Au nom du père
par Ulf Kvensler
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Date de parution 15 mars 2024 | Archivage 3 mai 2024
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Résumé
Après Sarek (2023), la révélation du polar suédois Ulf Kvensler revient avec un deuxième roman noir magistral et confirme sa remarquable maitrise du duel psychologique. Servi par une écriture digne d’Henning Mankell, Au nom du père est publié dans la collection « Onyx » des Éditions de La Martinière.
Isak a 25 ans, il travaille comme aide à domicile dans une petite ville du Småland – une province au sud de la Suède au bord de la mer Baltique. Le jeune homme s’est construit sans famille : il a perdu sa mère et sa petite sœur Klara dans un incendie alors qu’il avait six ans et, à la suite de ce drame, son père n’a pas su s’occuper de lui et l’a abandonné.
Mais presque vingt ans plus tard, cet homme refait surface dans la vie d’Isak. C’est désormais un artiste de renommée internationale. Atteint d’un cancer incurable, il souhaite renouer avec son fils avant de mourir. Il convie alors Isak et sa petite-amie Madde à venir lui rendre visite sur Gotland, un archipel au large de la Suède. Malgré de premières réticences, le couple accepte de s’y rendre. Au milieu de ce décor isolé débute alors un jeu psychologique où la frontière entre réalité et cauchemar s’estompe – un jeu de vie et de mort.
Dans ce drame psychologique d’une puissance inouïe, l’auteur suédois utilise les ressorts du polar pour écrire de magnifiques pages de littérature. Pris au piège d’une atmosphère hitchcockienne, les personnages d’Ulf Kvensler interrogent le poids des traumatismes de l’enfance, la question de l’héritage et du sacrifice, ainsi que la part de mal que chaque individu porte en lui.
Né en 1968, Ulf Kvensler, est un acteur, scénariste et réalisateur suédois. Il est le créateur et l’auteur principal de plusieurs séries à succès en Suède (The Restaurant, Solsidan, Molanders). Sarek, son premier roman, et véritable coup de maître, a reçu le Prix du meilleur premier roman policier de l'Académie suédoise et a été sélectionné pour le Prix du meilleur roman de l'année en Suède.
Après Sarek (2023), la révélation du polar suédois Ulf Kvensler revient avec un deuxième roman noir magistral et confirme sa remarquable maitrise du duel psychologique. Servi par une écriture digne...
Note de l'éditeur
Epreuve non corrigée
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9791040118299 |
PRIX | 22,00 € (EUR) |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Dans ce roman, nous assistons à un face à face glaçant entre Isak et son père, père qui a abandonné son fils après le décès de la mère et de la sœur du petit garçon dans un incendie. Isak est maintenant devenu un jeune adulte et voici que son père, devenu entre temps un artiste célèbre et richissime, refait surface dans sa vie. Mais pourquoi? Et que veut-il?
En dépit d'une certaine lenteur, j'ai beaucoup aimé la montée de la tension psychologique et je me suis vraiment attachée très profondément au jeune Isak et à son grand-père... et même si j'avais deviné une partie des ressorts sous-jacents de l'intrigue, la fin m'a surprise, ce que j'apprécie toujours.
Un bon moment de lecture, surtout si vous aimez les thrillers psychologiques.
Je remercie donc les éditions de La Martinière et NetGalley France pour leur confiance.
#lamartinière #Aunomdupère #NetGalleyFrance #books #thrillers #polar #lecture
Cette histoire est celle d’Isak, aide à domicile en plein milieu du Småland. Il vit avec Madde, une jeune et jolie fille depuis un an et tout semble baigner dans le bonheur. Pourtant, enfant, il a vécu l’horreur en perdant sa mère et sa sœur lors d’un incendie. Il a été élevé par son grand-père car son père, artiste peintre de grand renom, l’a abandonné après les événements tragiques. Soudainement, le père revient dans sa vie. Isak ne sait que faire de cet homme qu’il ne connaît pas du tout.
La trame de ce roman est cette volonté presque inconsciente d’Isak d’en savoir plus sur son père. Mais à force de creuser dans son histoire, ce dernier va découvrir de terribles secrets. Du paradis d’avoir trouvé enfin le chemin vers son père, on va assister à la chute en enfer de ce jeune homme déjà instable et victime d’atroces cauchemars depuis l’enfance.
