Va et poste une sentinelle
roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Demarty
par Harper Lee
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Date de parution 7 oct. 2015 | Archivage 7 janv. 2016
Résumé
Chronique douce-amère de l’adieu à l’enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, révolte et révélations, Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de l’auteur de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur mais fut écrit avant son livre culte, prix Pulitzer en 1961. Si sa publication constitue aujourd’hui un événement majeur, ce n’est pas seulement parce qu’il aura fallu attendre plus d’un demi siècle pour connaître son existence, ni parce qu’il a d’ores et déjà battu tous les records de ventes (plus d’1,1 million d’exemplaires en une semaine lors de sa parution aux États-Unis), mais aussi, et surtout, parce qu’il s’agit d’un grand livre, puissant, émouvant, dérangeant : un troublant miroir tendu à un monde qui, malgré le passage du temps, nous parle toujours du nôtre.
Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père, Atticus...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782246858690 |
PRIX | 7,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Il est étonnant que ce livre ait été rejeté par les maisons d’édition car, même s’il est parfois maladroit, il reste de qualité. « Va et poste une sentinelle » est le roman de l’émancipation. Scout semble ouvrir les yeux sur la communauté qui l’a vue grandir. Ce retour dans le Sud est extrêmement douloureux, sa vie à New York l’a changée. Elle comprend que les gens ne sont pas aussi tolérants qu’elle l’imaginait. Sa relation avec Calpurnia, leur ancienne servante noire, n’est plus non plus celle qu’elle avait gardé en mémoire. Scout va lui rendre visite et la scène est particulièrement poignante. Scout voyait en elle une mère de substitution, Calpurnia a toujours su qu’elle n’était qu’une domestique. Un fossé s’est creusé entre Scout et la ville de Maycomb. Elle ne comprend plus le Sud des États-Unis, ne comprend plus son père. C’est toute l’incompréhension du Nord du pays envers le Sud dans les années 50 qui s’exprime ici par le regard de Scout. L’image qu’elle gardait de Maycomb n’est qu’un souvenir. Il y a d’ailleurs déjà de très belles évocations de l’enfance, annonciatrice de ce que sera « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ».
« Va et poste une sentinelle » est le roman du passage à l’âge adulte alors que « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » était celui de l’enfance. Il montre qu’il faut savoir s’émanciper de ses modèles pour grandir et devenir soi-même. Un beau roman, peut-être plus complexe et nuancé que le premier publié, et qui complète bien le formidable « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ».