L'île du là-haut
par Adrien Borne
Lu par Xavier Baur
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Date de parution 21 août 2024 | Archivage 31 oct. 2024
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Résumé
Là-haut, face au mont Blanc, Marcel découvre une société à part, où rode la tragédie malgré le confort et l’abondance. Un lieu d’enfermement mais de liberté pour l’adolescent car, dans les interstices laissés par les soins, avec l’excentrique Scala et la lumineuse Valentine, c’est la vie qui palpite.
Un monde ambivalent, en lutte contre un mal qui lui donne sa raison d’être, chahuté au fil des décennies par les progrès contre la maladie. Et quand elle sera vaincue, quelle trace restera-t-il de ce que Marcel et ses semblables ont vécu ?
Avec cette fresque somptueuse, Adrien Borne ressuscite l’âge d’or des sanatoriums et, contre l’effacement des lieux et des êtres, fait résonner les destins de ceux qui n’ont pas eu le temps de tout.
Lyon, 1948. À quinze ans, Marcel est atteint d’un mal contagieux. Lui qui a grandi sans père doit aussi quitter sa mère pour rejoindre le sanatorium de S.
Là-haut, face au mont Blanc, Marcel découvre...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035417420 |
PRIX | 21,95 € (EUR) |
DURÉE | 6 Heures, 13 Minutes |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Automne 1948.
Marcel, 15 ans, est malade depuis plusieurs mois et il vient d'avoir une place au Sanatorium de S, au plateau d'Assy. Il s'agit d'un établissement luxueux pour adultes souffrants de tuberculose.
Dans ce nouvel univers, plein de délicatesse et de pudeur, il découvre des personnages très attachants et pittoresques. Il y a Gabrielle, l'infirmière qui s'occupe de lui avec beaucoup de tendresse, Scala, un homme excentrique et étonnant et Valentine, artiste peintre et son premier amour. Elle dessine la crypte du Sanatorium avec beaucoup de dévotion et de foi et elle a une sœur malade au centre. Même s'il est enfermé en ce lieu, en sa présence, Marcel est apaisé et il se sent mieux. Son tracas majeur reste est celui de retrouver son père qu'il n'a jamais connu et cela le mine depuis sa tendre enfance.
Durant son séjour, il a des échanges épistolaires avec sa maman Louise et il écrit à son meilleur ami Andrea qu'il a laissé à Lyon, pour combler la solitude et l'attente.
Le Sanatorium est un personnage à part entière avec son luxe et sa mélancolie, ses objets perdus dans le temps qui passe, avec ses âmes éteintes dans ses années de vie. On suit son parcours imposant comme celui d'un homme jusqu'à l'abandon.
Dans ce roman touchant et intime, la plume est douce et ciselée en même temps, la langue travaillée et poétique.
La narration audio 🎧 interprétée par Xavier Baur est très agréable et fluide, la voix nous emporte loin, dans la mélancolie et l'imagination de Marcel, caressante et délicate.
Un vrai bijou à découvrir!!!
Si vous avez aimé les romans de Jean Baptiste Andrea, j'y ai retrouvé une atmosphère poétique semblable.
Quelques citations:
“Ce qui compte c’est de dire et de ne pas avoir les regrets des silences”
“La poésie ça ressemble fort à la vie qu’elle peut être triste de la même façon sans prévenir”
“Imaginer l’amour, c’est ce qu’il me reste"
Merci Audilib pour l'envoi de ce service de presse audio via NetGalley France. Cette chronique n'engage que moi.
Énorme Coup de Cœur !
"L'île du là-haut" est un roman d'apprentissage poignant, mais aussi une somptueuse fresque semi-historique inoubliable, emprunte de poésie !
De 1948 à la catastrophe du Roc des Fiz en 1970 jusqu'à sa destruction en 2018, Adrien Borne ressuscite l’âge d’or du sanatorium sur le plateau d'Assy en Haute-Savoie et, contre l’effacement des lieux et des êtres, fait résonner les destins de ceux qui n’ont pas eu le temps de vivre.
A découvrir chez @Audiolib grâce à l'interprétation très juste, riche en émotions, de Xavier Baur qui donne une vraie plus-value au roman !