La force de ce récit est dans la structure.
Elle est totalement carrée dans sa composition.
Le système “Flash back” est utilisé par ULF KVENSLER pour mieux cerner l’histoire et les turpitudes du jeune homme. Et les dialogues donnent aussi de la profondeur aux intervenants.
L’ambiance est très soutenue psychologiquement, la tension est permanente.
Les visions morbides et presque ésotériques d’Isak nous embarquent dans un schéma psychotique voire schizophréniques.
Nous sommes dans son esprit perturbé et perdu. Il y a un côté Twin Peaks (DAVID LYNCH) par moment avec ces plongées mentales.
Cette sensation nous incite à avoir énormément d’empathie avec ce personnage central.
Les autres n’en demeurent pas moins intéressants, surtout le père, homme riche et puissant, manipulateur. Un protagoniste ambigu et mystérieux.
Seul défaut, le roman est un peu long et une certaine lenteur se fait sentir, mais logique au vu de l’importance que l’écrivain a apporté sur les comportements psy des personnages.
On est donc dans un thriller psy très très noir. Avec des scènes fantastiques et mystiques (méchant corbeau).
Le huis clos dans cette immense maison en bord de mer. Des personnages à double jeu. On frôle aussi le Hitchcockien.
Même si on peut discerner certains aspects de la narration, le twist final est ma foi surprenant.
En conclusion, ce roman est une très bonne surprise de part son côté sombre et lugubre et la psychologie des personnage. J’ai hâte de lire une autre oeuvre de cet auteur au talent indéniable.
Coup de Cœur à découvrir sans plus attendre !
Après "Sarek" (2023), la révélation du polar suédois, Ulf Kvensler, revient avec un deuxième roman noir : un thriller psychologique magistral ! Servi par une écriture digne d’Henning Mankell, "Au nom du père" est publié dans la collection « Onyx » des @ÉditionsdeLaMartinière.
Dans ce drame psychologique d’une puissance inouïe, l’auteur suédois utilise les ressorts du polar pour écrire de magnifiques pages de littérature. Pris au piège d’une atmosphère hitchcockienne, les personnages d’Ulf Kvensler interrogent le poids des traumatismes de l’enfance, la question de l’héritage et du sacrifice, ainsi que la part de mal que chaque individu porte en lui.
Isak a 25 ans, il travaille comme aide à domicile dans une petite ville du Småland – une province au sud de la Suède au bord de la mer Baltique. Le jeune homme s’est construit sans famille : il a perdu sa mère et sa petite sœur Klara dans un incendie alors qu’il avait six ans et, à la suite de ce drame, son père Fredrik n’a pas su s’occuper de lui et l’a abandonné.
Mais presque vingt ans plus tard, cet homme étrange refait surface dans la vie d’Isak. C’est désormais un artiste de renommée internationale. Atteint d’un cancer incurable, il souhaite renouer avec son fils avant de mourir. Il convie alors Isak et sa petite-amie Madde à venir lui rendre visite sur Gotland, un archipel au large de la Suède. Malgré de premières réticences, le couple accepte de s’y rendre. Au milieu de ce décor isolé débute alors un jeu psychologique où la frontière entre réalité et cauchemar s’estompe – un jeu de vie et de mort.
Je remercie les @EditionsdelaMartniere et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce second roman encore plus envoutant que le précédent.
La structure narrative bien maitrisée est divisée en quatre parties nous dévoilant peu à peu les fantômes du passé qui hantent la psyché perturbée d'Isak, 25 ans. Ce qui est déroutant et déstabilisant au début, c'est l'absence de marqueurs temporels car l'intrigue oscille constamment entre l'histoire passée et présente d'Isak, Cette confusion reflète l'état d'esprit tourmenté du protagoniste qui erre entre réalité et hallucinations.
Il y a aussi un effet de miroir entre les troubles psychiatriques dont souffrent Fredrik, le Père, et ceux qui semblent accabler le Fils, Isak, victime de manipulation. Le lecteur essaye de découvrir la vérité en navigant dans les méandres de l'esprit confus d'isak, en se demandant s'il n'est pas en train de sombrer peu à peu dans l'abîme de la folie. Le dénouement inattendu nous amène à reconsidérer l'histoire sous une toute autre perspective car en fait, le lecteur se sent, lui aussi, manipulé. Un très bon moment de lecture !
Bonne profondeur psychologique;
C'est le deuxième livre de l'auteur que je lis car j'ai aimé le premier. Chaque livre est indépendant, c'est une histoire complètement indépendante avec des personnes et des lieux complètement différents. Ce livre est raconté du point de vue d'Isak, qui rend visite à son père après de nombreuses années d'éloignement. Dès le début, vous soupçonnez un tragique secret de famille, sur lequel vous ne découvrez aucun détail pendant longtemps. Il y a une certaine tension dans l’histoire ; il semble clair que quelque chose de grave va se produire. Le père est transgressif et manipulateur et un jeu se développe entre le père, le fils et sa petite amie. Même si le livre ne comporte que quelques personnages, je l'ai trouvé passionnant car les personnages sont bien écrits. Mais il y avait toujours des passages où ça aurait pu aller plus vite et qui me paraissaient longs, surtout la première mi-temps. La fin offre un rebondissement surprenant, en fait deux. C'est exactement la même chose que dans le premier livre de l'auteur. J'ai aimé le thriller, mais il peut encore être amélioré et j'aimerais voir un peu plus de variété dans le troisième livre d'Ulf Kvensler.
Isak travaille dans l'aide à domicile, dans un coin reculé de Suède. Il mène une vie heureuse avec sa compagne Madde. Il semble avoir enfin trouvé la stabilité, lui qui a vécu un drame familial atroce alors qu'il était enfant. C'est alors que son père revient dans sa vie. Un père qu'il n'a pas vu depuis 12 ans, qui l'a abandonné lorsqu'il avait 6 ans. Faut-il, au risque de réveiller les démons du passé, renouer avec lui qui se dit atteint d'un cancer incurable et souhaite réparer ses erreurs ?
Publié dans la collection « Onyx », dédiée à la littérature dite noire et plus particulièrement aux romans qui sondent la psychologie. Et voilà un thriller psychologique qui répond parfaitement à la ligne éditoriale de cette collection.
Avec « Au nom du père » l'auteur suédois Ulf livre un roman noir, une plongée en enfer pour un jeune homme instable, qui peine à se remettre du traumatisme vécu dans l'enfance. Depuis la prison, entre deux visites de son avocat, il nous raconte les faits qui l'ont mené dans cette cellule, et dévoile petit à petit le drame qui est à l'origine de ses cauchemars et de sa difficulté à se construire. Un personnage très rapidement très attachant.
La construction du récit est remarquablement maîtrisée. L'ambiance est tendue, avec juste ce qu'il faut d'ésotérisme et de fantastique pour maintenir une tension constante. Si l'on ressent parfois une certaine lenteur, c'est pour moi le reflet des brumes dans lesquelles baigne Isak, manipulé par son père. Des retrouvailles qui créent chez le jeune homme des sentiments contradictoires vis-à-vis de ceux qui l'entourent, notamment vis-à-vis de sa conjointe Madde mais aussi et surtout de son grand-père, le seul repère stable de sa vie.
Si j'ai cerné certains des ressorts de l'intrigue, je n'ai pas vu venir le twist final et l'écriture addictive a fait de cette lecture un bon moment. Un auteur à suivre !
Merci aux Éditions De La Martinière et à NetGalley pour cette découverte coup de cœur.
Isak, aide à domicile dans le sud de la Suède, mène une petite vie tranquille en compagnie de Madde. Mais son père ressurgit dans sa vie et, avec ce dernier, tout le passé que son fils tentait d’oublier. En effet, sa mère et sa soeur sont décédées dans l’incendie de leur maison alors qu’il avait six ans. Fredrik, son géniteur, n’a pas voulu s’en occuper. Aussi, lorsqu’il refait surface, jouant sur sa maladie, invitant Isak et Madde à venir lui rendre visite sur l’île de Gotland, Isak se dit qu’il aimerait en savoir un peu plus sur cette personne qu’il ne connaît pas, finalement… Et voilà comment on peut mettre bêtement le doigt dans un engrenage !
