OEDIPE-ROI

La tragédie d'Œdipe est un mythe universel qui a inspiré de nombreux auteurs, de Sophocle à Freud en passant par Cocteau.

La peste de Marseille de 1720 est la dernière grande épidémie de peste bubonique à s’être produite en France.

Un album pour deux sujets historiques intenses l'un comme l'autre ; le projet est ambitieux mais le résultat sera-t-il à la hauteur des attentes ?

Pour ma part,

Mi-figue mi-raisin.

Dans cette BD, les auteurs revisitent le destin du roi de Thèbes, qui tue son père et épouse sa mère sans le savoir en nous transportant au cœur de la cité phocéenne du XVIIIe siècle.

Nous sommes en 1720, Œdipe est le roi de Massilia, terrassée par la peste noire. Les rues de la ville sont nauséabondes et jonchées de cadavres de pestiférés.

Ce jour-là, la population, à bout de force, réclame que cesse la malédiction ainsi que la tête de l'assassin du roi Laïus, le prédécesseur d'Œdipe. Là-dessus je ne vous en dis plus pas plus, vous le découvrirez en lisant l'album.

Le scénario respecte fidèlement la trame originale et les dialogues antiques. On est ainsi plongé dans une réflexion philosophique sur la fatalité, le libre arbitre et la culpabilité.

À l'instar des codes du genre manga et comics, le contenu de cet album est en noir et blanc.

Cependant, je n'ai pas été convaincue par le graphisme en général.

Je dirai que le dessin est trop basique, les traits ainsi que les proportions sont aléatoires et certaines expressions figées.

À mon humble sens, au regard de la première de couverture somptueuse et du chapitrage soigné, j'aurais préféré davantage de jeu de contrastes, d'ombres, de nuances et de perspectives ou que les illustrations soient en couleur pour gagner en transcendance et quitter cette dimension dilettante.

Pour ainsi dire, cet album est une adaptation intéressante du mythe d'Œdipe, mais le manque de finition dans le dessin laisse à désirer.

Je le recommande aux amateurs de fictions mythologiques, mais pas aux connaisseurs exigeants fans du genre BD, mangas et comics.

Néanmoins, je tiens à saluer l'effort, l'audace et l'immense prise de risque des auteurs de nous proposer un regard inédit et dépaysant sur l'éternel mythe, base de la psychanalyse contemporaine.

Nous connaissons tous l'histoire d'Oedipe, ce personnage mythique ayant résolu l'énigme du Sphinx, tué son père et épousé sa mère, ces deux dernières actions étant involontaire. Sophocle en avait fait une oeuvre magistrale.

Dans cet album, les auteurs ont pris le parti de transposer l'histoire : autre période, 1720, et autre lieu, Marseille. Et cela fonctionne plutôt bien. Je n'ai pas été déconcertée par cela. Pourtant, en général, je n'aime pas trop que l'on touche à une oeuvre. Ici, cela a été fait avec intelligence, l'histoire devenant ainsi réaliste ou presque.

Je remercie Netgalley ainsi que les éditions La Boîte à bulles pour cette belle découverte.

Alors que la peste frappe Marseille, le roi Oedipe cherche un moyen d'éradiquer ce fléau. Un oracle lui annonce que pour réussir, il doit retrouver l'assassin de Laïos.
Transposé à Marseille en 1720, le drame de Sophocle est parfaitement adapté. Pourtant, je trouve que ce changement d'époque et de lieu n'apporte rien au récit, la ville ne servant que de décor ici. Et il y a une certaine étrangeté face aux anachronismes des dialogues et des situations. Mais je connais bien le mythe d'Oedipe et trouve l'adaptation plus qu'honorable.
Côté dessin, l'album présente un noir et blanc des plus classique avec un trait un peu basique, des personnages peu expressifs et des décors peu développés.
Au final, cet album est une adaptation honorable de la pièce de Sophocle, à réserver plutôt aux amateurs de mythologie.

Dans la ville où demeure Œdipe est victime d'une très grave épidémie de peste. Les habitants font alors appel à Œdipe pour les sauver, lui qui déjà sauver la ville auparavant en terrassant le sphinx. Œdipe fait alors appel aux dieux et à l'oracle pour savoir pourquoi la colère des dieux s'abattent sur la ville. Laïos est alors désigné comme coupable. Œdipe va alors le chercher et découvrir le terrible secret de sa naissance.
Tout le monde connaît ou a déjà entendu parler du syndrome d'Œdipe. Mais quelle légende se cache derrière cette expression.
Ici le pari est de rendre accessible la mythologie à tous. En cela le pari est quasiment réussi.
Les dessins sont réalisés au crayon, il n'y a pas de couleurs. Je regrette que les cases soient petites et contiennent beaucoup de détails. Il m'a été parfois difficile de distinguer et différencier les personnages.
Le texte est d'un style littéraire difficile.
J'ai néanmoins trouvé l'ensemble bien construit. Il permet de résumer cette histoire mythologique correctement.
A découvrir.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée OEdipe-Roi de Clément Baloup.
1720, Marseille est submergée par la peste, les cadavres s’entassent sur le Vieux port. Un oracle prévient Œdipe que pour arrêter ce fléau, il doit découvrir l’identité du meurtrier de Laïos et le punir.
Mais en menant ses recherches, Œdipe se rend compte qu’il est tout à la fois le fils de Laïos, son meurtrier et l’époux de sa mère..
OEdipe-Roi est une adaptation fidèle au texte de Sophocle. Toutefois, l'auteur a fait le choix de le transposer à Marseille, au 18e siècle.
Je connais vaguement Oedipe, je dirais.. les grandes lignes.. mais je suis loin de maitriser le sujet :)
Je trouve intéressant de situer l'histoire en 1720, à Marseilles. J'ai trouvé l'histoire passionnante, j'ai pris plaisir à découvrir réellement l'histoire d'Oedipe.
Cet ouvrage rend la mythologie accessible à tous et c'est une excellente idée.
Par contre, j'avoue ne pas avoir totalement accroché avec les illustrations et le fait que ce soit en noir et blanc. Ici, j'aurais préféré de la couleur.
Il y a de nombreux détails, c'est assez petit et pas toujours facile à suivre. Il m'a fallut un peu de temps pour lire cette bande dessinée.
Malgré cela, je recommande Oedipe-Roi, c'est une adaptation très intéressante que je note trois étoiles et demie :)