"Sidérant, Monsieur Gaston !"
Même Mademoiselle Jeanne n'en revient pas !
C'est un réel plaisir de retrouver Gaston 30 ans après son dernier gag dans le journal de Spirou.
L'auteur québécois Delaf (Les Nombrils) a réussi à respecter l'univers de Gaston, l'esprit des personnages et de l'époque (avec juste quelques références à la nôtre). Il met aussi en avant le personnage du dessinateur raté, qui apparaissait quelques fois dans les précédents opus et, surtout, rend hommage à Franquin, cité à plusieurs reprises dans cet album.
Notre gaffeur préféré défie une fois de plus les lois de la physique, fait preuve d'un calme à tout épreuve quelque soit la catastrophe en cours (un vrai mental d'acier), se débat toujours avec tout son bric-à-brac mêlant des inventions légendaires et inédites !
Une lecture dont on ne sort pas indemne (enfin, surtout Prunelle !)

Une bonne surprise !
En véritable disciple de Franquin, Delaf parvient à conserver l'ambiance des précédents albums de Gaston, tout en insufflant une touche de modernité.
Equilibre délicat et pari réussi !

Tous les personnages et animaux emblématiques sont présents pour notre plus grand plaisir. Gaston, notre éternel échalas déjanté, demeure fidèle à lui-même, oscillant entre maladresse touchante et créativité débridée. Quelques inventions (qui ne fonctionneront jamais…), et bien que toujours vouées à l'échec, apportent une touche contemporaine, résonnant avec le public d'aujourd'hui tout en respectant l'héritage du passé.
Les planches sont techniquement abouties, très fidèles au style original du maître. Delaf a su manier le crayon avec maîtrise, les dessins sont dynamiques et expressifs.
L'humour, pilier indissociable de la série, est également présent, délicieusement absurde. Les chutes sont justes, parviennent à surprendre et à déclencher un sourire, voire le rire.

Petite innovation, l'album se termine avec un récit étalé sur plusieurs pages, révélant que Gaston, malgré ses frasques et ses échecs, est un véritable (anti-)héros... enfin presque.
Gaston Lagaffe demeure indéfectiblement Gaston Lagaffe ! Et c’est tant mieux !

Un retour réussi. Je suis retombée en enfance instantanément car mon papa est un inconditionnel de Gaston Lagaffe. J‘ai retrouvé la naïveté et l‘espièglerie que j‘aime dans ce personnage. que j‘aime dans ce personnage. Je vous conseille ce nouveau tome.

Gaston 22 - le retour de Lagaffe par Delaf

Ça fait des années que je n’ai pas lu un tome des aventures de Gaston, et c’est un plaisir de me plonger dans celui ci !
On y retrouve Gaston et ses inventions loufoques qui rendent la vie dure à ses collègues à Spirou

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Le retour de Lagaffe, tome 22 de la série, par Delaf.
L'auteur a crée une nouvelle aventure de ce cher Gaston, que j'aime beaucoup.
Né il y a 66 ans sous le crayon d'André Franquin, Gaston est au début un antihéros paresseux qui très vite va devenir un personnage à l'imagination et à l'énergie débordantes (tant qu'il ne s'agit pas de travailler).
Nous retrouvons entre autre Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions.
Le retour de Lagaffe nous permet donc de retrouver Gaston dans une nouvelle aventure haute en couleur.
Honnêtement je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Mais, à ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé ce tome 22.
Delaf a énormément travaillé pour crée un Gaston Lagaffe fidèle à l'original.
Niveau illustrations, colorisation, il n'y a pas de différences hyper visbiles avec Franquin. On sent qu'il lui tient à cœur de faire au mieux pour que ce retour soit réussi.
Je suis ravie d'avoir retrouvé ce cher Gaston et ses acolytes. L'humour est toujours présent, et j'ai souri à de nombreuses reprises.
J'ai éclaté de rire quand Gaston a accepté Moizelle Jeanne en pique-nique ; la pauvre ne s'attendait à que ça se termine ainsi lol
Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture. Avec un énorme plus concernant la partie longue où Gaston recherche les planches pour sauver Dupuis.
J'ai passé un bon moment de lecture, ce retour est sympathique.
Toutefois, à trop vouloir faire comme Franquin, Delaf a oublié une petite chose : mettre sa propre patte.
C'est très chouette, un retour en enfance appréciable. Avec malgré tout une petite touche de déjà lu présente ici et là.
Et aussi, je l'avoue, un petit manque de modernité.
Mais Le retour de Lagaffe reste une bonne surprise pour moi, que je recommande :)
Je le note quatre étoiles.