J’ai adoré ce roman noir de chez noir ! On ne sait pas qui manipule qui mais le lecteur est dans la boucle ! La structure est assez particulière, jouant beaucoup sur les retours en arrière. La montée en tension est admirablement bien travaillée et je peux vous assurer qu’on se cale de plus en plus au fond de son fauteuil au fur et à mesure que l’on tourne les pages !
Un grand merci à Netgalley et aux Éditions de la Martinière pour cette belle découverte.
Après avoir beaucoup aimé « Sarek », c'est avec plaisir que je me suis plongé dans « Au nom du père » d'Ulf Kvensler aux Éditions de la Martinière en librairie le 15 mars 2024.
Isak n'avait que 6 ans lorsque son père l'a abandonné juste après l'incendie qui a coûté la vie à sa mère et à sa petite sœur. Alors lorsque ce père refait surface pratiquement 20 ans plus tard et lui annonce qu'il est atteint d'un cancer qui ne lui laisse plus de beaucoup de temps, Isak est partagé entre l'envie de renouer et la colère que lui procure son abandon. Pourtant, il finit par accepter l'invitation de celui-ci et part en compagnie de sa fiancée, passer quelques jours dans sa maison sur une île isolée au large de la Suède. Il ne va pas tarder à se rendre compte qu'il a fait un très mauvais choix.
J'ai rapidement été embarquée par cette intrigue qui se révèle, dès les premières pages, assez mystérieuse. La construction du récit est parfaitement maîtrisée ce qui permet au lecteur de se poser de nombreuses questions sans jamais se perdre dans le récit.
Petit à petit, j'ai eu l'impression de plonger dans la manipulation et la folie avec les personnages sans réussir à savoir exactement lequel était le plus dangereux puisqu'ils ont tous une part d'ombre ou des comportements qui peuvent paraître suspects.
Comme dans le précédent, j'ai aimé me retrouver face à un thriller où l'ambiance prend une grande place et où le suspense ne fait que s'intensifier. Il n'y a pas forcément énormément d'action, mais l'aspect psychologique est tellement habilement travaillé que ce n'est pas gênant.
Malgré tout, j'ai trouvé quelques scènes peu crédibles, mais cela n'a en rien gâché mon plaisir, puisque l'intrigue est prenante et l'histoire addictive.
En résumé, c'est une fois encore une réussite. Un thriller d'ambiance que je vous recommande chaudement.
Isak est un jeune homme de 25 ans qui travaille comme aide à domicile dans une petite ville du Smalland au sud de la Suède. Il vit modestement auprès de sa petite amie Madde, et veille sur son grand-père qui habite un chalet près du lac Lunnen. C’est dans cette résidence de vacances que sont décédées vingt ans plus tôt sa mère et sa soeur dans un terrible incendie. Isak se remet à peine de ce drame qui a bouleversé son enfance lorsque son père qu’il n’a pas vu depuis cherche à le contacter. Accablé par le drame, il n’a pas su s’occuper de son fils et l’a confié à ses grand-parents maternels avant de parcourir le monde pour assouvir sa passion d’artiste-peintre. Depuis il connait une renommée internationale mais est atteint d’un cancer incurable, raison pour laquelle il souhaite revoir Isak. Après quelques hésitations, Isak et Madde acceptent de passer quelques jours en sa compagnie sur l’archipel isolé du Gotland. Sur place, le père les accueillent dans une étonnante villa qui leur réserve quelques surprises. Peu à peu, alors que les liens familiaux semblent se tisser, le piège se referme.
Après Sarek publié l’an passé, Ulf Kvensler revient avec un thriller tout aussi maîtrisé : la construction du récit alterne entre les souvenirs d’Isak et son séjour en prison où il se confie à son avocate. Dès le départ nous savons que le séjour sur l’archipel de Gotland s’est mal terminé, mais les informations sont distillées au compte-goutte et il vous faudra êttre très patient pour comprendre le mécanisme de ce piège dans lequel tombe Isak. La mise en abime instaure une profondeur au roman notamment dans ses premiers chapitres, très fluides et addictifs. Des évènements assez étranges soulèvent l’intérêt, posent des touches de suspense qui prodiguent au récit une tension intenable. Toutefois certains passages sont assez longs et agaçants notamment les repas où plats et boissons s’enchainent presque interminablement alors que le lecteur attend des explications et des faits qui tardent à venir. Il faut être patient quasiment jusqu’à la moitié du livre pour embrayer vers le dénouement.
