Feux dans la plaine

Suivi d'un entretien avec l'auteur

Lu par Taric Mehani
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Date de parution 17 juil. 2024 | Archivage 1 sept. 2024

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Résumé

Stanislas Kosinski est un ancien militaire. Au Mali où il a servi, il a perdu la femme qu’il aimait. Retiré de l’armée, il a acheté un chalet et soixante hectares de maquis et de ravins, un lieu où personne ne viendrait troubler son besoin de silence. Son temps désormais se partage entre les travaux de réparation de sa maison, l’entretien d’un potager et l’observation des plantes et des animaux qui peuplent cette montagne. Mais un jour, Stan découvre qu’on a ouvert un chemin sur son terrain. Au même moment, une bergère, Mathilde, s’installe dans une caravane à proximité avec un grand troupeau. Alors qu’un conflit larvé s’est noué avec des chasseurs qui empiètent sur son espace, Stan voit un soir débarquer chez lui un groupe d’hommes armés.
 
Dans ce premier roman de haute intensité qui fait se rencontrer Giono et Rambo, Olivier Ciechelski nous emporte dans un territoire où la survie est une lutte de chaque instant. Avec son héros meurtri, sensible à la beauté et à la fragilité du monde, mais qui n’hésite pas à tuer, c’est à une course à travers les montagnes qu’il nous engage. Loin des feux de la plaine, Stan va peu à peu se dépouiller de ses liens avec les hommes.

Stanislas Kosinski est un ancien militaire. Au Mali où il a servi, il a perdu la femme qu’il aimait. Retiré de l’armée, il a acheté un chalet et soixante hectares de maquis et de ravins, un lieu où...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035416164
PRIX 21,95 € (EUR)
DURÉE 5 Heures, 49 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ce thriller aux accents de roman noir avait tout pour me plaire. Les premiers chapitres, j’ai cru trouver ce que j’étais venu chercher, une sensation d’ancrage au monde, à la vraie vie, avec un protagoniste devenu “ours” par la force des choses, en recherche de solitude et de sobriété. Le protagoniste en question, Stanislas, semble souffrir de quelques plaies encore ouvertes, auxquelles vient s’ajouter son passé de militaire. Sans qu’il ne se passe rien, l’homme est toujours sur le qui-vive, méfiant, si ce n’est envers sa voisine Ghislaine – pas toute proche la voisine, on est à la montagne. Ajoutez à cela la venue d’une bergère, Mathilde, et de son patou pour veiller les troupeaux dans les hauteurs, et me voilà conquise !

Seulement, tout va déraper. Castagnary, un chasseur, accessoirement meneur d’une troupe armée (on se demande qui des animaux ou des hommes sont les moutons), prend la mouche pour une histoire de chemin et de propriété. Après tout, lui et ses compères sont toujours passés par là, alors pourquoi il s’excuserait auprès de ce type qui n’est même pas d’ici de faire ce qu’ils ont toujours fait ! Il va voir l’étranger, qui est le patron dans ces contrées !

S’ensuit alors un “seul contre tous” oppressant, sorte de huis clos en pleine nature, à l’ambiance plus hostile que bucolique. L’isolement prend rapidement le pas sur la solitude, et l’espoir ne tient désormais qu’à un fil. Tout pour me plaire, je vous avais dis !

Et pourtant… ça n’a pas tout à fait fonctionné pour moi. Il y a bien quelques passages assez captivants et d’autres qui font indubitablement monter la tension, mais j’ai trouvé l’ensemble trop irréaliste et pas assez nuancé pour l’apprécier pleinement. J’imaginais davantage de tension, de nature et de profondeur (le roman est court, à peine 200 pages), et je suis passée à côté d’une partie de ce récit, dont je suis trop souvent restée à distance.

Pour conclure, Feux dans la plaine a été une lecture simplement divertissante alors que j’en attendais beaucoup plus. Je mets ce ressenti sur le compte de mes attentes, sans doute trop éloignées du scénario imaginé par l’auteur. Cela ne m’empêchera pas de découvrir ses prochains romans, d’autant que j’ai apprécié son écriture.

Mon avis sur la version audio :

La version audio Audiolib, était vraiment très agréable à écouter. Taric Mehani est véritablement convaincant dans le rôle de Stanislas et j’ai beaucoup apprécié son timbre de voix. Je recommande !

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"Feux dans la plaine" est un premier roman noir original dépaysant grâce à son genre "nature writing" !
A découvrir chez @audiolib grâce à l'interprétation talentueuse de Taric Mehani !

L'auteur fait se côtoyer le monde paysan provençal de Jean Giono à l'univers survivaliste digne du film "Jeremiah Johnson" de Sydney Pollack ou encore "The Revenant" d'Alejandro Gonzàlez Inarritu !

Olivier Ciechelski nous emporte dans un territoire où la survie est une lutte de chaque instant. Avec son héros meurtri, sensible à la beauté et à la fragilité du monde, mais qui n’hésite pas à tuer, c’est à une course à travers les montagnes qu’il nous engage. Loin des feux de la plaine, Stan va peu à peu se dépouiller de ses liens avec les hommes...

Stanislas Kosinski est un ancien militaire. Au Mali où il a servi, il a perdu la femme qu’il aimait. Retiré de l’armée, il a acheté un chalet et soixante hectares de maquis et de ravins, un lieu où personne ne viendrait troubler son besoin de silence. Son temps désormais se partage entre les travaux de réparation de sa maison, l’entretien d’un potager et l’observation des plantes et des animaux qui peuplent cette montagne.

Mais un jour, Stan découvre qu’on a ouvert un chemin sur son terrain. Au même moment, une bergère, Mathilde, s’installe dans une caravane à proximité avec un grand troupeau. Alors qu’un conflit larvé s’est noué avec des chasseurs qui empiètent sur son espace, Stan voit un soir débarquer chez lui un groupe d’hommes armés...

Je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance de leur confiance renouvelée.

La structure narrative est composée de trois parties correspondant aux différents paliers d'altitude, toujours plus élevée, où se déroule l'intrigue. La première partie commence dans le monde civilisé de plaine rurale puis, elle se poursuit dans les collines des alpages, pour se terminer dans montagnes des Hautes Alpes à l'atmosphère sauvage envoûtante qui nous plonge complètement dans la "wilderness" mythique. Le récit devient alors une magnifique ode à la Nature, seule refuge pour Stan, devenu la proie des chasseurs.

Dès la fin de la première partie, le récit prend une trajectoire totalement inattendue puisque la course-poursuite entre Stan et les chasseurs cesse et prend des allures de quête survivaliste. A chaque palier d'élévation, Stan se dépouille de plus en plus matériellement lors de son périple où il doit affronter de nombreux dangers. En s'éloignant de la civilisation, cet ermite errant s'élève spirituellement en communiant avec la Nature et en vivant en symbiose avec le monde sauvage pour finir par retourner à l'état primitif en vivant dans une grotte...

Le dénouement tragique est percutant, tout comme la dernière phrase m'a laissée plutôt perplexe. Selon l'auteur, il n'a cherché à véhiculer aucun message, ni aucune morale en particulier. Quelques flashbacks sur les années d'ancien militaire de Stan nous dévoile partiellement l'origine de son mal-être, mais il y a trop peu de détails pour susciter l'empathie. L'évolution psychologique du protagoniste se limite à un cheminement intérieur, à des phases d'introspection contemplative révélant la nature profonde de Stan. Son côté animal prend le dessus jusqu'à l'engloutir entièrement,..

Dans version audio, c'est Taric Mehani qui prête sa voix très expressive aux différents personnages en les incarnant en fonction de leur caractère, ce qui permet de donner de la vivacité et du rythme au récit qui a tendance à s’essouffler à partir de la deuxième partie. J'avoue que je n'aurai peut-être pas poursuivi ma lecture du roman si je n'avais pas écouté sa version audio pour plusieurs raisons : les réactions du protagoniste m'ont semblé souvent excessives, exagérées et donc, peu vraisemblables. Le portrait psychologique de Stan manque de finesse pour être crédible.

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Ce roman est d'abord une ode à la nature. On la voit surtout à travers les yeux de Stan qui, même s'il ne la connaît pas suffisamment, l'apprécie, et apprend, peu à peu, à communier avec elle. L'ambiance d'une grande partie du livre m'a rappelé «Ce lien entre nous», de David Joy, et «Dans la gueule de l'ours», de James McLaughlin.

Parce qu'il a voulu préserver la sérénité dont il jouissait, Stan a mis le doigt dans un engrenage fatal. Malgré certains de ses actes, je lui accorde les circonstances atténuantes, parce que ceux à qui il a affaire semblent être à l'opposé d'hommes civilisés. C'est cet affrontement de volontés pour un territoire qui poussera Stan à se dépasser sur plusieurs plans... À un moment, il lui est indispensable de faire une incursion dans la civilisation. J'ai apprécié qu'à cet instant, tout ne soit pas perdu. L'auteur montre cela avec ce qui arrive entre notre héros et la vendeuse du magasin. Il est dommage que Stan ne parvienne pas à montrer sa reconnaissance à la jeune femme, mais j'ose espérer qu'elle l'a devinée...

Au long du roman, le lecteur découvre Stan, et comprend son besoin de calme. Les casseroles que traîne notre héros sont de celles dont on ne se débarrasse pas aisément.%%%Je ne peux pas dire grand-chose de la fin, ni des autres personnages, souhaitant éviter d'aiguiller ceux qui me liraient dans telle ou telle direction.

En fin d'ouvrage, il y a un entretien avec Olivier Ciechelski. Comme tous les entretiens avec les auteurs que j'ai entendus, je l'ai trouvé très intéressant. J'ai apprécié qu'il évoque ses personnages, ce qui l'a influencé (consciemment ou pas 😉 ), mais aussi la fin du roman. Quoi qu'on pense de cette fin sur un plan émotionnel, je trouve que ce que l'auteur en dit est juste. En tout cas, son explication a répondu à une question que je me posais.

J'ai entendu Taric Mehani sur peu de livres, et j'ai toujours apprécié son jeu. Cela a donc été le cas ici. Son intonation est toujours adéquate, qu'il s'agisse de jouer la colère froide, ou bien l'amusement au milieu d'un moment tendu. De plus, il ne modifie pas sa voix à outrance pour les rôles féminins. Enfin, il me semble que les chapitres où Stan est seul (il y en a beaucoup) ne doivent pas être aisés à lire à voix haute. Le lecteur est dans la tête du personnage, divers sentiments se succèdent à cause de ce qu'il vit ou se rappelle. Le jeu de Taric Mehani n'a rien perdu de son naturel, n'est jamais tombé dans l'excès.

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Un livre stupéfiant au départ, puis complètement déroutant !

Je sais que les pistes sont brouillées exprès. Que l'histoire bascule dans une fuite désespérée. Que l'homme du roman est devenu un ermite infréquentable et qu'il est victime de la bêtise des chasseurs. D'ailleurs, la lecture est franchement accrocheuse dans la première partie, on songe d'abord à du Giono, on se familiarise avec une nature sauvage et isolée, un type vivant loin de tout, un chemin balisé sur ses terres vient perturber sa tranquillité, et des individus déboulent pour lui coller la frousse de sa vie.

Après, on perd totalement nos repères. On parle sans rire de Rambo ! Et c'est exactement ça. Le Stanislas part en cavale. On sent tout le stress, le danger, la paranoïa aussi. On imagine tout et n'importe quoi. Mais la tension est forte. Et plus on avance, plus on sent que l'intrigue nous échappe. Évidemment je suis déçue. Car le livre renferme tout ce que j'aime habituellement, l'écriture est belle, l'adaptation audio est une réussite, la voix du narrateur prend aux tripes, l'émotion touche en plein cœur, la fin est tranchante.

Bref. Tout est là. Mais y'a un truc qui ne prend pas. Je suis sortie perplexe de ma lecture. À deux doigts de penser que je devais relire la troisième partie, ou bien j'ai loupé quelque chose... non ?

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La voix du narrateur, Taric Mehani, collait parfaitement au personnage de Stan. On a vécu avec lui le calme de la nature sauvage, l'âpreté de ses interactions, la tendresse face à certains êtres vivants. On a senti la fêlure, la fragilité derrière la puissance et l'efficacité de l'ancien militaire.
Et puis arrive la bêtise humaine. La violence. La nécessité de ne surtout pas perdre la face, de ne surtout pas perdre le contrôle. Jusqu'à l'absurde.
Si j'ai aimé la narration, le côté "nature writing", la profondeur des personnages... J'ai été déroutée par la dégradation soudaine et violente de la situation. C'est (malheureusement!) plausible, mais je n'étais pas dans le mood pour "subir" ça.
Si vous recherchez un livre qui va vous pousser dans vos retranchements, allez-y! Si vous cherchez la bienveillance humaine... y en a, mais elle est noyée par la toxicité des hommes.

Service presse non rémunéré
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