Merci @editionsfayard @marclavoineofficiel et @netgalleyfrance pour cette magnifique chevauchée.

" Quand les chevaux arrivent " une épopée sans précédent, un voyage dans le cœur d'une femme, les derniers jours de sa vie, de son âme, de l'amour et des rêves de son fils.

Un trésor, Marcel, son fils, Marc Lavoine, nous offre ses mémoires.

" Je marche sans direction précise, envie de me perdre, de ne plus retrouver mon chemin, de partir, de disparaître, d'échapper à ce qui m'attend, de perdre à mon tour la tête, mieux, la mémoire, te perdre mon attachement à toute chose, d'oublier jusqu'à l'oubli lui-même, d'oublier que je l'aime."

J'ai rarement été aussi transporté par un récit, fan inconditionnelle de Murakami, je ne présente plus mon addiction aux histoires oniriques ou la réalité se lie avec les étoiles.

Voilà un auteur qui a su mêler la fiction à la triste réalité de la mort de sa maman, Majuman.
Il gravera ses derniers jours dans le fer d'une chevauchée introspective et passionnée avouant l'amour de cette femme aux hommes de sa vie.

Je n'ai pas voulu démêler les faits réels des rêves de Marcel tant cette histoire est belle.
Je me suis laissé aller dans cette virée galopante entraînée par l'amour, le deuil et la vie.
Et quel humour ce texte, les dialogues, la spontanéité des personnages j'avais l'impression d'être à une réunion familiale parfois.
Cette plume épicée et affûtée ne manque pas d'onirisme, de philosophie, j'ai eu la chance de pouvoir entendre la voix rock de Marc Lavoine, le récit est à la première personne, nous filons les 200 pages dans la tête de l'auteur et bon dieu que c'est bon ce réalisme authentique, cette claque de la vie qu'on prends avec tristesse et plaisir.

Un grand huit émotionnellement décoiffant, préparez les mouchoirs, cavaliers soyez prêts à galoper dans les prairies entre la vie et la mort, vous n'en sortirez pas indemnes.

Je conseille vivement ce livre qui sortira le 15 Janvier c'est un véritable coup de cœur pour moi.

#quandarriventleschevaux #marclavoine #editionfayard #alire #coupdecoeur #chroniquelitteraire #leslivresdemiranda #bookstagrammers #netgalley #booksta #booklover #passionlivres #majuman #deuil #vie

Un somptueux roman où la culpabilité et l'amour transpirent. J'ai découvert un autre homme que le chanteur et cela m'a beaucoup plus. Une belle leçon qui continue de confirmer que le système médical français est défaillant. Un magnifique roman sur le deuil, l'amour maternel en toute transparence.

Chronique programmée sur insta

Quand arrivent les chevaux de Marc Lavoine c'est un roman profondément personnel et émouvant qui explore les thèmes du deuil, de la mémoire et du lien entre une mère et son fils.

Marc Lavoine a une plume très émotive, capable de transmettre la profondeur des sentiments et des souvenirs avec une grande sensibilité.

Ce livre est imprégné d'une authenticité touchante, puisant dans les expériences personnelles de l'auteur pour raconter une histoire poignante.
L'ouvrage offre une réflexion profonde sur le deuil et la manière dont les souvenirs façonnent notre identité.

J'ai trouvé trouver le rythme du livre lent, j'ai eu du mal à me mettre à la place de l'auteur.
La structure narrative, parfois non linéaire, et les passages introspectifs peuvent rendre la lecture difficile.
La tonalité souvent mélancolique et introspective du livre peut ne pas convenir à tous mais si vous êtes en recherche de récits optimiste, passez votre chemin.

Quand arrivent les chevaux est un livre qui peut diviser. Si vous aimez les récits introspectifs et poétiques, vous trouverez probablement beaucoup à aimer dans l'écriture de Marc Lavoine. Cependant, si vous êtes à la recherche d'une intrigue plus rapide et moins introspective, vous pourriez être déçus. C'est un livre qui demande une certaine patience et une sensibilité aux nuances émotionnelles pour être pleinement apprécié.

Une très belle surprise un hymne à l’amour d’un fils pour sa mère. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre de la part de Marc Lavoine que je ne connaissais pas en tant qu’auteur et j’ai été portée par son histoire personnelle qui m.a particulièrement émue.

Si vous pensez vous retrouver sur un récit autobiographique autour de Marc Lavoine et des derniers jours de sa mère, vous serez déçu.
Ce nouveau livre, des années après le succès de L’homme qui ment, est un objet littéraire, qui flirte entre la folie et la poésie.
L’auteur accompagne sa mère, qui repose dans une chambre à l’hôpital, dans le récit de sa mère, qu’elle veut peut être fantasque pour adoucir l’échéance que ce soit pour elle mais surtout, pour le grand amour de sa vie, son fils.
Alors ce n’est pas forcément toujours simple à suivre, mais c’est une très jolie déclaration d’amour. Et pour ceux qui connaissent un peu les chevaux, ils reconnaitront, l’immense soutien qu’ils peuvent apporter.

Laissez donc tous vos préjugés ou votre côté cartésien et laissez vous porter.