Lyon, 1948. À quinze ans, Marcel est atteint d’un mal contagieux que l'on appelle la peste blanche. Lui, qui a grandi sans père, doit aussi quitter sa mère, Louise, pour rejoindre le luxueux sanatorium de S., sans même un dernier au revoir à son ami d'enfance, Andrea
Là-haut, à 1300 mètres d'altitude face au mont Blanc, Marcel découvre une société à part, un monde en suspens, où il est le seul adolescent et où rode la tragédie malgré le confort et l’abondance. Un lieu d’enfermement, mais aussi de liberté pour l’adolescent car, dans les interstices laissés par les soins, grâce à l’excentrique Scala et la lumineuse Valentine, c’est la vie qui palpite avec les premiers émois amoureux.
Un monde ambivalent, un temps suspendu entre lac et montagne, entre vie et mort, en lutte perpétuelle contre un mal qui lui donne sa raison d’être, chahuté au fil des décennies par les progrès contre la maladie. Et quand elle sera vaincue, quelle trace restera-t-il de ce que Marcel et ses semblables ont vécu ?
Je remercie @Audiolib et @NetGalleyFrance pour ce livre audio magnifique très réussi qui donne envie d'être réécouté.
Tout d'abord, j'ai adoré le titre très poétique qui est déjà, à lui tout seul, une invitation au voyage. Il associe deux éléments, le ciel et l'eau, la montagne et le lac, comme si le sanatorium était un bateau qui dérive entre deux mondes. Il témoigne aussi un profond sentiment d'isolement puisque ces malades contagieux étaient considérés comme des pestiférés.
La structure narrative très bien maitrisée alterne entre trois temporalités (1948-49 ; 1970 et 2018), ce qui permet de donner du rythme et de préserver le suspense jusqu'au dénouement très émouvant. Trois récits enchâssés centrés sur celui de l'âge d'or du sanatorium avec l'arrivée de Marcel en 1948.
De plus courts épisodes s’entremêlent au récit de Marcel : un médecin témoigne du déclin du sanatorium, suite à un glissement de terrain et à l'éboulement de la montagne le 16 avril 1970. Cette catastrophe du Roc des Fiz fera 71 victimes dont 53 enfants, l'une des plus meurtrière du 20ème siècle en France.
Je tiens à féliciter l'interprétation magistrale de Xavier Baur qui incarne les différents personnages avec beaucoup de justesse, ce qui les rend vraiment attachants. Le jeune Michel utilise peu de mots, mais ces mots simples expriment beaucoup et ils nous vont droit au cœur. Un parler franc, celui des petites gens, comme l'infirmière qui le soigne, Gabrielle.
L'émotion est omniprésente dans ce livre à la plume sensible et délicate qui traduit parfaitement la pudeur des premiers émois d'adolescence car Michel n'est plus un enfant et pas encore un adulte, naufragé entre deux mondes. J'ai trouvé que le rythme saccadé, les phrases elliptiques, révélait bien l'état de santé précaire de Michel qui est souvent "à bout de souffle".
Je conseille vivement cette version audio qui donne vraiment une plus-value à l'intrigue car le style incisif, la plume délicate et la prose poétique de l'auteur s'y prête parfaitement. Un livre inoubliable où l'art (musique, peinture ou sculpture) permet d'exprimer l'indicible. Un livre percutant qui donne envie d'être réécouté ou relu une fois terminé car il vous hantera longtemps après !
C'est un roman qui s'écoute avec la gorge serrée.
1948, Marcel, 15 ans, atteint de tuberculose, est contraint de séjourner dans un sanatorium de standing au pied du Mont Blanc. Séparé de sa mère et de son meilleur ami Andrea, il va devoir s'adapter à cet isolement, comme naufragé sur l'île du là-haut. Mais quelle place donner à l'amour, l'amitié, l'insouciance lorsque le quotidien tourne autour des soins ?
L'écriture à fleur de peau d'Adrien Borne nous fait voyager à travers les époques. Son style très imagé demande une certaine concentration à l'écoute, pour prendre le temps de visualiser les scènes. Enfin, la narration de qualité s'accorde parfaitement avec la dimension poétique et émotionnelle de ce roman poignant et délicat.
L’île du Là-haut d’Adrien Borne est un roman à la fois intime et historique, qui fait revivre l’époque des sanatoriums, ces lieux isolés, destinés à combattre la tuberculose, cette « peste blanche » qui frappait durement. À travers le regard de Marcel, un adolescent de 15 ans envoyé dans le sanatorium de S. au pied du mont Blanc en 1948, l’auteur partage avec nous le poids de la maladie, de l’enfermement, et les liens fragiles tissés dans ces lieux de soins.
« — Marie Curie, figure-toi. La grande Mme Curie. D’ailleurs, comme toi, elle s’est évanouie d’épuisement à son arrivée. C’était un peu avant la guerre, quelques années avant.
— La dame des sciences ?
— Oui, voilà, la dame des sciences et du Vadium.
— Vadium ? Radium ?
— Exactement. Une tête solide, cette femme... c’est moi qui lui prenais la température, tu sais. Mais elle voulait toujours vérifier le chiffre elle-même, en tenant le thermomètre dans ses doigts brûlés. C’est la science, la science, la science, ces gens-là, c’est quelque chose, les chiffres jusqu’au bout, même pour si peu qu’une température. »
Marcel, déchiré par l’absence de père (inconnu) et la solitude imposée par la maladie, découvre un univers singulier où la vie continue malgré tout, dans un sanatorium pour personnes aisées. Il se lie d’amitié avec Scala, un artiste excentrique qui dessine, sculpte la cire, et Valentine, une jeune femme douce, chargée de décorer la crypte du sanatorium. Ces personnages atypiques accompagnent Marcel dans sa quête de sens, alors qu’il oscille entre le désir de guérison et les émois de l’adolescence.
L’auteur alterne les époques, les années 1948-49, lorsque Marcel arrive au sanatorium et 1970, lorsqu’un sanatorium pour enfants est frappé par une tragédie avec l’éboulement du Roc des Fiz, ainsi que 2018, avec les souvenirs d’un ancien directeur face à un lieu déserté.
« Ce bruit sourd reste l’un des glissements de terrain les plus meurtriers jamais survenus en France. La montagne s’est rompue. Elle a tué dans des proportions inimaginables ou alors est-ce l’homme qui a tué à trop vouloir s’approcher. »
Cette construction narrative, entre passé et présent, tisse une fresque où les paysages grandioses, sublimes, sont autant de mises en exergue des fragilités humaines.
Adrien Borne signe une œuvre poignante, dans laquelle chaque mot résonne comme le souffle court des patients. L’île du Là-haut évoque autant la lutte contre la maladie que les liens fugaces formés dans ce monde suspendu. Une véritable ode à la mémoire et aux fantômes qui peuplent ces lieux abandonnés et oubliés.
Un livre à découvrir sans hésiter !
#Lîledulàhaut #NetGalleyFrance
Une question rhétorique à l'auteur : écrit-il une histoire puis trouve le titre ? Ou bien écrit-il le roman autour d'un titre ? L'oeuf ou la poule ? Les paroles ou la musique ? Vous savez quand tout est magnifiquement imbriqué. Vous trouverez le même résumé un peu partout, je souhaite focaliser ce roman sur ce mot central : l'isolement. Celui du lieu, un sanatorium alpin dans lequel, on le voit sur trois périodes choisies par l'auteur, on isole les patients atteints par la "peste blanche" (et on en apprend sur cette maladie mortelle). Celui de notre héros, envoyé là bas parce que tuberculeux, et à la recherche d'une partie de lui, son père. Celui de son ami l'artiste qui se retire du monde pour faire des masques de cire de ceux qui partent dans l'indifférence, pour ne pas les oublier. Et comme d'habitude, notre auteur a ce savoir-faire indéniable : il créé des liens entre les périodes et les personnages et produit son effet romanesque, toujours autour de la petite histoire, sortie des livres officiels mais pas de ces romans.
Pour la version Audio, le choix d'un narrateur qui change de voix pour les personnages est toujours efficace, ici encore, en plus d'être agréable.
🎧 Chronique Audiobook 🎧
Titre : L'île du là-haut
✍️ @adrienborne
🎙Lu par @xavier.baur pour @audiolib
📚@editionsjclattes
🎛️ @eva_france_studios
Ma note : X/5
Mon avis : attention, ce n'est pas le livre le plus gai que l'on puisse lire dans la sélection de la rentrée 2024.
Ce récit est inspiré d'une histoire vraie (les sanatoriums du Mont-Blanc ont vraiment existé, l'un d'eux est devenu un centre de vacances puis un logement collectif et celui abritant des enfants a été détruit suite à un éboulement faisant une 70aine de morts)
Le récit est très étrange et se déroule autour de 3 époques : 1948/49 - puis 1970 - et enfin, 2018.
A certain moment, on a du mal à savoir qui est qui, qui devient qui. Mais on ne ressent pas d'angoisse ou de panique, grâce à la magnifique voix du narrateur qui reste posée, douce, et en même temps, qui nous traverse d'émotion.
