Mille femmes blanches

La BD retrace une partie méconnue de l'histoire et c'est ce qui m'a intéressée au départ. Le début de l'histoire est dur et frustrant. On a envie d'aider May et la façon dont les femmes sont traitées est révoltante. J'ai apprécié la sororité qui lie les femmes entre elles lors de leur départ pour l'ouest. J'étais un peu frustrée par la fin car au final ce tome fait surtout office d'introduction. Nous n'entrons pas vraiment dans le vif du sujet encore. J'ai très envie de voir comment va être traitée l'arrivée parmi le peuple Cheyenne. J'ai beaucoup apprécié le style graphique, les dessins sont vraiment très beaux.

🖤 Nous y retrouvons May Dodd en 1874, à Washington. Afin de pouvoir fuir l’asile dans lequel elle a été internée par sa famille, elle accepte de participer à un programme destiné à favoriser l’intégration des Indiens dans la société américaine.

«  Mille femmes blanches sont troquées contre des chevaux et des bisons, et envoyées en territoire indien pour fonder une famille… »

🖤 Nous sommes plongé ici dans une bande dessinée reprenant l’incroyable histoire de Jim Fergus. Je n’ai pas encore eu la chance de la lire du coup je suis plus que ravie de la découvrir à travers les magnifiques illustrations que nous offre la bd. Le trio qui a travaillé dessus a réellement créé un chef d’œuvre 🥰

🖤 J’ai adoré découvrir May ainsi que les différentes femmes tout au long de son voyage. La plus part de celles-ci ont accepté de s’engager afin d’échapper aux horreurs qu’elles subissaient… (Il y a d’ailleurs des scènes très dures qui sont représentées.) Mais ont-elles fait le bon choix? La bd n’est même pas encore sortie que j’ai déjà hâte de découvrir la suite 😝😝

➡️ Sortie le 6 septembre 2024 🫶🏻

May est enfermée par sa famille dans une institution. Son salut, aller dans un camp indigène afin de favoriser l'intégration des indiens.
Un scénario palpitant qui vise à poser le cadre de l'histoire, les personnages et les divers enjeux.
J'ai été directement prise dans l'histoire. Le personnage de May est fascinant de part son histoire et sa force de caractère.
Le tome 1 donne envie de connaître la suite.
J'ai trouvé le dessin vieillot mais cela colle au genre western. Les couleurs sont un peu fades à mon goût. En revanche tout fourmille de détails: personnages, décors et vêtements.
Une BD à l'histoire prenante.

Énorme coup de ❤️

Service Presse: Je remercie @netgalleyfrance et @dargaud pour cet envoi

Waou quelle beauté que cette BD et quelle frustration qu'elle ne fasse que 56 pages.

J'ai lu tous les tomes de la saga 1000 femmes blanches de Jim Fergus et j'avais adoré. Une histoire extraordinaire, méconnue et si cruelle.
1875, le gouvernement américain négocie avec les indiens l'échange de 1000 chevaux contre 1000 femmes.
L'objectif caché du gouvernement est de “blanchir” et rendre dociles les Cheyennes et autres tribus. Ces femmes ont été recrutées dans les prisons, les asiles ou la rue.
May est depuis quelques années emprisonnée dans un asile pour avoir désobéi à son père en choisissant son époux. Afin d’en sortir, avec Martha, employée de cet asile, elles s’engagent dans cette aventure.

Que dire de cette adaptation graphique? J'ai adoré le graphisme qui est juste sublime. Les couleurs sont superbes.
Même la façon d'insérer les dialogues ou de donner des informations de contexte est belle.

Cette adaptation est vraiment une réussite, elle est à l'image du livre de Jim Fergus qu'elle sublime.
Mais pourquoi que 56 pages 😭.

May est internée d'office car ses parents ne supportent pas l'homme avec qui elle vit, qu'ils jugent inférieur. Elle se retrouve torturée par des soins indignes et violée chaque nuit jusqu'au jour où on lui propose de s'unir à un indien afin d 'aider le gouvernement. L'album s'arrête avant cette rencontre, on a donc hâte de lire le tome 2.
L'histoire, adaptée du roman de Jim Fergus, est très prenante et les dessins magnifiques. On est captivé par cette femme au regard profond.

Tiré d’un roman de Jim Fergus, cette BD nous fait suivre l’histoire de May Dodd, une jeune femme de bonne famille envoyée de force dans un asile par sa famille pour le seul crime de vivre une union libre avec l’homme qu’elle aime.
Pour sortir de cet institut où elle est régulièrement malmenée (TW : violences sexuelles) elle se porte volontaire et participe à un échange organisé par le gouvernement américain. Mille femmes blanches volontaires seront mariés à des natifs Cheyenne en échange de mille chevaux, dans le but de favoriser l’intégration de la nation Cheyenne au sein de la société américaine.
Une histoire habilement racontée à travers les carnets d’une héroïne forte et inspirante. May sait faire preuve de caractère à une époque où les femmes sont souvent forcées de s’effacer et s’impose par son esprit, sans tomber dans le cliché de LA femme intelligente au milieu des pauvres naïves.
Les dessins sont un plaisir pour les yeux et l’histoire se lit aisément, c’est une complète découverte pour moi et je suis conquise. J’attendrais avec impatience le tome 2 et je risque certainement de me procurer la trilogie d’origine entre-temps, qui me fait extrêmement envie.
Je recommande sincèrement !

Dès ma lecture du résumé, j'ai voulu découvrir cette bd adaptée d'un roman.

Le sujet m'intéresse particulièrement et la fin me donne très envie de voir la suite pour suivre l'histoire de May Dodd.

Pour commencer, on la découvre alors qu'elle se fait incarcérer de force dans un institut spécialisé où elle subit des choses horribles et traumatisantes. Malgré cela, elle se rapproche d'une femme qui y travaille et elle devienne amie. Pour échapper à leur supplice, elles se portent volontaires pour être envoyées auprès d'une tribu Cheyenne pour favoriser leur intégration dans la société.

J'ai bien aimé le fait qu'on voit puisse lire des extraits du journal personnel de May qui nous partage ses pensées, ses craintes, ses découvertes.

La fin est "abrupte" mais donne réellement envie de lire la suite ou même de se lancer à la découverte du roman !

Un très beau début pour l’adaptation du roman de Jim Fergus !
On suit l’histoire de May, placée de force dans un asile pour femmes “folles” et “dépravées” par sa famille. Si au début elle pense pouvoir sortir rapidement, elle se rend compte qu’elle ne pourra pas sortir aussi aisément. Une option va pourtant lui être proposée pour pouvoir s’échapper, mais pas celle à laquelle elle s’attendait.
L’ambiance de cette bande dessinée retrace très bien celle mise en place par Jim Fergus dans son roman. C’est un début très prometteur et parfaitement illustré par Anaïs Barnabé, brillamment choisi dans ce rôle. Une très bonne fiction historique sur les femmes et leur histoire dans les années 1815.
Un grand coup de cœur !

Petite précision d’abord, je n’ai pas lu le roman dont est adapté cette BD (il est dans ma PAL et il ne pas y rester, c’est le moment idéal pour le lire!)

1874. États-Unis d’Amérique, Washington. May Dodd est internée de force par sa famille dans un institut spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques. Son tort? Etre tombée amoureuse d’un homme que sa famille lui refuse comme époux et de s’être installée avec lui, et d’avoir eu deux enfants ensemble.

Mon avis sur la bande dessinée Mille femmes blanches , tome 1 Un train pour la gloire, adaptée d'un livre de Jim Fergus, scénario de Lylian, dessins d' Anaïs Bernabé et couleurs d'Hugo Poupelin, BD parue aux éditions Dargaud, rentrée littéraire 2024
Après d’un mois d’enfermement et de violence, lorsqu’on lui propose de participer à un programme gouvernemental qui prévoit l’échange de mille femmes blanches contre mille chevaux pour favoriser l’intégration des descendants de la nation Cheyenne dans la société américaine, May n’hésite pas et se porte volontaire. Trouvera-t-elle la liberté ou un enfer encore pire que celui qu’elle quitte ? Pendant le voyage, elle va rencontrer déjà d’autres femmes qui ont fait le même choix et qui ont eu, elles aussi, des destins bien complexes. Des femmes fortes, combatives, touchantes…

Le Tome 1 s’arrête hélas au bout d’à peine 60 pages, c’est mon seul bémol, j’attends déjà la suite avec impatience!