Un hommage réussi et fidèle à l’œuvre de Franquin. Quel plaisir de retrouver Lagaffe dans des gags inédits !

Ravie de retrouver ce chouette empoté de Gaston ! La dernière fois que j’ai lu une de ses aventures, j’étais trop petite pour comprendre l’humour de bureau et la singularité des personnages, mais cette fois, j’ai pu apprécier l’œuvre à sa juste valeur et je n’ai pas été déçue.


Mademoiselle Jeanne « campe » sur ses positions (c’est le cas de le dire) : Gaston a un charme bien à lui. Ce personnage attachant ne fait pas défaut à sa réputation pour son grand retour !


À bientôt pour une partie de Jokarowling au bureau. Pour moi, cette BD a tout pour faire mouche !

Un nouvel album de Gaston Lagaffe, tentant, mais risqué. 

Serait-il à la hauteur des originaux. 

Qui pourrait vraiment remplacer Franquin

Tentée par les affiches qui fleurissaient sur les murs du métro parisien, je n'ai pas résisté quand j'ai vu la proposition de NetGalley, et je l'ai sollicité aussitôt. 

Et j'ai bien fait ! 

Quelle belle surprise ! 

Un dessin, identique aux originaux, un scénario où on retrouve les personnages emblématiques de la série : Prunelle, Monsieur de Mesmaeker, Mademoiselle Jeanne (un poil plus amoureuse et désespérée de ne pas voir Gaston comprendre ses avances) et même Spirou et Fantasio qui n'en peuvent plus. 

Si on rajoute un stylo à l'encre effaçable sur les contrats de Mr de Mesmaeker, la boule de bowling - jokari, la mouette et le chat dopés aux vitamines, on trouve un album désopilant. 

Bref une réussite. 

Je remercie NetGalley et les Editions Dupuis qui m'on fait parvenir cet ouvrage

#Gaston #NetGalleyFrance

Qui ne connait pas le célèbre gaffeur de la maison d'édition ? J'ai nommé Gaston bien évidemment !
Le voici de retour dans ce 22ème album réalisé par l'auteur québécois Delaf, après 30 ans d'absence.
Assurer la relève de Franquin était un défi de taille.
On retrouve les personnages qui entourent le gaffeur le plus célèbre de l'histoire de la BD, les décors, ainsi que l'époque et bien sûr les frasques de Gaston !
Je pense que le défi est relevé quant aux dessins, au contexte et l'humour.
Il m'a cependant manqué un petit quelque chose... Peut-être une certaine finesse que je n'ai pas retrouvée... La tâche n'était pas aisée et pour une première, c'est néanmoins une réussite.

Un retour réussi pour Gaston Lagaffe. On retrouve les personnages emblématiques, les jeux de mots et bien sûr les activités loufoques hautement professionnelles de Gaston. Petite originalité avec la mini aventure qui clôt ce volume : plusieurs planches avec le même fil conducteur, mettant Gaston en position de héros (à sa manière...).

C'était mon premier album de Gaston Lagaffe et j'ai apprécié de découvrir ce personnage qui porte bien son nom, gaffeur, inventif, naïf et rêveur. Une jolie BD, drôle et légère, qui plaira à toute la famille.

Le retour tant attendu de Gaston dans le tome 22 intitulé "Le retour de Lagaffe", illustré par Delaf, ramène à la vie l'un des personnages les plus attachants de la bande dessinée franco-belge. Créé il y a 66 ans par le génie d'André Franquin, Gaston débute en tant qu'antihéros paresseux pour évoluer rapidement vers un personnage débordant d'imagination et d'énergie, pourvu que cela n'implique pas de travailler.

