Quand le désir donne des ailes
La nostalgie des sentiments - tome 2
par Hanni Munzer
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Date de parution 19 sept. 2024 | Archivage 11 sept. 2024
Editions de l'Archipel | Évasion
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Résumé
La suite de La Nostalgie des sentiments, « une saga captivante » (Wienerin).
Par l’autrice du best-seller Au nom de ma mère.
Mai 1945. Les armes se sont enfin tues en Europe. Mais Kathi Sadler, jeune génie des mathématiques, ne connaît pas la paix, pas plus qu’elle ne peut librement quitter Berlin pour rentrer chez elle.
Considérée comme une prise de guerre par les Soviétiques, elle est envoyée à Moscou. De fait, les dirigeants russes souhaitent mettre ses talents de scientique au service de leur nouveau programme de conquête spatiale.
Alors que le Rideau de fer scinde désormais le continent, Kathi devra se battre pour reconquérir sa liberté. Avec le désir de bientôt retrouver ceux qu’elle aime…
Après La Nostalgie des sentiments, Hanni Münzer poursuit l’histoire de Kathi, inspirée de celle de sa grand-mère. Un roman qui se veut « un hommage à tous ceux qui ont bravé des temps de barbarie, tout en conservant leur humanité ».
La suite de La Nostalgie des sentiments, « une saga captivante » (Wienerin).
Par l’autrice du best-seller Au nom de ma mère.
Mai 1945. Les armes se sont enfin tues en Europe. Mais Kathi Sadler, jeune...
Note de l'éditeur
Parution simultanée en version poche "La Nostalgie des sentiments".
Ils recommandent !
« Amour et trahisons, secrets et déceptions, sou rance et bonheur.
Autant de sentiments contraires qui valent aux romans d’Hanni Münzer leur étonnante popularité. » Fürther Nachrichten
« Amour et trahisons, secrets et déceptions, sou rance et bonheur.
Autant de sentiments contraires qui valent aux romans d’Hanni Münzer leur étonnante popularité. » Fürther Nachrichten
Formats disponibles
ISBN | 9782809849097 |
PRIX | 23,00 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Voilà donc le deuxième volume de l’histoire de la famille Sadler dans les tourmentes de l’histoire. Après l’Allemagne hitlérienne et la guerre du premier opus, l’autrice s’attaque à la vie en URSS sous Staline. Les sœurs Sadler, Kathi et Franzi sont emmenées par les soviétiques à Moscou. Les russes les pensent espionnes et espèrent également exploiter les compétences hits du commun en mathématiques de Kathi. Leur père est également retenu en URSS comme prisonnier de guerre allemand et leur mère au passé complexe se rend également à Moscou pour tenter de sauver son mari.
L’histoire et ses multiples rebondissements m’ont parfois laissé un sentiment d’incrédulité devant tant de péripéties et de hasard. Néanmoins la description de la vie en URSS dans ces années post-guerre est vraiment intéressante. Et l’histoire de la conquête spatiale côté soviétique est passionnante. On n’évite pas une histoire d’amour contrariée dans un premier temps, mais c’est la loi du genre. Et j’émets également une vraie réserve sur le traitement du personnage de Staline qui, grâce à la relation qu’il va entretenir avec Franzi, paraît presque sympathique par certains côtés !
En bref, c’est un roman historique à la solide documentation que voilà. Il me semble largement préférable de lire le premier volume avant de s’y attaquer. Et la fin du livre, ainsi que les mots de l’autrice en fin d’ouvrage, nous révèlent qu’un troisième volume est en préparation.
Je remercie vivement les éditions de l’Archipel et NetGalley pour cette lecture.
Je n’avais pas lu le premier tome ; bien sûr, au début de ma lecture, il m’a fallu reconstituer certains éléments pour comprendre l’histoire ; mais cela ne m’a pas vraiment gênée.
Voilà un roman historique avec de multiples rebondissements, parfois à la limite du vraisemblable. Mais nous sommes dans un roman qui m’a parfois évoqué ceux d’Alexandre Dumas ou de Paul Féval !