Pour le reste, tant pour le propos que pour le graphisme c’est une réussite et une belle découverte de cette rentrée !

Vivement la suite !

Le roman « Mille femmes blanches » de Jim Fergus est dans ma PAL depuis…. si longtemps, et sa lecture est toujours repoussée par plus récent, plus urgent à découvrir pour mon boulot.
Lorsque j’ai eu l’opportunité de lire le premier tome de son adaptation en BD, merci à l’éditeur Dargaud et à NetGalley, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais !
Bien m’en a pris : loin de me dissuader de lire un jour le roman, cette bande dessinée n’a fait que renforcer mon désir de le découvrir, car son intrigue me plaît énormément.
On y découvre l’histoire, aux États-Unis, au 19e siècle, de ces femmes blanches choisies par le gouvernement pour « infiltrer » et intégrer les populations amérindiennes. Dans les techniques et solutions envisagées pour les genocides, décidément tout aura été imaginé !
On s’attache surtout à une jeune femme, May, internée par sa famille pour la punir sa désobéissance, et qui accepte, contre sa liberté, de faire partie de ce convoi qui part vers l’ouest.
Commence ainsi un récit inspiré d’une histoire vraie, soutenu par un féminisme assumé, des héroïnes qui ne se veulent pas des victimes, sont fortes et volontaires.
Les illustrations réalistes, assez classiques, aux teintes sépia, accompagnent agréablement le récit, la typographie suit le rythme, entre le journal de May et l’histoire au jour le jour.
Bien sûr, le récit prendra de l’ampleur avec les tomes suivants, et je dois dire que j’ai hâte !

Ce premier tome pose les bases du roman duquel la BD est tirée.
J'ai vraiment adoré cette lecture, de part les illustrations qui sont vraiment magnifiques. Grâce à eux on arrive réellement à sentir les émotions des personnages et on s'accroche à May et sa terrible histoire. On se sent emportés dans cette sororité où chacune à son vécu et ses raisons de faire ce "voyage".

La fin nous laisse sur notre faim. Tellement que cette BD m'a donné envie de lire le roman de Jim Fergus avant de lire la suite en BD.

Je n'ai pas lu le livre dont est tiré cette BD. Cependant j'ai beaucoup aimé l'histoire et l'univers présenté.
Il y a à la fois une tristesse dans la vérité historique dont était traité certaines femmes, enfermées par des parents voulant les soumettre mais aussi une certaine dignité dans la façon dont ces femmes tentaient de garder leur liberté. Puis il y aussi cette histoire d'échange : chevaux contre femmes.
Tout le graphisme est au service de ce récit, le trait est fin et délicat, les couleurs douces. J'ai apprécié les insertions du journal intime de notre héroïne, qui permettent de mieux s'attacher à elle et à son histoire.
Douceur, cruauté, respect, liberté.... autant de thèmes abordés qui en fait une BD magnifique. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de l'histoire.

N’ayant pas lu le roman, malgré les nombreux retours positifs, j’ai pu apprécier cette histoire, en tout cas une partie, puisque cette bande dessinée n’est que le premier tome. On découvre May, une jeune femme qui a été internée dans un institut par sa propre famille parce qu’elle a eu des enfants avec un homme qui n’est pas de sa classe sociale. Elle veut absolument en sortir et lorsque son médecin lui propose un moyen pour le faire, elle accepte tout de suite, sans plus réfléchir : oui, elle participera au programme pour apaiser les tensions entre les Indiens et les américains : 1000 femmes contre 1000 chevaux.

Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire. Il n’y a pas vraiment eu de temps mort dans ma lecture, je l’ai lu d’un trait : les illustrations rendent bien les émotions des personnages, et malgré le nombre de femmes que l’on rencontre en peu de pages, on arrive facilement à les reconnaître sur les pages suivantes. Ce premier tome raconte le long voyage en train de ces femmes qui sont amenées à la rencontre des Indiens, mais aussi le manque de confort de ce voyage comme pour souligner le peu de considération que les Etats-Unis avaient d’elles, la détermination de ces femmes qui fuient un passé pour en affronter un avenir inconnu et la solidarité qui règne dans ce wagon. C’est très bien retranscrit et j’ai hâte de connaître la suite.

Je remercie Netgalley et les éditions Dargaud pour cette lecture.

