Obsolète
par Sophie Loubière
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Date de parution 1 févr. 2024 | Archivage 6 mars 2024
Belfond | Belfond noir
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Résumé
OBSOLÈTE - LE ROMAN NOIR ET D'ANTICIPATION SUR L'OBSOLESCENCE DE LA FEMME DE 50 ANS, PAR L'AUTRICE RÉCOMPENSÉE DU PRIX LANDERNEAU POLAR.
Convoquant tout autant le roman d’anticipation que la littérature de suspense, Sophie Loubière nous offre une plongée fascinante et terrifiante dans un monde rétrofuturiste visionnaire. Une œuvre totale par une grande voix du roman noir français.
La femme, un produit sans grand avenir ?
2224. Depuis le Grand Effondrement de la civilisation fossile et les crises qui ont suivi, l’humanité s’est adaptée. Économiser les ressources, se protéger du soleil, modifier son habitat, ses besoins, et adhérer au tout-recyclage.
Y compris celui des femmes.
Afin d’enrayer le déclin de la population, toute femme de cinquante ans est retirée de son foyer pour laisser la place à une autre, plus jeune et encore fertile.
L’heure a sonné pour Rachel. Solide et sereine, elle est prête. Mais qu’en est-il de son mari et de ses enfants ? Car personne n’est jamais revenu du Grand Recyclage. Et Rachel sent bien que le Domaine des Hautes-Plaines n’est pas ce lieu de rêve que promet la Gouvernance territoriale aux futures Retirées…
Journaliste et romancière, Sophie Loubière a longtemps partagé sa vie professionnelle entre écriture et radio. Ses fictions sonores (Les Petits Polars de Claude Chabrol) et son émission littéraire innovante, Dernier parking avant la plage, font d’elle une voix littéraires incontournable de France Inter. En 1999, son premier roman sort dans la collection Le Poulpe, sous la direction de Jean-Bernard Pouy. Suivront plusieurs romans, dont L’Enfant aux cailloux (Fleuve noir, 2011), un thriller psychologique qui lui vaut une renommée internationale – traduit dans une vingtaine de pays, le roman reçoit cinq récompenses littéraires. Un talent qui se confirme en 2020 avec Cinq cartes brûlées, lauréat du prix Landerneau polar, et De cendres et de larmes, en 2021, parus chez Fleuve noir. Obsolète est son premier roman à paraître chez Belfond. Tous ses romans sont disponibles chez Pocket.
OBSOLÈTE - LE ROMAN NOIR ET D'ANTICIPATION SUR L'OBSOLESCENCE DE LA FEMME DE 50 ANS, PAR L'AUTRICE RÉCOMPENSÉE DU PRIX LANDERNEAU POLAR.
Convoquant tout autant le roman d’anticipation que la...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714499806 |
PRIX | 21,00 € (EUR) |
PAGES | 528 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
MERCI NETGALLEY ET LES EDITIONS BELFOND POUR CETTE INCROYABLE LECTURE
Mais quel timing !! Imagine que le président de ton pays parle dans un discours de réarmement démographique et que peu de temps après une de tes autrices préférées sort une dystopie sur l’obsolescence programmée des femmes de 50 ans, qu’il faut recycler car elles ne sont plus fertiles…Imagine que cette dystopie se déroule à quelques kilomètres de chez toi …
Autant vous dire que j’ai vécu ce livre à 2000%, alors que d’habitude j’ai beaucoup de mal à entrer dans l’imaginaire d’un monde post apocalyptique …mais dans ce livre, tout m’a semblé fluide, claire et compréhensible, je n’ai eu aucun mal à m’intégrer dans cette nouvelle réalité.
Ce nouveau monde est forcément extrêmement angoissant, l’environnement est hostile, la société est extrêmement contrôlée (naissance, émotions, métiers, unions…), les enfants sont en partis élevés par une intelligence artificielle …clairement ça ne fait pas rêver.
Sophie Loubière explore les extrêmes de ce contrôle et de ses conséquences avec l’histoire de Rachel.On ne peut qu’être touché par ce deuil programmé où l’on vous retire à votre famille, vos amis, votre vie car …plus utile à la société . J’ai apprécié qu’elle n’explore pas que le coté féminin de son histoire, mais on découvre aussi le désarroi de son père qui a déjà connu le grand recyclage de son épouse,l’effondrement de son mari qui perd l’amour de sa vie et les conséquences funestes sur les enfants .
Ce livre est extrêmement addictif, car le lecteur veut absolument, comme Rachel, savoir ce qui se cache derrière le grand recyclage…Sur cette partie, je ne dirais rien mise à part que je n’ai pas été déçue, j’ai adoré cette révélation, elle est tellement riche en émotions : effroi, tristesse, cynisme, espoir…un grand huit.
