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La Relieuse d'Oxford
par Pip Williams
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Date de parution 26 sept. 2024 | Archivage Aucune
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Résumé
Oxford, 1914. Peggy, relieuse aux Presses de l’Université, a toujours entendu dire que son métier ne consistait qu’à relier les livres, et non à les lire. C’est un crève-cœur pour cette amoureuse des mots, mais elle a besoin de cet emploi pour subvenir à ses besoins et ceux de sa sœur jumelle, Maude.
Alors que la guerre vide le pays de ses hommes valides, elle rapproche les femmes dont le labeur devient essentiel à l’avenir de l’Angleterre. Ce mouvement de solidarité entre travailleuses de tous âges et de toutes conditions insuffle à Peggy une énergie nouvelle.
L’arrivée à Oxford de réfugiés belges fuyant les bombardements allemands va finir de bouleverser son quotidien.
La guerre, la sororité et l’amour lui laissent entrevoir la possibilité d’un autre destin…
Oxford, 1914. Peggy, relieuse aux Presses de l’Université, a toujours entendu dire que son métier ne consistait qu’à relier les livres, et non à les lire. C’est un crève-cœur pour cette amoureuse des...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782265157194 |
PRIX | 22,90 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
J'avais beaucoup aimé le précédent ouvrage de Pip Williams et si je m'attendais à un univers similaire, je ne m'étais pas préparée à ce que ce soit le même et donc à ce que l'on retrouve des personnages issus de la Collectionneuse des Mots Oubliés.
J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Pip Williams, qui sous-entend plus qu'elle n'explique, et décrit avec une infinie poésie et autant de délicatesse la vie quotidienne et les aspirations de Peggy, jeune relieuse qui rêverait de lire les livres au lieu de les relier et se sent prisonnière de sa condition et de sa responsabilité vis à vis de sa soeur autiste.
Les personnages sont vivants, émouvants et quand la souffrance affleure, elle est toujours abordée sincèrement. Retrouver certains personnages de l'opus précédent, tout en sachant qu'ils n'allaient pas survivre à l'ouvrage m'a fait de la peine, ou plutôt, m'a plongée dans une certaine mélancolie, de tristesse vague, laquelle semble suivre les pas de l'héroïne.
Dans ce roman, Pip Williams s'est beaucoup plus attachée à parler de la guerre et des traces qu'elle a laissé sur les hommes revenus du front, parfois amputés, souvent, sinon toujours diminués. Comme dans La Collectionneuse des Mots Oubliés, certains choix dans le déroulé de l'histoire ne correspondait pas à ce que j'aurais pu souhaiter, mais ils sont dans l'esprit d'un auteur qui veut transmettre un vent de liberté pour les femmes. Les suffragettes, la liberté de parole, le droit de vote et de choisir sont des sujets récurrents de l'ouvrage. Peggy doit faire certains choix. C'était courageux de la part de l'auteur de les mettre en lumière et de ne pas choisir la facilité.
Merci à Fleuves Editions et NetGalley d'avoir mis cet ouvrage à ma disposition, je suis ravie d'avoir pu me replonger dans l'approche narrative si délicate de Pip Williams.
Amoureux des livres : vous êtes au bon endroit. Vous entrez dans le monde de la reliure et de la fabrication du livre, dans les années vingt (du siècle précédent). L'auteure, Pip WILLIAMS, ne manque pas de connaissances pour nous introduire dans cet univers tout nouveau pour moi. Vous l'avouerez, ce décor et ce contexte sont assez extra ordinaires pour attirer toute notre attention...
En parallèle, la première guerre mondiale éclate. Les troupes sont formées. L'Angleterre change d'atmosphère : d'un climat joyeux, l'atmosphère devient pesante.
Nous suivons l'aventure de Peggy et de sa sœur jumelle Maude. Maude est différente. Peggy lui voue sa vie, toute son attention et sa protection jusqu'à ce qu'elles trouvent un nouveau chemin pour elles.
Ce roman est sans conteste un roman complet et fort bien construit. Il est documenté jusqu'à la précision ultime aussi bien dans l'environnement, que dans les techniques, la guerre, le monde médical, les séquelles et les traumatismes et dans l'univers littéraire : les parutions et les rééditions de cette époque, les auteurs en vogue, les extraits de manuscrits. Tout est méticuleusement incorporé dans l'aventure de Peggy. Cela donne une histoire hors norme, incomparable, remarquable, splendide, détaillée.
Il m'a fallu du temps pour arriver jusqu'à la dernière page, mon quotidien entravant plus que nécessaire ma lecture et mon immersion dans ce livre. J'ai rarement lu un récit aussi précis et aussi scrupuleusement bâti. Je ne suis pas prête d'oublier cette auteure et sa remarquable plume. Il m'aurait fallu davantage de rythme dans ma lecture pour atteindre le coup de coeur. Mais les palpitations sont bien présentes... et j'en suis enchantée. Une très belle découverte littéraire.
#LaRelieusedOxford #NetGalleyFrance
Avant tout merci à @fleuveditions et à @netgalleyfrance pour m'avoir permis de lire ce livre.