#Millefemmesblanches #NetGalleyFrance

Chicago, 1873
A la demande de ses parents, May Dodd, 42 ans, est internée à l'institut national de santé mentale. Elle y suit un traitement forcé pour dépravation et perversion sexuelle. Martha, une employée du centre, lui offre un carnet dans lequel elle consigne ses longues journées enfermées. Elle n'a qu'un seul désir: partir. Un programme gouvernemental peut lui offrir cette possibilité. May se porte volontaire sans trop savoir ce qui l'attend.

Le scénariste Lylian adapte un roman de Jim Fergus et nous raconte l'histoire de ces femmes offertes au peuple indien pour favoriser son intégration dans la société américaine. Un troc dont ces dames ne savent rien à l'heure de partir pour un long voyage en train vers l'ouest... Les extraits du carnet de May rythment le récit, exprimant ses doutes quant à ce qui l'attend et son désir de liberté.

Mention spéciale pour le beau dessin de Anaïs Bernabé, déjà apprécié récemment dans "Le champ des possibles" et les belles couleurs d'Hugo Poupelin. Il y a un délicieux côté vintage très réussi et les personnages, féminins surtout, sont particulièrement incarnés. Leurs regards pèsent lourd et on partage facilement leurs émotions dans des atmosphères tendues.

Jolie surprise que ce premier tome de 57 pages pour introduire un récit historique passionnant. Je n'ai pas lu le roman de Jim Fergus mais j'ai très envie de poursuivre l'aventure avec May Dodd et ces femmes marchandises.

Les premières choses qui m'ont attirée avec cette BD étaient la couverture, qui est vraiment sublime et épurée, ainsi que le résumé.
Je n'avais jamais entendu parler d'un quelconque échange de mille femmes contre des chevaux et bisons pour qu'elles aillent fonder une famille en territoire indien.
Après quelques recherches sur le sujet, il semblerait que cet échange n'ait jamais existé et ne soit que pure fiction.

Dans cette BD (adaptée du roman du même nom de Jim Fergus), nous suivons le parcours de May Dodd. Celui-ci commence par son internement, à la demande de sa famille, dans un asile spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques. Son tort ? Vivre en relation libre avec un homme qu'elle aime. Il reste intéressant de voir les conditions dans lesquelles les femmes vivaient à l'époque, à la botte de leurs familles et maris, et ce qu'elles subissaient ou comment elles étaient traitées (TW : violences sexuelles).
Son seul salut va donc être cet échange, qui fait partie d'un programme gouvernemental qui a pour but de favoriser l'intégration de la population indienne au sein de la société américaine, pour lequel elle se porte volontaire.

Ainsi, elle partage avec nous son voyage en train, qui s'étend de Chicago à l'Ouest américain, à travers son carnet et ses rencontres. C'est un passage que je trouve assez poignant et émouvant, où l'on parle de diversité et de racisme, mais aussi des conditions dans lesquelles ces femmes voyagent et séjournent.

Les dessins sont très jolis et correspondent parfaitement à l'atmosphère donnée par l'intrigue.

Bien que ce premier tome soit principalement l'introduction de l'histoire, il était très plaisant à lire et j'attends avec hâte la suite. Je vous laisse avec une des premières phrases de cette bande dessinée que je trouve vraiment forte, sur le devoir de mémoire : "Quelles traces nos vies laissent-elles dans le sillon de l'histoire ?"

Il y a quelques années j'avais adoré ma lecture de mille femmes blanches de Jim Fergus, et j'avais très envie de découvrir cette adaptation en bande dessinée.
L'histoire reste très fidèle au roman. On suit May Dodd qui pour fuir l'asile où sa famille l'a interné, se porte volontaire dans un programme ayant pour but l'intégration du peuple indien dans la société américaine. L'accord conclut entre le président Grant et Little Wolf prévoit l'échange de mille femmes contre mille chevaux.
Ce premier tome "Un train pour la gloire" nous conte le début de l'histoire de May, de son internement à sa route vers l'ouest.
Le scénario reste fidèle à la psychologie des personnages. May est une femme forte dans une époque où la femme a peu de place.
Les dessins et leur colorisation sont juste sublimes et transmettent très bien l'émotion et l'ambiance de ce tome.
Si le roman original est un coup de cœur cette adaptation en n'est vraiment pas loin. Il me tarde de découvrir la suite.