BREF, UN PARI AUDACIEUX MAIS 100% RÉUSSI
Comment vais-je pouvoir exprimer tout le bien que je pense de ce roman ?
D’abord, s’il se passe dans le futur, notre monde actuel y est bien présent, ne serait-ce que par l’héritage lourd de nos aberrations de consommation, par la pollution qui semble pérenne deux cent ans après le Grand effondrement de 2050. Des données que nous connaissons très bien, mais qui semblent si difficiles à prendre en compte.
Parmi les conséquences de notre inconséquence, la diminution massive de la natalité et un excès de naissances féminines, en lien avec les perturbateurs endocriniens. La Gouvernance tente de compenser ce déséquilibre en imposant aux femmes « périmées » pour la reproduction, un exil vers des contrées inconnues qu’on leur vend comme un paradis ! Le but étant de ne pas nourrir des bouches inutiles...
Cela en dit long sur le statut des femmes qui ne semble pas avec le temps et les leçons du passé s’améliorer.
Mais ce roman n’est pas un simple support à une thèse féministe de plus.
Nous sommes dansun univers dirigé par une instance qui sait cacher son jeu, ce qui lui permet de contrôler dans ses moindres émotions chaque être humain. Un monde aseptisé où la violence semble avoir disparu, où l’on enseigne l’empathie dès le plus jeune âge, où les armes n’existent pas …
Pourtant dans ce monde idéal, pas de repos pour le lecteur qui se retrouve avec deux énigmes à élucider !
C’est donc un tourne-page qui nous fait osciller entre le désir d’en savoir plus et le souhait de rester le plus longtemps possible en compagnie de ces personnages si intéressants.
Merci aux éditions Belfond et à Netgalley.
528 pages Belfond 1er février
#SophieLoubière #NetGalleyFrance
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. Adepte des polars de cette autrice, j'ai été interpellée par ce changement de genre, qui place ce roman entre les genres.
L'autrice nous projette ne 2224, dans un société qui pour endiguer l'effondrement, a mis un point un système de recyclage des femmes de plus de 50 ans. Quand vient le tour de Rachel, sa famille, se plie aux règles non sans regrets. Rachel part donc avec ses amies, vers le Paradis des retirées, pendant que son mari, va se plonger dans le mystère de la mort de 3 enfants, pour essayer d'occuper son esprit....
La première impression que j'ai après la lecture de ce roman, est que celui-ci relève du grand roman. Car même s'il place l'action dans le futur, on sent bien qu'il découle des décisions que nous prenons maintenant.
Les réflexions s'enchaînent, sur des thématiques très variées, la surconsommation, l'égalité, la place et le droit des femmes, et tant d'autres encore. Mais attention, "Obsolète", n'est pas un simple roman féministe comme il en existe d'autres, il donne aussi une voix aux hommes et aux enfants, qui subissent ensemble les situations. Il se place comme un message d'alerte fictif, mais aux accents de vérité.
L'écriture ,elle, est parfaitement maitrisé et manie l'ironie et le cynisme sans rentrer dans l'excès, donnant une histoire incroyablement imaginative et réflexive, qui ne peut pas laisser de lecteurs indifférents.
Bref un changement de braquet plus que réussie.
Obsolète
« Le grand recyclage comme une machine qui me laverait de tout et me sortirait de son tambour, propre et neuve. Un sacré bénéfice même si elle emportait d’un coup tout le reste de ma vie »
Un futur pas si loin de notre présent.
La terre a subi l’effondrement, suite à la sur-consommation, les changements climatiques, la passivité et l’avidité des Hommes qui ont ignoré les signes avant-coureurs, avant le Chaos.
» l’humanité atteignait un point de bascule inévitable «
2225 : l’effondrement fut ineluctable. Une nouvelle instance « la gouvernance » s’est installée. La décroissance est proche de l’anéantissement, le taux de natalité s’est écroulé, ajouté à un « exces » de filles venant au monde.
Des règles drastiques furent mises en place. Les denrées alimentaires, l’eau sont des biens précieux. Il est inconcevable pour la gouvernance de nourrir des Bouches inutiles. Un renouveau semble acquis, un juste besoin, repenser la vie, revenir à l’essentiel.
Les femmes dès leur plus jeune âge sont conditionnées, formatées. À 50 ans, périmées, ménopausées, elles abandonnent, hommes, enfants, boulot pour une vie meilleure, un paradis terrestre rien que pour elles. Comme toutes machines elles ont atteint leur obsolescence programmée…et partent vers le Domaine des Haute Plaines, un jardin d’Eden…
L’heure a sonné. Les retirées prennent le train. Naturellement l’homme reproducteur se doit de choisir dans « un catalogue » leur future jeune épouse, une nouvelle marchandise.