Marc Lavoine nous offre avec Quand arrivent les chevaux un roman profondément intime et bouleversant, une chevauchée entre rêve et réalité, où il explore le deuil, la mémoire et l’amour filial. À travers le regard de Marcel, son alter ego littéraire, il retrace les derniers jours de sa mère, une femme qui s’éteint doucement tandis que son fils se perd dans les méandres de ses souvenirs et de son chagrin.

L’écriture de Lavoine est empreinte d’une grande sensibilité. Sa plume, à la fois brute et poétique, oscille entre lyrisme et spontanéité, mêlant les dialogues du quotidien à des envolées introspectives. L’auteur ne se contente pas de raconter la mort d’un être cher, il l’enlace d’un voile onirique, brouillant volontairement la frontière entre réalité et imagination. Hallucinations, souvenirs, délires ou vérités ? Impossible de distinguer avec certitude. Ce flou artistique est une force du roman, mais peut aussi dérouter certains lecteurs.

L’univers du livre est traversé par une multitude de références artistiques et littéraires, parfois jusqu’à l’excès. Le style, dense et parfois décousu, peut rendre la lecture exigeante, notamment par l’absence de transitions claires entre les différents états d’âme du narrateur. Toutefois, cette fragmentation du récit semble vouloir épouser la confusion émotionnelle du deuil, ce sentiment d’être perdu dans un monde qui vacille.

Le roman dégage une atmosphère très particulière, teintée de nostalgie, de douleur, mais aussi d’une certaine tendresse. L’humour inattendu des dialogues et la spontanéité des personnages viennent alléger cette traversée de l’ombre, nous plongeant parfois dans une véritable réunion familiale, avec ses instants de complicité et ses maladresses pleines d’amour.

Si Quand arrivent les chevaux peut sembler difficile d’accès, notamment en raison de son rythme lent et de sa construction parfois labyrinthique, il n’en demeure pas moins une œuvre d’une grande sincérité. C’est un texte à ressentir plus qu’à comprendre, une errance littéraire qui, à l’image du deuil, ne suit aucune ligne droite. Un roman qui ne plaira pas à tous, mais qui touchera profondément ceux qui sauront se laisser porter par son souffle poétique et sa puissance émotionnelle.

Préparez-vous à une lecture intense, un voyage entre la vie et la mort, où chaque page semble nous murmurer à l’oreille : l’amour ne disparaît jamais, il se transforme, il chevauche le temps.

Dans Quand arrivent les chevaux, Marc Lavoine nous livre un récit bouleversant et poétique sur la fin de vie, la mémoire et les liens invisibles entre une mère et son fils. Ce roman, à la fois intime et universel, questionne la frontière fragile entre la folie et la lucidité, entre l’imaginaire et la réalité. À travers des lettres poignantes et des réflexions intérieures, Lavoine peint le portrait d’une relation mère-fils marquée par la tendresse, l’incompréhension et l’acceptation de l’inévitable.

L’histoire se déroule dans un monde où les repères deviennent flous, où les identités se confondent, et où le temps semble dérailler. Le fils se tient au chevet de sa mère, gravement malade, attendant l’inévitable disparition de celle qui a été une figure centrale dans sa vie. Cependant, ce moment de séparation semble plus complexe qu’il n’y paraît. La mère, dans ses derniers instants, perd peu à peu la tête, mais est-ce de la démence ou un moyen de réinventer le monde à sa manière ? La question reste en suspens, et ce flou entre réalité et illusion est l’une des forces de ce récit.

Les lettres qu’il adresse à sa mère, et qui ouvrent le livre, sont empreintes d’une tendresse douce-amère. Elles révèlent non seulement l’amour profond du fils, mais aussi sa propre difficulté à accepter la fin de la vie de celle qui a façonné son existence. Le fils, surnommé affectueusement « mon p’tit rat » par sa mère, semble également plongé dans une confusion intérieure. Il est à la fois celui qui doit accompagner sa mère dans ses derniers instants et celui qui se voit confronté à l’idée de la disparition d’un être cher, avec l'angoisse d’un vide à combler.

Lavoine, à travers son écriture poétique et fragile, explore les thèmes du passage du temps, de la mémoire et de la perte. L’absurdité du monde dans lequel se trouvent les personnages est mise en lumière par des images fortes et des métaphores qui frappent par leur simplicité et leur profondeur. La narration se déploie dans un entre-deux entre la lucidité et l’irréalité, donnant au lecteur la sensation d’un univers parallèle, où la fin de vie devient une transformation plutôt qu’une disparition.

Le titre du livre, Quand arrivent les chevaux, résonne comme une métaphore de la fin, de la sagesse ou peut-être même de la délivrance. Les chevaux, symboles de liberté et de passage, sont-ils une manière pour la mère de préparer son départ ? Peut-être sont-ils les messagers de la transition vers l’au-delà, ou simplement une image de la force tranquille de la mort.

Ce roman, d’une grande sensibilité, aborde des thèmes lourds avec légèreté et douceur, et fait écho à des questions que chacun se pose face à la fin de la vie et à l’au-delà. L’écriture de Lavoine est tout en nuances, délicate mais puissante, et son exploration des liens familiaux est d’une grande intensité émotionnelle.

Quand arrivent les chevaux est un ouvrage qui invite à la réflexion sur la perte, la mémoire et les relations humaines, tout en offrant une belle leçon de résilience et de paix intérieure. La voix de Lavoine, à la fois intime et universelle, résonne profondément chez le lecteur, bien au-delà des mots.