touchant et très juste. Malheureusement il y a encore de trop nombreux tabous dans notre société, notamment sur la sexualité. J’espère que ce livre aidera à accompagner et informer d’avantage les jeunes, comme les moins jeunes. À une époque où l’avortement est encore interdit dans une vingtaine de pays dans le monde et où certains font machine arrière (coucou les USA), ce livre est d’utilité publique. Il est court mais efficace, à mettre entre les mains du plus grand nombre. Il contient de nombreuses informations délivrées au travers de l’expérience de Mona, mais aussi en fin de livre par une conseillère conjugale et familiale avec des repères historiques et des infos pratiques.

Je vous recommande cette lecture, et ce même si vous ne vous sentez pas concerné par le sujet, il vous aidera à mieux accompagner et soutenir les personnes de votre entourage qui ont vécu ou vivront une IVG.

17 millimètres, c’est la taille de l’embryon que Mona porte dans son ventre. A 16 ans, c’est trop pour elle. Elle, elle veut se souvenir. Se souvenir de Liam, son amour de colo depuis trois étés avec qui elle a fait l’amour pour la première fois. Le préservatif a craqué mais comme elle avait eu ses règles quelques jours auparavant, elle pensait que cela ne risquait rien.

Ce roman qui a pour sujet l’avortement chez les adolescents désarçonne de prime abord par sa forme: il est écrit en vers libre. Et puis, lorsqu’on a tourné quelques pages, on comprend qu’il va raconter un événement bouleversant dans la vie d’une adolescente et on comprend que cela l’emporte comme un tourbillon.

Mona se retrouve face à des choix : accepter ou non de mener la grossesse à son terme, accepter ou non de voir son corps se transformer. Réagir vite ou attendre. En parler à quelqu’un ou se taire. En parler à un adulte de confiance mais à qui? En parler au père. Oui…mais…

Le roman décrit une expérience difficile pour une jeune femme qui découvre encore son corps. Mais il exprime de façon juste son désarroi, ses prises de décision. Et aussi la possibilité, quoi qu’il arrive, de s’adresser à divers interlocuteurs pour trouver la meilleure prise en charge possible. Il se veut également didactique, quelques pages à la fin de l’ouvrage permettant aux adolescents et adolescentes de découvrir l’histoire de l’avortement mais aussi le rôle du planning familial et les conseils d’une conseillère conjugale et familiale.

Un roman court et percutant à conseiller à tous les adolescents.

Lu d'une traite ce roman est un véritable coup de cœur, coup de poing. Je suis bouleversée par ces mots, ce texte si juste si complet si plein d'émotions, d'informations, de tout. Je suis scotchée. Juste merci à l'autrice pour tout ça et à l'éditeur de diffuser ce texte. Merci à Netgalley, j'ai passé un très beau moment de lecture...

Un roman court, sur un sujet sensible, le droit à l'avortement des femmes. On traverse toutes les émotions avec Mona, de la découverte à l'acceptation, en passant par le deuil. Un roman tout en prose, déroutant dans sa lecture, surtout au début. Il faut s'habituer au style. Mais au final, j'ai trouvé ce livre intéressant, touchant, informatif pour les jeunes (outre l'avortement, on y évoque aussi la sexualité et ses risques, même lorsque l'on se protège, l'(in)fertilité). Il ne faut pas s'arrêter aux premières pages si l'écriture étonne, il faut aller au-delà et découvrir ce roman.

Un bon livre sur l'avortement (ou pas), on y croit, enfin moi j'y ai cru, on parle aussi du gars, j'ai trouvé ce roman très juste et équilibré.
En lisant des critiques du livre, j'ai découvert qu'il était en vers libres, je ne m'en étais pas rendu compte ! (oups)

Mona a 16 ans. Depuis 3 ans, elle part deux semaines en colo où elle retrouve son premier amour Liam. Ils ont leur première fois ensemble mais le préservatif craque. Ça ne craint rien, Mona vient d'avoir ses règles. Cependant 6 semaines plus tard, elle est enceinte d'un fayot de 17 millimètres. Que faire ?
On va suivre Mona de la découverte de sa grossesse à sa fin. Ce livre raconte le questionnement de Mona et les contacts qu'elle a pu avoir. Le livre est écrit en vers libres, simplement.
A la fin du livre, on trouve des informations intéressantes sur l'histoire de l'IVG et les contacts utiles en France (site internet, délai, numéro de téléphone). Ce livre est à partager avec les adolescents et jeunes adultes
Merci Net Galley et Scrineo pour cette découverte

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Un roman court mais percutant qui transcrit en vers libres ce qui passe par la tête d'une toute jeune fille qui se découvre enceinte.