Cette série iconique présente une galerie de personnages hauts en couleur : Moizelle Jeanne, l'amoureuse éperdue de Gaston (qui ne semble guère saisir les signaux qu'elle envoie) ; M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires constamment irrité et incapable de finaliser le moindre contrat ; Prunelle, le patron stressé de Gaston et victime privilégiée de ses inventions farfelues, et bien d'autres.

"Gaston" demeure indiscutablement l'une des séries les plus hilarantes de l'histoire de la bande dessinée franco-belge, portée par un style graphique expressif et d'une dynamique follement entraînante.

Pour honorer l'esprit et l'œuvre exceptionnelle d'André Franquin, Delaf a entrepris un travail d'analyse minutieux. Le résultat de cette collaboration est tout simplement stupéfiant et remarquable, offrant une continuité qui préserve l'essence même de Gaston. Les fans retrouveront avec joie cet univers exubérant et loufoque, illustré avec une maîtrise artistique remarquable, rendant hommage de la plus belle des façons à cet incontournable de la bande dessinée.

Prunelle qui tente de garder son calme, les oeillades de Jeanne, la voiture noire et jaune, les contrats de de Mesmaeker, le Gaston-latex, les inventions farfelues, c'est le retour du trieur de courrier le plus célèbre du monde.

Fallait-il oui ou non refaire un Gaston sans Franquin ? Loin de la polémique, enfin j'essaye, je me suis décidé à lire le retour de Lagaffe !

Le québécois Delaf (Les nombrils) se présente comme un fan de la première heure décidé à honorer la mémoire de Gaston et Franquin. Les clins d'oeil sont nombreux et attestent de l'admiration de Delaf pour le maître. Il convoque Spirou et Fantasio, le Marsu, se croque lui-même en dessinateur refusé, et invite même les éditions Dupuis à la fête.

Les premières pages sont sympas, on est bien dans l'esprit avec des retrouvailles assez émouvantes du lecteur avec Gaston et de Gaston avec ses drôles d'objets remisés au grenier chez Spirou. J'ai de loin préféré les 11 dernières planches qui constituent une mini-histoire à elles seules.

Graphiquement, c'est tellement proche que c'en est presque perturbant. C'était le but et c'est semble-t-il conforme aux souhaits du défunt Franquin. Aurais-je aimé davantage une revisite comme Blutch avec Lucky Luke (voir chronique d'hier), peut-être... Mais si ce 22ème tome peut attirer quelques jeunes lecteurs vers Gaston, ma foi, pourquoi pas !?

J’étais plutôt sur le recul, quant à la reprise de Gaston par un autre auteur…
Mon chouchou, mon génial tire-au-flanc…
J’avais tort. Delaf s’installe dans les chaussures bleues de Lagaffe avec beaucoup d’aisance et de fidélité au créateur du personnage.

Delaf a choisi de se balader dans tous les espaces de Gaston, de côtoyer tous ses protagonistes habituels. Une mention spéciale pour « ‘Moiselle Jeanne » encore plus typée et naïve.
Gags plutôt réussis, du Lagaffe pur sucre.
Gaston demeure dans la même temporalité, mais trouve quelques inventions de génie qui m’ont fait sourire : le G-Phone, transformé en Aïe-Phone, le tandem à assistance électrique…
Gaston, dans une salle de fitness, un vrai plaisir !.. A découvrir.
Idem pour le psy où tous les collègues de travail de Gaston cherchent le réconfort et l’apaisement.

Le dessin est parfaitement maîtrisé, fidèle (comme le scénario) à l’esprit Franquin. Planches aux couleurs vives, personnages et expressions très travaillés. Un régal de graphisme !

Un excellent moment de lecture, de sourires et de rires.

