Tombée du ciel
Suivi d'un entretien avec l'autrice
par Alice Develey
Lu par Ariane Brousse
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Date de parution 25 sept. 2024 | Archivage 20 oct. 2024
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Résumé
Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu'est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s'alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d'autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
Tombée du ciel est un roman d'amitié, d'adolescence et de révolte.
Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d'insomnies.
Comment tombe-t-on malade à cet âge ?...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035417512 |
PRIX | 22,95 € (EUR) |
DURÉE | 7 Heures, 21 Minutes |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Alice a 14 ans et elle ne mange pas assez. Alice est anorexique.
Un rdv chez le médecin qu’elle pensait banal va l'emmener tout droit à l'hôpital.
Ce livre est le récit de son hospitalisation et de son cheminement intérieur.
Elle nous raconte la méthode douce des soignants, les tentatives de négociation pour la faire manger de son plein gré. Mais c'est sans compter sur Sissi, sa voix intérieure, dénigrante et extrêmement motivante pour ne pas prendre le moindre gramme.
Vient ensuite la méthode forte : les punitions, le chantage, l'isolement, les traitements. Et pourtant Alice Develey n’a pas tout dit, elle garde le pire sous silence.
Force est de constater que le personnel médical est désemparé, que les méthodes ne sont pas efficaces et qu’elles tiennent assez peu compte de l’humain. Avec leurs traitements elle devient « chose ».
C'est un premier roman percutant que signe ici Alice Develey.
Le texte est empreint d’une colère froide, trop longtemps silencieuse. L’écriture est vive, tranchante parfois, telle une lame de cutter.
Mais il y aussi une véritable envie de vivre qui essaye malgré tout de se frayer un chemin dans les couloirs de l’hôpital, aussi petit soit-il. Alice le dit elle-même, "Je crois au contraire qu'il faut connaître le goût du sang pour aimer la vie".
Ce roman fait partie de mes coups de cœur de la rentrée. Il est fort, violent, lumineux parfois, nécessaire assurément.
Lisez-le !
Un récit troublant, très bien conté par Ariane Brousse.
Cette histoire bien que fiction est inspirée directement par les souvenirs du calvaire vécu par l'autrice pendant un an et demi !
Si elle a pu avancer grave à la lecture et l'écriture, aujourd'hui, la colère est toujours là, et de la colère, j'en ai ressenti aussi pendant mon écoute.
Je suis horrifiée par ce qu'a vécu Alice à ses 14 ans même si je ne peux blâmer le corps médical et des parents désoeuvrés, impuissants.
Cela me semble tout de même si dur pour une personne si jeune.
L'anorexie est un sujet délicat, mal compris et j'ai été touchée par cette histoire poignante, portée par une plume à la fois acérée et poétique.
J'ai beaucoup aimé vivre à travers les souvenirs de l'autrice, même si la lecture ne fut pas de tout repos honnêtement.
Bref, un vrai bijou de littérature qu'est ce récit émouvant, révoltant.
Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Tombée du ciel comme d'autres ado. Travers son carnet, elle raconte la chute, les doutes, les amitiés,...
Un récit empreint du vécu de l'autrice. Un récit extrêmement touchant qui raconte une adolescence qui part à la dérive. Un récit touchant où se traduit tout le mal-être, tout le besoin de reconnaissance et d'attention. Un récit qui marque la mémoire.
J'ai aimé la façon dont Arianne Brousse s'approprie le texte et nous transmet les émotions traversant Alice.
C'est un roman qui au-delà de l'anorexie, de la santé mentale parle d'amitié, de révolte et d'apprentissage de l'amour de soi.
Bref, un livre à découvrir !