Personne en ce monde ne prenait alors la mesure de ce que le grand recyclage faisait aussi passer sur les hommes…un retrait vous dézinguait une famille en plein vol…il fallait reconstruire vite sur des lieux traumatisés par l’absence. La marque que laissait une retirée subsistait dans l’air, impregnait les âmes, craquelait les cœurs… Comme l’on relance un ordinateur après une mise à jour, on comptait sur eux pour redémarrer leur vie en deux temps, trois mouvements.
Faire face au vide, à l’absence de cette mère, de cette femme.
Un monde pas si idyllique, un monde de contrôle, de surveillance permanents, sur les grossesses, les émotions. Chacun porte un Bracelet Modérateur d’Humeur, plus de guerre, d’armes, de conflit.
Un monde aseptisé…
…et trois meurtres.
Sophie Loubière change totalement de ses histoires habituelles. Un roman d’anticipation réussi, aux recherches pointilleuses. Une plume lucide. Une dystopie réaliste aux observations fines d’une justesse rare.
Sophie Loubière installe la psychologie des personnages, le lieu de vie, elle prend son temps. On s’attache…à Rachel, future retirée, personnage charismatique qui derrière ses silences, étudie la métamorphose de cette société, l’avenir de la femme.
Qui de nos jours voient,dans différents pays, la remise en cause de leur droit à disposer de leur corps, ou devient une enveloppe à « réarmement démographique » (ce n’est pas moi qui l’aie dit 🙊)
« Qu’est ce qu’une femme au fond sinon un homme non accompli«
Sophie Loubière nous convie à nous interroger sur notre devenir. Une dystopie passionnante. Presque 600 pages qui se lisent d’une traite.
Un roman fascinant et subtile aux allures futuristes pas si lointain où l’immersion est totale.
Quand à moi, j’ai dépassé la date limite de péremption, je suis obsolète mais pas prête à enterrer ma vie de mère, de mamie, pas prête pour une euthanasie raisonnée, pas prête à devenir le terreau de mes tulipes…prête à me rebeller!!!
Alors où partent ces retirées ?
Va le découvrir en lisant ce roman bluffant de maîtrise.
Un roman d’anticipation qui en dit long sur notre société !
Une couverture magnifique et un titre qui claque, voilà les deux éléments qui m’ont incitée à découvrir ce livre. Aucun regret, ce livre offre une plongée intéressante dans un futur dystopique et propose une réflexion sur la place des femmes dans une société où elle sont considérées comme des produits à usage limité, jetables une fois qu'elles ont atteint l'âge de cinquante ans.
2224 : Après le grand effondrement de 2050, la société a dû s'adapter pour survivre, adoptant des pratiques telles que l'économie des ressources et le recyclage généralisé. Même les femmes sont considérées comme des biens et sont remplacées par une femme plus jeune et fertile dès lors qu’elles deviennent obsolètes.
L'histoire s'articule autour de Rachel, une femme confrontée à la perspective du "Grand Recyclage". Bientôt, elle sera une « Retirée ». Mais le Domaine des Hautes-Plaines est-il vraiment ce lieu de rêve que promet la Gouvernance ? Elle se lance dans une quête de vérité qui mettra à jour quelques secrets sur la société dans laquelle elle évolue.
La première partie, percutante, bien construite et originale, dénonce les excès de notre société de consommation et ses conséquences désastreuses sur l'environnement. C’est un véritable procès !
La structure narrative, alternant entre les voix des personnages et l'histoire, offre une vision nuancée sur les enjeux abordés, tandis que le suspense autour du mystère du "Grand Recyclage" maintient l'intérêt du lecteur jusqu'au bout. Et quel final ! J’ai adoré ! Les dernières révélations redynamise le récit (la deuxième partie m’a moins convaincue) et rappelle au lecteur les enjeux majeurs abordés tout au long du livre.
Sophie Loubière propose une œuvre engagée qui invite le lecteur à réfléchir sur les conséquences de nos actions d’aujourd’hui sur le monde de demain. Mais, au fait, ce monde de 2224 est-il si différent du nôtre ?
2224, le monde a bien changé après l'effondrement de l'humanité au XXIe siècle, les conséquences du changement climatique, les grandes épidémies et la pollution. Le nombre d'humains a considérablement chuté. Des villages communautaires sont installés dans les endroits encore adaptés avec recyclage et entraide obligatoire tout en ayant une technologie avancée. Le gros problème concerne la fertilité des hommes, les perturbateurs endocriniens font que lorsque les grossesses sont viables, les naissances de filles sont majoritaires. Une solution a été prise : pour le bien de l'humanité une femme est déclarée obsolète à 50 ans. Deux choix s'imposent à elle, soit elle choisit de mourir en douceur après une cérémonie ou elle choisit le retrait ou le Grand Recyclage dans le Domaine des Hautes Plaines, un endroit idyllique inconnu d'où aucune femme n'est jamais revenue... L'homme qui reste doit prendre une nouvelle femme afin de continuer à développer l'humanité. Rachel est l'une de ces femmes qui arrive à 50 ans et va devoir faire le fameux choix en laissant derrière elle ses deux enfants et son mari archéologue Keen dans le village situé près de l'ancien fort d'Ambleteuse.
J'avoue ne pas être un grand fan des dystopies, par inhabitude ou confort, mais connaissant l'écriture de Sophie Loubière (avec "Cinq cartes brûlées" par exemple) je me suis dit "pourquoi pas ?". Et je me suis pris une énorme claque à la lecture de de ce beau pavé ! À plusieurs reprises j'ai eu les larmes aux yeux. D'abord l'histoire est très forte et originale. Il y a la préparation au départ et le passage vers ce fameux domaine, un enquête au sein du village, des secrets. Rachel et ses amies doivent faire un choix crucial et bien que "conditionnées" à cela, les doutes subsistent. Les personnages sont extrêmement bien travaillés avec des personnalités complexes. Je me suis senti très proche de Keen (au delà du fait que j'ai été archéologue pendant 25 ans), mon épouse aura 50 ans cette année (comme moi) et que ferai-je si elle devait disparaître ou comment réagirai-je ? De la même manière que Keen ? Ce livre dénonce en réalité notre société actuelle, notre course à l'autodestruction, notre vie régit par et pour les hommes. La solution apportée dans le roman pourrait apparaître comme idéale mais est-ce vraiment le cas ? Je vous laisse juge 😉.
L’auteure vous propose un roman d’anticipation habile et effrayant à la fois.
*****
Voilà une histoire fort intelligente qui traite de l'obsolescence… des femmes.
Cette étape cruciale (et parfois douloureuse) dans la vie d'une femme qu'est la ménopause est un cap particulièrement difficile à franchir pour certaines d’entre nous.
On passe du bonheur de devenir mère, qui génère ce sentiment d’importance (d’élément central) dans la vie de nos enfants, à celui de devenir inutile simplement parce que nous ne sommes plus en mesure de donner la vie.
C'est un moment important (parfois traumatisant) que l'on gère de façon très personnelle, avec nos armes.
Tous ces sentiments que l'on peut ressentir lorsque l'on affronte cette épreuve sont décuplés ici, puissance 10. Toute femme qui atteint cet âge canonique de 50 ans devient alors un « objet » à recycler.
Dans cette intrigue, votre impossibilité de procréer devient un problème sociétal et fait de vous un « objet » qui vous rend inutile aux yeux de la société. Car oui, ce monde dans un futur pas si lointain et aux réserves restreintes a besoin d'être repeuplé. La fécondité est donc un problème pris au sérieux.
Toutes femmes dans l’impossibilité d’enfanter se doit donc de partir pour ce grand recyclage et d'être remplacée par une autre qui sera, elle, en mesure d’enfanter. Mais elle prendra également votre place en tant que mère et épouse.
Cette idée est effrayante n'est-ce pas ? D’ailleurs, bien que nos protagonistes aient grandi avec ce formatage, certains d'entre eux ne se montreront pas aussi naïfs face à tout ce rêve qu'on leur vend et qui s’appelle le grand recyclage.
J'ai trouvé cette idée géniale d'autant plus que Sophie Loubière ne se contente pas d'analyser le rôle de la femme dans notre société, elle prend en compte également celui de l'homme devenu lui aussi un objet contrôlé à sa façon et dont le seul but et d'avoir des enfants pour repeupler la terre.
Se dire qu'on est là, juste de passage, sans émotions (réelles car celles-ci sont contrôlées), sans liberté puisque notre rôle est déjà prédéfini, ça fait peur !
Cette société dépourvue de sentiments aura des conséquences inattendues qui sont abordées ici sous plusieurs formes que je ne vous mentionnerai pas de façon à ne pas spolier cette histoire qui se doit d’être découverte par le plus grand nombre d’entre vous.
Bien évidemment, je trépignais de savoir ce qu’était ce grand recyclage. Et, même si ce n’est pas ce à quoi je m’attendais, j’ai trouvé les explications très intelligentes, à l’image de toute cette histoire.
Au final, une histoire extrêmement intelligente que je classe dans mes indispensables.
#sophieloubière #NetGalleyFrance #belfond
Une dystopie glaçante et qui interroge nos comportements actuels.
Entre science fiction et roman noir, Sophie Loubière nous tient en haleine jusqu'à la dernière page !
Une critique à découvrir sur Babelio : Obsolète de
https://www.babelio.com/livres/-/1595142/critiques/3841316
Je remercie @netgalleyfrance et Les éditions Belfond Noir pour leur confiance.
Un roman d'anticipation percutant sur la condition féminine .
Obsolète : Dépassé, périmé.
Une technique obsolète.
"Il saisit le verre en soupirant. Un truc qu’il ne pigeait pas : il suffisait d’une imprimante 3D pour remettre une machine à laver d’aplomb ou remplacer les parties du squelette qui déconnaient, ses genoux, par exemple, mais on n’arrivait pas à réparer les femmes."
Dans les années 2224 ,suite au Grand Effondrement la planète surpeuplée et complètement démunie face aux bouleversements climatiques a mis en place une solution merveilleuse pour réguler la population : L'OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE des femmes de plus de 50 ans en stade de ménopause, infertiles ,jugées souvent fragiles physiquement et mentalement .Retirées de la société, le Grand Recyclage consiste à envoyer les femmes dans le Domaine des Grandes Plaines . Elles ont 28 jours pour dire adieu à leurs familles et pour préparer et encourager leurs compagnons à fonder une nouvelle famille et à procréer des mâles .
Tout est contrôlé . La procréation,la santé et les plus faibles sont éliminés.
Chaque être humain porte un bracelet modèrant ses humeurs, enregistrant les émotions et contrôlant les montées d’adrénaline. Et empêchant le livre arbitre accessoirement . Une petite angoisse ...le bracelet vous soulage ...
Lorsque plusieurs crimes d'enfants surgissent, c'est donc l'incompréhension totale. Car dans ce monde où tout est contrôlé le crime n'existe plus. Et pourtant ....
La gouvernance n'avait pas envisagé les répercussions sur les hommes ,les fils de ces femmes retirées . Ni sur l'exemple donné aux jeunes .
Sans foi ,ni loi ,se sacrifier serait perçu comme un edoldorado .
Bravo à Sophie Loubière pour cette distopie percutante sur la condition féminine et sur l'écologie. Je le conseille fortement à tous !!
Ce roman sera sans conteste un des romans forts de l'année 2024! Et je pense que ma partner de lecture Suzie ne va pas me contredire. Quelle lecture incroyable nous avons partagée!
Comment en parler sans rien omettre ? Comment décrire au plus juste ce que ce roman m'a procuré comme émotions ?
Obsolète est un véritable roman d'anticipation, une dystopie qui va vous bousculer, vous agacer, vous questionner.
Nous sommes en 2224, le monde tel que nous le connaissons n'a pas survécu. Celui-ci s'est effondré en 2050. Nous étions des milliards, nous ne sommes plus que quelques dizaines de millions d'habitants. Le monde est revenu à l'essentiel. La violence a disparu, la bienveillance est de mise, on vit écologique, tout se recycle...jusqu'aux femmes.
Car dans ce nouveau monde où la Gouvernance territoriale a voulu tout contrôler, les émotions avec le fameux BMH, le bracelet régulateur d'humeurs qu'on vous implante à la puberté, les questionnements de chacun avec Maya, l'intelligence artificielle, il a fallu contrôler également le problème d'infertilité et le nombre de femmes trop nombreuses par rapport aux hommes. La solution est simple, à 50 ans, la femme devient une Retirée car à 50 ans la femme est obsolète. Celle-ci se rend alors dans le domaine des Grandes Plaines. L'homme pourra refaire sa vie avec une femme plus jeune qui lui donnera d'autres enfants.
Et au milieu de ce nouveau contexte, de cette nouvelle gérance du monde si déstabilisante, l'auteure arrive encore à nous glisser la découverte de corps qui va tout chambouler.
J'en ai eu froid dans le dos, en premier lieu parce que je me suis dit "mais oui ce n'est pas difficile de faire plus attention, de changer nos façons de vivre, sans gaspiller"; parce que de nos jours les choses évoluent bien trop lentement, et si la suite était le Grand Effondrement? Et puis j'ai eu froid dans le dos une seconde fois parce que "sans déconner, à 50 ans la femme est obsolète? On s'en débarrasse comme d'un chiffon usagé?". Je me suis imaginée juste quelques minutes à la place de ces femmes qui doivent en un rien de temps tout abandonner : mari, enfants, leur père, leur métier. Je me suis sentie tellement mal. Et pour aller où ? Y a-t-il réellement quelque chose de mieux qui les attend?