Étant une lectrice de la 1ère heure. J’ai eu un peu peur que l’on dénature l’oeuvre de Frankin. Celui-ci avait demandé pour qu’on ne fasse plus de bd de son héros. Mais franchement, ça aurait été une grande déception parce que Delaf a vraiment réussi son pari. On y retrouve tous ce que Frankin aurait aimé, même le dessin. Gaston est vraiment dans son monde qui a bien sur un peu évolué par des anecdotes, mais pas vraiment. Les gags sont bien réussis. J’ai bien ri. L’esprit est toujours là. C’est donc pour moi une vraie réussite et une bd à découvrir.

Lagaffe fait son grand come-back

Préparez vos zygomatiques : le pire trieur de courrier de la création est de retour!

Fidèle à l'esprit de Franquin, Delaf assure la relève et donc après une petite pause, Gaston Lagaffe déboule dans les bureaux de la rédac' avec sa dégaine beatnik et son gros lot d'énormités farfelues comme jamais.

On commence avec des gags sur une planche, histoire de retrouver Prunelle, 'Moizelle Jeanne, Fantasio, Monsieur de Mesmaecker et compagnie puis l'album se termine avec une drôle d'aventure.

Ah, je ne vous ai pas parlé de la réapparition des objets cultes comme le Gaffophone, le Gaston latex, la boite du petit chimiste, la boule de bowling ? Qu'à cela ne tienne, vous les redécouvrirez en lisant l'album.


Pour ma part,
De la pure rigolade mais qu'est-ce que j'ai ri! D'absolument tout : du savant capharnaüm, des onomatopées, des blagues à deux sous ou carrément hilarantes et des dessins aussi beaux que ceux de Franquin.

Pour ainsi dire, je suis épatée du travail de Delaf qui a repris à la perfection "au micropoil" tous les codes et tous les éléments du plus génial des gaffeurs et de son univers.

Je dirai même qu'après tout ce temps, je suis heureuse que son humour n'ait pas pris une seule ride.

Le retour du géant de la gaffe, égal à lui-même, et de toute sa clique. Et malgré les années 80 qui font vieillottes de nos jours, et le courrier en retard, l'humour n'a pas pris une ride et les clins d'œil aux concepts qui font l'actualité sont appréciables. Totalement hilarant.

Merci à Delaf pour ces retrouvailles car le plaisir de retrouver un ami d'enfance au top de sa forme comme ça, ça n'a pas de prix.

Je recommande.

Merci aux Editions Dupuis et à NetGalley pour cette lecture qui a été un moment de nostalgie.

Nous retrouvons Gaston Lagaffe de retour après un temps d'absence dans les bureaux Dupuis. Le staff a eu le temps de planquer tout son bazar mais ... pas assez bien !! C'est le retour de la boule de bowling, du chat, de la mouette, des expériences loufoques, des contrats détruits, une fois, deux fois, des problèmes de contravention, de Mlle Jeanne qui essaye encore de montrer ses sentiments .....

Cette bande dessinée est un condensé de gags revisités que nous avons tant aimé dans les 21 premiers tomes ! Le dessin est toujours autant loufoque, toujours le même.

Merci Gaston pour ce nouveau tome. Il nous permet de retrouver ce moment d'enfance où on allait chercher les tomes dans la bibliothèque de nos parents !!

Une réussite pour ce retour de Gaston ! Delaf a fait un véritable travail sur les dessins et réussi à rester fidèle à l'humour de la saga d'origine, tout en y ajoutant des clins d'œil plus modernes qui fonctionnent très bien.

Delaf était déjà extraordinaire avec les nombrils. Certes son humour grinçant transparaît dans certaines planches, mais les gags gardent leurs saveurs d’ antan.
Nous retrouvons entre autre Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. de Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions.
Un régal de revoir Prunelle et toute la rédaction sous la pression de Gaston… Toujours aussi rêveur.
Franquin avait un style cependant inimitable. Tout en détail et en poésie, avec des personnages parfois « flagadas » ce que Delaf a un peu de peine à reproduire.