Étant la mère d’une ado souffrant de TCA, j’ai voulu écouter ce livre qui livre l’expérience de l’autrice qui raconte son internement lorsqu’elle avait 14 ans et ne pesait que 36 kg. Et contrairement à la plupart des critiques que j’ai pu lire, je n’ai pas vraiment aimé. C’est bien écrit, très bien même. A tel point qu’on ne croit pas une seconde que la protagoniste a 14 ans. Ce sont les souvenirs d’Alice Develey avec sa façon d’écrire aujourd’hui. Et je pense que ce sont des souvenirs biaisés par son souvenir qui reste traumatique ce qui rend toute son expérience relatée ici très négative. Tous les soignants sont méchants, masochistes, il n’y a ni soin, ni accompagnement. Alice est gavée, attachée, confinée. Le récit n’est qu’une suite de maltraitances sans aucun recul et c’est vraiment dommage. Il n’y a dans cette histoire aucun adulte de confiance, les parents sont horribles (heureusement que la lettre de sa mère à la fin relativise un peu les choses), les soignants sont méchants. Finalement, c’est le copier-coller du journal intime d’une ado qui va mal. A ne pas mettre entre toutes les mains (j’imagine assez mal faire lire ce récit à un.e ado anorexique qu’on voudrait soigner!).
Entre journal intime et tranches de vie, Alice Develey s'inspire de son expérience pour raconter une hospitalisation pour anorexie dans une unité pédiatrique alors qu'elle avait 14 ans.
J'ai eu du mal à m'immerger dans ma lecture car j'étais souvent un peu en colère. Ce qui m'a chagrinée? le manque de recul de l'adulte face au récit de l'adolescente. J'ai moi-même été admise dans une unité TCA, plus ou moins à la même époque que l'autrice. Je l'ai vécu comme un sauvetage, et non comme un calvaire mais je sais que ce n'était pas le cas de tous patients et patientes. Cependant, j'ose imaginer qu'ils ont réalisé plus tard à quel point une certaine intransigeance est nécessaire quand on a affaire à des êtres qui se laissent littéralement mourir de faim. La sonde, la contention, le gavage et les contrats de poids paraissent violents mais sauvent des vies! Pas toujours, notez bien, n'est-ce pas ma douce Johanne?
J'ai fini par comprendre l'autrice voulait un côté un peu brut, non lissé par son soi de 30 ans. C'est ce que reflète d'ailleurs très bien la fin, incroyablement émouvante. le souci c'est que le lectorat ne semble retenir que l'inhumanité des traitements plutôt que la réalité d'une maladie qui s'avère parfois fatale.
Une roman qui me touchait peut-être trop personnellement pour me garantir une certaine objectivité. Rien à redire par contre sur la version audio, interprétée par une Ariane Brousse (déjà entendue dans « Katie ») qui réussit à traduire parfaitement les émotions de la narratrice.
Nous avons un récit très personnel de l'auteure à partir de ses propres souvenirs d'hospitalisation lorsqu'elle était adolescente, de ce fait c'est très difficile de juger le roman car ça touche un sujet très sensible. J'ai trouvé glaçant de voir cette maladie de l'intérieur, nous sommes dans les pensées d'Alice, dans ses réflexions et on suit de ce fait les différents stades et émotions liées à sa maladie ainsi qu'aux traitements qu'elle subit.
Je pense que ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains, je pense que pour ceux et celles qui se battent avec la maladie ou qui viennent de guérir ou sont sur le chemin ça peut être assez difficile à lire. On y aborde également l'aut0mutilati0n assez précisément donc même recommandations sur ce sujet.
L'auteure par ce roman a voulu dénoncer ce que subissent les enfants dans ce genre de service et je trouve qu'elle l'a très bien fait, il est difficile de sortir de ce roman sans une réflexion sur le sujet et un sentiment de colère et de questionnement sur la façon dont les enfants y sont traités.
Attention…coup de cœur!!!
Alice est enfermée contre sa volonté à cause de l'anorexie dans une cellule psychiatrique où elle se sent traitée comme un objet et elle est révoltée par cette situation. Sa voix imaginaire, Sissi, lui dit de ne pas manger et de faire attention et petit à petit c'est la maladie qui prend toute la place et devient presque une raison de vivre.
Elle écrit et lit pour s'évader et oublier, c'est son émotionnel qui entre en scène et ses mots crient sa douleur.
Dans ce livre audio intense, bouleversant, indispensable, l'auteure part d'une partie de son vécu pour expliquer la solitude, l'isolement et la rage qu'elle a ressenti vis-à-vis des traitements qui lui sont infligés sans son consentement et de la souffrance que cette maladie provoque.
