Trois guinées

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 18 sept. 2024 | Archivage 18 nov. 2024

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Troisguinées #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

« Que faut-il faire pour empêcher la guerre ? » C’est l’épineuse question à laquelle doit répondre la narratrice, double non dissimulé de Virginia Woolf, dans cet essai implacable de finesse et de modernité. Interloquée par le fait que son correspondant, un « homme qui a fait des études », sollicite l’avis d’une femme sur cette question universelle, elle s’emploie à démontrer que le patriarcat est en grande partie responsable des bouleversements du monde, et que la clé d’une paix durable réside dans l’éducation des femmes, dans leur accès au monde du travail, et dans leur émancipation. À chacune de ces trois causes, elle accepte de donner une guinée. Publié en 1938, alors que la guerre est désormais inévitable, Trois guinées a été pensé par son autrice comme la suite d’Une chambre à soi. Virginia Woolf y développe et approfondit sa réflexion, et nous livre un brillant manifeste féministe et pacifiste.

Traduction de l’anglais et notes de Sophie Chiari.

« Que faut-il faire pour empêcher la guerre ? » C’est l’épineuse question à laquelle doit répondre la narratrice, double non dissimulé de Virginia Woolf, dans cet essai implacable de finesse et de...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782253246169
PRIX 8,49 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (EPUB)
Envoyer vers ma Kindle (EPUB)
Télécharger (EPUB)

Chroniques partagées sur la page du titre

"Trois guinées" est un manifeste féministe et pacifiste intemporel, résolument moderne et inspirant !
Publié en 1938, alors que la guerre est désormais inévitable, "Trois guinées" a été pensé par son autrice comme la suite d’"Une chambre à soi". Virginia Woolf y développe et approfondit sa réflexion, et nous livre sa brillante analyse, non dépourvue d'un trait d'humour...

A (re)découvrir dès le 18 septembre 2024 !

« Que faut-il faire pour empêcher la guerre ? »

C’est l’épineuse question à laquelle doit répondre la narratrice, double non dissimulé de Virginia Woolf, dans cet essai implacable de finesse et de modernité.

Interloquée par le fait que son correspondant, un « homme qui a fait des études », sollicite l’avis d’une femme sur cette question universelle, elle s’emploie à démontrer que le patriarcat est en grande partie responsable des bouleversements du monde, et que la clé d’une paix durable réside dans l’éducation des femmes, dans leur accès au monde du travail, et dans leur émancipation.

À chacune de ces trois causes, elle accepte de donner une guinée...

Je remercie @Lelivredepoche et @NetGalleyFrance de leur confiance.

La structure narrative de cet essai est composée de trois parties argumentées qui approfondissent trois axes de réflexion : la première est dédiée à l'éducation des femmes ; la deuxième à leur accès au monde du travail et la troisième à leur émancipation. La question liminaire sert donc de prétexte à une démonstration magistrale sur le statut de la femme dans la société patriarcale.

Cette lecture est exigeante, voire fastidieuse par moments car certaines idées peuvent paraitre assez redondantes. Mais, cela dévoile aussi l'exaspération et la colère de la narratrice qui accuse son correspondant de ne pas se poser la bonne question. Depuis 1918, les femmes anglaises ont obtenu le droit de vote, mais, vingt ans après, la situation de la femme ne semble pas avoir évolué, au grand désarroi de la narratrice.

Le constant est sans appel : tant que les "hommes qui ont fait des études" ne donneront pas les mêmes opportunités d'éducation à leur fille qu'à leur fils ; tant que les femmes, à travail égal, ne percevront pas le même salaire que leurs homologues masculins, aucune indépendance envers l'ordre patriarcal ne sera possible et, par conséquent, aucune évolution des mentalités. Cette tyrannie sexiste est mise en parallèle à la tyrannie fasciste. La liberté intellectuelle est au cœur du problème.