Nouvelle BD très fidèle à la license, j’ai vraiment eu l’impression de lire une BD sortie au début des années 2000! L’humour n’a pas changé, Gaston est toujours autant attachant et ses inventions saugrenues

Gaston c'est l'une des grandes sagas BD de mon enfance que j'ai pu hériter de mon père. Alors c'est vrai que je n'ai pas relu cette BD depuis très longtemps, mais j'en ai un excellent souvenir !
Quand j'ai vu cette sortie, j'ai eu hâte de voir si j'allais replonger et rire aux gaffes comme en enfance, et c'est une réussite !
On retrouve avec Delaf les mêmes traits que le Gaston d'origine et le même humour. Il a choisi de reprendre la marque de Gaston : ses activités de petit chimiste, son chat et sa mouette, ses inventions plus loufoques les unes que les autres. Mais on retrouve aussi tous les personnages qui subissent les gaffes de Gaston et sont particulièrement drôles : Prunelle, Mademoiselle Jeanne, Fantasio ou Mr De Mesmaeker.
J'ai en plus beaucoup aimé les nombreux jeux de mots. Je pense que j'étais trop jeune lors de mes lectures des premiers Gaston et que je ne comprenais pas forcément toutes les blagues, donc je ne sais pas si on retrouvait ces jeux de mots dans le Gaston de Frankin, j'ai donc retrouvé l'envie de les lire pour comparer et avoir une analyse plus mature de cet anti-héros si particulier.
On peut donc dire que si c'est une sortie commerciale, c'est une réussite car j'ai beaucoup aimé cette BD mais en plus de ça elle m'a donné envie de relire toutes les aventures de Gaston Lagaffe !

Plus qu’un retour c’est une véritable résurrection du célèbre Gaston Lagaffe à laquelle nous avons droit à travers les pages de ce nouvel album.

Décision difficile à prendre chez Dupuis, très probablement, mais décision prise : Lagaffe est de retour, Delaf (Marc Delafontaine de son vrai nom) prend le relais de Franquin pour un nouvel album des gags et aventures d’un personnage de BD emblématique s’il en est.

La première chose qui m’a touché en lisant cette BD (sur mon PC en PDF grâce à NetGalley) c’est l’impressionnante similitude qui existe entre les réalisations originales de Franquin et celle de Delaf.

On croirait tout simplement une copie conforme.

Alors, certes, les fâcheux diront que de nombreux dessinateurs sont capables de dessiner un personnage même s’il n’est pas de leur création. Je l’admets.

Toutefois il ne s’agit pas ici d’un simple crobard (je mets un D à crobard, n’en déplaise à mon correcteur d’orthographe. Désolé mon pote, ce sont les académiciens qui décident !) mais bien d’un album tout entier qui est à la fois un nouveau tome dans la continuité des 21 premiers mais aussi (et peut-être surtout) un hommage au créateur de Gaston.

Les références et allusions directes à Franquin sont nombreuses, l’esprit est préservé et on va dire que l’honneur est sauf.

Je n’ai jamais trouvé les albums de Gaston hilarants (désolé) et celui-ci pas davantage que les autres mais pas moins non plus. Pas de déception donc mais une réelle admiration pour le travail accompli avec, me semble-t-il, une grande humilité.

Reste à savoir s’ il y aura une suite, un vingt-troisième tome (puis d’autres encore).

Probablement que le succès ou l’insuccès du vingt-deuxième sera décisif.

De mon côté, je valide et j’attends la suite.

Le premier mot qui m’est venu à l’esprit après quelques pages de lecture fut : époustouflant ! Réellement bluffant !

Il a fallu beaucoup de temps à Delaf pour étudier minutieusement, non seulement le coup de crayon, Le Gaston, l’unique et inimitable ! Non seulement du temps mais aussi de l’abnégation et je pense beaucoup d’admiration pour Franquin pour arriver à faire revivre Gaston et non pas uniquement à l’imiter !

Il est absolument impossible de décrire le contenu d’un album de Lagaffe, c’est trop farfelu et hilarant et ça serait trahir l’impression que chacun va y trouver !

Bravo et merci à l’auteur pour avoir su capter l’essence du génie et du talent de Franquin !

