Séduite par la couverture , curieuse de découvrir la plume de Jean-Paul Delfino, je me suis attachée aux pas de L'homme qui rêvait d'aimer et , pour une fois, j'ai fait fi de tout a priori ... quelle lecture !

Il s'appelle Joao Amarelo" Il était petit, faible, laid, jaune et pauvre" Elle se lamente "Je suis la princesse. La pauvre princesse de Bambulua"
Notre jeune homme s'est fait conteur, il faut bien boire , manger et trouver où dormir. Il cherche désespérément une âme soeur. Sa rencontre avec la sublime princesse de Bambulua va lui donner des ailes; Pour elle, pour son amour il est prêt à décrocher la lune , à affronter mille dangers et à apprendre la patience.

Nous voilà partis à sa suite sur les routes d'un Brésil enchanteur ou maléfique selon qui vous croisez sur votre chemin. .. et la magie commence.

de personnages en personnages, de menteur en voleur, de menteuse en voleuse, il va apprendre et découvrir le monde , devenir ami avec Mélambrotus , un urubu pas comme les autres.

Bientôt son voyage picaresque va l'enrichir d'un regard neuf sur le monde qui l'entoure. le rapport des hommes entre eux, l'exploitation du pauvre par le riche, les affres de l'esclavage, le libertinage , la cupidité de l'homme, sa cruauté ... et Joao grandit.


Vous l'aurez compris j'ai savouré ma lecture Tout à la fois drôle et triste, d'un roman picaresque nous entrons peu à peu dans un conte philosophique . Que c'est bien fait!

Un grand merci aux éditions Hervé Chopin pour ce partage via Netgalley

Tout d'abord je tiens à remercier chaudement les Éditions Hervé Chopin pour m'avoir fait confiance et m'avoir laissé découvrir ce magnifique roman deux mois avant sa sortie officielle.

Je ne m'attendais pas à m'attacher autant à Joao Amarelo et pourtant, il m'a été très difficile de me décrocher de ma lecture. J'ai été emporté par ce récit d'aventure sur fond d'histoire d'amour que ce conteur nous fait vivre. J'ai vibré du début à la fin du roman.

J'ai cru reconnaitre, aussi bien dans la narration que dans la manière d'intitulé les chapitres, un style à la Voltaire avec "Candide et l'Optimisme" ou Zadig et les destinée". Ce sont des livres que j'ai énormément appréciés et Jean-Paul Delfino ne m'a pas déçu sur ce point la également.

Un roman original aux airs de contes de fées mais qui s'en éloigne pour notre plus grand plaisir.

Ici, nous suivons les tribulations d'un jeune homme assez laid issu du peuple. Il a des rêves plein la tête et surtout il est en quête du grand amour.

Au détour d'une rue, il entend la voix d'une jeune femme qui l'intrigue. Curieux, il la cherche et voit le visage le plus magnifique qu'il n'ait jamais vu. Elle lui explique être la princesse d'un pays merveilleux mais qu'elle est victime d'un mauvais sort. Si le jeune homme accepte de lui venir en aide, elle sera sa princesse.

Le voici prêt à relever les défis les plus fous pour libérer sa belle princesse et cueillir sa jolie fleur. Commence pour lui un voyage initiatique qui, le mène du Brésil au vaste monde. Il est prêt à tout pour sa princesse : apprendre la musique, le silence, le langage des oiseaux...

Mais ce voyage le confronte aussi à la violence des hommes, à la morgue de la noblesse envers les plus pauvres, à la cruauté et à la perfidie.

C'est joliment écrit. Poétique tout en étant humoristique.

On sourit des mésaventures dépaysantes de ce jeune homme qui prend conscience de l'importance de vivre pour soi qu'au travers de vastes chimères et qui noue de solides amitiés.

Un joli moment de lecture qui vous emporte dans un univers inimaginable.

Une quête d'amour totalement absurde, presque incongrue.
Un jeune homme, pas très beau, va faire une rencontre qui bouleversera tout son univers : celle de la princesse de Bambulua. Pour son amour, notre pícaro traversera le Brésil et grandira au fil de ses aventures extra-ordinaires.
Les situations sont tour à tour pittoresques, presque inénarrables, tristes, révoltantes.
C'est un roman que j'ai trouvé déroutant mais d'une rare poétique !

Conte initiatique, qui nous entraine dans un tonique parcours, en compagnie de Joan, un jeune homme humble qui tombe amoureux d’une princesse, ou plutôt de la tête d’une princesse, dont il devra commencer par reconstituer l’ensemble de son corps ! Mais les épreuves, qui fonctionnent par trois comme dans les contes classiques, ne s’arrêteront pas là. Un séjour chez trois donzelles calamiteuses l’obligera à écouter le silence, apprendre le dictionnaire à l’endroit puis à l’envers et subir les lubies de ces dames. Apprendre le langage des oiseaux n’est pas la moindre tâche …Des années durant, le prétendant arpentera la terre et même la lune pour pouvoir retrouver celle qui l’a envouté .

Totalement différent des écrits précédents de l’auteur, ce roman nous entraine avec délice dans cette poursuite de l’amour. Personnages truculents, dialogues sublimes et conte philosophique à méditer, L’homme qui voulait aimer est un régal !

Il fallait bien le talent et l’imagination de Jean-Paul Delfino pour nous proposer une telle histoire dans ce roman réjouissant
Il était une fois, une princesse tellement belle que Joao Amarelo en tomba au premier regard follement amoureux. Mais parfois l’amour est compliqué, à fortiori lorsque la belle est frappée d’une malédiction : dépourvue de buste, de bras et de jambes, seule sa tête flotte dans la grotte où elle vit recluse.
Pour récupérer les membres manquants, la princesse compte sur son amoureux.
Et le voilà parti vers d’incroyables aventures.
Il devra affronter un arbre géant qui prend un malin plaisir à se moquer de lui, apprendre la musique du silence et le chant des oiseaux.
Lorsque la princesse retrouve forme humaine Joao n’est pourtant pas au bout de ses peines, puisque la belle repart en son royaume de Bambulua, lui promettant de le retrouver dans un an.
J’ai eu aussi envie que Joao de retrouver la princesse en son royaume et je l’ai suivi dans son long périple semé d’embuches.
J’ai rencontré des personnages improbables, drôles et inattendus.
J’ai lu ce roman le sourire aux lèvres et ça fait du bien dans la morosité ambiante.
J’ai vécu quelques heures hors du temps, dans un voyage aussi incroyable que magnifique, sans quitter mon fauteuil, grâce à la magie d’un auteur de talent.
Jean Paul Delfino est un vrai raconteur d’histoire.