J'ai trouvé cet essai aux propos féministes avant-gardistes tout à fait pertinent, d'une finesse et d'une extrême intelligence. Malheureusement, il reste toujours d'actualité puisque les revendications "à travail égal, salaire égal" sont encore dans l'air du temps.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je continue sur ma lignée avec les récits de Virginia Woolf. Après , Une chambre à soi en début de semaine, voici ce qui est considéré ,comme sa suite .
Dans cet essai , la narratrice doit répondre à cette épineuse question formulée par "un homme qui a fait des études " :
"Que faut-il faire pour empêcher la guerre ? "
Un essai incroyable de modernité.
Le fait qu'un homme lettré posé cette question à une femme est déjà une incroyable modernité pour l'époque.
Virginia essaye de démontrer que l'éducation et l'émancipation des femmes seraient la solution pour éviter tout conflit .
Ce texte publié juste avant la seconde guerre mondiale, est un chef d'oeuvre de pacifisme et de féminisme .
Je remercie @netgalleyfrance et Les éditions Le libre de poche pour leur confiance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les trois guinées de Virginia Woolf

Je tiens d'abord à remercier NetGalley et l'éditeur pour m'avoir permis de découvrir « Les trois guinées » de Virginia Woolf, une œuvre classique que je souhaitais lire depuis longtemps.

Malgré l'importance indéniable de ce texte dans le paysage littéraire et féministe, je dois admettre que ma lecture n’a pas été aussi plaisante que je l’espérais. Woolf aborde des thèmes essentiels, notamment l'oppression des femmes et la lutte contre le fascisme, en s'interrogeant sur le rôle des femmes dans la société et leur contribution possible à la paix. Toutefois, la structure argumentative du livre, sous forme de lettre, m’a semblé parfois laborieuse et peu engageante.

L'érudition et la profondeur de Woolf sont évidentes, mais son approche très intellectuelle et théorique a fini par me perdre à certains moments. Le rythme lent et les digressions fréquentes n’ont pas facilité mon immersion, et j’ai eu du mal à rester concentrée sur l’essai.

Cela dit, « Les trois guinées » reste un texte clé pour comprendre les enjeux sociaux et politiques du début du XXe siècle, notamment à travers une perspective féministe pionnière. Cependant, ce n’est pas un livre que je recommanderais aux lecteurs en quête d'une lecture fluide ou divertissante. Il s’adresse plutôt à ceux qui souhaitent approfondir les débats philosophiques et politiques de l'époque, ou aux passionnés de l’œuvre de Woolf.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Réédition de cet essai chez Livre de Poche après le célèbre "Une chambre à soi" Trous guinées est l'un des derniers textes de Virginia Woolf publié en 1938 peu avant qu'elle ne se donne la mort en Mars 1941. Un texte essentiel qui a traversé les décennies et qui reste toujours d'actualité.
Nous sommes en 1938 à la veille de la seconde guerre mondiale, le fascisme est en plein essor, ses dictateurs à l'apogée. Comme de nombreux écrivains Virginia Woolf figure emblématique du modernisme et du féminisme prend sa plume avec toute l'audace qu'on lui connait.
Trois guinées c’est une lettre de Virginia en réponse à homme qui lui demande : "Comment en temps que femme pouvez-vous contribuer à empêcher la guerre?"
Une longue réponse, remarquable, un labyrinthe de réflexions sur la société patriarcale, l'éducation, l'exclusion des femmes dans les sphères du pouvoir. La guerre est un aboutissement ultime d'un monde régi par des hommes ambitieux à la recherche du pouvoir. Elle propose de donner 3 GUINÉES symboliques pour 3 CAUSES qui pourraient réellement changer le monde :
La 1ère pour l'éducation des femmes, car l’ignorance et l’inégalité sont les premières pierres du patriarcat, sans elle les femmes sont enfermées dans leur foyer, coupées du monde extérieur.
La seconde sera pour l'indépendance financière des femmes avec l'accès au monde du travail pour leur émancipation et un changement radical des valeurs de la société.
La dernière la plus audacieuse sans doute sera pour une organisation pacifiste à condition qu'elle œuvre pour tous et toutes, de toutes origines et ne reproduisent pas les valeurs patriarcales.
Donc cette lettre n’est pas seulement qu’un texte féministe, c’est aussi une réflexion sur les racines de la violence et de l'injustice. Elle pointe du doigt des institutions immuables: l'Eglise, l'école, l'Etat.
D’une puissance visionnaire incontestable, il faut lire cet essai à l'heure où les conflits affluent, où les femmes luttent pour leurs droits. Impossible de ne pas penser aux femmes afghanes qui n'ont plus droit à l'éducation, au travail, à la parole, au chant, aux jardins publics ! Un texte qui remet en question des acquis, mais profondément libérateur. Révolutionner les mentalités pour la paix… Une gageure !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Que faut-il faire pour empêcher la guerre ?

Voilà la question à laquelle ce manifeste féministe tente de trouver une réponse. Au travers de trois axes de réflexion, le patriarcat est mis en avant comme l’une des raisons de l’existence de la guerre et de l’ensemble des bouleversements de notre monde. La clé serait alors, peut-être, dans le rôle que l’on donne aux femmes dans notre société.

Faut-il éduquer les femmes ? Leur donner le droit de travailler ? Les laisser s’émanciper ? Et si le traitement des femmes était l’une des solutions ?

A cette époque, les femmes n’ont pas encore le droit à l’éducation et donc ne peuvent se forcer une opinion propre sans être influencées par les hommes éduqués qui les entourent. Derrière ce monopole de la pensée uniquement masculine se dresse un constat effrayant : ce sont les hommes qui font la guerre, qui la provoquent. Encore plus terrible, le rapport entre les hommes et la guerre définit leur position dans la société. Dans cette lettre ouverte publiée pour la première fois en 1938, on interroge déjà les dégâts que va causer la Seconde Guerre mondiale tout en se questionnant sur ce qu’est une fille d’homme cultivé en Angleterre à cette époque.

Témoin de son époque et en avance sur son temps, cette lecture nous montre à la fois les évolutions des droits pour les femmes mais aussi le rythme excessivement lent pour obtenir de nouveaux droits. Cet essai nous pousse dans nos retranchements et nous invite à questionner les évolutions de notre société, à la fois sur l’égalité entre les sexes mais aussi si le rapport que nous entretenons avec la guerre.

Trois guinées est un manifeste féministe intemporel et inspirant ! Merci aux éditions Le Livre de poche pour m’avoir permis de découvrir cette lecture.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Trois guinées sont peu de chose quand dans une correspondance fictive, on demande à une femme lettrée de donner des solutions "afin d'éviter la guerre qui se prépare". Ne dit-on pas que la "femme de" reste influente ?

Mais que peut-elle réellement avec ses trois guinées ? Le constat est là décortiqué de fond en comble.

Dans la droite lignée de "Une chambre à soi", cet essai dresse le portrait peu reluisant d' un patriarcat dominateur et assujetisseur. Une réflexion féministe et pacifiste qui se doit d'être entendue -ou réécoutée- ne serait-ce afin de faire savoir aux jeunes générations d'où l'on vient. Depuis 1938, force de vérifier qu'on en est toujours au même constat, peu de chose ayant changé en somme.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Trois Guinées est un essai de Virginia Woolf déguisé en lettre adressée à un certain homme de justice pour répondre à une question qu'il lui a posée : que faut-il faire pour empêcher la guerre ? Dans une Europe en proie au fascisme et au nazisme, la question est pleinement d'actualité lorsque le livre parait en 1938.
Pour trouver une réponse, Woolf explique que la guerre est la conséquence directe de la société patriarcale dans laquelle son correspondant et elle vivent. Ce sont les hommes qui font la guerre, qui provoquent la guerre, pour qui la place dans la société dépend de leur rapport à la guerre. Sans les hommes, pas de guerre. Alors, elle aborde en profondeur la place des femmes dans la société, principalement celle des femmes dont les pères et les frères ont fait des études. Car c'est une prise de puissance et d'indépendance de ces femmes dans la société qui permettrait d'éviter cette guerre. En construisant une société juste et égalitaire, les femmes se trouverait alors, à l'égal des hommes, capable et en position de faire vivre leur vision d'une société libre et pacifique. Or, pour construire cette société juste et égalitaire, les femmes doivent jouir des mêmes droits que les hommes, au niveau intellectuel et professionnel principalement, et surtout, et en écho à Une chambre à soi, elles doivent être indépendantes financièrement.
Pour empêcher une guerre à l'extérieur de la société (les guerres entre nations), il faut mener une guerre intérieure : celle de l'égalité.
Le discours de Woolf est ponctué de citations et d'exemples appuyant les faits qu'elle énonce et montrant à son correspondant le besoin fondamental de changer en premier lieu la société intérieure pour pouvoir éviter la guerre extérieure. Le texte est intemporel, même en 2024, il nous parle encore. Il est clair, puissant et franc. Deuxième œuvre que je lis de Woolf, je l'ai trouvé plus intéressant qu'Une chambre à soi. Il m'a plus parlé, je m'y suis plus retrouvée. Il m'a plus convaincu.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :