Un lundi de Pentecôte
par Patricia Delahaie
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Date de parution 28 mars 2024 | Archivage 1 mai 2024
Belfond | Belfond noir
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Résumé
UNE VISION INTIME DE L'UN DES PLUS TERRIBLES FAITS-DIVERS FRANÇAIS.
Après La Faussaire, finaliste du prix des lectrices ELLE polar en 2022, Patricia Delahaie livre une réinterprétation intime, puissante et sensible de l’affaire Ranucci, vue à travers le prisme d’une relation mère-fils d’une rare délicatesse, d’une rare cruauté.
Loïc le sait : un ogre habite ses pensées.
Attiré par les enfants, le jeune homme de vingt ans pense savoir contenir la bête qui vit en lui. Mais ce lundi de Pentecôte 1974, la bête s’échappe.
Une petite fille passe dans son champ de vision. Huit ans, robe blanche au motif cerise.
Son corps sera retrouvé deux jours plus tard.
Loïc risque la peine de mort.
Pour sa mère, Louise, son inculpation est une terrible erreur. Comment son fils, son tendre garçon qu’elle a élevé seule pourrait être le monstre que l’on dit ?
Alors que la lame de la guillotine pèse sur le procès de Loïc, mère et fils vont tisser ensemble une histoire difficile à croire. Mais à trop vouloir innocenter Loïc, Louise ne risque-t-elle pas de le conduire à l’échafaud ?
Diplômée en cinéma et en sciences humaines, Patricia Delahaie a notamment été journaliste spécialisée dans les relations conjugales et familiales. Auteure d’une vingtaine d’ouvrages sur ce thème, elle se lance désormais dans la fiction avec un projet centré sur le fait divers. En abordant des personnalités qui ont marqué la société, elle fait vibrer la complexité de l’âme humaine. Après La Faussaire (Belfond, 2022 ; Pocket, 2023, finaliste du prix Nouvelles voix polar), Un lundi de Pentecôte est son deuxième roman.
UNE VISION INTIME DE L'UN DES PLUS TERRIBLES FAITS-DIVERS FRANÇAIS.
Après La Faussaire, finaliste du prix des lectrices ELLE polar en 2022, Patricia Delahaie livre une réinterprétation intime...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714403742 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
PAGES | 368 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
ᱝ L'Affaire Ranucci a fait couler beaucoup d'encre. C'était en 1974 et je crois que j'ai tout lu à l'époque y compris "Le Pull-over Rouge". Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné en 1976 pour le meurtre de la petite Dolores. Le dernier guillotiné de France. Il a clamé son innocence jusqu'au bout.
ᱝ Dans "Un Lundi de Pentecôte" l'auteure tente de trouver des réponses aux questions que l'on se pose toujours 50 ans plus tard. Le dossier était mince et beaucoup de zones d'ombres subsistent. Beaucoup cherche, d'ailleurs, toujours à réhabiliter Ranucci.
Et surtout quel a été le rôle de sa mère, la relation mère-fils peut elle être à l'origine d'un dérapage pareil?
ᱝ Ce roman s'appuie sur ce triste fait-divers. Les lieux sont changés, les personnages aussi.
Et le pull-over rouge devient une gourmette.
L'auteure a approndi l'analyse psychologique des personnages, elle a modernisé cette histoire qui gardera de nombreux mystères.
J'ai beaucoup aimé cette réinterprétation de cette affaire qui m'avait passionnée à l'époque.
ᱝ Merci à @netgalleyfrance et aux @editionsbelfond pour ce Service Presse.
J'avais adoré son précédent roman...et bien avec celui-ci l'autrice confirme sa plume addictive.
Avec ce roman l'autrice nous plonge dans une réinterprétation d'un faits divers célèbre mais avec de nombreuses thèses.
Le personnage principal, Loïc, est présenté comme un jeune homme tourmenté par des pulsions qu'il peine à contrôler. Lorsqu'un événement tragique survient et qu'une petite fille est retrouvée morte, Loïc se retrouve au centre d'un tourbillon judiciaire menaçant sa vie.
L'autrice réussit à dépeindre avec finesse les relations entre Loïc et sa mère, Louise, soulignant le lien profond qui les unit malgré les circonstances difficiles.
Cette dernier convaincue de l'innocence de son fils, se bat avec détermination pour le sauver de la condamnation à mort, mettant en jeu sa propre sécurité et sa réputation. Leur histoire devient un récit poignant de loyauté maternelle et de désespoir face à l'injustice.
J'ai adoré la manière dont l'autrice explore les différentes facettes de la vérité et de la perception, remettant en question les notions de culpabilité et d'innocence.
J'ai lu il y a peu un livre sur le frère de la victime, et j'ai retrouvé cette ambiance particulièrement étouffante et surtout confuse régnant autour de cette affaire.
Une histoire calquée sur un drame absolument incroyable...
Il vous tente ?
Une lecture intense et percutante, inspirée de faits réels.
✨ Ce roman s’inspire de la célèbre affaire Ranucci. En 1974, un jeune homme enleva une petite fille de huit ans devant son frère en prétextant avoir besoin d’aide pour retrouver son chien. Cette enfant sera retrouvée quelques jours plus tard assassinée. S’ensuivra un procès chaotique dont l’issue sera la peine de mort.
✨ Ici, l’auteure s'inspire grandement de ce fait divers tout en changeant les noms et les lieux. Elle dépeint un récit intense et captivant dans lequel j’ai de suite été happée. La procédure judiciaire est très bien retranscrite au travers des témoignages, de la reconstitution, des plaidoiries au procès, de l’instruction. La partie plaidoirie des avocats est poignante car on se recentre sur le personnage parfois oublié : la victime.
✨ Les chapitres alternent avec plusieurs points de vue nous permettant ainsi de nous immerger plus profondément dans le récit. On reçoit en direct le ressenti de chacun des protagonistes de l’affaire. Nous suivons surtout l’accusé qui refuse d’avouer sa culpabilité malgré les preuves accablantes et sa mère, incapable d’immaginer son fils coupable d’une telle atrocité et qui le conforte dans cette idée d’innocence. Les points de vue des policiers, des avocats et des journalistes permettent d’enrichir le récit tout en soulevant des interrogations sur la psychologie humaine.
Sujets abordés : Faits divers, faits réel, meurtre, prédateur, justice, peine de mort, relation mère-fils.
Conclusion : Une lecture intense et percutante, inspirée de faits réels. Du meurtre d’une enfant de 8 ans, en découle un récit axé sur l’arrestation, les motivations et les tentatives de dédouanements du tueur présumé. J’ai ragé face à la barbarie des faits, face aux justifications du suspect et surtout face à l’obstination de sa mère qui le croit dur comme fer innocent alors que les preuves sont là. Cette obstination va grandement influer sur les événements. C'était une sacré expérience de lecture ✨
J'avoue que dans un premier temps j'étais un peu frileuse. Ce roman faisant référence à un fait divers de 1974, un fait réel ayant abouti au décès d'une enfant.
Autant dans un thriller je me dis que c'est imaginaire même si parfois inspiré d'histoires vraies, autant là l'autrice retrace une réinterprétation de l'affaire Ranucci. Et là pour moi c'est plus dur à supporter.
Alors bien sûr, les noms, les lieux, les indices ont changé mais ils se rapprochent très fortement de la réalité.
Le roman de l'autrice devient intéressant lorsque l'on réalise qu'elle cherche, 50 ans après ce drame, des éléments de réponse.
Dans la relation entre la mère et le fils tout d'abord, une relation étrange, toxique où la mère doit faire face à une réalité qui lui semble impossible, d'autant qu'avec les moyens de l'époque de nombreuses questions restent en suspens et même si l'accusé aura droit à la peine capitale en vigueur à l'époque, encore aujourd'hui le sujet fait débat quant à la culpabilité ou l'innocence de l'individu accusé.
Un livre très intéressant du début à la fin, entre les réflexions que se fait Loic, l'accusé, sa mère, ses avocats, la famille de la victime et tous les témoignages rapportés et surtout ce débat sur la peine de mort qui prendra fin quelques années plus tard.
Une excellente lecture bien que le sujet abordé soit très dur.
Et vous, connaissez-vous l'affaire Ranucci? Moi, je n'étais pas encore née, j'ai dû aller faire quelques recherches à la lecture de ce roman.
Pour ceux qui commencent à me connaître, j'aime énormément lire les livres se rapportant aux faits divers ou true crimes.
* C'est l'affaire de la petite Livia renommée comme tel ici, mais qui est connue sous le nom de l'affaire Ranucci.
Si cette terrible histoire a déjà été étudiée et écrite, ici l'auteure a fait le choix d'aborder la relation entre mère et fils et par ce biais d'éclairer peut-être certaines zones d'ombres. Car si tout portait à croire ou se reporter à la culpabilité de Loïc ici renommé comme ça, beaucoup de choses ou de détails n'ont jamais vraiment été expliqués. Mais l'auteure ne l'a pas écrit pour réouvrir un débat, mais pour porter un autre oeil.
* On est sous le régime de Giscard et la peine de mort est d'actualité.
Malgré l'horreur de cette sombre histoire, nous allons suivre le combat d'une avocate mais aussi de deux journalistes dont j'ai beaucoup aimé leurs personnalités qui vont essayer du mieux qu'ils le peuvent de faire entendre la vérité.
* L'auteure, de sa plume délicate et addictive a su reprendre cette affaire sous un autre angle en échangeant bien entendu le nom des protagonistes. Elle a intégré des passages de monologue, celui du présumé coupable, l'échange qu'il a fait avec sa mère et je trouve que ça donne vraiment un + au récit et le débat que faisait beaucoup parler à cette époque, celui de la peine de mort et des dysfonctionnements du système judiciaire, ainsi que le rôle que peut avoir l'entourage.
Une affaire célèbre encore bien retranscrite.
Merci aux éditions @netgalleyfrance
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Un livre qui ne peut que nous impacter et nous faire réfléchir, un livre qui devrait donc être lu par beaucoup.
À travers ce roman, on nous parle de l’affaire Ranucci, affaire ayant fait couler tellement d’encre depuis 1974.
Dans ce roman, l’autrice nous présente tous les éléments nécessaires à comprendre la situation, les plus sordides soient ils. Une affaire où de nombreuses questions sont posées jusqu’à maintenant, et un mystère planant indéfiniment face à cette affaire au dossier aux nombreux trous. Et au travers de ce roman, l’autrice nous présente tout sans nous imposer son point de vue, et nous laissant libre d’interpréter et nous faire notre avis propre sur cette situation.
Au cours de ce roman, rien ne nous est épargné : on nous démontre tous les points de vue possible : le coupable, sa mère et le lien mère-fils associé, les parents de la victime mais également le petit frère de celle-ci, mais aussi les points de vue de certains policiers enquêteurs et journalistes. Tout ces points de vue pourraient presque faire peur à certains, mais je peux vous assurer que c’est tout le contraire, cela apporte une réelle profondeur au récit, faisant à ce qu’on soit encore plus imprégnés de l’histoire, à nos risques et périls.
Je dois dire que j’ai été plus que secouée et bouleversée tout du long de ma lecture tant celle-ci devient imapctante et prend une réelle ampleur de par certains propos, et les thématiques abordées au travers de cette histoire.
On découvre alors, au fur et à mesure de notre lecture, une sorte d’affaire Dreyfus 2.0, où un homme est déclaré coupable, qu’on interroge sans l’écouter par la suite, nous faisant douter des moindres mots autant de la part des policiers que du présumé coupable.
Je ne m’attendais absolument pas à être autant impactée par cette histoire nous démontrant l’impact d’une telle affaire, d’une telle disparition sur les moindres pions qui la compose : autant du côté de la victime, que du coupable mais également sur la société dans sa globalité.
Ce roman nous démontre à quel point la justice peut parfois être composée de certaines failles, parfois être impuissante face à certaines affaires et parfois « profiter » de sa force sans se soucier des conséquences que cela pourrait engendrer par la suite.
Je pense que c’est un roman qui devrait être lu de tous, autant pour les personnes qui souhaiteraient en savoir plus sur cette affaire remplie de mystères jusqu’à maintenant, que pour les personnes qui ne la connaissaient pas encore.
Ce lundi 3 juin 1974, Livia et son petit frère Nino profitent du jour férié pour jouer en bas de leur immeuble. Ce sont deux enfants joyeux, aimés de leurs parents, Marcia et Marcello Pozzi. Mais au moment du déjeuner, Livia a disparu. Emmenée en voiture par un homme qui dit être à la recherche de son chien. Très vite les recherches commencent. Malheureusement, le corps de la petite fille est retrouvé quelques jours plus tard et un suspect très vite arrêté. La descente aux enfers n’en finira plus pour la famille Pozzi. Et cela même si le suspect est reconnu coupable et condamné à la peine de mort encore en vigueur en France.
Pour ce roman extrêmement prenant, Patricia Delahaie s’est très librement inspirée de l’affaire Christian Ranucci et de l’enlèvement et du meurtre de la petite Marie-Dolorès Rambla. Ainsi, si les grandes lignes et le déroulement des faits suivent la réalité, l’auteure y a insufflé une certaine dose de fiction, changeant par exemple les noms ou modifiant quelques éléments de l’enquête (le pull-over rouge immortalisé par Gilles Perrault est ainsi transformé en gourmette). Marquant ainsi qu’il n’est pas question d'affirmer la vérité sur cette affaire, mais d’en proposer une version, sa version.
Elle a aussi nourri ces personnages en leur prêtant des pensées, des paroles qui éclairent leurs personnalités, s’attachant notamment à la relation de Loïc (Christian) avec sa mère. Elle cherche ainsi à comprendre les mécanismes qui ont conduit le jeune homme, fils unique, élevé par sa mère dont il est très proche, vers ce destin de meurtrier.
Elle explore aussi la psyché de cette femme pour qui son fils est tout, un brin fantasque, peut-être aussi un peu mythomane et paranoïaque, longtemps persuadée, ou voulant se persuader de l’innocence de son fils.
Patricia Delahaie va, au fil des 62 chapitres qui composent ce livre, nous emmener dans les pas de Loïc, de sa mère, de la famille Pozzi mais aussi d’un journaliste qui suit cette affaire de près, Gus Demaison, et qui a le chic pour se faire ouvrir les portes et inciter à la confidence et obtenir ainsi des informations exclusives.
Ce livre est passionnant, on s’y accroche du début à la fin. Il est très intéressant par le focus qu’il fait sur cette relation mère-fils, donnant ainsi un éclairage et une nouvelle lecture de la personnalité du meurtrier.
Pour Patricia Delahaie, si la culpabilité de son Loïc ne fait aucun doute, elle n’en demeure pas moins attachée à comprendre les fondations sur lesquelles s’est construite cette personnalité, à faire émerger les démons qui l’habitent et le hantent. Comment, par exemple, en est-il arrivé à avouer son crime pour ensuite se rétracter et clamer son innocence ? Qu’est-ce qui l’a poussé vers la petite Livia puis à commettre cet acte dramatique ?
L’auteure propose aussi une analyse de ces années 70, durant laquelle l’affaire Ranucci devient une affaire politique, opposant pro et anti-peine de mort. Cela d’autant plus que l’opinion publique est, au même moment, frappée par une autre affaire d’enlèvement et de meurtre d’enfant, celle du petit Philippe dont sera accusée Patrick Henry (sans être condamné à mort contrairement à Ranucci).
C’est donc tout autant sur un axe familial, que social, policier et journalistique que ce roman est construit, d’où sa grande richesse et sa complétude.
Le 3 juin 1974 à Marseille, Livia, jeune fille de 8 ans est enlevée sous les fenêtres de son appartement où sa mère prépare le repas et en présence de son petit frère Nino. Elle est montée dans la voiture de Loïc, un jeune homme de vingt ans. Loïc aime les enfants, il sait que c'est mal mais il sait maintenir l'ogre qui est en lui. Seulement rien ne se déroulera comme il se l'est imaginé. Lorsqu'il sera arrêté Louise la mère de Loïc ne peut croire en sa culpabilité. Il est forcément innocent et fera tout pour le prouver.
Ceux qui s'intéressent aux faits-divers et même les autres auront reconnu l'affaire Ranucci. L'autrice l'écrit dans son avant-propos et a choisi de changer les noms, de transformer certains protagonistes et le fameux pull-over rouge est devenu une gourmette. Comme dans son premier roman "La faussaire", je connaissais l'histoire, je n'avais donc pas de suspense sachant la "fin" mais j'ai été bouleversé par certaines scènes, au tribunal ou la dernière scène à la prison de Marseille par exemple. J'ai été plongé au cœur des pensées et de la psychologie de chacun, de Loïc, de sa mère, des parents de Livia, des juges et tant d'autres. Je me suis senti proche d'eux. Patricia Delahaie a véritablement l'art de nous faire revivre ces moments du passé et de nous faire ressentir l'ambiance de cette période. Les français sont alors majoritairement pour la peine de mort et pour l'usage de la guillotine d'autant que plusieurs affaires de pédophilie et de meurtre vont éclater à cette période. Il faut regarder les images d'archives des abords des tribunaux lors des procès pour s'en rendre compte. Je suis né dix jours après ce lundi de Pentecôte, je n'ai pas de souvenir de cette période ni d'ailleurs de l'abolition de la peine de mort sept ans plus tard. À titre personnel je suis résolument contre cette peine de mort et lorsque j'ai vu pour la première et unique fois la guillotine lors de l'exposition "Crime et Chatiment" au musée d'Orsay, j'ai ressenti un énorme mal être. Merci à l'autrice pour ce livre et de nous replonger dans ces affaires de manière aussi vivante ❤️.
Merci à @netgalleyfrance et @belgond
pour le service presse.
#NetGalleyFrance
#UnLundiDePentecote
Jusqu'où l'amour d'une mère peut-il aller ?
1974. La petite Livia Pozzi est enlevée et retrouvée assassinée. La mère du suspect que tout accable clame l'innocence de son fils.
Entre amour et aveuglement, Louise est-elle le meilleur soutien ou la pire ennemie de Loïc ?
Monstre sans remords ou déni de crime ? Où se situe le jeune homme ?
En retraçant l'affaire qui a secoué la France en même temps que l'horreur Patrick Henry, Patricia Delahaie donne forme humaine à l'accusé. Entre innocence apparente de la jeunesse, troubles sexuels, obsession pour sa mère et naïveté, il est difficile de situer son niveau de préméditation.
Louise aussi est difficile à cerner entre aveuglement et possessivité. Mère poule ou mère castratrice ?
Patricia Delahaie retrace avec brio ce scandale depuis un angle nouveau : celui du regard de l'accusé.
L'alternance entre ses écrits et pensées, le fil de l'enquête et le point de vue de Louise donne un rythme addictif au roman.
J'ai vraiment aimé cette lecture, le style d'écriture fluide, l'angle de vue, la construction, l'étoffe des personnages : tout.
Un roman et une autrice à découvrir absolument.
Alors que la mère s'affaire en cuisine, les deux enfants jouent à l'extérieur. Lorsque son mari revient du travail pour la pause déjeuner, seul le petit garçon est présent. Il raconte alors à ses parents qu'avec sa soeur, ils cherchaient le petit chien d'un monsieur qui s'était arrêté un peu plus tôt en voiture. Après enquête, les soupçons se portent sur Loïc Peyrat, qui a eu un accrochage non loin de là, a commis un délit de fuite et que l'on aurait vu accompagné d'une petite fille...
Ce roman reprend l'affaire Ranucci, ce qui m'a permis de me documenter dessus, ne connaissant pas bien cette histoire. J'ai donc découvert tout le travail de recherche de Patricia Delahaie qui retranscrit avec brio les faits mais qui nous plonge également dans le doute en prêtant vie à celui qui joue le personnage de l'assassin dans le roman. Un grand bravo !
Un grand merci à Netgalley et aux Éditions Belfond pour cette belle découverte.
Zoom sur « Un lundi de Pentecôte » de Patricia Delahaie, publié chez Belfond Éditions.
L'autrice nous (re)plonge dans l'affaire Ranucci, une histoire que je ne connaissais pas personnellement. Le 3 juin 1974, Livia, qui joue avec son petit frère, est enlevée et emmenée par un homme en voiture. Malgré les recherches rapides, son corps sans vie sera découvert quelques jours plus tard. Loïc, 20 ans, est rapidement soupçonné, emprisonné et jugé.
Il est important de noter que nous ne sommes pas face à un véritable récit de True Crime. Bien que Patricia Delahaie se soit inspirée de cette affaire, le roman reste assez romancé. Cela n'enlève rien à la qualité du travail de recherche, qui est phénoménal, et montre que l'autrice maîtrise parfaitement son sujet.
Les personnages sont travaillés à la perfection. Qu'ils soient attachants, agaçants ou même détestables, aucun ne laisse indifférent. J'ai même ressenti des sentiments ambivalents pour certains d'entre eux, tant ils sont complexes.
Sans surprise, l'intrigue ne laisse pas insensible, surtout lorsque l'on sait que l'histoire s'inspire de faits réels. La plume de Patricia Delahaie est percutante et directe, ce qui rend le récit encore plus émouvant. Chaque page nous immerge un peu plus dans cette affaire tragique et permet de saisir toute la complexité d'une affaire criminelle.
En résumé, j'ai passé un très bon moment de lecture qui m'a permis de découvrir cette affaire. Un roman qui devrait plaire à tous les amateurs du genre.
C'est le 1er thriller de l'autrice que je lis et une chose est sûre, il est prenant et marquant. Ici, c'est une affaire d'enlèvement et de meurtre qui est mise en lumière. La relation entre une mère et son fils est décortiquée. L'aspect psychologique de l'affaire est très bien expliqué et développé par l'autrice. Le lecteur se retrouve au cœur de l'affaire Ranucci qui m'était inconnue. L'autrice nous livre son point de vue. Le personnage de Loïc est complexe, à la fois solitaire, dépendant, conscient de qui il est et en même temps relatant ce qu'il se passe à distance. Le personnage de la mère est très voire trop présent. Le lecteur se demande sans cesse si dans le fond, elle ne connaît pas la vraie nature de son fils.
J'ai retrouvé avec plaisir le plume de Patricia Delahaie dans ce roman aux allures de fait divers, qui nous plonge dans l'affaire Ranucci des années 70.
Cela reste bien sûr un roman, l'auteure ayant pris quelques libertés qui ne collent pas totalement à la véritable affaire. Mais cela m'a permis de découvrir ce fait divers que je ne connaissais pas et j'ai été totalement embarquée dans l'histoire.
En effet, l'auteure nous relate ici bien plus qu'une enquête, chaque personnage est important. On découvre ce que chacun ressent quant au meurtre de la petite Livia, tant l'accusé lui-même qui finira par se déclarer innocent, que sa mère qui a toujours jugé son fils incapable d'un tel meurtre, et qui le dira à ses avocats et aux journalistes. Le point de vue de ces derniers sera également partagé ce qui nous permettra d'avoir une vision d'ensemble de cette affaire.
Et pourtant quand arrive le procès qui se déroule en quelques jours seulement, on se demande si tout n'a pas été trop vite : l'enquête, le jugement, la sentence qui est quand même la peine de mort !
Et si ce n'était pas lui ? L'auteure a très bien mis en avant les ambiguïtés qui ressortent de cette affaire si bien qu'à la fin je ne sais plus quoi penser. Une chose est sûre le doute persiste.
Un roman qui m'a captivée jusqu'à la fin et que j'ai pris plaisir à lire avec mon amie Suzie.
Note : 15/20
Je remercie la maison d'édition Belfond de m'avoir envoyé ce roman via Netgalley.
Une version romancée de l'affaire Ranucci.
Loïc, 20 ans, est sexuellement attiré par les enfants. Il parvient habituellement à contrôler l'ogre en lui mais, le lundi de Pentecôte 1974, il enlève et tue Livia, une petite fille de 8 ans.
Louise, sa mère, ne peut croire à la culpabilité de Loïc.
Lui-même se raccroche à la foi de sa mère pour revenir sur ses aveux.
A l'approche du procès, l'avocate de Loïc, convaincue que plaider l'innocence de son client n'est pas une option, confronte Louise à la réalité.
Mais rien ne pourra extraire ce couple mère-fils du déni dans lequel ils se sont enfermés.
Un jeune de vingt ans qui lutte contre ses pulsions, une bête féroce qui bouillonne en lui. Une mère castratrice. Une petite fille qui passe à côté de lui. Un lundi de Pentecôte 1974, la bête s'échappe. Loïc est vite retrouvé et sa culpabilité prouvée. Retour romancé sur un fait divers qui a secoué la société de l'époque.
Ce livre fait froid dans le dos.
J'ai aimé le point de vue développé par l'auteure. En effet, elle nous place dans la tête, elle nous expose ses pensées les plus intimes, les plus dérangeantes.
Et puis, il y a cette mère complètement aveugle, qui va excuser le crime de son fils de la plus ignoble des façons.
Il y a également le sujet, très polémique, de la peine de mort. Et avec ce sujet, on voit également à quelle vitesse l'opinion publique peut changer.
L'auteure a réussi à les émotions de chacune parties. Parfois, j'ai été au bord de la nausée, j'ai été révoltée et j'ai forcément eu envie de prendre partie.
Bref, c'est un livre qui ne peut pas laisser indifférent.
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