#Gaston #NetGalleyFrance

Le retour de Gaston.
Je vais commencer par un aveu. Je n'ai jamais lu un album de Gaston Lagaffe en entier. Des planches par-ci, par-là, oui, mais un album entier, jamais. Je ne vais donc pas juger de la fidélité de cet opus à l'oeuvre originelle de Franquin.
Mais finalement, ce qui compte c'est le plaisir que l'on a à lire les gags que renferme ce volume. Et franchement, je me suis amusée. Gaston déborde d'une imagination pas toujours bien utilisée (encore que), d'une naïveté touchante et d'une grande gentillesse. Mais vivre près de lui tourne toujours à la catastrophe.
Côté dessin, le trait est fin, travaillé et m'a paru tout à fait dans le style original. Mais là encore, je ne suis pas la meilleure juge qui soit.
J'ai trouvé que cet album était une réussite et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

La bande dessinée franco-belge a récemment été secouée par la sortie du tome 22 de la légendaire série "Gaston Lagaffe", sobrement intitulé "Le Retour de Lagaffe". Aux éditions Dupuis, c'est l'illustrateur Delaf qui a pris la lourde responsabilité de donner vie à ce nouvel album, suscitant à la fois l'enthousiasme des fans inconditionnels et la résistance farouche de la fille d'André Franquin, l'auteur original.

"Gaston Lagaffe", personnage emblématique créé il y a 66 ans par le génie artistique d'André Franquin, a traversé les décennies pour devenir l'un des antihéros les plus attachants de la bande dessinée franco-belge. Initialement dépeint comme un paresseux invétéré, Gaston évolue rapidement pour devenir le protagoniste d'une série débordante d'imagination et d'énergie, pourvu que cela ne nécessite pas d'effort au travail.

"Le Retour de Lagaffe" ne déroge pas à la règle, offrant une plongée nostalgique dans l'univers farfelu de Gaston et de ses compagnons excentriques. La galerie de personnages réjouissante est toujours présente, de Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston, à M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires constamment irrité par l'incapacité de Gaston à signer des contrats. Prunelle, le patron stressé de Gaston, reste la victime préférée des inventions délirantes du héros.

L'album bénéficie du graphisme expressif et ultra-dynamique caractéristique de la série, offrant une lecture visuellement stimulante et fidèle à l'esthétique originale. Les planches regorgent de gags, de situations comiques et de l'humour décalé qui a fait la renommée de "Gaston" au fil des années.

Cependant, l'ombre d'une controverse plane sur cette sortie. La fille d'André Franquin, gardienne farouche de l'héritage de son père, s'est battue pendant des années pour empêcher la publication de ce nouvel album. Pour elle, Gaston Lagaffe est indissociable d'André Franquin, et elle redoute que cet ajout posthume ne soit pas à la hauteur du génie créatif de son père. Elle a longtemps insisté sur le fait que son père ne voulait pas que Gaston Lagaffe lui survive, mettant en lumière la complexité des enjeux liés à la pérennité d'une œuvre artistique aussi emblématique.

En fin de compte, "Le Retour de Lagaffe" laisse les lecteurs partagés entre la joie de retrouver un personnage tant aimé et le malaise d'une publication contestée. Quoi qu'il en soit, cet album ne manque pas d'apporter une dose de nostalgie et de rires, rappelant à tous pourquoi Gaston Lagaffe reste une figure indétrônable de l'histoire de la bande dessinée franco-belge.

Tout simplement excellent.

J'ai adoré cet album qui m'a beaucoup fait rire. C'est une vraie bouffée d'air frais. Les gags s'enchaînent et sont tous aussi excellents les uns que les autres.

Les péripéties de Lagaffe sont incroyables et je dois dire que j'admire ses collègues qui n'ont pas des journées de tout repos.

Les illustrations sont très bien réalisées et n'ont rien à envier aux premiers albums.

Je suis très contente d'avoir découverte cette pépite et je remercie les éditions Dupuis et NetgalleyFrance pour cette lecture.