Ce que les corbeaux nous laissent

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Date de parution 6 sept. 2024 | Archivage 4 oct. 2024

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Résumé

Dans les contrées normandes du IXe siècle, Tarik et Adalrik grandissent aux côtés de leur maman Galwinthe. 

Lorsque qu'Adalrik est assassiné, Tarik se mure dans le silence.

Hanté par le fantôme de son frère, il grandit à la recherche d'une vengeance qu'il espère salvatrice. Noyant son chagrin dans l'alcool et les arnaques, il est convaincu que retrouver les coupables l'aidera à faire son deuil. 

Bercée par les croyances celtes et vikings, Galwinthe se réfugie dans l'étude de parchemins pour trouver comment guider Adalrik dans le royaume des morts. 

Ensemble, ils vont découvrir que le sort d'Adalrik était scellé depuis des années. Depuis un événement dramatique lié à Galwinthe... 

Ce que les corbeaux nous laissent, premier roman graphique de Sophie Leullier, est un récit puissant et orageux qui convoque un riche folklore médiéval pour raconter les différentes phases d'un deuil.

Dans les contrées normandes du IXe siècle, Tarik et Adalrik grandissent aux côtés de leur maman Galwinthe. 

Lorsque qu'Adalrik est assassiné, Tarik se mure dans le silence.

Hanté par le fantôme de son...


Formats disponibles

FORMAT Autre
ISBN 9782808501903
PRIX 19,90 € (EUR)
PAGES 160

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Je vous avoue que je ne pensais pas autant aimer Ce que les corbeaux nous laissent. J’ai beaucoup de chance dernièrement avec mes lectures graphiques et j’en suis plus qu’heureuse. Et pourtant la bande dessinée de Sophie Leullier n’a rien de très gai, bien au contraire. Mais autant dans le texte que dans les illustrations, il y a une force qui se dégage et à laquelle on ne peut pas rester insensible.

Galwinthe est une sorcière en exil, vivant seule avec ces deux garçons Adalrik et Tarik. Leur vie est paisible, loin du tumulte de la ville. Mais le passé de cette mère si courageuse va basculer le jour où son passé la rattrape et où son fils aîné est assassiné. S’en suit une période douloureuse où les deux survivants font face au deuil, chacun à leur façon.

Le sujet n’était pas évident à traiter, mais Sophie Leullier s’en sort incroyablement bien. J’espère sincèrement d’ailleurs que cela lui est venu de son imagination et pas d’un drame personnel. Outre le drame brutal qui touche cette famille, c’est surtout la période de reconstruction que l’on va suivre, ou plus de destruction en ce qui concerne Tarik. Poignant et brutal, on voit combien la culpabilité, la cherche de sens, la vengeance peuvent parfois nous engloutir et nous tuer à petit feu. Incarnée par un spectre, toute cette négativité ronge le jeune adolescent qui ne vit plus que dans l’espoir de trouver les assassins de son frère et les tuer.

En tant que lecteurs, on ne peut que lui dire que c’est le mauvais chemin, mais qui sommes-nous pour juger cette peine qui semble engloutir le jeune homme ? Galwinthe a l’air de s’en sortir un peu mieux, mais quand on y regarde de plus près, on la voit plonger dans un travail et se couper du reste du monde. Une autre façon de faire son deuil. Et le cheminement que l’on va suivre pour le fils comme pour la mère ne se fera pas sans heurt. La douleur est présente, continuellement. Ils veulent la paix, mais ne la trouvent pas.

Ce que les corbeaux nous laissent aborde de nombreux sujets très douloureux. Le deuil, bien entendu, mais aussi la culpabilité, la honte, la parole des femmes qui ne vaut rien, l’alcoolisme, le viol… mais il y a également une part de lumière, un espoir dans la bonté d’un inconnu ou bien dans la droiture d’une personne. Rien n’est facile, mais avec cette bande dessinée, on y voit tout de même une lueur au bout du tunnel, et un amour qui est plus fort que tout.

Les dessins jouent bien entendu aussi leur rôle. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteure fort, anguleux, très présent, mais aussi doux et solaire. De nombreuses émotions se dégagent des illustrations et font vivre cette histoire difficile et belle à la fois.