Mona a seize ans. Comme tous les été depuis trois ans, elle est allée en camp d'ado et a retrouvé Liam, à qui elle a pensé toute l'année, et avec qui elle voulait connaître sa "première fois". Ils se sont retrouvés, se sont aimés, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. le préservatif a craqué mais ils n'ont pas osé en parler aux monos, ont eu peur des moqueries, peur de gâcher ce moment rien qu'à eux. Comme Mona venait d'avoir ses règles, elle s'est rassurée en se disant qu'elle ne craignait rien. Sauf que six semaines plus tard elle doit se rendre à l'évidence : elle est bien enceinte. Internet lui révèle que l'embryon doit faire dix-sept millimètres, la taille d'une haricot, un petit fayot qui fracasse sa vie et son insouciance. Elle ne voit plus Liam et ne se se sent absolument pas prête à être mère, mais comment faire ? à qui en parler ? Mona passe par tous les affres des questionnements, de la révolte, des doute, de la culpabilité, du sentiment de solitude et d'injustice, même si elle va trouver des mains tendues pour l'aider dans cette épreuve qui la marquera à tout jamais.

Les vers libres choisis par l'autrice traduisent avec une grande justesse les errements de Mona, qui passe rapidement d'un état d'esprit à l'autre, joue avec les mots et en sourit mais sombre dans le désespoir la minute qui suit, voudrait tant que ce ne soit pas vrai mais sent dans son corps que ce petit fayot est bien là, n'en veut pas mais lui parle quand même, a hâte d'en être débarrassée mais ne voudrait pas avoir à le faire. Dans son malheur, Mona a la chance, lorsqu'elle se décide à en parler, d'être bien entourée et de rencontrer des professionnelles qui vont l'aider à interrompre sa grossesse sans la juger, mais qui l'auraient aidée tout autant si elle avait voulu la poursuivre. Ce livre est aussi un hommage à ces femmes, et quelques hommes, qui dans les centres de santé sexuelle et du planning familial sont là pour accueillir, écouter et aider celles qui en ont besoin. En évoquant Delphine Seyrig et l'histoire de la grand-mède de Mona, Florence Médina nous rappelle aussi comment et pourquoi des femmes se sont battues pour légaliser l'IVG, qui n'en demeure pas moins une épreuve, jamais accomplie à la légère. J'ai aimé qu'elle parle aussi des contrecoups psychologiques, des cicatrices indélébiles sur le calendrier, rarement abordés. Alors que la liberté d'avorter est menacée dans bien des pays, y compris chez nous par ceux qui sont prompts à juger et condamner, ce livre nous rappelle combien ce droit est nécessaire.
Merci à NetGalley de m'avoir permis de le lire.

Après un premier rapport sexuel et un préservatif cassé, durant une période de son cycle normalement sans risque, Mona tombe enceinte, à seize ans, de Liam, son amoureux de l'été, en camp de vacances, depuis trois ans. Quand elle le découvre, l'embryon ne fait que 17 millimètres, mais elle est déjà à six semaines de grossesse. Que faire de ces 17 millimètres qui grandissent en elle, bien malgré elle ?

C'est toute la problématique que pose le roman de Florence Médina. Et le grand mérite de celui-ci, c'est d'aborder avec clairvoyance, délicatesse, justesse, la question de l'IVG, et de montrer à quel point c'est encore un chemin tortueux que cette IVG, alors qu'elle est légale, en France, depuis bientôt cinquante ans.

De plus, le fait d'utiliser une forme versifiée, qui peut de prime abord surprendre, mais qui est finalement magistralement menée, dans laquelle chaque nouveau vers, chaque nouvelle strophe, chaque anaphore... fait pleinement sens, nous décrit au mieux à quel point Mona est perdue, prostrée dans une double culpabilité : laisser grandir ces 17 millimètres, sans vouloir devenir mère si jeune, et potentiellement gâcher son avenir, ou s'en libérer, quitte à le regretter peut-être plus tard ?

