Ce premier tome nous plonge directement dans la mythologie et l'histoire de cet univers divisé entre deux monde : Gaïa et Ouranos.

Les deux adolescents que nous suivons doivent se rendre sur Ouranos pour prendre les places qui leurs sont attribués par leur naissance au solstice il y a quinze ans. Mais dans un monde où les filles données à Ouranos deviennent des prêtresses et les garçons des soldats, nos deux protagonistes ne se retrouve pas en adéquation avec ces ordres. Iels décident donc d'échanger leurs places ; Leto deviendra prêtresse tandis que Ambre deviendra soldat.

Avec les dicta du genre qui dictent cette société, ce premier tome remet en question les rôles associés aux femmes ou aux hommes et le conformisme de genre. Féminisme, question de genre, sexualité...

Ce premier tome m'a beaucoup rappelé She-Ra de part les thème et les dessins. Si vous êtes fan de l'animé alors n'hésitez pas à tourner les pages de cette BD !

J'ai tout de suite été tentée par cette BD en voyant la couverture et en lisant le résumé.

Je trouve le style du dessins très beau et j'ai beaucoup aimé la palette de couleurs choisies.

J'ai adoré suivre Ambre et Leto dans leur échange d'identité et dans leur nouvelle vie en tant que garde et prêtresse. J'ai vraiment aimé leur relation, on sent beaucoup d'amour entre eux.

J'ai été surprise par certains évènements et j'espère qu'un second tome est prévu car j'aimerais beaucoup voir la suite de leur aventure.

Déjà la palette de couleur, je suis amoureuse! Je lis pas beaucoup de bd/roman graphique, mais celui là c'est vraiment une petite pépite. J'ai aimer comment était abordé les sujets, la douceur des relations et le courage des personnages. L'intrigue était cool, mais pour moi c'était surtout un support génial pour les thèmes abordés tel que le genre et surtout la femme

Gaia est une planète dont l'atmosphère devient peu à peu irrespirable, l'aire étant pollué par des spores. La noblesse a choisi de se protéger et de rejoindre un satellite de leur planète, satellite qu'elle a institué en sanctuaire. Mais il convient de continuer à préserver les traditions : arrivés à leur quinzième anniversaire, toutes les filles et les garçons nés au solstice d'hiver ou d'été doivent rejoindre les rangs des futures prêtresses de Luna ou des gardes de Phoebus. C'est le cas de Leto et Ambre, amis depuis l'enfance et élevés ensemble. Mais au cours de leur transfert vers le satellite protégé, les deux adolescents vont décider d'échanger leur identité malgré les risques encourus.

Marianne Alexandre prend le prétexte de ce récit onirique et fantastique pour aborder les thématiques de l'identité sexuelle, du genre, des stéréotypes de genre mais aussi de l'amitié et de qu'elle peut pousser à accomplir.

Les deux héros de Marianne Alexandre vont devoir vivre cachés, vont devoir cacher leur identité réelle à celles et ceux qu'ils côtoient, ils vont trahir leur confiance mais seront reconnus pour leurs qualités réelles et pas par leur apparence. Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences, aux apriori mais juger les gens ou les estimer sur les qualités réelles qu'ils démontrent.

De manière sobre et poétique, sans voyeurisme, Marianne Alexandre aborde le thème des personnes qui ne sont pas nées dans le corps correspondant à leur identité, à ce qu'ils sont en vérité. Elle évoque la difficulté d'en parler, de se confier et de trouver d'être capables de les comprendre.

Marianne Alexandre évoque aussi la thématique de la domination d'un peuple sur une partie de sa population pour préserver un territoire ou un patrimoine génétique, ce qui lui permet de parler de la notion de résistance et de révolte au sein du groupe dominant.

Marianne Alexandre a choisi un graphisme inspiré du manga, mais c'est un graphisme élégant parfois sophistiqué. Certaines scènes évoquent les vitraux de nos cathédrales. Marianne Alexandre a le goût des détails, de la nuance et son graphisme est mis en valeur par un choix de couleurs en harmonie : tout en douceur, en poésie.

C'est une histoire pour adolescents ou jeunes adultes qui peut convenir à d'autres publics. C'est une belle manière imagée d'aborder des thèmes difficiles qui auront un retentissement auprès de jeunes se sentant concernés.

Un grand merci à Dargaud et Netgalley pour cette lecture et la découverte d'une autrice (#LesEnfantsduSolstice #NetGalleyFrance).

Les enfants nés lors des solstices doivent quitter leur famille pour aller servir ma déesse our les fillest la défendre pour les garçon. Ambre et Leto refusent de se plier à leur destin. Ils vont échnger leurs places...

C'est une très belle BD qui aborde des thèmes de société: l'identité, le genre, les choix de vie. La vie de ces deux jeunes gens permet de traiter ces thèmes dans un monde de science fiction où règne l'intolérance, la violence mais aussi la complicité, l'entraide et la bienveillance.

Une très belle BD dont les graphismes, les couleurs et les choix du style des personnages rappellent des dessins animés futuristes des années 80.

Je n'avais aucune attente particulière en commençant ce graphique. Je dois dire que j'en ressors avec une expérience de lecture vraiment géniale. L'histoire est si prenante que nous ne voyons absolument pas les pages défiler. Le contexte, le déroulement des choses etc j'ai été si surprise. Vraiment c'est une sans faute. Les dessins sont vraiment doux, et chaleureux, la palette de couleur est vraiment superbe. Merci à Marianne Alexandre pour cette découverte de taille, je suis impatiente de découvrir la suite et je recommande vivement cette lecture.

Décidément, les BDs jeunesse sont vraiment de qualité en ce moment. "Les enfants du Solstice" est un énorme coup de cœur pour moi !
Nous suivons Leto et Ambre, deux jeunes venant de Gaïa, destinés à devenir prêtresse pour l'une, et garde pour l'autre. Mais que se passera-t-il quand on découvrira qu'ils ont échangés leurs places ?
Une aventure menée de main de maître, nous parlant de la lutte contre les stéréotypes de genre, de transidentité, mais aussi de lutte des classes ainsi que d'écologie. Cela aurait être fouillis, vu tout ce que Marianne Alexandre aborde comme thématiques, mais pas du tout. Elle a su garder le cap tout le long de son histoire, nous la racontant plus par des sous entendus par moment, ce qui a tendance à fluidifier le récit.
J'ai adoré nos deux personnages principaux, leurs parcours de vie. Marianne Alexandre a vraiment évité les gros poncifs de ce genre pour nous servir une histoire beaucoup plus intimiste et donc plus crédible à mes yeux.
Niveau dessin, l'ensemble tient vraiment bien la route, même si on aurait aimé un dessin un peu moins "mignon" par moment.
Gros coup de cœur BD à partir de 12 ans, ne passez pas à côté !