A n’en pas douter, je vais suivre de près les prochaines œuvres de Sophie Leullier. Ce que les corbeaux nous laissent a su laisser sa marque et j’ai hâte de voir ce qu’elle va nous préparer par la suite.

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Merci NetGalley et les éditions Dupuis pour ce partage.

Ce que les corbeaux nous laissent, c'est l'histoire d'une famille devant faire son deuil, mais qui à cause de nombreux paramètres n'arrive pas à le faire. En même temps la mort d'un enfant et d'un frère n'est jamais facile à gérer. Dans ce récit nous suivrons Tarik et sa mère Galswinthe, cherchant comment faire ce deuil, sans se faire manger par ce dernier.

Mêlant la cuture celte à la viking, les dessins sont beaux, recherchés, avec beaucoup d'icônes de ses deux croyances. Les palettes chromatiques vont bien entre elles, surtout pour décrire différents endroits/univers et cela nous aide aussi je pense énormément pour jongler sur certaines temporalités. Un vrai bijou pour les personnes et lecteurs qui aiment les vikings, les légendes nordiques et tout ce folklore.

J'ai beaucoup aimé la poésie de certaines planches, les expressions si justes parfois des personnages, cette quête qui parfois laisse des miettes...

C'est un récit que je recommanderai plutôt aux lecteurs qui aiment l'aspect viking, nordique, les défis de vie. Les personnes qui se questionnent peut-être même sur le deuil, qui veulent explorer aussi cette thématique car même si ça n'est pas un essai, cela peut toujours faire écho.

Je ne lui mets pas 5 étoiles, car j'aurai aimé être plus saisie au niveau des émotions (les miennes, pendant cette lecture). Cela en reste une très bonne lecture.

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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée "Ce que les corbeaux nous laissent".
Dans les contrées normandes du IXe siècle, Tarik et Adalrik grandissent aux côtés de leur maman Galwinthe.
Lorsque qu'Adalrik est assassiné, Tarik se mure dans le silence et il a soif de vengeance. Noyant son chagrin dans l'alcool et les arnaques, il est convaincu que retrouver les coupables l'aidera à faire son deuil.
Bercée par les croyances celtes et vikings, Galwinthe se réfugie dans l'étude de parchemins pour trouver comment guider Adalrik dans le royaume des morts.
Ensemble, ils vont découvrir que le sort d'Adalrik était scellé depuis des années. . depuis un événement dramatique lié à Galwinthe...
Ce que les corbeaux nous laissent est un magnifique roman graphique sur le deuil. Chacun de nous fait son deuil à sa manière, il peut être long, très long, d'y arriver.
Quand Adalrik meurt, son frère et sa mère sont anéantis. Ils vont tous deux réagir très différemment.
Tarik est un enfant enjoué mais la mort de son frère le rend ombrageux, il s'en veux de cette mort. Alors, il veut se venger. Il est persuadé que tuer ceux qui ont tués son frère est la seule solution pour aller mieux. Certes, la vengeance est un plat qui se mange froid mais est ce pour autant une bonne idée de céder à ses pulsions ? Cela changera t'il quelque chose ? Le deuil arrivera t'il à se faire ??
Quand à Galwinthe, elle se réfugie dans ses croyances et veut retrouver le corps de son fils pour faire son deuil, pour lui permettre de reposer en paix.
Tarik et Galwinthe sont deux personnages très touchants. Il est facile de s'attacher à eux. J'ai aimé comment Adalrik est là, qui veille.
Les illustrations sont vraiment magnifiques de même que la colorisation.
Le scénario est parfaitement maitrisé et j'ai aimé découvrir tout ce folklore médiéval qui permet de relater les différentes phases d'un deuil.
"Ce que les corbeaux nous laissent" est une petite pépite que je vous invite à découvrir et note cinq étoiles :)

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Quelle histoire belle et touchante !

Dans cette BD, on assiste à l'histoire poignante d'une mère et son fils qui arrivent, avec des hauts et des bas, mais surtout main dans la main, à surmonter une épreuve douloureuse qu’est le deuil.

