Le Pays blanc

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Date de parution 14 août 2024 | Archivage Aucune

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Résumé

1926, Nowa Wieś. Jamais Helena n’aurait imaginé quitter la Pologne, ce pays blanc qu’elle aime tant, et sa sœur jumelle Broni qui est comme une seconde âme pour elle. Pourtant, afin de sauver l’enfant illégitime de Broni, elle part pour un exil sans retour avec le nourrisson. La France sera leur refuge, et le silence d’Helena la garantie de leur survie. Du moins le croit-elle.

2022, Paris. Thomas n’a jamais réussi à parler avec sa mère, Dorothée, de son pays d’origine qu’elle a effacé de sa mémoire, jusqu’au jour où les questions deviennent trop nombreuses et trop pressantes. Il sent qu’il doit « retourner » en Pologne, reprendre l’histoire là où elle s’est arrêtée.

Un roman qui retrace, à travers le vingtième siècle, les destins croisés de quatre générations qui se font écho autour d’une seule quête : celle de la liberté.

1926, Nowa Wieś. Jamais Helena n’aurait imaginé quitter la Pologne, ce pays blanc qu’elle aime tant, et sa sœur jumelle Broni qui est comme une seconde âme pour elle. Pourtant, afin de sauver...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782265158160
PRIX 20,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman qui se partage entre la Pologne et la France, entre 1926 et 2022, retrace la vie de deux soeurs jumelles polonaises de 25 ans, inséparables, Helena et Broni, qui vont s'arracher l'une à l'autre, en 1926, pour protéger l'enfant illégitime de Broni. Helena part en France avec le nourrisson, Aniela et l'élève comme sa fille en respectant la promesse de ne jamais raconter leur secret. Mais Aniela partira en Pologne avec l'homme qu'elle aime, marié, juif, torturé par ce qui est arrivé à ses coreligionaires dont elle aura des jumelles; l'une partira en France et rejettera tout ce qui est Polonais, y compris sa soeur, et l'autre restera dans ce pays qu'elle aime tant. Leurs enfants, pressentant un secret sur leurs origines et sur leur famille, partiront en quête de la vérité.
C'est le troisième roman de l'auteure que je lis après "Un autre bleu que le tien" (2021) et "A l'encre rouge" (2023); comme les deux précédents, il nous offre de très beaux portraits de femmes mais l'arrière-plan est totalement différent. A travers quatre générations, Marjorie Tixier nous brosse l'histoire agitée et dramatique de la Pologne. Longtemps partagée entre les empires russe, autrichien et allemand (1795-1918), la Pologne recouvre son indépendance le 11 novembre 1918, envahie par l'Allemagne nazie le 1 septembre 1939, capitulation à la fin du mois, occupation de la Pologne où les juifs, l'intelligentsia, le clergé, l'armée sont victimes des purges sanglantes; libérée des nazis en 1945, la Pologne tombe sous le férule des Russes communistes et ne retrouve son indépendance qu'en 1989.
C'est dans ce contexte que de nombreux polonais ont trouvé refuge en France et qu'un lien fort entre les deux pays s'est établi. L'auteure installe certains de ses personnages dans les mines du Nord qui ont fait massivement appel aux ouvriers polonais mais aussi dans la communauté polonaise intellectuelle de Paris.
Les personnages sont tous tiraillés entre leurs racines polonaises et leur vie en France. Ils apprennent le français, cherchent à s'intégrer sans oublier leur pays, leur langue, leur culture, dans une sorte d'idéalisation du pays perdu et d'un retour souvent impossible aux origines.
L'art tient un rôle important dans ce roman; il est exutoire à la douleur, rêve d'un ailleurs ou d'un futur meilleur, une façon d'exorciser le destin, de combler un manque que ce soit par la peinture, la sculpture, la mode.
Les portraits de femmes sont magnifiques, guidées par un amour absolu les condamnant à des sacrifices surhumains : celui d'Hélène pour sa jumelle et pour sa nièce, celui de Broni pour son amour de toujours qu'elle n'a pu épouser car juif, celui d'Aniela pour celui qu'elle suit en Pologne renonçant à tout en France, celui de tous, hommes et femmes, pour leurs racines.
Je regrette, cependant, que certains personnages disparaissent du roman sans que l'on sache ce qu'ils sont devenus.

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