La plume est magnifique, poétique, puissante,.. un coup de poing. On pourrait remplir un cahier entier avec ses phrases inspirantes et révoltées, un pur bonheur et une douleur poétique qui arrache le souffle.
La version audio interprétée par Ariane Brousse est très émouvante et forte. On arrive à y ressentir l'impuissance de la situation et la douleur dans son ton de voix. Dans cette version, il y a aussi une interview de l'auteure qui est vraiment intéressante et que j'ai beaucoup appréciée.
Le livre édité à L'Iconoclaste a déjà décerné le prix Première plume 2024.
Je remercie Audiolib pour ce service de presse audio via NetGalley France. Cette chronique n'engage que moi.
Quelques citations:
“Toute écriture est une lutte contre la mort”
“Une phrase c’est pas que des mots, c’est une sentence qui peut coûter toute une adolescence “
Alice a 14 ans. Elle est hospitalisée pour tenter de soigner son anorexie.
Partagée entre colère, impuissance et désespoir, elle entreprend d'écrire son parcours de patiente et son regard sur la maladie.
Un très beau texte malgré une fin décevante et un peu maladroite.
On m'avait recommandé ce livre, mais alors je m'y attendais pas. La lectrice exprime vraiment bien les émotions. Un thème très difficile mais qui est très intéressant car on se met pas forcément dans la situation de la personne concernée. Un roman dur mais que je recommande vivement
Un roman bouleversant sur un sujet au final assez méconnu : l’anorexie.
Le texte était très immersif en audio grâce à la narratrice qui apportait réellement quelque chose au récit ! Une super écoute très prenante !
Alice Develey raconte dans ce roman son histoire avec cette maladie qu’est l’anorexie, ce qu’elle a pu traverser, ressentir, vivre, subir. Une histoire très personnelle mais qu’elle livre très bien. Un roman pour que les personnes qui subissent cette maladie puissent se retrouver dans ses mots trouver peut-être un peu d’espoir par moment et se sentir comprise. Mais aussi pour les personnes comme moi, qui n’ont pas connu de personne souffrant d’anorexie et son inculte en la matière.
J’ai appris énormément grâce à ce roman sur ce sujet, ce que pouvaient ressentir les malades. L’absence totale d’appétit, le manque de considération du corps médical et bien d’autres choses que je vous laisserais découvrir dans le livre.
Je tiens à préciser public averti tout de même, les scènes décrites peuvent être difficiles à lire pour les plus jeunes ou pour les personnes souffrant de cela.
Dans Tombée du ciel, Alice Develey explore l’univers bouleversant d’Alice, une adolescente de quatorze ans internée pour anorexie.
Confrontée à la dureté des traitements et à l’incompréhension des soignants, Alice trouve une lueur d’espoir dans les amitiés qui se tissent et dans l’écriture, son moyen de résister.
Ce roman authentique et sensible donne une voix forte aux douleurs de l’adolescence, tout en soulignant le pouvoir salvateur de l’écriture et des liens humains.
Pour surmonter la douleur, Alice se tourne vers l’écriture. Son journal devient son moyen d'exprimer ce qu’elle vit et de ne pas oublier. Écrire lui permet de résister, de préserver une part d’elle-même et de transformer son désespoir en force.
Avec une plume sincère et émotive, Alice Develey nous offre un récit intense et poignant.
J'ai aimé découvrir ce roman en livre audio et savouré la voix d'Ariane Brousse, que j'apprécie déjà dans d'autres livres. Elle parvient à nous plonger au cœur des épreuves de l'adolescence et de la maladie.
Ce roman, qui touche profondément, reste en mémoire bien après sa lecture, grâce à la force des mots d’Alice et à son courage.
Version audio
Tombée du ciel d'Alice Develey est un énième livre sur l'anorexie. Je n'ai pu être que touchée par cette Alice de 14 ans et la petite voix dans sa tête qui ne cesse de lui répéter qu'elle est trop grosse. Ce roman très autobiographique est poignant mais je l'ai trouvé interminable.