Il n’y a pas ou peu dans ce récit de descriptions de paysages qui ont fait la richesse des pages de Sarek, toutefois la tension psychologique y est assez intense: dans la peau du personnage d’Isak qui est le narrateur, on frise parfois le fantastique et l’horreur sans pouvoir différencier le réel de ce qui ne l’est pas. Ce roman est une nouvelle fois l’occasion pour l’auteur de proposer une réflexion sur la notion de pouvoir. Tout comme pour Sarek je reste quelque peu sur ma faim pour le final, car je n’ai pas eu réponse à toutes mes attentes, notamment sur l’un des personnages fort intrigant de ce roman. Cela dit, Au nom du père reste une lecture très divertissante ! Je remercie vivement les Editions de La Martinière via NetGalley pour cette lecture.
Premier livre que je lis, mais 2e roman de cet auteur. Pour information, son 1er s'intitule Sarek.
J'ai apprécié ce thriller psychologique. J'avais toujours envie de poursuivre ma lecture afin de savoir quel a été l'élément qui a fait basculer Isak et se trouver dans sa situation actuelle. Car oui l'auteur joue avec le temps...aussi devrais-je dire.
Il ne se passe pas forcément grand chose, pas de rebondissements comme dans certains thrillers ou polars, mais plutôt de la manipulation, des ressentis, des choses étranges notamment avec ce personnage de Barbro. Le lecteur se sent mal à l'aise pour Isak.
L'auteur sait bien manipuler et rendre cette lecture presque dérangeante.
Bon thriller psychologique.
"Au nom du père" d'Ulf Kvensler, dans son ouvrage captivant, l'auteur suédois nous plonge dans un monde de secrets sombres et de retrouvailles inattendues. L'histoire commence avec Isak, un homme dont la vie a été marquée par l'abandon brutal de son père alors qu'il n'était qu'un enfant. Après des années de silence, son père réapparaît, atteint d'une maladie mortelle, désireux de renouer les liens familiaux avant de mourir.
Le décor se pose sur l'île isolée de Gotland, où se dresse la mystérieuse demeure "Ajkershorn", un endroit qui devient le théâtre d'un duel psychologique intense entre le père et le fils. Ulf Kvensler tisse habilement une atmosphère où la frontière entre réalité et cauchemar s'efface, plongeant le lecteur dans un jeu captivant de vie et de mort.
Ce roman se distingue par son aspect noir et psychologique, où chaque mot semble être soigneusement choisi pour capturer l'essence même de l'angoisse et de la tension. Les personnages sont dépeints avec une profondeur psychologique remarquable, ne laissant aucun détail épargné. L'auteur parvient à maintenir un équilibre parfait entre intrigue et développement des personnages, nous emmenant à travers un labyrinthe de rebondissements inattendus.
Dans "Au nom du père", Ulf Kvensler va au-delà du simple récit captivant en explorant les nuances entre le bien et le mal, le matériel et l'humain, d'une manière subtile et profonde. À travers les interactions entre les personnages et les dilemmes moraux auxquels ils sont confrontés, l'auteur pousse le lecteur à réfléchir sur les complexités de la nature humaine. Les frontières entre les notions traditionnelles de bien et de mal deviennent floues, nous invitant à remettre en question nos propres convictions et perceptions. Cette exploration subtile et nuancée des thèmes universels confère au roman une profondeur supplémentaire, enrichissant ainsi l'expérience de lecture. Ulf Kvensler réussit à élever son récit au-delà du simple divertissement pour en faire une réflexion poignante sur la condition humaine et les choix qui la définissent.
L'écriture d'Ulf Kvensler est comme une flamme dévorant le bois, tenant en haleine jusqu'à la fin. Chaque page est imprégnée d'une tension palpable, nous plongeant toujours plus profondément dans les méandres de l'histoire.
En conclusion, "Au nom du père" est un roman remarquable qui ne manquera pas de captiver les amateurs de suspense et de psychologie. Ulf Kvensler livre ici une œuvre à recommander sans réserve à tous ceux en quête d'une lecture à la fois intrigante et immersive.
#Aunomdupère #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Éditions de La Martinière pour m'avoir permis de livre ce livre avant sa parution.
Je découvre avec ce roman la plume très agréable d'Ulf Kvensler.