A travers les magnifiques mots choisis par l'auteur, le narrateur nous permet d'observer l'évolution d'une maladie : la tuberculose, les recherches menées pour la vaincre, les moyens de guérison et l'arrivée du vaccin.
On prend conscience de la fragilité de la vie à travers le regard d'un enfant malade, qui ne veut que vivre son adolescence, pas affronter les médecins et les soins. Ni les adultes malades.
On prend conscience des avancées à travers les regards d'un médecin, dont la raison de vivre était de guérir cette maladie, et qui ne sait plus trop quoi devenir quand les épidémies ne sont plus.
La vie dans le passé, la vie dans un futur hypothétique, mais plus de présent...
Les destins de Marcel et Andréa, ces 2 amis d'enfance, m'ont bouleversée. Apprendre ce qui les a vraiment séparé m'a brisé le coeur. Et ce lien qui les unira toujours est si beau.
Car oui, dans tout ce malheur, dans toutes ces épreuves, il y a quelque chose de beau et de poétique. Ce livre m'a touché, par ses mots doux et poignants, ses descriptions transpercent.
Un grand merci à @netgalleyfrance pour cette découverte !
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1948, Marcel 15 ans part au sanatorium du plateau d’Assy. Isolé, loin de tout il y rencontrera des amitiés, y recherchera un père, rêvera de liberté et d’un avenir. Scala, un médecin idéaliste le prendra sous son aile. Un beau récit sur ces univers aujourd’hui disparus que sont les sanatoriums, presque un hommage aux petits tuberculeux et à ceux qui les soignaient pour les rendre éternels. Très belle découverte d’une écriture limpide et immersive. La lecture de Xavier Baur, claire et expressive sans être omniprésente contribue à cette jolie plongée dans la vallée d’Assy. Je recommande !
🌸
~ L'ÎLE DU LÀ-HAUT ~
✒️ @adrienborne
📚 @editionsjclattes
🎧 @audiolib - @netgalleyfrance
1948. Marcel, jeune homme de 15 ans, voit son univers s'effondrer à l'annonce du diagnostic : la peste blanche (tuberculose). Il est envoyé dans un célèbre sanatorium de standing, situé sur le plateau d'Assy en Haute-Savoie.
Marcel est contraint de tout quitter. Sa maman avec qui il vit seul et qui refuse de lui parler de son père absent, et son ami Andréa, qu'il porte dans son cœur depuis toujours.
Le jeune homme se retrouve isolé dans un pavillon pour adultes, seul face à un univers médical qui lui est inconnu. Perdu et apeuré, il va lui falloir un peu de temps pour apprivoiser sa nouvelle vie. Il va heureusement être aux bons soins de son infirmière Gabrielle, et il fait la connaissance de Scala, un artiste un peu farfelu qui travaille la cire, ainsi que Valentine qui peint des fresques murales.
L'histoire de Marcel nous raconte la vie de tous ces malades, porteurs d'une maladie qui fait peur, isolés du monde et bien souvent traités comme des pestiférés. Ils vivent dans une grande solitude, dans l'attente d'être soignés.
Le jeune homme est très attachant. Les amitiés qu'il développe sont touchantes et lui permettent de tenir dans ce milieu hostile.
La version audio de ce roman est très plaisante. J'ai de prime abord été surprise par la plume de l'auteur. Ciselée, avec des phrases courtes qui ne prennent pas de détours, j'ai mis un peu de temps à m'habituer, mais une fois l'effet de surprise passé, j'ai énormément apprécié cette plume qui arrive à faire passer de la poésie dans les mots choisis. L'atmosphère froide et reculée du sanatorium est très bien transmise au lecteur. Et les émois du jeune adolescent, à cheval entre le monde de l'enfance et celui des adultes, sont traités avec beaucoup de sensibilité.
Ce roman mêle à la fois les sentiments et la vie de quelques personnages, avec certains aspects historiques, qui nous sont retracés dans trois temporalités (1948-1970-2018). J'ai apprécié le rythme et les émotions qui se dégagent de cette histoire. C'est une très belle découverte qui m'a totalement conquise.
Un récit qui est inspiré d'une histoire vraie (les sanatoriums du Mont-Blanc ont vraiment existé, l'un d'eux est devenu un centre de vacances puis un logement collectif et celui abritant des enfants a été détruit suite à un éboulement faisant environ 70 morts.)
Le roman se déroule autour de 3 époques. Les années 1948/1949, 1970 et 2018. On suit le parcours d'un adolescent tuberculeux qui y passera plusieurs années au sanatorium ainsi que de ses rencontres.
Les narrations se croisent, entre le point de vue de l'adolescent, ses courriers, et les questions posées à un ancien médecin des lieux, en 2018.
Je me suis perdu à plusieurs moments dans ces changements de narration, ce qui n’a pas aidé à l’écoute du livre audio et pour s’immerger totalement. J’ai beaucoup apprécié la lecture de Xavier Baur qui sait faire passer les émotions.
Un roman où on suit l’évolution de la tuberculose, les recherches menées pour la vaincre ainsi que les moyens de guérison et enfin l'arrivée du vaccin. Touchant et plein d’émotions qui m’ont chamboulé à plusieurs moments. Pour moi, c’est un roman qu’il faut découvrir.
Après moi, je l’ai écouter en audio donc je donne mon point de vue pour l’audio. Je ne sais pas si on ressent autant les émotions en livre papier.
Cela m’intrigue d’ailleurs, si vous l’avez lu en papier dit moi votre ressenti. ☺️
L'île du là-haut par Adrien Borne, Lu par Xavier Baur, Audiolib, 2024 (1ère édition : JC Lattès, 2024).
Un titre énigmatique, métaphore d’isolement et d’espoir…
Roman d’apprentissage, récit d’enfermement, histoire des sanatoriums, gestion des maladies contagieuses, accès aux soins, histoire familiale, correspondance à sens unique, huis-clos… Ce roman aborde une grande variété de sujets et propose plusieurs clefs de lecture.
Marcel, un adolescent lyonnais, est atteint de tuberculose et doit être interné dans un sanatorium dans les montagnes. Une nouvelle vie lui est annoncée avec un espoir de guérison, là-haut, face au Mont Blanc.
À 15 ans, Marcel, issu d’un milieu modeste, est élevé par une mère méritante. Quand il arrive dans cet établissement, fréquenté par une patientèle relativement aisée, sorte de micro-société à part, où rode la tragédie malgré le confort et l’abondance, il s’interroge sur la provenance de l’argent nécessaire au paiement de son séjour. Le jeune homme qui n’a pas connu son père se cherche des pères de substitution dans ce monde ambivalent : le médecin qui le soigne, un artiste excentrique, d’autres malades… Paradoxalement privé de libertés et livré à lui-même, Marcel noue des relations avec Gabrielle, une soignante, et Valentine, une jeune femme peintre, venue au chevet de sa sœur malade.
Une triple temporalité en alternance de points de vue : la fin des années 1940, les années 1970, de nos jours… Adrien Borne raconte le devenir d’un lieu, l’évolution de la manière de gérer la contagion, l’adaptation de la demande de soins, le souvenir des destins de ceux qui n’ont pas eu le temps de vivre assez longtemps pour se réaliser.
Sceptique au départ, je dois reconnaître que ce roman m’a embarquée. Je me suis attachée à Marcel, touchée par sa solitude et son rapport à la maladie. Les autres personnages sont pertinents, à la fois originaux dans leurs postures et singuliers.
Dans la version audio, une mention spéciale au narrateur, Xavier Baur, qui a su donner vie aux personnages et ressusciter l’atmosphère des sanatoriums, ces lieux de soins où l’on traitait « la peste blanche », nom donné à la tuberculose, reconvertis en maisons de santé pour les pathologies chroniques ou en centre de désintoxication.
Une découverte intéressante qui m’a donné envie de lire les autres livres d’Adrien Borne.
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1948. Marcel est atteint de tuberculose et est envoyé par sa mère dans un magnifique sanatorium près de Chamonix. Il y est le seul adolescent et découvre l’isolement et la solitude mais aussi les premiers émois amoureux.
Sa mère étant mère célibatiare, il commence à douter de qui paie ce palace médical. Serait-ce son père inconnu ?
Face à lui-même, il se cherche.
J’ai beaucoup aimé ce roman de Adrien Borne. L’émotion et la fragilité de Marcel sont à fleur de mots. Le récit est touchant, émouvant, triste et beau.
Les personnages sont peu nombreux et très divers. Plein d’humanité.
Le grain de folie, la créativité de Scala sont un vrai vent de fraîcheur. Raphaëlle et Valentine apportent la douceur dans ce milieu fermé.
Xavier Baur porte admirablement le texte, donnant corps à cet ado perdu. Sa voix est parfaitement adaptée à l’ambiance, donne de la chaleur aux personnages.
C’est une très belle découverte et je ne peux que vous conseiller de le découvrir.