J'ai constaté un grand engouement pour ce roman très fort que, moi, j'ai eu beaucoup de mal à écouter jusqu'au bout. Alice Develey y retranscrit bien la colère contre tous les adultes et la violence qui animent la jeune fille. Elle est maladivement autocentrée sur elle-même et ne peut s'en sortir seule. J'ai regretté que le personnage soignant n'y soit montré que sous son mauvais côté. A croire qu'il fait tout ce qu'il peut pour être méchant avec les enfants. L'anorexie est un sujet très sensible, qu'on ne peut ignorer, mais que faire avec des ados qui se complaisent dans leur malheur ? S'il est sûr que ce fut un calvaire pour Alice, il y a peu de compassion pour ce que peuvent endurer les parents ni pour le personnel soignant.
C'est très bien écrit, mais je n'ai pas cru un instant que c'était le journal d'une jeune fille de 14 ans sous médicaments, le ventre vide. L'auteure s'en explique dans une intéressante interview, à la fin de cette version audio.
J'ai apprécié la voix juvénile d'Ariane Brousse qui colle bien au récit d'une adolescente. Quand elle modifie sa voix pour incarner le personnel hospitalier, j'ai trouvé qu'elle exagérait en lui donnant des accents nunuches ou méchants et indignes du travail ingrat exigé d'eux.
Alice a quatorze ans. Après un rendez-vous chez sa généraliste auquel elle se rend à contrecœur, elle se retrouve hospitalisée d’office en service pédiatrique afin de soigner son anorexie. Car au milieu de ses rapports conflictuels avec sa mère et de ses comparaisons incessantes avec son frère, Alice ne mange plus que trois pommes par jour, et ça dure depuis un moment… Entre sonde nasogastrique, chambre d’isolement et automutilation, c’est pour elle le début d’une longue décente aux enfers…
Avec ce primo-roman, Alice DEVELEY a trouvé en elle le courage de relater l’indicible en mêlant fiction et témoignage. Celui d’exposer ces soignants qui n’en ont parfois que le nom. Il y a les gentils, les naïfs, les négociateurs, les dominateurs, les maîtres-chanteurs… Toute une galerie d’intervenants qui se relaient auprès d’une adolescente isolée pour la faire céder, la faire manger. De gré ou de force. Si l’on comprend parfaitement la nécessité vitale de « renflouer » la jeune Alice, la violence avec laquelle tout ça lui est infligé ne peut que révolter. Pour une gamine que l’on trimballe entre pédiatrie et psychiatrie pour soigner ces maux, les équipes en place manquent cruellement de psychologie. On impose, contentionne, bride les mots, les gestes. Coûte que coûte. On lui fait ingurgiter des médicaments à tort et à travers. Et d’autres encore pour limiter les effets secondaires des premiers. C’est l’escalade. Comme si la fin justifiait les moyens.
À force de se heurter aux murs, Alice perd tout espoir de ressortir un jour de cet hôpital qui la déconstruit chaque jour davantage au lieu de l’aider à remonter la pente, elle qui ne demande au fond qu’à renouer avec la banalité d’un quotidien bien huilé. Car si le combat d’Alice a débuté à travers ses déboires avec Sissi, cet alter égo qui lui susurre sans arrêt d’horribles reproches à l’oreille, ce petit diablotin sans cesse perché sur son épaule, ce monstre de l’anorexie qui lui dévore la tête bien avant les entrailles, il s’amplifie de manière exponentielle quand elle ne se sent ni écoutée ni respectée par le personnel médical ou sa propre famille. Braquée, elle reproduit les mêmes schémas, entre rage et abandon, jusqu’à planifier son suicide pour mettre un terme à cette lente agonie qu’on lui impose sans trop d’explications.
Alice DEVELEY se livre sans concession. Ses mots chantent autant qu’ils crachent à la face du monde. Ils écorchent vif cette soi-disant bienveillance qui pousse les autres à la gaver comme un canard à l’aide d’un tube dans le nez, qui l’oblige à s’exposer nue devant des adultes sans qu’elle n’ait jamais donné son consentement. Le système objetise son corps à l’extrême sous prétexte de la sauver alors que les méthodes utilisées ne font que renforcer ce dégoût qu’elle éprouve envers elle-même et envers ces autres qui ne la comprennent pas. Ce roman, c’est un cri du cœur, un coup de poing dans le cœur, dans l’estomac. C’est l’histoire d’une enfant qui chute et se relève, encore et encore, un cycle infernal entretenu par des mentalités défaillantes.