Cette forme exprime, de fait, très justement, les conséquences d'une grossesse non désirée, les obstacles faits à un désir d'interruption de cette grossesse, plus encore lorsque l'on est adolescente (accord d'un adulte, insistance de certains soignants à laisser la grossesse se poursuivre...), le courage et la difficulté que demande le choix que l'on fera, peu importe ce choix.

Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman destiné aux adolescents qui ose parler de sujets encore peu évoqués dans cette tranche d'âge, alors qu'il serait salutaire d'en faire davantage part.

Lors d'une colo, Mona fait l'amour pour la première fois avec Liam mais le préservatif a craqué. Quelques semaines plus tard, Mona découvre qu'elle est enceinte. Que faire ? Liam est loin, doit-elle le prévenir au risque de tout gâcher entre eux ? A qui peut-elle en parler ? Ce récit en vers libre est très juste, le lecteur suit tous les états d'âme de Mona et toutes les étapes par lesquelles elle va passer. Un très beau roman jeunesse à lire quel que soit votre âge.

Ce premier roman de Florence Medina m'a bluffé. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en le lisant. Je connaissais le sujet, c'est ce qui m'a décidé à le lire. L’autrice a donc su aborder un sujet important de la plus belle des façons.
En effet, on suit l'histoire de Mona qui suite à sa première fois, est enceinte. Son problème mesure 17 millimètres. Ainsi, nous allons suivre ses questionnements, ses peurs, son cheminement. Je conseille ce roman à tous les adolescents et même plus, il est absolument nécessaire.
Ce récit en vers libres nous emporte, et se lit d'une traite.

Mona a seize ans. Tous les étés, en colonie, elle retrouve Liam, son grand amour de vacances. En dehors de cette période, elle s’empêche de penser à lui, même si cela l’éveille de plus en plus à sa sexualité. La troisième année, leur relation franchit une étape significative : ils couchent ensemble au nez et à la barbe des moniteurs. Une première expérience qui ne s’arrêtera pas là pour Mona puisqu’elle se rendra compte quelques semaines plus tard que le coup de la capote qui craque lui a été fatal : elle est enceinte. À partir de là, nous allons suivre son parcours entre famille, scolarité et rendez-vous médicaux. Elle adore les bébés, mais ne se voit pas en avoir un à son âge. Recourir à une IVG lui apparaît vite comme étant la seule solution viable pour elle. Ce n’est pas une décision qu’elle prend à la légère, par peur de… Florence Medina accompagne sa protagoniste dans ses réflexions entre passé, présent et avenir, le tout se mêlant en un chaos prêt à l’engloutir à tout instant. Une décision très complexe à vivre et à gérer, en particulier quand on n’est encore qu’une enfant. À qui Mona trouvera-t-elle la force d’en parler ? À qui demander de l’aide ? Vers quelle structure se tourner ? Autant de questions qui l’assaillent de jour comme de nuit et qui commencent à transparaître sur les traits de son visage, inquiétant cette tante qui peine à mener une grossesse à terme alors qu’elle voudrait tant devenir maman, rajoutant par là-même aux dilemmes de Mona.

J’ai d’emblée été intriguée par la forme de ce roman. Ayant récemment lu un ouvrage young adult – fantasy en vers libres – « La Porte du Non-Retour » – que j’ai adoré, j’étais impatiente de renouer avec cet exercice de style et le ressenti s’est révélé identique. Gros coup de cœur pour ce récit qui déconstruit les codes du genre, joue avec les mots, les retours à la ligne, les rimes, avec une aisance impressionnante sans jamais dénaturer le propos. Un récit qui sort des petites cases, au propre comme au figuré. Une prise de risque de l’autrice et de l’éditeur pour laquelle je ne peux que les applaudir, car je trouve ça tellement rafraîchissant et original ! Mieux encore, ce style donne un ton particulier à Mona qui reflète parfaitement son âge et ses états d’âme, qui le sublime même. Ses phrases, son parler, se fracturent à l’image de ses pensées qui errent et passent du déni (« Juste après les règles, ça ne risque rien« ) au marchandage (Si seulement le fayot pouvait se décrocher de lui-même pendant la nuit, comme ça arrive parfois en début de grossesse…) puisque cette grossesse involontaire sonne aussi la fin de son enfance telle qu’elle la connaissait.

Ce livre s’attaque en chemin à ceux qui cherchent à imposer leur choix aux femmes, qui jugent et rabaissent : « la pilule du lendemain, c’est pour les chiens », leur dictent la manière dont elles devraient disposer de leur corps. Il retrace l’histoire du droit à l’avortement, évoque Simone Veil et le Manifeste des 343, éduquant les lecteur.ices avec sensibilité et subtilité. Une histoire intergénérationnelle, entre femmes, qui recadre la part de responsabilité des hommes tout en les invitant au dialogue, car on oublie un peu trop facilement dans ces cas-là qu’il faut être deux pour procréer.

Mona est amoureuse de Liam qu'elle ne voit que deux semaines l'été chaque année, et cette fois-ci leurs corps ont cédé au désir. Malgré les précautions, la voilà enceinte à presque 17 ans, un fayot dans le bidon, plein de questions dans la tête et bien heureusement un réseau de soutien au top.

Un récit en vers libre sur l'amour, la sexualité, la liberté de disposer de son corps, qui donne l'exemple aussi de comment soutenir une amie dans ce parcours si particulier qu'est une intervention volontaire de grossesse. Un écrit plus que nécessaire à l'heure actuelle !

Alors qu'ils se retrouvent à un troisième camp d'été, Liam et Mona, le font pour la première fois. Le préservatif se déchire. Comme Mona venait juste d'avoir ses règles, que ce n'est pas facile d'en parler aux monos et d'aller à la pharmacie, les amoureux renoncent à la contraception d'urgence. 6 semaines plus tard, Mona, 16 ans, est enceinte et doit affronter la situation.
Ce court roman en vers libres aborde avec justesse et humanité le thème de l'avortement. On vit avec Mona la prise de conscience, le parcours, à travers ses pensées et au fil des échanges avec son entourage et l'équipe de professionnels qui va la prendre en charge. De façon intelligente, des informations scientifiques, historiques, juridiques sont distillées dans le récit, alternant avec les décisions, démarches et sentiments de la jeune femme. Une synthèse accompagnée de ressources se trouve de plus en fin d'ouvrage. C'est réaliste et touchant, sans jugement, sans tabous, à l’heure où le droit à l’IVG reste un sujet d’actualité, menacé ici et là. La forme sert le texte et lui donne de la force et contribue aussi à sa part de légèreté. J'ai eu plaisir à redécouvrir la belle et sensible écriture de Florence Médina, déjà appréciée dans "direct du cœur".
"17 millimètres" fait partie de ces romans nécessaires, dont on se réjouit de les voir exister, à faire circuler.

17 millimètres, c'est la taille de l'embryon dans le ventre de Mona, 16 ans.
Si petit et pourtant désormais si imposant dans l'esprit et dans la vie de la jeune fille.
Que veut-elle faire ?
Que peut-elle faire ?

Florence Médina signe un roman coup de poing sur l'avortement : thématique ô combien importante et trop peu abordée en littérature de jeunesse. L'écriture en vers libres vient sublimer le propos qui est juste, émouvant, frappant.

Un roman à lire et à faire lire !