Même si je ne suis pas une grande fan de ce type de romans, je dois admettre que ce thriller psychologique, bien qu'un peu glauque parfois, a réussi à me tenir en haleine jusqu'au bout. Un suspens fort bien tenu.
Un jeu subtil entre manipulations psychologiques et économiques, épisodes de perturbation mentale, contrebalancés avec les interrogations et les désespoirs créés par des traumatismes.
Dans ce roman des traumatismes, il y en a, surtout dans la vie d'Isak, seul survivant d'un terrible incendie où sa mère et sa sœur ont péri.
Son père l'abandonne à son grand-père et ne réapparaît que 20 ans plus tard. Quel est son but, a-t-il réellement de bonnes intentions ?
Un roman qui pose des questions sur l'ampleur des traumatismes vécus dans la petite enfance, mais également une formidable démonstration jusqu'où peut aller la manipulation, par folie ou par intérêt.
Bonne lecture, bien que parfois un peu glauque et sanglante, mais de merveilleuses descriptions de paysages.
Un roman noir psychologique déroutant !
Déroutant car l'auteur prend un malin plaisir à embrouiller son lecteur autant que l'est Isak le personnage principal.
On suit un jeune homme au passé tragique qui retrouve son père absent de sa vie depuis de nombreuses années, le tout dans une double temporalité alliant passé et présent.
Je me suis posée beaucoup de questions pendant ma lecture, Ulf Kvensler titillant ma curiosité. Pourquoi cette brusque reprise de contact ? Que s'est-il passé pour Isak ? Nous naviguons entre doute, suspicion, folie et manipulation. Mais qui manipule qui au final ?
Malgré une certaine lenteur, la tension psychologique monte crescendo et j'ai été prise au jeu même si, parfois, j'ai trouvé la narration un peu confuse.
L'auteur aborde les thèmes des traumatismes de l'enfance et de ses conséquences avec profondeur.
Au final, malgré une lenteur et quelques moments confus, j'ai passé un bon moment de lecture, avec une tension et un suspense prenant.
Je remercie les Éditions de la Martinière ainsi que NetGalleyFrance pour la lecture de ce roman.
Un coup de cœur pour ce roman noir à l'ambiance hitckokienne. L'auteur nous plonge dans les traumatismes d'enfance, les histoires familiales, les fragilités psychiques des personnages, avec une écriture maitrisée et une construction originale. En prime un dénouement inattendu ! Que demander de plus ?
Isak, un jeune homme de 25 ans, aide à domicile, est amoureux de Madde avec qui, il partage une vie simple et un petit appartement dans le Småland. Il a été élevé par son grand père suite à un tragique incendie qui a couté la vie à sa mère et sa petite sœur. Son père, n’a pour ainsi dire, plus donné signe de vie depuis. C’est un artiste de renommée internationale qui vit dans le luxe et l’excès. Il téléphone un jour à Isak, pour renouer des liens, dans sa villa sur l’île de Fårö. Pas spécialement emballé au départ, Isak se laisse petit à petit convaincre.
La trame principale est entrecoupée de chapitres plus courts, où Isak est incarcéré.
Le roman est un thriller psychologique extrêmement addictif où la tension est palpable. Cette rencontre père/fils va bouleverser et questionner les personnages : leur intégrité, leur cupidité, leur amour, leur loyauté, leur sens du devoir. On les observe, impuissant, s’engager dans cette tornade de sensation et perdre pieds.
Un très bon moment de lecture sans vraiment de scènes invraisemblables comme c’est souvent le cas dans ce genre de roman afin d’avoir des twists à la fin.
Isak est un jeune suédois de 25 ans qui exerce la profession d’auxiliaire de vie auprès de personnes âgées. Depuis un an, il vit en couple avec Madde et reste très proche d’Anders, son grand-père qui l’a recueilli et élevé après l’incendie qui a coûté la vie à sa mère et à sa petite sœur vingt ans plus tôt.
Sa vie paisible est troublée par un appel téléphonique de Fredrik, son père, dont il est sans nouvelles depuis la tragédie. Atteint d’une tumeur cérébrale, ce dernier souhaite reprendre contact avec son fils avant de mourir. Malgré ses hésitations et les réticences d’Anders, Isak décide de rejoindre son père dans la villa qu’il occupe au bord de la mer. Madde l’accompagne. Mais qu’attend vraiment Fredrik de cette ultime rencontre ?