Un roman choc, bouleversant, mais aussi précis et réaliste. A mettre entre le plus de mains possibles.
Note : 18/20
Je remercie la maison d'édition Belfond de m'avoir envoyé ce roman via Netgalley.
J'ai beaucoup aimé cette lecture. Les personnages sont superbes, les émotions sont transmises par une belle plume et les événements s'enchainent sans temps morts. La société a évolué, les gens aussi, et tout va plutôt bien dans se futur, qui n'est ni tout blanc ni tout noir ni à l'abri de nouveaux dangers...
C'est un excellent roman que je vous recommande chaudement !
Le monde est arrivé tant bien que mal en 2224. Mais pour survivre, les humains ont dû s’adapter : préservation des ressources, protection contre le soleil et les canicules, changement radical des habitudes et surtout adhésion pleine et entière au recyclage. Et dans cette dernière catégorie, les femmes sont aux premières loges car, arrivées à leur cinquantième année, elles doivent céder la place à de plus jeunes, capables de procréer pour sauvegarder l’humanité. Il parait que les femmes mises ainsi au rebut se voient offrir une retraite bien méritée dans un lieu paradisiaque. Mais ça, personne n’en a vraiment la preuve. Rachel est arrivée à cet âge critique et doit dire adieu à son mari et à ses enfants. Et pendant ce temps, trois petites filles sont retrouvées mortes alors que les crimes et les meurtres ont normalement été éradiqués de la société.
Ce récit captivant oscille habilement entre roman d’anticipation et polar. Dans ce nouveau monde où les émotions des êtres humains sont gérées par des bracelets, tout est contrôlé dès le plus jeune âge. Les femmes savent à quoi s’attendre, les hommes en ont pris leur partie et on ne se préoccupe pas tellement des conséquences sur la psychologie des enfants qui voient leur mère disparaître pour toujours et être quasiment aussitôt remplacée, en comptant sur l’action des bracelets.
Le lecteur suit en parallèle le récit du retrait de Rachel et de quelques-unes de ses amies et l’enquête que mène son mari, Keen, pour comprendre ce qui est arrivé aux trois fillettes. Et les deux intrigues se mêlent parfaitement et sont aussi passionnantes à suivre l’une que l’autre.
Sophie Loubière maîtrise parfaitement son sujet grâce à des personnages attachants et un travail sur une trame d’anticipation très crédible. Pour cela, elle s’attache à relier les conséquences de la vie en 2224 aux causes déjà connues aujourd’hui.
C’est original, plein d’inventivité et de réflexions pertinentes. Excellent moment de lecture.
2224, après le grand effondrement qui a vu disparaître une grande partie de la population et des terres habitables, le monde a dû s'adapter et semble enfin serein. La Gouvernance a la mainmise sur tout. Une IA répond à toutes les demandes et un bracelet modère l'humeur de tous les citoyens. Les gens paraissent heureux. L'écologie est devenue un mode de vie. On préserve l'environnement, on recycle. On mange des légumes et des insectes. On vit en communauté en parfaite harmonie. Un monde sans violence qui paraît idyllique... ou pas.
À 50 ans, les femmes sont envoyées au grand recyclage, remplacées par des plus jeunes et fécondes.
Elles ne servent plus, on les jette comme de vieux kleenex.
Elles sont ménopausées.
Périmées, date de validité caduque.
Infertiles.
Inutiles.
Obsolètes.
Dès leur plus jeune âge, les femmes sont conditionnées afin que cette obsolescence programmée se passe sans souci. C'est pour la survie de l'espèce.
"Je suis petite et, déjà, un produit sans grand avenir."
Les hommes eux sont traités en rois parce que minoritaires. Contrairement aux femmes, ils sont précieux.
Qu'en est-il de ces familles déchirées et brisées par l'arrachement des mères, des soeurs, des filles et des épouses ? De ces hommes contraints de perdre leur compagne d'une vie pour créer un nouveau foyer ?
"On nous arrache comme une mauvaise herbe à ceux que l'on aime."
Tout est sous contrôle, mais le meurtre de trois fillettes va venir enrailler cette mécanique bien huilée.
Sophie Loubière décrit à merveille ce monde futuriste où tout est aseptisé et surtout contrôlé. À chaque début de chapitre, nous découvrons l'avenir de notre planète. Elle se lâche et fait preuve d'une grande inventivité, avec une écriture très visuelle et des descriptifs foisonnants de détails. On s'y croirait ! Il y a des passages que j'ai adorés. Un monde fascinant dans lequel je n'aimerais néanmoins pas vivre.
Est-il si éloigné du nôtre ? Le futur ressemblera à ça ? Une chose est sûre, ça nous pend au nez !
Le rythme est plutôt lent, mais le roman est si bien construit qu'on ne peut pas le lâcher. On doute, on s'interroge et surtout, on a très envie de découvrir la fin.
Ce grand recyclage, de quoi s'agit-il, pensez-vous ? J'avais échafaudé diverses hypothèses, aucune n'était la bonne.
Avec un petit air de La servante écarlate et un zeste de L'âge de cristal, j'ai aimé cette dystopie autant qu'elle m'a fait froid dans le dos.
Sophie nous propose un roman qui sort des sentiers battus. Inventif ou visionnaire ? Je préférerais qu'il soit plus l'un que l'autre, même si parfois le doute est permis.
Elle mêle habilement les genres et s'en sort avec brio. Le résultat est un roman dense, passionnant et terriblement prenant.
Je vous le recommande.
2224, le Grand Effondrement a eu lieu et notre civilisation connaît une toute nouvelle organisation basée sur le respect de l'environnement et l'empathie envers autrui. Mais la fertilité reste un problème et les nouveaux nés se font rare, notamment les bébés garçons.
Pour remédier à cela, lorsqu'elles atteignent 40 ans, les femmes sont "retirées" de leur foyer pour laisser place à une femme plus jeune. Elles sont alors envoyées dans le domaine des Hautes Plaines, sans vraiment savoir ce qui les attend là bas.
Pour Rachel et ses meilleures amies, c'est l'heure de partir pour le Grand Recyclage.
Mais au même moment survient un événement qui n'avait pas eu lieu depuis deux siècles... Un crime à été commis.
Je suis très partagée sur cette lecture parce qu'il est classé comme étant un thriller, mais j'ai trouvé que l'enquête autour du crime était assez secondaire dans l'histoire et que l'on s'intéressait beaucoup plus à la présentation du monde dystopique du roman. Ce qui n'était pas pour me déplaire car j'ai vraiment aimé ce que l'autrice a créé, mais du coup je trouve que l'enquête n'avance qu'à la toute fin et que tout est révélé de manière trop rapide, sans qu'on comprenne vraiment le sens de tout cela.
L'idée du Grand Recyclage est très intéressante, je trouve l'univers bien construit, j'ai presque envie de dire qu'on aurait pu s'en contenter et oublier l'enquête criminelle. Parce que la force du roman est vraiment ce monde dystopique et toute la réflexion sur l'écologie.
À 50 ans, vous êtes bonne pour la casse. On est 2224, il y a eu un grand effondrement, et depuis, il a fallu s'adapter, tout recycler, ainsi que les femmes.
Rachel va avoir 50 ans, donc son heure à sonner, mais le mystère qui entoure cet événement fait redouter l'entourage de celle-ci. Car personne n'est jamais revenu du grand recyclage. Quelques images ont été montrées, pour promettre un paradis, mais est ce bien la vérité.
Un fond d'écologie, mais surtout une IA qui dirige toute votre vie ? Toutes vos émotions. j'ai apprécié voir le sort de ces femmes ? Je voulais avancer dans la lecture pour savoir ce qu'il en était exactement. Et voir les différentes réactions de celle-ci (celle qui accepte et celle qui refuse, qui on peur).
J'avoue, ce n'est pas ce qui m'a embarqué le plus, ce qui m'a happé, c'est le sort des enfants. Dans un monde parfait, avec cette éducation, comment le cerveau des jeunes réagis. Un événement affreux, qui ne s'est pas produit depuis des années, car les émotions gérées par les IA l'en empêchent normalement va arriver. Des fillettes vont être retrouvées mortes, et c'est ça qui m'a donné envie d'avancer et de comprendre ce qui s'était passé pour que ça arrive dans le monde où le crime n'existe plus. Si j'ai un petit bémol, c'est l'environnement, qu'on ne voit que trop peu. On sait qu'il y a une catastrophe, mais on nous le montre que très peu.
Coup de ❤!
J'adore les romans d'anticipation mais j'en lis peu car la vision du monde futur peut vite rendre dépressif..
Je découvre @sophieloubiere avec ce roman qui est pour moi une grande réussite.
2224, un monde totalement aseptisé qui a appris des erreurs du passé (donc de maintenant entre autre..).
Monde idéal, où règne l'empathie, l'égalité, l'énergie de l'être humain a été redéployé pour qu'il n'y ait plus d'inégalité, de meurtre, de viol, de vol..
Enfin, nous sommes libres et égaux en tout.
