Danse avec tes chaînes

4 frères et sœurs de La Réunion envoyés en France, avec d’autres, en leur promettant Paris, des études, des carrières, des adultes bienveillants.
La fratrie est séparée, les 2 plus jeunes sont envoyés dans une ferme dans la Creuse pour aider leurs parents adoptifs.

Promesses brisées, déceptions, violences, travail forcé, absence d’éducation…
Un beau roman sur un épisode inconnu de l’histoire de France où des milliers d’enfants furent deportés pour repeupler des régions en proie à la dénatalité et à l’exode rural.

Le récit est en deux temps : la jeune fille qui a quitté son île pour monter à la métropole et la vieille dame qu’elle est devenue qui retourne pour la première fois sur ses terres natales pour commémorer son jeune frère poète disparu.
Les deux voix se mêlent d’un chapitre à l’autre, la femme âgée et malade se rappelant sa jeunesse volée.

L’écriture est poétique, réaliste, sans mélodrame, on envisage les vies qu’ont dû vivre ces enfants enlevés jeunes à leur familles.
Un roman qui vient rappeler à nos mémoires des périodes oubliées de l’histoire de la France.

Un premier roman réussi sur un épisode peu glorieux de l'Histoire de France : pour lutter contre l'exode rural le gouvernement français a mis au point dans les années 1960, un programme consistant à organiser le transfert forcé de milliers d'enfants réunionnais vers la France métropolitaine.

Cet épisode, connu sous le nom des "Enfants de la Creuse", a été peu traité dans la littérature et Anaëlle Jonah s'en empare avec brio.

Marie-Thérèse, la narratrice, a quitté sa Réunion natale avec excitation, heureuse d'aller voir de ses yeux Notre Dame à Paris. Accompagnée de ses deux frères et de sa sœur, elle ne se doute pas un instant du sort qui les attend.

"Danse avec tes chaînes" restitue avec émotion le récit d'une enfant confrontée à une réalité très éloignée de ses rêves et son ressenti lorsqu'elle retourne à la Réunion à l'âge adulte pour participer à une cérémonie officielle.

L'autrice, également poétesse et journalise, insère habilement des extraits de poésie qui viennent ponctuer le texte et renforcer l'impression de maillage serré entre fiction et faits réels.

Merci #NetGalleyFrance et #Fayard pour cette découverte de #danseavecteschaines

"La liberté c'est de savoir danser avec ses chaînes"
Anaëlle Jonah aborde un sujet trop peu connu mais pourtant assez récent : les enfants de la Creuse. Environ 2.000 enfants réunionnais ont été retiré à leurs parents et transféré de force vers l'hexagone.
Dans ce roman, nous suivons l'histoire d'une fratrie Michel Patricia, Marie-Thérèse et Joseph abandonné par leur mère et emmené de force en France. Là bas, ils se retrouvent séparés et transférés dans différentes familles. Sauf Marie-Thérèse (qui deviendra Marie) et Joseph (qui deviendra Florent) qui sont adoptés ensemble par une famille paysanne en Creuse, dans un petit village. C'est à partir de ce moment là que l'horreur commence : maltraitance, abus, travaux forcés...
Un bon roman, qui se lit rapidement.

Je remercie @netgalleyfrance et @editionsfayard de m'avoir permis de lire en avant première ce roman bouleversant qui est un coup de cœur.

Il s'agit du premier roman de l'autrice et c'est une grande réussite. Sa plume est sensible et le récit très bien construit.

L'autrice relate l'histoire d'une fratrie réunionnaise de deux frères et deux sœurs qui sont envoyés par la DDASS en métropole. Plus précisément dans la Creuse, département qui se désertifie et où les paysans ont besoin de main d'oeuvre alors qu'en parallèle, les politiques sont effrayés par la démographie sur l'île.
Arrivés à Gueret, dans un foyer, les enfants sont triés et découvrent les premiers mauvais traitements.
Ils sont ensuite séparés, sauf Joseph et Marie Thérèse qui sont placés dans la même ferme. Le couple est austère et maltraitant, des vrais Thénardier.
Marie-Thérèse rêve de fuir, Joseph est enchaîné à la ferme.

Cinquante ans plus tard, Marie-Thérèse retourne sur son île natale pour comprendre son histoire, leur histoire et rendre hommage à son cher Joseph.

J'ai appris beaucoup de choses sur l'arrachement de ces enfants à leur famille, dont la France peine à reconnaître l'horreur que cela à représenté.

Les enfants sont très attachants et j'ai surtout aimé Marie-Thérèse qui est tellement combative et forte. Un magnifique personnage féminin.
La lâcheté et la méchanceté de la famille d'accueil et l'attitude des services sociaux m'ont révoltée.

Ce roman va marquer la rentrée littéraire tant par son sujet que pour la plume de l'autrice.

J'ai lu ce texte d'une traite tant l'histoire m'a semblé à la fois captivante et éclairante sur la pauvreté des sentiments dans une page d'Histoire peu connue mais particulièrement douloureuse : le transfert forcé de milliers d'enfants réunionnais pour peupler le milieu rural français et notamment la Creuse. J'ai suivi avec douleur le parcours d'une famille déchirée et tout particulièrement Marie-Thérèse et Joseph dont on ira jusqu'à modifier les prénoms pour une meilleure intégration et qui seront maltraités, mal-aimés, détruits dans leur âme et leur chair. Quel roman !

Je viens de finir ce roman et j'en suis encore bouleversée.
Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout ce pan de l'histoire française qui, d'ailleurs n'est pas si vieux que ça.
Des enfants enlevés à leurs parents, séparés de leurs frères et sœurs, déportés dans la Creuse et traités quasiment comme des esclaves. On leur promettait un avenir radieux avec des études et des carrières alléchantes, pour finir comme main-d’œuvre dans des fermes isolées, loin de tout.
C'est un roman triste, poignant, poétique, magnifique et surtout touchant.
À lire !

A partir du scandale révélé dans les années 90, autour des enfants réunionnais déracinés de leur attaches pour venir en aide aux agriculteurs en mal de demain d’oeuvre dans une région victime de l’exode rural, Anaëlle Jonah construit un roman qui met en scène une de ces petites filles et son frère, dont on suit le parcours de malheur. Maltraités, exploités, volontairement déscolarisés, ils vivent tous les deux un enfer auprès d’un couple sordide de paysans, qui n’ont rien à envier aux Thénardier de Victor Hugo. C’est la fuite de Marie-Thérèse qui lui permettra de se sortir de là.


D’autres romans ont abordé ce thème et les faits sont maintenant connus. Mais ce roman est criant de vérité et j’avoue avoir recherché la trace de ce poète dont les textes apparaissent en exergue des chapitres et au cours du texte.

Belle construction, personnages auxquels on s’attache et écriture superbe, un très beau premier roman.

Merci aux éditions Fayard pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.

480 pages Fayard 21 août 2024
#Danseavecteschaînes #NetGalleyFrance

À Guéret, quatre enfants, Michel, Patricia, Joseph et Marie-Thérèse se retrouvent dans un foyer. Une première nuit glaciale et au matin une répartition en deux catégories dont Marie-Thérèse ne comprend pas les critères. Toujours est-il qu’elle est dans une catégorie avec Joseph, tous deux séparés de Patricia et Michel. Très vite, Patricia et Michel quittent le foyer, elle ne les reverra que des décennies plus tard.

Un peu auparavant, sur l’île de la Réunion, lorsque les enfants, orphelins de père, étaient rentrés chez eux, ils ont trouvé une femme dans le salon avec leur mère. La femme disait vouloir les aider, mais les enfants ont été envoyés dans leur chambre. Quand Marie-Thérèse, ne tenant plus, en sortit, tout était terminé. La femme lui donna une photo de Notre-Dame de Paris en lui disant :
« - C’est magnifique là-bas, tu verras. »

Après avoir expliqué aux enfants qu’ils allaient en France pour faire des études, qu’elle les laissait partir pour leur bien, leur mère les abandonne dans une pouponnière, La Providence. Elle ne les reverra jamais.

Anaëlle Jonah met des noms et des histoires sur un épisode peu glorieux de la Ve République. En effet, environ 2000 enfants ont été enlevés à leurs parents réunionnais et emmenés de force en métropole pour repeupler les territoires qui se désertifiaient. Il y a quelques siècles ? Non, entre 1962 et 1984. Beaucoup ont servi de main-d’œuvre gratuite, et certains ont subi des sévices. Aussi incroyable que cela paraisse, l’esclavage a existé en France au XXe siècle. L’État français est responsable de cette situation.

Comme souvent, j’aurais préféré une structure linéaire plutôt que ces aller-retour qui demandent un effort. Sont-ils en métropole ? À l’île de la Réunion ? Aujourd’hui ? Autrefois ? Quel sens a une construction en forme de puzzle quand la narratrice connaît tout de son passé ?
Dans avec tes chaînes d’Anaëlle Jonah raconte l’histoire d’enfants maltraités par l’État français au XXe siècle, un passé qui mérite d’être découvert et qui prouve que rien n’est jamais acquis. La vigilance doit être constante.