Pip Williams m'avait enchantée avec la collectionneuse de mots oubliés, et là elle récidive. Ce second livre n'est pas un tome 2. Il est vrai que la temporalité et le lieu sont les mêmes, mais le sujet est différent. Toutefois, pour ceux qui ont lu son premier livre un clin d'œil existe.
Le premier livre était pour ne pas oublier certains mots, notamment ceux des femmes. Ce second livre est à l'image de son titre, il désire relier, unir, comme le travail des relieuses d'Oxford. Le discours féministe est toujours présent, et la volonté d'étudier son axe central.
Un grand travail de recherche est à souligner sur ce métier au début du 20 ème siècle.
Nous avons Peggy et Maude deux sœurs jumelles d'une vingtaine d'années, qui travaillent aux Presses de Oxford, elles sont relieuses. Même si elles sont semblables physiquement, elles sont bien différentes. Maude a la candeur d'une enfant, et Peggy se sent responsable de sa sœur depuis le décès de leur mère, mais cette responsabilité parfois lui pèse. Elle se sent enchaînée, elle qui aurait voulu vivre autrement.
Une superbe peinture de société du début du vingtième siècle entre le monde ouvrier et les étudiants nantis d'Oxford.
La guerre va unir un peu ces deux mondes, face aux atrocités.
Un roman intense, entre les tabliers des relieuses et les toges des étudiantes, un combat de femmes, et un combat de classes.
Un style fluide, beaucoup de sensibilité, et un grand amour des livres.
Une composition originale justement en utilisant les livres majeurs que les presses d'Oxford ont relié.
Je découvre la plume de l'auteure à travers ce second roman que je peux déjà qualifier de passionnant : d'une richesse dans les thèmes abordés, les personnages, les détails.
Peggy et Maude, jumelles d'environ vingt ans, travaillent toutes deux en tant que relieuses aux Presses de l'université d'Oxford. Peggy se doit de veiller sur sa sœur, un peu différente, depuis que leur mère est décédée. Quand Peggy rêve d'étudier à Somerville, Maude fait des pliages.
Mais quand la première guerre mondiale éclate, c'est toute la population qui est touchée, c'est toute une ville à faire tourner sans les hommes.
Pip Williams nous décrit magistralement le rôle de la femme, ou plutôt les rôles, dans ce contexte historique très bien décrit.
Elles deviennent, bénévoles dans les hôpitaux, VAD, elles prennent le rôle des hommes parfois dans les usines, elles rêvent de faire des études, de droit de vote.
Certaines attendent le retour de leur mari, de leur fils, de leur frère.
Les personnages tant principaux que secondaires, très nombreux, ont des personnalités très travaillées, complexes, rien n'est survolé, tout est juste.
L'auteure aborde une multitude de thèmes , tels que la guerre, les études, les droits des femmes, le handicap.
J'ai passé un très bon moment avec ce second roman de Pip Williams et je vais rapidement me procurer son premier roman.
Note : 18/20
Je remercie les éditions Fleuve de m'avoir envoyé ce roman via Netgalley.
Peggy travaille comme relieuse pour les Presses de l'université. Elle prend également soin de sa sœur Maude, qui est particulière. La relieuse rêve de poursuivre ses études à Sommerville et de décrocher son diplôme. L'histoire se déroule dans une Angleterre en proie à la Première Guerre mondiale, créant une atmosphère unique. Suivre Peg dans son quotidien de relieuse a été captivant. Ce roman nous révèle les dessous de la création des livres. La vie de Peg oscille entre son métier et son engagement bénévole, plongeant le lecteur au cœur du conflit. L'intrigue est captivante et les personnages sont attachants, avec une évolution marquée tout au long du récit. Les références au roman précédent de l'auteure, 'La collectionneuse de mots oubliés', ont été particulièrement appréciées. Le style d'écriture est très agréable, rendant la lecture de cette auteure très plaisante.
Une expérience de lecture véritablement agréable !
Une riche exploration de la vie, des relations et des ambitions d’une femme dans l’Angleterre du début du XXe siècle.
Angleterre, 1914. Peggy est relieuse aux Presses de l’Université, tout comme sa mère, Ma, et sa sœur jumelle, Maude. Nous nous retrouvons dans l’ambiance du précédent roman de l’auteure, « La collectionneuse de mots oubliés ». « La relieuse d’Oxford » n’en est pas une suite à proprement parler, je dirai qu’ils sont complémentaires. Le premier se déroule du côté de la création et de la rédaction d’un dictionnaire, le second est axé côté production d’un livre. Le dictionnaire du premier a été imprimé et relié par les Presses.
A la suite de la mort de sa mère, Peggy a du tirer un trait sur son rêve d’étudier à l’université d’Oxford afin de s’occuper de Maude, née différente (elle ne peut se débrouiller seule, on peut dire qu’elle est neurotypique). Toutes deux vivent modestement sur une péniche et travaillent comme relieuses. Amoureuse des livres, Peggy collectionne les ouvrages rejetés par les Presses et destinés au pilon. Elle les accumule sur leur bateau, prenant plaisir à prendre enfin le temps de lire.