Mais au-delà du roman d’aventures, de l’histoire d’amour, ce qui est intéressant c’est la peinture historique de cette période d’après-guerre ; on mesure la barbarie du régime soviétique instauré par Staline, le degré de corruption et de perversion de tous ces hauts personnages d’un régime en pleine expansion au détriment du peuple qui n’a d’autre solution que de se taire et courber l’échine.
J’ai appris beaucoup sur les travaux scientifiques de la conquête spatiale soviétique.
Le roman est très bien documenté et donne envie de creuser la question, ce que j’ai d’ailleurs fait et c’est pourquoi je trouve ce roman très réussi. En fin d’ouvrage, l’autrice indique ses sources et cela peut permettre au lecteur d’aller plus loin et de valider sa lecture.
J’ai également apprécié des moments de poésie, sans doute dus en partie au rôle de Fanzi qui apporte beaucoup de fraîcheur, de bon sens et de spontanéité. Très bonne idée également d’introduire les chapitres par des citations ou par des vers ou par de courtes déclarations de certains personnages.
Un très beau roman qu’on lit avec plaisir jusqu’au bout, et pourtant il a presque 500 pages !
Merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel de m’avoir permis cette belle lecture.
Cette chronique est sur Babelio. Je présenterai ce livre lors d'une de mes émissions de l'automne et, par la suite, cette chronique sera publiée sur le site de newsorleanswebradio
Après "La Nostalgie des sentiments", Hanni Münzer poursuit sa saga familiale avec Kathi dont l'histoire est inspirée de celle de sa grand-mère.
"Quand le désir donne des ailes" est un roman historique émouvant qui se veut « un hommage à tous ceux qui ont bravé des temps de barbarie, tout en conservant leur humanité ».
Même si chaque tome peut-être lu séparément, je conseille de les lire dans l'ordre pour une meilleure compréhension de l'intrigue générale et pour voir l'évolution des personnages.
« Amour et trahisons, secrets et déceptions, souffrance et bonheur. Autant de sentiments contraires qui valent aux romans d’Hanni Münzer leur étonnante popularité. » (Fürther Nachrichten)
Mai 1945. Les armes se sont enfin tues en Europe. Mais Kathi Sadler, jeune génie des mathématiques, ne connaît pas la paix, pas plus qu’elle ne peut librement quitter Berlin pour rentrer chez elle. Considérée comme une prise de guerre par les Soviétiques, elle est envoyée à Moscou. De fait, les dirigeants russes souhaitent mettre ses talents de scientifique au service de leur nouveau programme de conquête spatiale.
Alors que le Rideau de fer scinde désormais le continent, Kathi devra se battre pour reconquérir sa liberté. Avec le désir de bientôt retrouver ceux qu’elle aime…
Je remercie les @Editionsdel'Archipel et @NetGalleyFrance de leur confiance.
J'avais hâte de retrouver les personnages attachants que j'avais découverts dans le premier tome et je n'ai pas été déçue par cette suite qui s'avère être riche en émotions. Alors que dans "La nostalgie des sentiments", la scène se passait durant la seconde guerre mondiale, ce second opus débute en août 1945 dans un avion qui emmène Kathi, seize ans, et Franzi, sa petite sœur de neuf ans atteinte de sclérodermie, à Moscou.
Tandis que Kathi poursuit ses études, de nombreuses mésaventures vont lui arriver, tout comme à Franzi. J'ai trouvé que l'intrigue était très riche en rebondissements puisque Kathi et Niklas vont se rapprocher peu à peu, malgré de nombreux obstacles qu'ils vont devoir affronter au fil des ans. Franzi va aussi jouer un grand rôle dans ce tome dont l'ambiance s'apparente parfois à un conte de fées avec des personnages grotesques et amusants comme le géant Anatolid et sa soeur naine Pelageia qu'elle va rencontrer,
Même si certaines scènes manquent de vraisemblance, l'intrigue est inspirée de faits réels et de personnages qui ont réellement existé comme Staline, par exemple. Ce mélange de fantastique, de magie et de rêve qui émane du personnage de Franzi et de réalité, de trahison et de cruauté qui gravite autour du personnage de Kathi est assez original.
L'humour est omniprésent, ce qui permet de dédramatiser certaines scènes plus violentes. Le style fluide de l'autrice et sa plume addictive rendent la lecture très agréable. Dans la postface, l'autrice laisse entrevoir qu'un troisième tome est prévu et j'ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de Kathi, une héroïne très attachante.
Malgré un titre "cucu la praline" et une couverture accrocheuse mais peu en rapport avec le roman, voici le deuxième tome de la saga "La nostalgie des sentiments"; nous retrouvons Kathi, 16 ans et sa soeur Franzi, 9 ans qui ont été faites prisonnières par les Soviétiques et envoyées en ce mois d'août 1945 à Moscou afin que Kathi, génie des mathématiques, participe au programme spatial soviétique. Nous y retrouvons aussi leurs parents en bien fâcheuse posture.
L'arrière plan historique nous fait vivre l'Union Soviétique de l'intérieur de 1945 aux années 70 avec la course aux armements et à l'espace que se sont livrée les États-Unis et l'URSS, conduisant à la perte de celle-ci. Nous côtoyons, habilement mêlés aux personnages de fiction, des figures historiques comme Staline, Beria....L'auteur décrit avec réalisme la paranoïa des dirigeants se méfiant de tout et la chape de plomb que subissait la population. Elle nous fait les témoins de grands évènements comme, le premier essai de la bombe atomique russe en août 1949, le lancement du Spoutnik1 en 1957 ou le premier vol dans l'espace avec Youri Gagarine en 1961.
Les personnages sont émouvants dans leurs efforts pour ne pas être broyés par la machine totalitaire tout en étant attachés à leur patrie et à la science. D'autres sont à vomir par l'utilisation perverse et dévoyée qu'ils font de leur pouvoir, ne faisant montre d'aucune humanité.
J'ai été moins emballée par ce second opus; d'une part, la période historique évoquée ne me passionne pas, d'autre part une place plus importante est accordée au réalisme magique qui n'est pas ma tasse de thé et enfin quelques invraisemblances ont gêné ma lecture.
Pour ceux et celles qui seraient intéressés par cette saga, il est conseillé de commencer par le tome 1 afin de pleinement apprécier l'aspect psychologique des personnages et leur évolution.
L'auteure laisse entendre qu'il pourrait y avoir un tome 3. A suivre donc.
La suite fascinante et captivante de « La nostalgie des sentiments », un saut dans le temps pour vivre l’Histoire en chair et en os.
Pour la bonne compréhension de l’histoire, il est indispensable d’avoir lu le premier tome de la série, « La nostalgie des sentiments ».
Comme pour le précédent roman de cette saga, le lecteur est accueilli par une liste des personnages, cela permet de ne pas se mélanger entre les différents protagonistes.
1945. La guerre est désormais terminée et la famille Sadler s’est dispersée : Kathi et Franzi sont emmenées en Russie comme prisonnières de guerre. Kathi, qui est un génie en mathématiques, va étudier et apporter sa contribution. En effet, la Russie travaille sur la bombe atomique et sur l’exploration spatiale, elle a besoin de bons scientifiques. Franzi souffre d’une maladie, la sclérodermie.
Leur père, Laurenz, est prisonnier de guerre russe et leur mère, Anne-Marie, est partie à sa recherche.
« Quand les gens sont en guerre, ils la perdent, la raison, dit Oleg à voix basse. »
Avec « Quand le désir donne des ailes », Hanni Münzer nous propose la suite de l’histoire de la famille Sadler, tout aussi riche en terme d’émotions, de drames et de tensions. Nous allons suivre les péripéties des deux sœurs entre 1945 et 1963. L’occasion de découvrir un bon aperçu de l’ex-Union soviétique. Les services secrets jouent un rôle majeur, les intrigues et les jeux de pouvoir sont à l’ordre du jour, la dictature de Staline cause beaucoup de problèmes aux citoyens et la compétition secrète entre les Russes et les puissances occidentales pour le premier vol dans l’espace bat son plein.
Le travail de recherches d’Hanni a été vraiment minutieux, elle nous propose différents angles de vue, et, grâce à l’épopée familiale des Sandler, elle fait revivre et vivre l’histoire avec brio, remettant en lumière les destins de l’époque.