Ce roman met en scène une fratrie de 4 enfants de 15 à 8 ans, arrachés, en octobre 1974, à leur mère veuve, à La Réunion, pour les envoyer en métropole en lui faisant miroiter un avenir meilleur que celui qu'elle peut leur offrir. Nous suivons les deux derniers, Marie-Thérèse, 11 ans et son petit frère Joseph, 8 ans. Par bonheur, ils ne seront pas séparés et placés ensemble chez les Brouillet, dans une ferme de la Creuse. Mais ils seront maltraités, serviront d'esclaves, seront battus, affamés, humiliés jusqu'à ce que Marie-Thérèse n'en puisse plus et s'enfuie laissant derrière elle Joseph, qui ne veut pas partir car il s'est lié d'amitié avec un garçon plus âgé. Elle retourne à La Réunion, 50 ans après, gravement malade, accompagnée de sa fille pour rendre un hommage officiel à tous les enfants victimes de déportation.
Cette enfance saccagée est racontée à hauteur d'enfant, ce qui confère toute sa force et sa sincérité au récit. Elle s'inscrit dans un épisode honteux de notre histoire : entre 1963 et 1981, plus de 1600 enfants ont été retirés à leur famille grâce à de fausses promesses et envoyés dans les départements ruraux pour servir de main d'oeuvre gratuite.
L'identité des enfants a été systématiquement gommée : on leur donne d'autres prénoms, on les empêche de parler créole, on ne les scolarise pas, on coupe ou rase leurs cheveux crépus. J'ai eu l'occasion, il y a quelques années, de voir un reportage sur "Les enfants de la Creuse" et ce roman, bien que fiction, relate la vérité sur ce qu'ont eu à subir des enfants déracinés, séparés au sein des fratries, terrorisés, auxquels on ne remettait pas le courrier de leur famille pour les isoler totalement et ceci avec la bénédiction de l'Église et des services sociaux.
Les scènes de la vie familiale à La Réunion, dont se souvient Marie-Thérèse, sont empreintes de joie, d'amour, de tendresse, du bonheur d'être tous ensemble avec leur mère, malgré la misère et rendent les scènes à la ferme d'autant plus insupportables et abjectes.
Roman d'autant plus poignant que la déportation d'enfants esclaves est une tache dans notre histoire, qui a brisé des enfances et des vies.

Anaëlle Jonah raconte, dans Danse avec tes chaînes, l'histoire d'une fratrie de l'île de la Réunion envoyée en France, comme, entre 1962 et 1984, quelque 2000 autres que l'on a surnommés "Les enfants de la Creuse". Elle s'attache au destin des 2 plus jeunes, Marie-Thérèse et Joseph, séparés de leurs aînés et placés dans une ferme. Enlevés à une mère aimante, on leur a tout pris, même leur prénom. Pour le couple qui les accueille ce n'est qu'une main d'œuvre gratuite qu'ils ne prennent pas la peine de scolariser et encore moins d'aimer.
Je n'ai pu que m'attacher aux deux enfants et il m'a été facile d'imaginer le désarroi qui les étreint à leur arrivée dans le froid, sans préparation. Leur histoire est poignante. Dans ce roman, la fille, très intelligente, a su s'en sortir, cependant elle ressentira toujours le contrecoup de ces années de maltraitance et le manque de sa mère. On frémit en pensant au sort de ceux qui n'avaient pas sa force de caractère.
L'idée de mettre à l'abri les enfants des rues en leur offrant une nouvelle vie ne me révolte pas. Mais mentir à leur famille, quand ils en ont une, les envoyer sans préparation dans le froid à l'autre bout du monde, les séparer de leur fratrie, ne pas veiller à leur scolarité ni à leur santé et en faire une main d'œuvre gratuite, maltraitée est ignoble. C'est ce qui s'est passé jusque dans les années 1980 et pour moi c'est incompréhensible. Où étaient les services sociaux ? Si j'en avais fait partie, aurais-je été aussi insensible au sort de ces jeunes Réunionnais ?
Je regrette que Anaëlle Jonah ne cite pas de sources. Même si c'est bien une fiction, elle se base sur la réalité et j'imagine qu'elle se réfère à de nombreux témoignages.
Un premier roman très intéressant sur un thème peu glorieux de notre histoire proche. Un récit romancé, devoir de mémoire pour ne pas oublier. A lire et à faire lire à ceux qui n'ont jamais entendu parler du sinistre accueil en métropole de ces petits Réunionnais.