L’autrice s’interroge à juste titre sur le passé et le devenir de la psychiatrie. Si son récit peut parfois paraître lunaire, je ne peux que tristement appuyer son témoignage pour avoir connu moi aussi ce milieu où les droits des patients sont trop souvent jetés aux oubliettes. Après tout, ils ne savent plus ce qui est bon pour eux. Sinon ils n’en seraient pas là, n’est-ce pas ? J’ignore à quel moment on quitte les soins pour verser dans la violence institutionnelle, mais la problématique est bien réelle. Et pour ceux qui y sont exposés, c’est terriblement destructeur. Autant que la maladie qui amène à l’hospitalisation. Quand des personnes payées pour prendre soin de quelqu’un ne font qu’entretenir cette haine et ce désespoir que l’on ressent pour soi, comme lorsque l’on répète à Alice qu’elle est un cas perdu d’avance ou qu’on la coupe des autres pour mieux le faire céder, à quoi se raccrocher pour retrouver goût à la vie ? Pour (re)faire confiance à l’autre ?
Portée par l’interprétation à fleur de peau d’Ariane BROUSSE, la plume d’Alice DEVELEY se démarque très vite par des métaphores criantes de vérité. Pleine de verve, dotée d’un esprit drôle et affûté, elle n’hésite pas à dire les choses de manière crue entre deux envolées poétiques pour mieux dénoncer ces extrémismes auxquels on soumet une enfant dans le but de la faire ployer. Elle taille dans le vif, au propre comme au figuré, nous livre sans euphémismes ce que c’est que de grandir avec un monstre en soi. Elle appelle à une évolution nette des mentalités pour une meilleure prise en charge, plus humaine, plus à l’écoute. À aucun moment, elle n’occulte sa propre part de responsabilités, mais on sent ce besoin déchirant de faire savoir à quoi ressemble l’anorexie lorsqu’elle est vécue de l’intérieur, loin des versions parfois édulcorées que l’on nous dépeint ailleurs.
Ce roman, c’est une plaie béante qu’Alice DEVELEY débride avec une précision chirurgicale dans l’espoir d’enfin en guérir. C’est une invitation à changer les mœurs, à faire évoluer ce qui est ou non acceptable de faire subir à quelqu’un dans l’optique de l’aider à aller mieux. C’est une prière qu’elle adresse à un dieu sourd et aveugle, un système bancal où les protocoles sont automatisés au point de détricoter l’être humain. J’ai été séduite autant que répugnée, bercée par les mots et les figures de style autant que creusée de l’intérieur par la maltraitance ambiante. En équilibre précaire au bord d’une falaise, j’ai été assourdie autant par les cris que les silences. Un primo-roman inoubliable. Une plume inimitable.
Un texte excellent sur la thématique des troubles alimentaires. Cependant, je ne peux pas mettre un coup de coeur sur un témoignage aussi viscéral, aussi poignant. C'était réussi et très dur à la fois...
🌜𝔸𝕧𝕚𝕤 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖 ℕ°35
Bonjour très chers lecteurs, vous allez bien ?
Aujourd'hui on se retrouve avec ✨ Tombée du ciel par Alice Develey
Tombée du ciel m'a complètement happée.
Je peux dire que c'est une jolie révélation, un coup de cœur ❤️
On découvre le quotidien intense d'une jeune fille. Celui d’Alice internée dans un hôpital, luttant contre l'anorexie. Alice va nous partager ces souffrances, ses peurs, sa culpabilité, la solitude mais surtout l'espoir et cette volonté de s'en sortir. Un parcours semé d'embûches dans le cadre cruel de l'hospitalisation forcée.
Je sais que le choix des mots peut être crucial quand on parle de maladie. Souffrant, atteinte où bien luttant difficile de trouver un langage précis et respectueux pour parler de troubles de l'alimentation sans stigmatiser autour de cette maladie.