Les personnages ont été développés avec amour et crédibilité et respirent le naturel. Kathi n’a pas seulement un talent pour les mathématiques et de grands rêves, elle est aussi une sœur attentionnée, ouverte, honnête et surtout dotée d’une force qui semble parfois surhumaine. Son courage et son combat énergique inspirent le respect. Franzi est en mauvaise santé, mais sa nature aimante et chaleureuse rend son entourage plus doux et plus ouvert. Anne-Marie se bat pour retrouver Laurenz et pour ce faire, elle prend de gros risques. Dans le premier tome, elle cache un secret qui nous est dévoilé ici. Nikolaï et bien d’autres acteurs secondaires comme Anatoli sont également importants pour cette histoire extraordinaire. On retrouve également des personnages historiques, Staline, Beria, par exemple. Cela apporte une authenticité historique forte, permettant d’enrichir la profondeur et la portée du roman.
« Un mouvement à la porte de derrière : Joseph Staline faisait son entrée. Le dirigeant soviétique les rejoignit dans la pièce qu’il avait choisie au début de son règne pour y convoquer les réunions importantes, recevoir ses visiteurs, et où il aimait se tenir. La bibliothèque adjacente était meublée du canapé où Staline s’allongeait pour dormir. Le vojd n’aimait pas les lits. »
L’intrigue, l’amour, les grandes souffrances, les pertes et les luttes de pouvoir politique contrastent avec les rêves et la recherche du bonheur et de la famille. Merveilleusement captivant et passionnant, j’ai eu du mal à lâcher le livre. Les 480 pages sont passées à une vitesse folle, malgré quelques passages moins intéressants. J’étais plus centrée sur le destin hors-norme de Kathi, à me demander comment elle allait retrouver sa famille et la joie de vivre, plutôt que sur la course à la bombe atomique ou encore à la conquête spatiale.
L’épilogue de ce roman m’a offert un pincement au cœur, je ne peux pas vous dire pourquoi, mais la disparition de l’un des personnages fait mal. J’ai eu l’impression de perdre quelqu’un de cher…
La fin du roman est enrichie d’une postface détaillée, ainsi qu’une chronologie, une bibliographie et des glossaires, donnant totalement l’impression d’avoir lu un documentaire. Et, petite info, une suite serait possible.
« Quand le désir donne des ailes » est un roman touchant l’âme du lecteur qui se déroule dans un contexte historique intéressant. Je recommande ce livre à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’après-guerre.
« Aujourd’hui, je ne pourrais pas être plus satisfait de ma vie. Je suis un homme libre et je fais ce dont j’ai toujours rêvé. Il n’y a qu’une chose à opposer à la mort : la vie. »
Je remercie Les Éditions L’Archipel et NetGalley pour cette lecture.
#Quandledésirdonnedesailes #HanniMunzer #LArchipel #NetGalleyFrance
Kathia et Franzi, deux jeunes polonaises atterrissent en Russie afin que Kathia commence des études à Moscou. Nikolaï, qui devait les accompagner doit les laisser pour une mission.
Elles tombent entre les mains de Xenia, une colonelle russe qui les prend pour des espionnes.
Il s'agit d'un deuxième tome d'une saga. Sans avoir lu le précédent, j'ai fait des recoupements sans problème au fil de ma lecture.
Ce roman nous mène dans l'après guerre, pendant la période de la conquête de l'espace, côté soviétique bien sur.
C'est rare, mais intéressant de découvrir cette partie du passé de ce point de vue.
Il y a parfois dans le récit, des écarts de narration, qui tirent vers le conte, notamment les passages entre Franzi et Staline.
Le couple Kathia-Nikolaï apporte une dynamique et nous réserve pleins de rebondissements.
Une lecture plutôt sympa.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Kathi se retrouve capturée en Russie. Elle est envoyée à Moscou en tant que prisonnière afin de participer à un projet spatial d’envergure mondiale, suite à ses excellents résultats en mathématiques. Kathi va devoir se battre au côté de sa sœur Franzi pour retrouver sa liberté et sa famille. La suite de La nostalgie des sentiments peint un tableau historique prenant, où l’amour sera toujours plus fort que tout.
J’ai été complètement happée par ce deuxième tome. Ayant adoré le premier, j’étais vraiment ravie de retrouver les personnages et de voir comment ils allaient évoluer. L’autrice raconte une véritable fresque familiale sur plusieurs années post seconde guerre mondiale. Kathi grandit en plein milieu de l’union soviétique avec tout ce qu’il y a de plus difficile entre torture et espionnage. Elle va ainsi faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie à jamais. A chaque chapitre, j’avais envie de savoir la suite. C’est un véritable roman historique qui retrace une partie de l’Histoire que je connais que très peu. Si jamais ce tome vous intéresse, je vous conseille vivement de lire le premier tome d’abord, vous apprécierez que plus votre lecture. J’aurais pu rester aux côtés des personnages encore et encore et cela tombe très bien puisque l’écrivaine laisse entendre qu’il y aura un troisième tome. A voir, comment cela va évoluer, je m’en réjouis déjà.
« Quand le désir donne des ailes » de Hanni Münzer est le 2e tome de la saga «La nostalgie des sentiments ».
Cette fois, nous suivons Kathi, butin de guerre et envoyée en URSS en 1945 parce qu’ elle est brillante en mathématiques. Ce roman va s’étaler jusqu’aux débuts des années 60.
Je conseille de lire le 1er tome avant afin de bien cerner les personnages d’autant plus que certains secrets sont révélés dans ce tome 2.
Bien sûr, j’ai beaucoup aimé tout l’aspect sur la conquête spatiale des Soviétiques puisque Kathi va y participer. Mais le livre nous documente aussi sur la vie en URSS et donc sous Staline. Au niveau historique, tout cela est très intéressant. On vit les intrigues, les polices secrètes, les complots. Bon ! cela se révèle être un peu compliqué quelques fois !
Kathi grandit et va connaitre l’amour et la vie de famille. Cela rend le roman plus humain. J’ai beaucoup aimé les révélations sur la vie d’Anne-Marie, la mère de Kathi. Tout ce qui tourne autour de Franzi, amenée avec Kathi en URSS est un peu surnaturel et cela m’a un peu dérangé. Mais son personnage reste quand même attachant. Je ne peux pas en dire plus afin de ne rien révéler.
Ce livre m’a transporté et j’ai été ravie de retrouver la famille Sadler. L’auteur, à la fin, laisse comprendre qu’il pourrait y avoir une suite et j’espère que cela se fera tant je suis impatiente de connaitre la suite des aventures de Kathi et de sa famille ! .
Une très bonne lecture, on ne voit pas les quelques 600 pages passées !
Merci beaucoup aux editions de l’Archipel et à Netgalley France.
Kathi et sa jeune soeur Franzi ont été emmenées en Russie, avec la promesse de pouvoir suivre des études. Mais à l’arrivée, la réalité est toute autre. Désignées comme ennemies de la nation, et potentielles espionnes hitlériennes, elles vivent une séparation douloureuse.
Mais le temps fait son oeuvre. Peu à peu, Kathi obtient de poursuivre son rêve: celui de faire de hautes études. Ce faisant, elle s’enchaîne à des difficultés qui vont l’attacher à la Russie plus sûrement que jamais.
J’avais beaucoup aimé la première partie de cette histoire, dans laquelle on découvrait une famille atypique à sa manière: une mère cachant son identité, un mari artiste, une jeune fille surdouée et une enfant parlant aux abeilles. En pleine période de Seconde Guerre Mondiale, cette famille vit des moments compliqués et, doit parfois prendre des décisions énormes.
L’histoire, dans ce second tome, reprend là où nous l’avions laissé à la fin du premier tome, ce qui me plait. Cette fois, nous allons principalement suivre les deux enfants, au fil des années suivant la fin de la guerre. Avec elles, nous participerons à la course pour la conquête de l’espace, aux avancées scientifiques. Tout cela dans un climat rigide, fait de complots, de machinations, de dénonciations et de risques constants. On voyage donc plus vite que précédemment: les années défilent, on ne fait d’ailleurs parfois que passer brièvement sur certaines d’entre elles.
Cette saga familiale se repose, à nouveau, sur un parcours historique intéressant. Il faut dire que cette autrice en a fait sa marque de fabrique. Elle ne lésine pas sur les recherches documentaires, sur les rencontres nécessaires à son information. C’est quelque chose que j’apprécie énormément.
J’ai donc vraiment apprécié ma lecture, de bout en bout, me plongeant dans une période historique que je connaissais moins. C’est écrit avec beaucoup de finesse, je me suis vraiment attachée aux personnages, et je me suis laissée emporter.
J’ai été captivée par ce deuxième tome, par l’histoire touchante de l’héroïne et de sa sœur.
Embarquées dans les tourments de la guerre froide et ses retentissements en Russie, leur résistance nous émeut et force l’admiration. Cette fresque, issue de l’histoire de la grand-mère de l’auteure, nous entraîne au cœur d’une Russie traversée par les conflits de l’après guerre. Beria et Staline, protagonistes aux côtés des jeunes filles, font froid dans le dos.
Mêlant habilement grande histoire et saga familiale, j’ai suivi avec passion leurs aventures qui traversent les années quarante aux années soixante incluant la conquête spatiale, un des enjeux de l’hégémonie russe.
Une histoire qui peut se lire indépendamment du premier tome.
En résumé : touchant, passionnant et émouvant avec une touche de poésie, une belle histoire que je vous recommande vivement.
Ce roman est une suite et il faut absolument avoir lu le premier volet, La Nostalgie des sentiments, pour comprendre l’histoire.
A la fin de la seconde guerre mondiale, la famille Sadler est complètement éclatée. Le père, enrôlé dans l’armée allemande, est quelque part en Russie, sa famille ne sait pas même pas si il est vivant. La mère, qui cachait ses origines russes, est de retour dans son pays d’origine. Les deux filles, Kathi et Franzie, sont censées être à Londres, mais les choses ont mal tournées pour elles et les voilà retenues en Russie. Le pays veut profiter des capacités hors du commun de Kathi pour les matières scientifiques. Durant ce deuxième volet, les personnages vont se perdre, se retrouver, se reperdre et se reretrouver….
Chacun des personnages va permettre de mettre en avant un point historique particulier de cette période soviétique.
J’ai trouvé ce deuxième volet intéressant mais un peu long, et un peu trop centré sur la relation amoureuse de Kathi au lieu de ses capacités intellectuelles. Le personnage de Franzi est vraiment très attachant, c’était très agréable de le retrouver dans ce deuxième volet.
Merci à Netgalley et aux éditions l’Archipel pour cette lecture.
Si j'ai beaucoup aimé le 1er opus, "La nostalgie des sentiments", j'ai nettement préféré cette suite.
On retrouve Kathi et sa sœur Franzi, emmenées de force au cœur de l'URSS. Si elles ne sont pas en prison, elles ne sont pas pour autant libres. Sous étroite surveillance, soupçonnées d'espionnage, les premiers instants sur le sol russe ne sont pas évidents. Heureusement qu'elles peuvent compter sur quelques rares personnes, qui vont leur assurer une relative protection. Mais au cœur de l'appareil politique soviétique, rien n'est acquis. Tout peut basculer rapidement dans un sens ou dans l'autre, en fonction des ambitions de chacun.
J'ai frissonné comme nos jeunes héroïnes, tant l'insécurité est palpable à travers les mots, à cause de la suspicion maladive angoissante de certains personnages, à cause des querelles intestines entre membres influents de l'URSS. J'ai admiré le courage et la ténacité de Kathi, qui malgré les embûches et les jalousies, a pu continuer à étudier et à participer aux programmes de conquête spatiale.
D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé découvrir ce pan de l'Histoire, et les enjeux qui en découlaient.
Et on découvre enfin le secret d'Anne Marie, la mère de Kathi, et son passé.
Les années passent, de jeune fille à femme, Kathi évolue, fait preuve d'une grande maturité et éprouve ces 1ers émois amoureux.
Bref, vous l'aurez compris, c'est sur une longue période qu'on suit la vie des membres de la famille Sadler. Et ça a été très agréable. J'ai juste un petit bémol. À un moment dans le récit, j'ai eu l'impression de passer dans un monde parallèle, un peu onirique, à la limite du fantastique. J'avoue que ça m'a déstabilisé au début, mais ça a été une charmante parenthèse.
Si d'aventure une suite devrait paraître, je serais bien tentée de la lire, ne serait-ce que pour voir Franzi grandir et Kathi faire face à de nouveaux enjeux.
En tout cas, merci @netgalleyfrance et @editionsdelarchipel pour m'avoir permise de découvrir ce 2nd tome.