Anaëlle Jonah donne vie à deux personnages, frère et sœur, maltraités par l'administration et leur famille d'accueil alors qu'ils sont envoyés en Métropole dans le cadre de ce que l'on appellera plus tard "L'affaire des enfants de la Creuse". Un premier roman prometteur et bien documenté pour mieux comprendre ce qui a été infligé à des milliers d'enfants.

Ils s’appelaient Michel, Patricia, Marie-Thérèse et Joseph et vivaient avec leur mère, Mariette, devenue veuve. La famille était pauvre, mais les liens familiaux étaient puissants. Un jour, une femme vient voir leur mère et la persuade que les enfants seraient plus heureux et auraient un meilleur avenir si on les envoyait en métropole. Mariette a fini par céder malgré sa culpabilité et ils sont partis vers l’inconnu, Marie-Thérèse, a qui on avait fait miroiter un avenir radieux, emportait une carte postale représentant Notre Dame.

Après un vol très long et épuisant, ils ont atterri à Orly. Et là première séparation : Michel et Patricia sont envoyés on ne sait où et Marie-Thérèse (11 ans) ne retrouvera leur trace que des années plus tard, tandis qu’elle reste avec Joseph âgé lui de 7 ans. Ce sera le début de beaucoup de séparations, de souffrances en tous genres.

Pour les deux enfants, ce sera direction Ceyroux dans la Creuse dans la ferme de René et Martine Brouillet en vue d’adoption. Mais, on est loin de l’instruction promise, de Paris et quand Marie-Thérèse demande quand ils vont aller à l’école, on lui répond que ce sera le travail à la ferme. Et le travail forcé, les coups, la privation de nourriture entrent très vite en scène, les Brouillet s’avérant pire de que les Thénardier.

Le couple décide de les adopter et changent leurs prénoms, Marie-Thérèse devient Marie et Joseph devient Florent : en plus du déracinement, leur identité leur a été complètement dérobée.

" Nos prénoms changèrent soudainement. Un jour Joseph et Marie-Thérèse, l’autre Florent et Marie. Nous avions subi tant de bouleversements que ce n’en était même plus surprenant. Et donc ? Mon identité, à la manière d’un oignon, avait été épluchée, éraflée couche après couche au point qu’il ne me restait plus qu’un fragment de mon être, et ce fragment était Joseph."

Anaëlle Jonah a choisi de raconter l’histoire vue par les yeux d’une enfant, alternat le récit du l’enfance dans la ferme et la commémoration de cinquantenaire de « l’exil » (déportation serait un terme plus adapté à mon sens) tout en insérant, au passage, des poèmes de Joseph Gosse, ce qui rend le récit plus supportable, car autant de barbarie, maltraitance, esclavage soulève le cœur et l’indignation.

Je connaissais l’existence des Enfants de la Creuse, mais je n’avais jamais lu de récit ou de roman sur ce thème. Comment a-t-on pu prendre une telle décision ? Arracher des enfants à leurs familles, car ils n’étaient pas forcément orphelins, en leur promettant une vie meilleure, la possibilité de faire des études, alors qu’ils étaient destinés à devenir de la main d’œuvre gratuite, sans se poser de questions, sans se remettre en question : cela concerne quand même 1600 enfants et il ne s’agissait pas d’un lointain passé : les évènements ont eu lieu en XXe siècle entre 1963 et 1981 !!!

Outre l’histoire de ces enfants, et la manière de la raconter, j’ai aimé l’écriture d’Anaëlle Jonah dont c’est le premier roman, car elle est journaliste. Elle donne tellement vie à ses personnages qu’on croirait à leur existence réelle, et bien entendu, je suis allée vérifier si le poète Joseph Gosse avait vraiment existé, tant les mots de l’auteure étaient persuasifs hélas…

Le titre est inspiré d’une phrase de Nietzsche : « la liberté, c’est de savoir danser avec ses chaînes » et l’auteure a nommé ainsi le « recueil de poèmes » de Joseph Gosse.

Une belle lecture donc, qui remue les entrailles, et que je ne risque pas d’oublier…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fayard qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur

#Danseavecteschaînes #NetGalleyFrance !

** Mon ressenti : **

Nous sommes dans les années 70, à la Réunion et Marie Thérèse vous nous conter sa vie, son horrible histoire.

Dans les années 70, la Métropole va par le biais de la DDAS « envoyer » des enfants dans les zones rurales sous peuplés. Ils vont invoquer un meilleur avenir pour les enfants et une bonne éducation.

