Il est toujours minuit quelque part

Evoquant le poids de la culpabilité, ou la paranoïa qui s’empare de ceux qui ont quelque chose à se reprocher, ainsi que l’influence du groupe lorsqu’on est entre jeunes et qui amène à agir autrement qu’on ne l’aurait fait en étant seul, l’auteur nous plonge au cœur d’un thriller qui fait la part belle aux réflexions personnelles des différents protagonistes sur ce qu’on est, ce qu’on voudrait être, ce qu’on donne comme image de soi ….. Il donne également de l’importance aux relations familiales, nous rappelant « qu’on choisit ses amis, mais pas sa famille »…. Et que de temps à autre, tout ce que cela implique est difficile à porter et …. à supporter ……………

On assiste à l’installation d’un mal-être grandissant, qui « bouffe » Bill de l’intérieur, attaquant même son sens commun, le maintenant dans des troubles qui vont en augmentant au fur et à mesure qu’il semble perdre le fil de sa vie….

Une fois plongée dans le cœur de l’histoire, j’ai eu beaucoup de mal à la lâcher. Cédric Lalaury installe avec doigté une atmosphère de suspicion, de malaise, de non-dits qui se dévoilent au compte-gouttes, c’est bien fait et terriblement addictif…. S’il confirme son talent, il sera agréable de le lire à nouveau.

Bonjour, fini "Il est toujours minuit quelque part" de Cédric Lalaury. J'ai choisi ce roman pour sa couverture qui m'a attirée et son titre aguicheur. On en apprend peu dans la présentation, ce qui me convient tout à fait n'aimant pas lire par principe les 4ème de couverture. Et au final, c'est un récit où l'on se trouve entourée d'ombre du début à la fin. Une histoire bien noire où les secrets en sont le fil conducteur. Je me suis bien demandée où l'auteur allait m'emmener, un peu sceptique… et au cours de la lecture les secrets se dévoilent petit à petit. Alors, j'ai été captivée, très curieuse et éprise dans ce roman psychologique, le romancier a su maîtriser ces mots pour nous perdre dans l'ombre de Bill. Je n'en dirais pas plus sur la fin et cet excellent dénouement. On y trouve aussi une légère pointe de fantastique qui donne du pétillant à l’histoire (le style des romans de S. King). Merci à Netgalley et aux Editions Préludes pour cette lecture. J'ai bien apprécié et je le recommande.

J'ai eu la chance de découvrir le titre de Cédric Lalaury, Il est toujours minuit quelque part.
Je dois reconnaître que le résumé m'attirait énormément et m'intriguait: l'histoire d'un professeur d'université dont la vie est réglée comme du papier à musique et qui se retrouve complètement bouleversée par la publication d'un roman. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce roman dont la trame est simple mais qui a l'efficacité de piéger le lecteur: je me suis sentie happée par cette intrigue. Une fois lancée dans la lecture,j'avais envie de connaitre la suite des événements, de savoir comment le personnage principal, Bill, allait se dépêtrer de cette histoire vieille de 20 ans.
Les personnages sont soignés et sont intéressants. Bill, antipathique au départ, révèle ses failles au fur et à mesure. L'auteur du roman incriminant, Richard Philip Kirkpatrick , est haut en couleurs et on se laisse très vite prendre à son jeu.
Un roman à découvrir et un auteur prometteur.

Un professeur reçoit un mystérieux manuscrit un jour dans son casier. Ce n’est pas un hasard. Pensant d’abord à une mauvaise blague, il comprend petit à petit pendant sa lecture que cela lui a été adressé personnellement et volontairement. Quel lien le personnage principal a-t-il avec le meurtre narré dans le manuscrit ? Pourquoi cette histoire resurgit bien des années plus tard ?

J’ai lu ce roman il y a quelques mois maintenant et j’en garde un bon souvenir. Si l’histoire n’est pas non plus transcendante, elle permet malgré tout de passer un bon moment de lecture, avec un usage intéressant du suspens. C’est un livre qui se lit relativement vite et facilement.

je n’ai pas vraiment été convaincue par le personnage de Bill, qui a pu se montrer exaspérant pendant le récit, ni par le personnage d’Alan, dont j’attendais plus. La fin m’a laissée sur ma faim, et je n’ai pas été séduite par cette dernière. Toutefois, le roman est bien écrit, plutôt bien dosé, et j’ai aimé le personnage de Dick ainsi que l’ambiance proposée, avec toutes ses questions et l’angoisse qui monte au fur et à mesure, même si elle aurait pu être davantage développée. C’est donc un roman que je vous conseille, même s’il ne m’a pas marquée.