Voici mon retour de lecture sur 17 millimètres de Florence Médina.
Cet été, en camp d'ado, Mona et Liam ont fait l'amour pour la première fois. C'était bien. Sauf que le préservatif a craqué. Et qu'ils n'ont pas osé demander aux monos de les accompagner à la pharmacie pour demander une pilule du lendemain.
Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt, alors... ça ne risquait rien, si ?
Six semaines plus tard, la jeune fille doit se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Et d'après les informations qu'elle a glanées sur le net, elle héberge déjà un embryon de 17 millimètres.
C'est peu et c'est beaucoup, 17 millimètres. C'est trop quand on ne veut pas d'un enfant, là, tout de suite, à 16 ans.
Mona a le choix, le droit d'avorter. Ce n'est pas facile pour autant.
17 millimètres est un excellent roman pour ados, écrit en vers libres. Cette particularité (que je commence à avoir l'habitude de lire car de plus en plus d'auteurs et autrices écrivent ainsi) me plait beaucoup.
L'autrice aborde avec beaucoup de pudeur et une grande justesse le thème de l'avortement.
Thème très important aussi bien pour les filles que les garçons, mais pourtant peu abordé en littérature, c'est dommage.
Mona et Liam sont jeunes, cela fait trois ans qu'ils se retrouvent au camp d'été. Leur relation évolue peu à peu et cette année, ils ont décidé de franchir le pas.
Mais rien ne se passe comme prévu, le préservatif craque. Il leur est impossible de demander la pilule du lendemain aux moniteurs de la colo. Evidemment, la jeune fille ayant eu ses règles peu avant.. elle ne tombera pas enceinte. N'est ce pas ??
Sauf que les idées reçues ont la vie dure, mais ce ne sont que des idées reçues. On peut très bien enceinte juste après avoir eu ses règles ou lors de la première fois.
Quand Mona comprend qu'elle est enceinte, elle comprend aussi qu'ii lui est impossible d'être maman a 16 ans. Pour autant, est ce facile de choisir l'avortement ? Pas vraiment..
17 millimètres est un excellent roman, que j'ai lu d'une traite, avec avidité. Mona est une jeune fille touchante, elle a une décision à prendre et ce n'est pas la plus facile qui soit pour une femme, quelque soit son âge.
Je recommande ce roman à tous, quelque soit votre âge.
Ma note : un énorme cinq étoiles.

Dans "17 millimètres" de Florence Medina, nous plongeons dans l'univers complexe et émotionnel de la grossesse adolescente à travers l'histoire de Mona, une jeune fille de 16 ans confrontée à une réalité bouleversante. Le titre du roman, "17 millimètres", fait référence à la taille de l'embryon qu'elle porte, un détail petit en apparence mais lourd de conséquences pour une adolescente.

Le roman commence avec une situation courante dans la vie d'un adolescent : une première expérience sexuelle, pleine de découvertes et d'émotions. Cependant, la joie se transforme rapidement en angoisse lorsque Mona se rend compte, six semaines plus tard, qu'elle est enceinte. Ce retournement de situation amène le lecteur à explorer les défis et les choix difficiles auxquels Mona est confrontée.

Medina aborde le thème de la grossesse à l'adolescence avec une grande sensibilité, reflétant les dilemmes et les pressions auxquels les jeunes filles comme Mona peuvent être confrontées. L'embryon de 17 millimètres symbolise non seulement le début d'une vie mais aussi le poids des choix et des responsabilités qui pèsent sur les épaules de Mona.

Un roman nécessaire et vraiment bien construit. Comment se mettre dans la peau d'une jeune fille qui découvre sa grossesse.
Une écriture addictive qui en fait un vrai page-turner.

👶17 Millimètres👶
Florence Médina
Editions Scrinéo
Parution le 11/01/2024.
Merci @netgalleyfrance et @scrineo pour le SP numérique et pour cette belle découverte.
Note : 5 / 5 ❤

Résumé :
Un roman en vers d'une justesse à couper le souffle sur l'avortement
Cet été, en camp d'ado, Mona et Liam ont fait l'amour pour la première fois. C'était bien. Sauf que le préservatif a craqué. Et qu'ils n'ont pas osé demander aux monos de les accompagner à la pharmacie pour demander une pilule du lendemain. Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt, alors... ça ne risquait rien, si ? Six semaines plus tard, la jeune femme doit se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Et d'après les informations qu'elle a glanées sur le net, elle héberge déjà un embryon de 17 millimètres. C'est peu et c'est beaucoup, 17 millimètres. C'est trop quand on ne veut pas d'un enfant, là, tout de suite, à 16 ans. Mona a le choix, le droit d'avorter. Ce n'est pas facile pour autant.

Avis :
✒J’ai beaucoup aimé ce roman qui aborde tout en finesse, un sujet complexe : l’avortement.
✒Le livre est écrit comme un poème. Les vers se succèdent, pour nous délivrer une histoire poignante, comme elle peut arriver à beaucoup.
✒Le format est inédit pour un roman, pour ma part, mais je trouve qu’il apporte une plus-value à l’histoire, qu’il lui donne toute sa force.
✒Comment aborder ce sujet ? Comment le vivre à 16 ans ? Comment faire un choix ? Sera-t-il le bon ? Toutes ces questions qu’on se pose en pareil cas.
L’auteur avec des mots simples, une écriture légère, réussi à nous embarquer dans son histoire, à nous chambouler.
✒Ce roman est juste INCROYABLE. Ne passez pas à côté.
✒A conseiller à tous et à mettre à disposition dans les CDI des collèges et lycées.
Merci à Florence Médina pour ce magnifique roman.