J'ai écouté ce livre en audio, et je peux vous dire que dès les premières phrases je me suis dit waouh !, ces mots sont percutant , saisissant. Ces crue mais à la fois poétiques. Ça m'a bouleversé, j'ai ressenti de l'empathie pour ses jeunes, c'est écrit avec bienveillance, avec respect cependant elle ne cherche pas a enjolivé la réalité, elle décrit la brutalité de cette maladie,on apprend à voir au-delà des apparences et à comprendre les souffrances invisibles. Comprendre les mécanismes de cette maladie et de ressentir l'impact qu'elle a sur la vie de ceux qui en sont atteints. Elle nous relate également les relations avec le personnel médical qui peut être parfois dure et cruelle, les autres patients l'amitié sur un fils qui se lie et leur famille. Elle met par ailleurs l'importance du soutien dans la guérison.
Un roman touchant quand on sait que Alice Develey témoigne de son expérience personnelle.
Un premier roman, pour comprendre l'anorexie et déconstruire les idées reçues que l'on a sur cette maladie complexe.
Un livre qui a marqué mon esprit, avec respect et bienveillance à découvrir d'urgence !
Il y a des livres qui sont de véritables rencontres et Tombée du ciel d’Alice Develey a eu cet effet sur moi. Dans cette fiction, l’autrice utilise son expérience pour nous raconter l’histoire de la jeune Alice qui se retrouve à l’hôpital pour anorexie. Va s’en suivre un long chemin semé d’embûches de service en service où on lui fera vivre l’enfer.
J’ai déjà trouvé le début poignant, dès les premières pages, la narratrice nous donne le ton, ce que l’on va lire est un témoignage, les souvenirs de l’horreur qu’elle vit au quotidien mais qu’elle a décidé de quitter car elle nous annonce : “Demain, je leur donnerai raison. Je me suiciderai.” C’est puissant de commencer une histoire de cette façon, je n’ai pu cesser de me demander qu’est-ce qui peut la pousser à ça ? Comment arriver à avoir tant mal qu’on décide de se donner la mort ?
Et ensuite le livre n’est qu’une suite de réflexions profondes, belles, touchantes autour des questions de ces maladies…
Que dire de la version audio de ce texte ? Elle ne l’a rendu que plus poignant ! J’ai adoré la voix de la lectrice qui incarnait vraiment Alice !
Pour conclure, on peut dire que c’est un coup de cœur !
Ce roman nous déroute, nous émeut car il nous entraine dans la vie d'une jeune fille de 14ans , Alice, qui va être forcée d'intégrer un hôpital psychiatrique (suite à son anorexie et sa dépression) pendant plus d'un an. On y découvre l'envers du décors, les maltraitance du personnel, les amitiés qui se lient et se délient, l'incompréhension de sa famille.... Ce roman s'avère être en fait son journal intime, elle qui veut coucher sur papier tout ce qu'elle n'a jamais réussi à exprimer.
Alice, ce n'est pas seulement l'héroïne de ce roman mais aussi son autrice puisque même si cette dernière ne définit pas "Tombée du ciel" comme un témoignage, c'est tout de même de sa vie dont elle parle. Beaucoup de scènes nous coupent le souffle par leur horreur et pourtant on perçoit également de l'espoir. Et j'ai espéré moi aussi, à chaque instant de ma lecture, son rétablissement, malgré les horreurs qu'elle subissait, qu'elle s'infligeait.
J'ai été charmée par la plume de l'autrice qui est à la fois très crue et dure (celle d'une jeune fille en plein dégoût de soi, de la vie) et pourtant qui peut également être très poétique. Au même titre que notre héroïne, on ressent parfaitement sa détresse, sa force de caractère, sa colère et son envie de tout envoyer balader. Mais ce n'est pas seulement la plume de l'autrice mais la lecture de la narratrice qui m'a hypnotisée. Elle y a mis toute son âme, à l'image d'Alice qui a mis toute ses émotions dans ses mots.
Un immense coup de coeur.
La plume d'Alice est poétique, profonde.