Seulement cela ne vas pas se passer comme prévu pour Marie Thérèse et sa fratrie et tous les autres enfants…. Bien au contraire ….

Elle va se retrouver avec son frère Joseph dans une famille de fermier où ils vont bosser durement du matin au soir, sept jours sur sept.

Je ne connaissais pas ce pan de l’histoire et la tragédie que l’on vécu ses enfants, merci à l’autrice de ce récit afin que l’on oublie jamais.

Nous sommes emmènes avec eux, loin de la réalité que l’on leur avait promise mais vers une réalité qu’ils vont affronter avec un courage énorme. Ce petit bout de femme Marie Thérèse à une force mentale incroyable.

La plume de l’autrice est fluide et poétique et nous transporte à travers ses lignes, ses mots et ses pages. Les personnages sont pour certains émouvant, touchant, pour d’autres cruel et lâche.

L’hommage que rend Marie Thérèse au cours de l’histoire a son frère Joseph et ses poèmes est parsemé de remords et d’amour.

Ce roman m’a bouleversée et Maris Thérèse, joseph, Simon resteront longtemps graver en moi.

Merci aux éditions Fayard pour leur confiance et l’envoi du service presse via la plateforme NETGALLEY.

Danse avec tes chaînes est un très beau roman sur le scandale des "enfants de la Creuse".
Avec les personnages de Joseph et Marie-Thérèse, Anaelle Jonah nous raconte l'histoire de ces milliers d'enfants déplacés de leur île et confiés à des familles dont beaucoup ne cherchait que de la main d'œuvre gratuite.

On s'attache immédiatement à ces gosses qui diversifient les stratégies pour tenter de s'adapter au monde qu'on leur impose. Une fois retirés à leurs parents et placés sous le contrôle de l'administration ils voient s'effondrer l'espoir et les belles promesses d'un avenir radieux.

Merci aux éditions Fayard pour cette belle découverte de la rentrée littéraire 2024!

#Danseavecteschaînes #NetGalleyFrance

J'ai de la chance avec mes lectures de la rentrée littéraire que je choisit au hasard.
Un roman sur fond historique comme je les aime.
Un très bon roman sur un fait historique peut connu.
Une auteur à découvrir que j ai l'intention de suivre.
A ma connaissance pas beaucoup de roman traite de ce sujet

Un roman qui nous rappelle un épisode peu connu de l’Histoire : en 1960, afin de repeupler certaines régions de France, des enfants réunionnais étaient enlevés à leur famille pour pallier à la pénurie de main d’œuvre en travaillant gratuitement dans les fermes.
Michel, Patricia, Joseph et Marie-Thérèse en faisaient partie. Ce sont les deux derniers dans ce récit. « Adoptés » par un couple de fermiers de la Creuse, ils seront exploités et maltraités durant toute leur enfance et adolescence.
C’est avec une grande délicatesse que l’autrice, également poétesse et très documentée sur le sujet, nous entraîne dans ces terribles destinées où s’entremêlent deux voix : Celle de la jeune Marie-Thérèse et celle de la vieille dame qu’elle est devenue. C’est en retournant sur sa terre natale pour la commémoration de son frère disparu, qu’elle se souvient… Roman émouvant.

J'ai appris le scandale des enfants de la creuse il y a finalement assez peu de temps car c'est vraiment une partie historique cachée, j'essaye depuis de lire des romans à ce sujet pour en apprendre plus.

Ici c'est donc clairement le sujet du livre qui m'a intéressé et puis ce titre "Danse avec tes chaines également", j'ai de suite adhérer à l'écriture de l'auteur également qui nous fait suivre nos protagonistes enfants de la Réunion ou ils partent tous jeunes enfants, à leur retour sur l'île des années plus tard.

Sous couvert de scolarisé ces enfants en métropole, ceux-ci sont en fait envoyés dans le département de la Creuse pour repeupler celui-ci et travailler à la ferme également.

Dès le début notre fratrie est séparé car l'un des frères va se rendre dans une autre famille et Marie-Thérèse et Joseph seront eux 2 au sein de la même famille, ou privation, mauvais traitement et travail à la ferme seront leur quotidien.

En s'entraidant ils feront de leur mieux pour vivre au sein de cette famille, leurs noms vont également être modifiés et leur scolarité sera inexistante.

J'ai beaucoup aimé également les poèmes de Joseph Gosse qui sont dans ce récit.

Une lecture instructive sur ce moment d'histoire française.