Trois bonnes raisons de lire ce livre :
❣Un roman incroyable
❣Un sujet sensible abordé tout en délicatesse.
❣Emotions garanties.

Mona et Liam ont fait l'amour en camp de vacances. Le préservatif a craqué mais c'était juste après ses règles donc ça ne craint rien....Et pourtant!
Mona sait d'office qu'elle ne peut pas garder ce bébé mais le cheminement n'est pas simple pour autant.
Une histoire prenante même si j'ai été rebutée par l'écriture en vers libres et sans ponctuation, ce qui est un non-sens pour moi. Toutefois le propos, la sphère féminine, l'actualité du thème m'ont fait oublier la forme du texte.
J'ai souri, j'ai versé ma larme, j'ai eu envie de frapper le personnel médical parfois odieux. Un livre à mettre entre toutes les mains.

Un roman en vers libres très émouvant qui m'a rappelé des souvenirs et me fait penser que ce roman est comme un témoignage vécu tant la situation est réaliste.
Beaucoup de justesse dans les propos, les choix et les étapes du choix de l'avortement.
Un roman à faire lire absolument par nos ados !

J'ai adoré ce roman, écrit en vers libres. Après 2 étés à se tourner autour, Mona a fait l'amour avec Liam. Un préservatif qui craque, la peur de demander de l'aide aux moniteurs, bref... quelques semaines plus tard, Mona se rend à l'évidence, elle est enceinte. Nous suivons donc Mona et ses tergiversations : quelle décision prendre, à qui en parler, ses rendez-vous médicaux,...
Un roman pour réfléchir, apprendre à oser parler, oser demander de l'aide. Un roman qui montre (presque) toute l'empathie des personnels des services d'orthogénie et du Planning familial. Un roman à mettre entre toutes les mains des ados, qu'iels soient filles ou garçons. Parce que ça arrive et parce qu'il faut savoir quoi faire. Et l'apprentissage passe aussi par les romans.

Quel merveilleux roman ! J'avais déjà lu Florence Medina sur de précédents écrits, mais celui-ci est une claque littéraire. Autant sur l'écriture, l'émotion que la maquette du texte. Je ne suis généralement pas très sensible à l'écriture en vers libres, mais ce roman m'a transporté. La littérature jeunesse est belle et brillante grâce à des textes comme ceux-là, donc merci de m'avoir permis de le lire.

Une histoire sur une ado enceinte et tout se qui va avec. La famille, les réactions des autres, le père, les solutions possibles
Toute cette histoire sous forme de prose amène ce sujet délicat en forme de poésie.
J'ai adoré

Je n'ai pas pu lire ce livre en raison de son format incompatible avec ma liseuse.
J'en suis navrée.

Mona, lycéenne, fait sa première fois avec Liam dans un camp de vacances. Malencontreusement, le préservatif craque, mais Mona pense être protégée par ce qu'elle a eu ses règles la semaine précédente. C'est alors que quelque temps plus tard, empli de doute et d'une envie de boisson sucrée qu'elle déteste, elle effectue pas moins de neuf tests de grossesse, tous positif. C'est alors la descente aux enfers pour l'adolescente, qui se sent impuissante face à la situation, et à ce fayot, comme elle l'appelle, de 17 millimètres.

Aux premiers abords, le récit apparaît très étrange de par sa structure en vers libre. Mais cette forme de narration permet de nous livrer tout le cheminement des pensées Mona. Aussi, le récit se lit d'une traite, empli de métaphores et comparaisons, parfois crues, mais qui révèlent les sentiments du personnage principal. L'histoire nous livre l'histoire d'un avortement par une adolescente, mais également un message de sororité entre la grand-mère, la mère et la petite-fille, et les membres du planning familial. Enfin, le livre se conclut sur un historique des droits des femmes quant à la contraception et l'avortement, sa situation dans le monde contemporain, ainsi que des explications/conseils sur l'IVG par une conseillère conjugale et familiale.