En plus dans ce monde magnifique à 50 ans les femmes sont libérées de tous leurs devoirs (travail, devoirs familiaux, maritaux..) et peuvent profiter d'une retraite bien méritée dans un endroit extraordinaire, enfin ..doivent, elles n'ont pas le choix mais elles ont tant donné avant, on leur rend leur liberté...
Un monde formidable, sans cette petite tâche qui apparaît un jour au milieu du tableau, cette petite fille retrouvée morte, une chute visiblement, du moins selon l'état, enfin trois petites filles..mais c'est une chute plus aucun meurtrier ne sévit depuis des dizaines d'années, la société a été organisée et pensée dans ce sens.
Quelle lecture! Nous sommes en 2224, l'autrice a pu réfléchir à la société future, c'est une lecture très riche en recherche, l'IA gère le monde et rien ne doit passer à travers les mailles du filet jusqu'à ce qu'il y ait un trou et plouf la société construite pour la survie de l'espèce humaine subit un déséquilibre.
Deux enquêtes s'offrent à nous le devenir des femmes et l'accident de la falaise.
Des personnages attachants qui sont tous confrontés à leur devoir de survie de l'espèce humaine, la Gouvernance aide les habitants à gérer leurs émotions.
Sophie Loubière a décidément pensé à tout, une société futuriste vivant dans l'autosuffisance, une imagination et une créativité impressionnante.
Alors, prêts à enquêter en 2224?
Un grand merci à @netgalleyfrance et @editionsbelfond pour cette pépite !
Quel merveilleux roman d'anticipation tout en subtilités et en finesse !
Je ne suis pourtant pas une adepte de ce genre. Apocalypse, chute des civilisations, retour à des instincts primitifs, c'est plutôt anxiogène.
Mais vu l'obsolescence des femmes de 50 ans, cela a titillé ma curiosité. Approchant doucement mais sûrement cet âge, quel sort allait me réserver @sophieloubiere ? Me faire manger comme dans Soleil Vert ?
Tout aussi brillant que la Servante écarlate.
Même crédo : éviter l'extinction de l'espèce humaine.
La chute de la natalité, stérilité, malformations génétiques, tout concourt à la fin de l'Homme.
Le grand effondrement a eu lieu en 2050, bien sûr lié aux conséquences de notre consumérisme, de la pollution...
200 ans plus tard, la Gouvernance (aidée de Maya, intelligence artificielle) prend toutes les décisions et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont pensé à tout.
- structure des maisons
- cultures
- contrôle des émotions
- conditionnement de la population
- recyclage : y compris celui des femmes n'étant plus en âge de procréer.
L'auteure expose toutes ces idées avec détails et intelligence. Cette société futuriste (et l'évolution des mentalités) est très crédible.
Pourtant dans la sérénité de cette société, on découvre un triple homicide. Qu'a-t'il pu se passer ? Comment va être géré cet assassinat de trois petites filles ? Une enquête palpitante !
J'ai aimé suivre Rachel et ses amies dans leurs vies, leurs parcours. Ce sont des personnages attachants dont la psychologie est bien ciselée.
J'ai adoré découvrir le mystère sur le grand recyclage.
2224, Rachel a bientôt cinquante ans. Dans cette société rétro futuriste, les femmes qui atteignent la cinquantaine sont retirées de la société. Elles vont être recyclées car elles ne sont plus bonnes pour procréer. En effet, l'humanité est en danger et la priorité est de repeupler et faire des enfants. Que va devenir Rachel maintenant qu'elle est obsolète ?
J'ai eu un petit coup de cœur pour ce livre.
Dans la même veine que La servante écarlate de Margaret Atwood, j'ai nettement préféré celui-ci.
La société décrite par Sophie Loubière, à la différence de celle de Margaret Atwood, n'est pas violente ni obscure. Il n'y a pas de violence, puisque chaque adulte est équipé d'un bracelet décelant le moindre mouvement d'humeur et qui délivre de quoi équilibrer la santé mentale. Ainsi tout crime semble complètement impossible. Et pourtant, deux fillettes sont retrouvées mortes...
La société est totalement tolérante sur l'orientation sexuelles de chacun, en revanche quand l'individu est fertile, il se doit de procréer. Les femmes de plus cinquante ans devient obsolète et les hommes doivent choisir une autre femme jeune et fertile.
J'ai aimé la plume de l'auteure pas trop descriptive mais suffisamment pour que l'on se représente très bien cette société. L'univers décrit de prime abord fonctionne très bien mais quand on gratte le vernis, elle n'a rien d'idéal.
Beaucoup de thèmes sont abordés et font réfléchir sur notre système actuel.
Bref c'est un tres belle découverte !
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