Avec ce second roman (après « Sarek » que j’ai déjà chroniqué), Ulf KVENSLER confirme son statut de maître du suspense.
Il distille les éléments de l’intrigue par petites touches à peine perceptibles. La peinture de la situation et de la psychologie de ses personnages est d’un réalisme parfois stupéfiant et fait adhérer le lecteur au récit dès les toutes premières pages. Ainsi, le premier chapitre décrit un rêve d’Isak d’une telle manière que le malaise s’installe d’emblée : sans savoir encore pourquoi, ni comment, on sent qu’il va se passer des événements dramatiques.
Par ailleurs, les troubles dont souffre Isak (hallucinations, cauchemars, phobies, …) consécutivement au traumatisme créé par la perte de sa mère et de sa sœur sont détaillés avec une grande pénétration, sans doute étayée par une recherche documentaire approfondie de la part de l’auteur.
« Au nom du père » est également une réflexion sur le bien et le mal, sur la liberté de l’individu et ses limites : la mégalomanie qui conduit à la cruauté et à la folie.
Enfin, le titre lui-même dote le roman d’une note discrètement mystique. Il appelle à l’humilité et au respect, sinon à l’amour de l’autre, seule voie pour accéder à la sérénité, voire au bonheur.
Un thriller psychologique qu’on ne lâche pas avant d’en avoir lu la dernière page.
J’avais déjà beaucoup apprécié « Sarek », mais « Au nom du père » me semble encore plus profond, et peut-être plus abouti.
Ulf KVENSLER : définitivement un auteur à suivre…
Je remercie les Editions de la Martinière et NetGalley pour l’envoi de ce livre.
#Aunomdupère #NetGalleyFrance
On retrouve dans Au nom du père toute la maîtrise du huis-clos dont Ulf Kvensler avait déjà fait preuve dans Sarek, avec une teinte un peu plus sombre peut-être... Un thriller domestique à l'atmosphère pesante que je recommande chaudement à tous les amateurs du genre !
Isak n’avait pas vu son père depuis une vingtaine d’années. Ce dernier a disparu de sa vie après l’incendie de leur maison de vacances qui a coûté la vie à sa mère et sa petite sœur. Il était âgé de seulement 6 ans, venait de vivre une expérience traumatisante et a été adopté par ses grands-parents maternels.
Lorsqu’il refait surface dans sa vie, c’est un vrai choc pour Isak, qui vit en couple avec sa petite amie Madde et a une vie tranquille. Son père souhaite renouer avec lui puisqu’il se sait condamné à cause d’une tumeur au cerveau. C’est le début d’un cauchemar pour lui.
Cette lecture a été vraiment particulière pour moi. Au nom du père est un roman extrêmement bien écrit, et j’aurais pu le dégommer en deux jours. Pourtant je me suis freinée volontairement puisqu’il a provoqué en moi de drôles de sensations: je l’ai trouvé extrêmement malaisant. Sans parler de quelques scènes qui m’ont clairement filé la nausée.
J’ai poursuivi car l’auteur a réussi à attiser ma curiosité, je voulais voir jusqu’où il pouvait aller et quel allait être le dénouement, même si évidemment j’avais ma petite idée.
Ulf Kvensler a produit là un roman sombre dans lequel il a brillamment instauré une tension dramatique alimentée par des thèmes puissants tels que la manipulation, la tentation. Et je m’arrêterais là car je ne voudrais pas tout dévoiler.
Son premier roman (Sarek) étant paraît-il assez malaisant également, je ne réitérerai pas dans l’immédiat, mais oui, je pense que j’y retournerai un jour.
Un grand merci à Babelio, La Martinière et Netgalley France pour la découverte.
Pour avoir lu Sarek le précédent roman de Ulf Kvensler, je m’attendais à ce que les éléments de l’histoire ne soient pas ce qu’ils semblaient être !
Là-dessus j’avais raison mais ce n’est pas pour ça que j’ai vu venir la réalité, bien qu’à posteriori je me suis souvenu des indices que l’auteur avait semés dans le récit.
Isak, 25 ans, seul survivant de l’incendie dans lequel il a perdu sa mère et sa petite soeur, voit revenir dans sa vie ce père qui l’avait abandonné à son grand-père après le drame. 20 ans sont passés et Isak n’est pas très emballé pour le voir, d’autant plus que son grand-père est contre cette rencontre ! Son père est riche et malade.
Invité avec sa petite amie à venir séjourner chez lui sur une île, il se laisse entrainer un peu par remords, un peu pour contrarier son grand-père et pas mal attiré par l’argent, lui qui sera le seul héritier ! La souricière est grande ouverte, il suffit d’y entrer !!
L’arrivée sur l’île, le séjour, tout début de façon paradisiaque ou presque mais la manipulation est évidente même pour les plus naïfs ! L’atmosphère s’épaissit, l’ambiance devient pesante, angoissante, peut-être plus pour les lecteurs que pour Isak qui m’a quand même semblé manquer de plomb dans la tête et parfois peu futé !
J’ai aimé me laisser porter par toutes ces manipulations et même si par moment j’avais un éclair de lucidité sur le chemin emprunté, je n’avais pas imaginé l’ampleur de ce qui nous a été dévoilé !
Le personnage du père est machiavélique tout en étant totalement instable, en tout cas fort antipathique même quand il est sympathique ! Madde, la petite amie, me semblait insipide, mais je l’avais dit qu’il ne fallait pas se fier à ce que nous dit l’auteur et ce fut elle ma plus grande surprise !
Un engrenage efficace et bien huilé qui a fonctionné jusqu’au bout ! Un bon roman noir !
#Aunomdupère #NetGalleyFrance
Au nom du père" est le second polar d'Ulf Kvensler aux éditions La Martinière. Après avoir littéralement dévoré "Sarek" je me suis précipitée sur ce nouvel opus.On fait la connaissance d'Isak, jeune homme isolé, élevé par son grand-père suite à un drame familial, ayant entraîné la mort de sa mère et de sa soeur. Quand son père sorti de sa vie, suite au drame reprend contact avec lui car il est atteint d'un cancer en phase terminale, Isak hésite. Mais il accpete de rendre visite à son père, pour la dernière fois....
Dès le début, j'ai reconnu les "marques" de l'auteur. Il utilise la double narration, et le flashback pour maintenir en haleine son lecteur. Isak nous raconte donc ce qu'il s'est passé, à deux époques différentes. Il s'interroge sur la relation père/fils, le poids des erreurs du passé et l'héritage. Avec un goût très prononcé pour la noirceur, l'auteur arrive à nous mettre mal à l'aise tant ses personnages à deux visages, nous interrogent sur le choix du bien ou du mal.
Du coup le lectuer se laisse berner de bout en bout, et même si le malaise est présent ne peut s'empêcher d'y revenir. Un suspense psychologique abouti qui vient confirmer le talent d'un auteur qui en deux romans a déjà trouvé sa place.
Au cœur d'une petite ruralité suédoise, le jeune Isak construit paisiblement une vie avec sa compagne. Son grand-père, non loin de là, l'a élevé. Une grande affection les lit depuis la disparition de la famille d'Isak. Un simple coup de fil va tout remettre en cause: son père souhaite reprendre contact. Après toutes ces années, le fils hésite. Ce père aux manières tellement énigmatiques est-il bien intentionné? Seront-ils capables de faire table rase du passé? Et surtout, la relation au père va-t-elle métamorphoser Isak?
Un thriller psychologique tout bonnement saisissant, où les tenants et les aboutissants, assez prévisibles, n'enlèvent cependant rien à la qualité du roman. La plume est efficace et relevée, comme un bon plat épicé qui nous maintiendrait éveillé.
Nous sommes ici à la limite du conte gothique, tant l'atmosphère autour d'Isak est parfois étouffante, nébuleuse, et horrifique. Son entourage et lui-même évoluent dans un cadre poisseux et corrupteur, et sont sans cesse tentés par les pires fléaux de l'humanité.
Une fois passé le premier tiers il est difficile de quitter ce livre, nous sommes comme les témoins voyeurs d'une catastrophe en cours.
D'une grande noirceur, ce périple nous apprend la dualité humaine, notre rapport à l'enfance et à la soumission au père.
Un excellent thriller, attention âme sensible s'abstenir!
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