Le sujet est difficile mais abordé avec beaucoup de sensibilité.
Ce livre a été très laborieux à écouter. Peut-être aurait-il été moins compliqué à appréhender en format papier.
La narratrice est incroyable. Son jeu d'actrice est remarquable. Elle est très douée pour faire passer les émotions à travers sa voix. J'en ai eu des frissons à de nombreuses reprises et même les larmes aux yeux.
Autant vous prévenir, ce texte est loin d'être gaie et agréable. La thématique est lourde et sensible. Je le déconseillerais à celles qui souffrent de problèmes liés à l'alimentation. En revanche, je pense que ce livre pourrait fortement aider l'entourage des jeunes filles souffrant de pathologies telles que l'anorexie.
L'autrice parle à la première personne. Elle ne nous épargne rien de ce qu'elle ressent et de ce qu'elle vit. Elle décrit avec horreur ce qu'elle subit dans l'hôpital où elle est internée. On comprend son désarroi, son mal-être. On se demande comment il est possible de traiter un être humain, un enfant, de la sorte.
Il s'agit d'une fiction autobiographique. L'autrice nous l'explique en fin de livre. Je m'en doutais fortement car le récit est trop plausible, trop immersif pour être purement inventé.
La plume est très belle et percutante. Les mots sont judicieusement choisis et résonnent avec beaucoup d'impact.
Ce livre est très bon mais très dur. Je le conseille à toutes celles qui souhaitent comprendre ce que ressentent les jeunes filles souffrant de TCA.
Je n'ai pas été transportée par la lecture de cet ouvrage. Il m'a manqué de l'émotion malgré le thème très poignant. Le format audio m'a permis d'aller au bout de la lecture, ce que je n'aurais peut être pas fait avec un format papier.
Je n’ai pas accroché du tout.
Point positif déjà c’est que la narratrice convient parfaitement à l’ambiance du texte. Je trouve qu’elle réussi parfaitement à incarner le personnage.
Mais c’est tout ce que j’ai aimé. J’ai eu du mal car le personnage est sensé devoir écrire vite son histoire car elle n’a plus beaucoup de temps avant de pouvoir le faire. Mais pour moi ce n’est pas crédible car elle se perd dans les détails. Or si on doit raconter rapidement et donc essayer d’aller à l’essentiel. C’est peut être bête que ça m’ai bloqué dans mon écoute mais du coup je n’ai absolument pas réussi à m’attacher au personnage ni à réussir à avoir de l’empathie pour elle malgré le sujet absolument pas facile.
Dommage
Je ne connaissais pas du tout ce roman avant de le découvrir sur netcalif et je les remercie eux ainsi que les éditions truc machin pour cette découverte.
On fait la connaissance de Alice 14 ans et qui on va le comprendre très vite et atteinte de trouble alimentaire qui est l'anorexie.
On va donc suivre son parcours à travers les hôpitaux ainsi que découvrir sa détresse et également son passé afin de comprendre comment elle en est arrivé là.
C'était beau criant de vérité, émouvant, révoltant, cette lecture on ne peut pas en ressortir indemne.
En effet à travers l'écoute ou les écrits de l'autrice qui arrive avec justesse à mettre des mots sur chaque moment (on l'apprendra par la suite car en version audio on découvre aussi une interview de l'auteure qui nous explique qu'elle a vécu cela). Donc elle arrive très bien à faire ressortir sa propre souffrance.
On découvre aussi comment l'anorexie est encore assez méconnue mais aussi le jugement des autres, "il suffit juste de manger pour que ça aille mieux" c'est tellement facile à dire mais tellement impossible à réaliser.
Et puis il y a aussi tous ces professionnels de santé qui, en voulant peut-être bien faire plonge dans la maltraitance psychologique.
Pour moi c'est un livre qu'il faut absolument découvrir. Tout d'abord pour que les personnes qui soient atteintes de ce trouble, ne se sentent pas seuls puis pour que les soignants qui s'occupent de ces personnes se rend compte que certains mots, certaines choses peuvent être très dur à vivre, mais aussi pour les proches pour se rendre compte que ce n'est pas du cinéma.
Un petit coup de cœur pour moi
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