S'aimer dans la grande ville
par Sang Young Park
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Date de parution 21 août 2024 | Archivage 14 juil. 2024
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Résumé
Young, étudiant et jeune écrivain, vit à Séoul avec sa meilleure amie. Tous deux font la fête, boivent, sortent avec des garçons. Ils sont de cette génération de Coréens confrontée à une société corsetée : Young doit taire son homosexualité au monde, et surtout à sa mère affaiblie. Derrière son humour ravageur, se cache un homme éprouvé par la solitude et le doute. « L’amour est-il vraiment beau ? » s’interroge-t-il. Jusqu’au jour où Gyuho entre dans sa vie.
S’aimer dans la grande ville nous entraîne dans le parcours haut en couleurs et émouvant d’un homme face à l’amour sous toutes ses formes, qu’il soit amical, filial, en couple ou simplement – et surtout – de soi-même.
À la croisée de Sally Rooney et Hervé Guibert, mêlant brio romanesque et subtilité sentimentale, ce roman phénomène en Corée puis dans le monde entier a été en sélection du Man Booker Prize et sera adapté en série et en film.
Young, étudiant et jeune écrivain, vit à Séoul avec sa meilleure amie. Tous deux font la fête, boivent, sortent avec des garçons. Ils sont de cette génération de Coréens confrontée à une société...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782413086130 |
PRIX | 21,10 € (EUR) |
PAGES | 240 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Il y a des romans contemporains qui vous marquent et celui-ci ne déroge pas à la règle. Park Sang Young nous livre une histoire pleine de vérité et moderne sur la découverte de soi et l'apprentissage de la vie. C'est poignant et envoutant !
On retrouve La Croisée pour sa rentrée littéraire avec deux romans, d'abord avec ce titre d'un jeune auteur sud-coréen, Sang Young Park, qui sortira le 21 août prochain, le second de l'auteur américain Arthur Nersesian dont nous avons pu lire son premier titre traduit en français, Fuck up, à la rentrée précédente. S'aimer dans la grande ville a été présélectionné pour le prestigieux The International Booker Prize en 2022, il compte parmi les best-sellers en Corée, et depuis sa présélection, les droits vendus à l'étranger ont doublé ; l'auteur coréen est devenu incontournable.
Le roman est découpé en quatre sections différentes, avec toujours le même narrateur pour mener le récit : Young, un jeune homme gay que l'on découvrira porteur du HIV, à travers ses différentes relations amicales et amoureuses. Pas de nœud narratif dans ce roman, plutôt un fil narratif construit par les différentes relations que le narrateur entretient avec ses comparses, qui vont de l'amitié complice, presque fraternelle, avec son amie puis de ses relations vaguement amoureuses, bien souvent uniquement sexuelles, de ses rencontres avec des hommes qui assument plus ou moins leur homosexualité. Et à travers cet enchevêtrement de rencontres, il y a toujours ce retour en arrière vers la mère, le père ayant quitté le foyer très tôt, qui l'a donc élevé seule, avec tout le carcan traditionaliste et réactionnaire qui a maintenu une grande distance entre cette mère très croyante et abusive et un garçon qui se découvre à aimer les hommes.
Dans le roman de Sang Young Park, on se retrouve en pleine modernité, dans une Séoul où l'homosexualité est encore difficilement assumée, mais quelquefois revendiquée, la capitale du pays à la pointe de la technologie électronique, qui donne le la aux jeunesses (et moins jeunes d'ailleurs) de tout pays, Wikipédia nous révèle ainsi que le pays est le mieux connecté à Internet au monde. Et pourtant, c'est un narrateur profondément seul qui se balade entre deux amours, entre deux métiers, atteint d'un virus qui le poursuivra jusqu'à la mort. Pas de sentimentalisme pourtant, plutôt un humour, une causticité, constants qui évitent les atermoiements larmoyants. Et quelques attaques savoureuses d'un garçon qui se plaît à renvoyer les autres à leur propre condition.
Le narrateur vit juste entre marginalité, sa sexualité, sa maladie, son caractère, entre deux relations, deux hommes, l'histoire d'une jeune homo coréen qui ne sait pas où il va, interné plus jeune pour changer son orientation sexuelle. À vrai dire, le jeune homme, sans nom, pourrait être n'importe quel autre jeune gay, au sein d'une société qui a encore bien du mal à sortir de la marge les individus à orientation non hétérosexuelle, marge dans laquelle ils se placent eux-mêmes et qui les mène sur une trajectoire brinquebalante, à l'image de celle de notre narrateur qui accumule les relations qui ne mènent nulle part, qui prend la forme d'une sorte de recherche d'autodestruction, en se collant à des individus égoïstes, irrespectueux, qui ne s'assument pas.
Les différentes formes d'amour qu'expérimente Young le narrateur ne le rend visiblement pas heureux et c'est cette accumulation d'amours défectueux en pleine métropole coréenne, des amours citadines, aussi éphémères que différentes, aussi rapides qu'un swipe ou un scrolling, au rythme de Tinder. Un monde où seule la littérature arrive à réparer, peut-être en la travestissant, la réalité et sa douleur, ses béances, la littérature finit par apporter une satisfaction qui n'existe pas réellement dans une réalité anguleuse et acérée. Les lois de la Corée évoluent avec bonheur vers plus d'ouverture, Sang Young Park explique dans ses remerciements que pendant le temps de conception de ce roman, l'avortement a été dépénalisé et que les prescriptions de médicament pour prévenir le virus du HIV ont été introduits sur le marché. Le roman a donc été devancé par la société sud-coréenne.
Un coup de coeur. Un livre avec une écriture douce, drôle mais triste aussi parfois. A travers 4 récits, l'auteur nous plonge dans son quotidien avec ses sentiments, ses expériences et ses regrets. On y aborde l'amour, la famille, la maladie mais aussi l'homosexualité en Corée.
*S’aimer dans la grande ville* c’est un roman qu’il est difficile à définir. Au fil des pages, de nombreux sujets s’entrecroisent : l’homosexualité, l’amitié, les relations charnelles, l’engagement, l’amour sous différentes formes, les peines de cœur, la solitude ou encore la maladie.
Tant de sujets qui ne sont pas forcément courants de trouver ensemble et pourtant : ça fonctionne très bien ! Pendant un peu plus de 200 pages, on suit le narrateur, on l’écoute et on commence à le comprendre. On porte, avec lui, un regard nouveau sur la société coréenne en constante évolution. Des sujets tabous, importants et quelque peu douloureux, on passe en quelques lignes à des souvenirs qui reviennent à l’esprit du narrateur.
Si le premier chapitre m’a paru trop brusque, une entrée en matière bien trop violente par rapport à ce que j’ai l’habitude de lire, il y avait quand même ce petit truc qui attisait ma curiosité. Et, je me suis rapidement attachée à ce narrateur, à sa vision du monde et à toutes les difficultés qu’il rencontre. Très loin d’être un rôle modèle, ce narrateur est faillible, a ses propres faiblesses et émotions. Elles sont d’ailleurs parfaitement décrites et présentées dans le roman.
J’ai particulièrement été touchée par la dernière partie du livre où l’on plonge totalement dans une histoire d’amour assez particulière, la maladie y trouve une place particulière et on note l’ébauche d’une réflexion sur la vie en couple et la vie après le couple. Une partie très émouvante par moment.
En somme, un roman à lire et découvrir rapidement pour toutes les personnes qui s’intéressent à ce que c’est que l’amour, mais aussi pour tous celles et ceux qui ont envie de glisser une petite pépite dans leur valise pour la fin de l’été !
Un livre magnifique qui nous fait voyager dans un Séoul moderne. La plume de l'auteur nous fait respirer, prendre une pause avec Young, Jaehee et les autres. Sang Young Park nous apporte beaucoup de réflexion sur la vie en général, le fait de se trouver, de trouver sa place dans la société et plus particulièrement sur l'homosexualité en Corée du Sud.
Une partie de vous restera accroché en refermant les pages.
Je recommande fortement !
Young et Jaehee sont 2 jeunes qui aiment faire la fête, boire, et échanger sur leurs partenaires sexuels. Lui, est homosexuel et craint de le dire à sa mère, gravement malade. Il devient écrivain, nous raconte son histoire avec panache, son amitié folle pour Jaehee et sa rencontre avec Gyuho.
Un tourbillon qui donne à voir la société coréenne et l'histoire d'un homme qui va voir son rapport à la vie bouleversé.
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