J’ai trouvé que les thèmes, c’est-à-dire le deuil, la vengeance, la haine de l’autre et le repentir étaient abordés avec beaucoup de finesse et de sensibilité. Que de beaux messages passés…

Aussi, j’ai aimé la manière dont l’auteure arrive à nous faire ressentir de l’empathie, voire de la sympathie pour les personnages. Je me suis vraiment sentie impliquée dans la vie des personnages tant on est plongé au cœur de leur quotidien.

Niveau esthétique, cette BD est sublime. Les planches, les couleurs utilisées, les dessins…Il n’y a pas que les mots qui nous transmettent des messages, il y a aussi la manière dont les thèmes sont représentés.

Cependant, j’ai trouvé la résolution un peu trop brutale.

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J'ai craqué pour la couverture, comme souvent, vous me connaissez à force. Les regards tristes des personnages, leurs vêtements qui placent une certaine époque et les runes et le serpent bleu qui font penser à de la mythologie nordique, il n'en fallait pas plus. Pourtant, le titre ajoute une touche d'intérêt non négligeable.

Les illustrations sont très belles, pleines de douceur, mais aussi d'horreur quand c'est nécessaire. Les expressions sont très bien retranscrites et les couleurs choisies avec justesse.

Je ne vous le cache pas plus longtemps, il s'agit pour moi d'un coup de coeur ♥

On suit d'abord l'histoire, tragique même si on a au départ que la partie émergée de l'iceberg, de la mère d'Adalrik et Tarik, puis le temps passe, les enfants grandissent. On se prend très vite d'affection pour eux et pour cette famille qui vit en retrait, aux abords d'une forêt. Puis le drame arrive, Adalrik est tué et Tarik se mure dans le silence. Sa colère et sa culpabilité sont intenses, il a soif de vengeance et rejette tout ce qui pourrait lui apporter du bien. Puis il se remet à vivre. Un peu, sans trop oser et sans jamais oublier son frère et ce qu'il ressent par rapport à sa perte.

De son côté, sa mère est obsédée par l'idée d'offrir le repos à son fils, à tel point qu'elle en oublie le reste. Nous les suivons tous deux, dans leur chagrin et leurs désaccords, jusqu'à la conclusion qui porte de puissants messages de paix et de pardon.

Ce que les corbeaux nous laissent, c'est une oeuvre incroyable, qui nous fait passer par toutes les étapes du deuil avec une sensibilité fantastique et une justesse qui ne nous laisse pas indifférent. On ressent les émotions avec une intensité telle que j'en ai pleuré. En gros, vous l'avez compris, malgré le sujet traité, cette BD ne m'inspire qu'un mot :

Magnifique.

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Sublime ! Incroyable ! Fort !

Voilà comment décrire ce roman graphique aux planches sublimes dans leurs dessins et leur colorimétrie vive, rappelant les légendes nordiques et celtiques. Et c'est sur ce fond de tradition et de légendes que cette recherche de paix et de deuil pour la mère et le frère de ce jeune garçon tué par vengeance.

Deux personnes brisées sur leurs cheminements différents dans le deuil manquant de communication, voilà ce qu'est ce roman graphique.

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En Normandie, au IXe siècle, deux frères adolescents vivent auprès de leur mère. Mais l'un d'eux va se faire assassiner, plongeant la famille dans un long processus de deuil.

En lisant le résumé de la bande-dessinée Ce que les corbeaux nous laissent, je m'attendais à un récit plus ancré historiquement. De ce point de vue, j'ai été un peu déçue. L'utilisation d'un langage grossier et d'expressions très actuelles m'ont d'autant plus empêchée d'être totalement transportée au Moyen-Âge. En revanche, j'ai trouvé autre chose que je n'attendais pas et qui m'a totalement séduite : il y a beaucoup d'émotions, et celles-ci arrivent crescendo dans le dernier tiers du livre. Le récit aborde les relations familiales, les processus de deuil, le sentiment de culpabilité, l'envie de vengeance et le pardon. C'est très émouvant. Les dessins quant à eux sont esthétiques et colorés.

Une jolie surprise !

À noter que la bande-dessinée est agrémentée d'une playlist que ne n'ai pas encore pu écouter mais que j'ai hâte de découvrir.

Je remercie Netgalley et les éditions Dupuis pour la découverte de Ce que les corbeaux nous laissent.

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