Le processus de reliure et la réalisation d’un livre n’auront plus de secrets pour vous ! J’ai trouvé ces passages terriblement passionnants. L’occasion de découvrir les dessous du métier et de l’organisation du travail, très sexiste : les hommes effectuent le travail visible, noble, gratifiant (ils composent les caractères, font fonctionner les presses et fixent les couvertures), tandis que les femmes plient, assemblent, cousent.
« J’ai approché le livre de mes narines : arôme de cuir propre et parfum d’encre et de colle qui s’estompait déjà. Je ne m’en lassais jamais. C’était l’odeur fraîche d’une nouvelle idée, d’une vieille histoire, d’une rime troublante. Consciente qu’elle mettrait moins d’un mois à s’évanouir, j’inhalais profondément, comme si je pouvais absorber tout ce qui était imprimé sur les pages du livre. »
La Première Guerre Mondiale éclate et la ville devient terre d’accueil pour les Belges. Lotte et Bastiaan viendront enrichir la liste des personnages gravitant autour des sœurs. Peggy se révèle fougueuse, intelligente et motivée. Elle n’accepte pas du tout sa place dans la vie et se retrouve partagée entre l’espoir et le rêve d’être reconnue pour son intelligence et d’être plus qu’une relieuse.
Maude est un personnage féerique, ses doigts toujours occupés à plier même pendant son temps libre, sa conversation est une répétition des phrases des autres. Lotte, une réfugiée belge accablée de chagrin qui les rejoint aux Presses, bouleverse la relation de Peggy et de Maude.
Peggy se porte volontaire pour faire la lecture à des soldats blessés. Elle rencontre Gwen, étudiante de la classe supérieure trouvant le monde de Peggy fascinant. Il y a aussi Rosie, dont le fils, Jack, part à la guerre, comme tant d’hommes des Presses. Sans oublier Bastiaan, qui revient de très loin, puisque c’est un soldat grièvement blessé au front.
À travers les yeux et les récits de chaque personnage, une perspective différente du récit est offerte. AU cours de cette guerre sans fin, les femmes ne se contentent pas de jouer le rôle traditionnel d’infirmière ou de mère en deuil, mais participent pleinement à la vie de la société. Certaines sont en première ligne pour s’occuper des soldats blessés, d’autres dirigent les usines.
Pip aborde des thèmes riches, les classes sociales, la place des femmes dans la société, le droit de vote, le handicap. Mais aussi la guerre, que nous suivons de près, grâce notamment aux lettres écrites par Tilda, l’amie de Ma, infirmière du détachement d’aide volontaire (VAD). Tilda ne cache rien de l’horrible réalité de la vie dans un hôpital de campagne. En arrière-plan, une autre bataille se déroule : celle pour les droits des femmes et le droit de vote. Cela laisse Peggy assez amère. De part sa condition sociale, il y a très peu de chance qu’elle obtienne un jour le droit de voter.
Pip a la capacité à capturer les histoires des femmes à travers l’Histoire. Elle nous montre comment la Première Guerre Mondiale a transformé la vie des femmes. Bien que « La relieuse d’Oxford » soit une œuvre de fiction, il est impeccablement documenté et s’appuie sur la réalité historique, ce qui en fait une très belle expérience littéraire.
L’intrigue est relativement lente mais bigrement réaliste et, surtout, toujours convaincante. La plume de Pip est fluide, descriptive, riche.
Je vous recommande la lecture de « La relieuse d’Oxford » si vous vous intéressez à la genèse d’un livre, bien sûr, mais également à la socio-économie de la Première Guerre mondiale et à son traitement des femmes.
« «J’ai l’impression que cet exemplaire a été fort mal traité.» Elle m’a montré une page où quelqu’un avait écrit dans la marge. «Les gens qui lisent les livres ne pensent pas toujours aux efforts nécessaires pour les relier ni au coût que peut représenter leur remplacement.» »
Je remercie NetGalley et les Éditions Fleuve pour cette lecture.
#LarelieusedOxford #PipWilliams #Fleuve
J'ai sollicité ce roman parce que j'avais lu l'autre livre de Pip Williams que j'avais bien apprécié.
J'ai davantage aimé celui-ci. Le contexte historique y est pour quelque chose. Nous sommes en 1914, la guerre est imminente. Peggy et sa soeur jumelle, Maude sont relieuses aux Presses, juste en face de l’université pour femmes, Peggy en rêve, mais elle est pauvre et ne peut pas y entrer. La guerre changera le cours de sa vie. Elle fera des rencontres décisives qui lui permettront de changer son destin.
Malgré un début un peu poussif, on entre ensuite dans le récit pour ne plus le lâcher. Le rythme est doux mais pas ennuyeux, il nous berce et nous entraine dans les moments de vie de l'héroïne et de son entourage.
Cependant, je n'ai guère apprécié la personnage principale, que j'ai trouvé trop centrée sur elle-même, je lui ai préféré sa soeur ou d'autres personnages, plus justes.
Ce fut une agréable lecture.
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