ARTIFICES
par Didier FOSSEY
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 18 juin 2018 | Archivage 1 sept. 2018
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Artifices #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Avril 2013 - Hôpital psychiatrique de Cadillac.
Deux ans plus tard... Forêt de Rambouillet.
Un corps est retrouvé ligoté à un arbre, sauvagement mutilé par des feux d'artifice. La violence du crime est sans précédent. L'enquête est confiée à Boris Le Guenn, commandant au 36 quai des Orfèvres. Une experte en explosifs vient l'épauler dans cette affaire.
Tandis que d'autres meurtres se succèdent sur le même mode opératoire, un inconnu s'introduit au domicile du commandant Le Guenn et se met à le harceler par téléphone. Il semble en savoir long sur lui...
Qui peut bien lui en vouloir ? Et si le passé de chacun était un premier indice...?
---------------------------------------------------
Après le succès du polar "Burn-out" et plus de 25000 lecteurs, la nouvelle enquête de Boris Le Guenn, au 36 quai des Orfèvres, promet d'être explosive !
Un polar inspiré de faits réels...
Avril 2013 - Hôpital psychiatrique de Cadillac.
Ils recommandent !
Actions promotionnelles
L’AUTEUR : Didier Fossey intègre la Police nationale en 1983; il y fera toute sa carrière. Pendant 18 ans, il a fait partie de la BAC parisienne avant d'opter pour des services plus calmes. En 2010, il se lance dans l'écriture de son premier polar « Tr@que sur le Web ». Puis en 2011, « Ad Unum ». En 2015, il écrit « Burn-Out » paru chez Flamant Noir Éditions et remporte le PRIX POLAR du LIONS CLUB. Ce polar rencontre un véritable succès avec déjà plus de 25000 lecteurs. Ses polars inspirés par sa carrière de policier offrent des récits au plus près de la réalité. Un style très apprécié des amateurs du genre ! Il est aujourd'hui l'auteur de cinq romans.
L’AUTEUR : Didier Fossey intègre la Police nationale en 1983; il y fera toute sa carrière. Pendant 18 ans, il a fait partie de la BAC parisienne avant d'opter pour des services plus calmes. En 2010...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9791093363455 |
PRIX | 19,50 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Un opus fort attendu compte tenu de la fin du précédent, Burn-Out, il me tardait de savoir qui était l’auteur du coup fil anonyme reçu par Boris. Qui plus est Boris va devoir composer avec une équipe quasiment neuve (seul Antoine est resté au côté de son patron), mais aussi avec une nouvelle hiérarchie (avec notamment un boss arrivé à son poste grâce à ses diplômes et non au mérite). Cerise sur le gâteau, la vie personnelle de Boris est elle aussi en pleine tempête ; Soizic (l’épouse de Boris) veut faire un break pour se donner le temps de réfléchir à leur situation, sans surprise les enfants (et le chien) suivent leur mère…
Peut-être vous demandez-vous si ce roman peut se lire individuellement ou s’il est impératif de prendre la série dans l’ordre ; je vous répondrai qu’il peut se lire en one-shot, mais qu’il serait dommage de passer à côté des précédents. Non seulement il est fait référence à des événements qui se sont produits dans le précédent tome, mais il est surtout fortement rattaché à Ad-Unum, le second roman de la série. Enfin, il serait dommage de passer à côté d’excellents polars, écrits avec la touche inimitable propre aux flics écrivains.
Didier Fossey ne fait dans la simplicité, genre « on prend les mêmes et on recommence« , aucun de ses romans ne ressemble aux autres, tout en restant proche du quotidien de ses personnages, l’auteur aborde des thématiques différentes, pas forcément inhérentes au métier de policier soit dit en passant. C’est aussi ça la touche Fossey, des intrigues fortement ancrées dans le réel avec des acteurs empreints d’humanité (et parfois d’inhumanité).
Dans cet opus il sera notamment question de pédophilie (certainement l’une des pires situations à laquelle puisse être confronté un policier, sans parler des horreurs subies par les victimes), de vengeance, de prise en charge psychiatrique des criminels, mais aussi de la difficulté de concilier vie privée et vie professionnelle quand on est flic de terrain.
D’entrée de jeu, en guise de prologue, l’auteur nous renvoie en 2013 en nous plaçant dans la peau de celui que l’on devine être à l’origine de l’appel anonyme reçu par Boris. Au fil des chapitres nous croiserons son chemin, et partagerons son parcours d’août 2013 à avril 2015 (date de la présente intrigue). Vous comprendrez aisément que je ne m’attarderai pas sur l’individu bien qu’il y aurait beaucoup à dire le concernant, je vous laisse découvrir tout ça par vous même.
On enchaîne ensuite avec le premier chapitre qui nous permet de faire un point rapide sur la situation professionnelle et privée de Boris (piqûre de rappel, au cas où). Le chapitre suivant nous plonge au coeur de l’action, on y croise notre vengeresse qui exécute sa première victime.
L’on devine sans peine ce qui motive cette soif de vengeance, là encore nous aurons le droit à quelques flashbacks qui nous permettront de réaliser à quel point les « victimes » étaient de sinistres pourritures. Difficile d’éprouver la moindre pitié pour ce genre de salopards, sans aller jusqu’à cautionner les actes de la vengeresse, j’ai beaucoup de mal à la blâmer…
Si j’ai retrouvé Boris avec beaucoup de plaisir, j’avoue que certains membres de son ancienne équipe m’ont manqué. Heureusement les nouveaux venus, notamment son adjointe, Nathalie, sont pleins de ressources. Et puis ça donne à l’auteur une bonne raison de poursuivre son chemin avec Boris Le Guenn, au moins jusqu’à ce que le groupe se soude et fonctionne en totale cohésion…
S’agissant d’auteurs que je connais et apprécie, je ne prête guère d’attention à la couverture des bouquins, force m’est pourtant de reconnaître que celle-ci est impeccable. Idéale pour attirer un public plus large à la découverte de l’univers de Boris Le Guenn (et pourquoi pas de l’éditeur Flamant Noir).
Vous l’aurez compris j’ai été sous le charme du début à la fin. Lu le temps d’un weekend (et encore, j’ai quasiment dû me contraindre à aller me coucher samedi soir). Le Flamant inscrit une nouvelle perle à son catalogue déjà bien garni.
Mon avis: Je remercie tout d'abord les éditions Flamant noir et NetGalley pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'un partenariat.
Lorsque j'ai vu ce roman et le résumé dans les propositions de l'éditeur, je n'ai pas hésité car le résumé était vraiment tentant et même si je me suis aperçu ensuite que c'était la suite d'une série et que je n'avais pas lu les autres tomes je vous avoue que cela ne m'a pas dérangée du tout, même si certains passages font référence aux précédents cela n'altère pas la qualité de cette lecture. Et je vous avoue que ce thriller est vraiment excellent , c'est encore une très belle découverte que je viens de faire dans ce genre de littérature.
Du coté de l'histoire: Nous suivons d'un coté le commandant Le Guenn et son équipe qui vont tout faire pour retrouver l'auteur d'atroces meurtres à l'aide d'artifices,. Deux hommes âgés sont retrouvés complètement mutilés , l'un accroché à un arbre en pleine foret complètement carbonisé et l'autre dans un lit d’hôpital d'une maison de retraite dans le même état. Qui a bien pu faire ces choses atroces à deux vieillards et surtout pourquoi? C'est alors que notre équipe va rapidement relier ces deux affaires et comprendre que ces deux hommes se connaissaient et étaient copains autrefois, se revoyant souvent pour regarder des films pédophiles sur ordinateur dans la chambre du deuxième défunt. Nos inspecteurs vont vite comprendre que cette affaire est une vengeance et vont aller de découvertes en découvertes. De l'autre coté nous allons suivre un homme qui s'est enfui d'une unité psychiatrique et qui lui aussi rêve de vengeance, il désire se venger du commandant Le Guenn qui est à l'origine de son arrestation bien des années auparavant. Deux affaires qui vont par un plus grand hasard se croisées et faire beaucoup de dégâts. Le commandant et son équipe vont avoir les nerfs mis à rude épreuve...
Du coté de l'écriture: Je ne connaissais pas la plume de Didier Fossey avant cette lecture et je peux vous dire que j'ai tout simplement adoré, celle-ci est fluide, agréable et le récit est complètement addictif. Dès les premières pages nous sommes au cœur de l’intrigue, le suspens est de plus en plus fort et même si dès le début nous savons qui est l'assassin et pourquoi les victimes sont ainsi assassinées, l’enquête est excellente et les conditions de cette vengeance sont superbement mises en avant , on découvre ainsi ce qui s'est passé bien des années avant et le déclencheur de cette vengeance. Nous parcourons la campagne et découvrons les secrets auprès du commandant Le Guenn et découvrons toutes les atrocités qu'ont fait ces deux hommes à la petite victime devenue de le bourreau. L'intrigue est très intéressante et les personnages sont superbement bien imaginés et complètement réalistes.
En conclusion : j'ai tout simplement adoré ce roman et même si cela est une suite de série je vous avoue que cela ne m'a pas gênée du tout dans cette lecture car elle peut être lue indépendamment même si certaines choses font référence aux premiers tomes ( que j'aurais bien aimé découvrir quand même)
J'ai adoré l'histoire qui est somme toute très dure mais superbement bien menée et très réaliste malheureusement alors même si je ne cautionne pas la vengeance, j'avoue que les victimes le méritaient bien :)
Un très bon thriller que je vous conseille vraiment et un auteur à découvrir, il sortira le 18 juin prochain .
http://www.editions-flamant-noir.com/
Je découvre "Artifices" grâce à la collaboration entre les éditions Flamant noir et les organisateurs du Challenge NetGalley, France. Un vrai plaisir! Didier FOSSEY y propose une plume légère, alerte, pointue et enracinée dans un vocabulaire parfaitement accessible à tout un chacun sans consentir la moindre facilité à une écriture nivelée par le bas.
Son personnage, le commandant Le Guenn que j'avais pu suivre dans Burn Out, a pris une réelle consistance, un caractère trempé dans la vie, son quotidien et ses tracas tout en conservant cette âpre volonté de tout donner à un métier qui se doit de chercher la vérité et de permettre à la Société de juger les coupables. Et voilà bien la profondeur de ce roman "Artifices", peut-on comprendre avant de juger et condamner les coupables lorsqu'ils se rendent justice?
Ce roman est une suite de Burn Out, un précédent ouvrage? Et alors, cela n'a aucune espèce d'importance. D'une part, Didier FOSSEY, dans les premiers chapitres nous propose une mise à niveau légère mais efficace et, d'autre part, l'auteur a l'intelligence de faire tourner son récit autour d'une nouvelle équipe, ce qui innocente celui qui n'aurait pas pu découvrir Didier FOSSEY auparavant.
L'intrigue, sous contrôle de l'auteur et d'entrée de jeu, désigne le coupable mais l'enquête progresse, en crescendo, et tient le lecteur en apnée de manière addictive. Je m'en voudrais d'en dire plus mais je peux assurer que, pour ma part, commencer ce livre m'a forcé à m'y coller jusqu'à son terme! Une belle réussite, une belle invitation à suivre cet auteur et son commandant Le Guenn!
De l'auteur j'avais lu et apprécié Traque sur le Web, du coup je n'ai pas hésité à solliciter ce roman auprés de la maison d'édition Flamand Noir sur NetGalley.
Ce qui est trés bon dans ce roman c'est que l'on sait dés le départ qui est l'assassin mais que l'auteur s'amuse à nous perdre et à mettre des batons dans les roues à son commandant fétiche.
Le commandant Le Guen est en charge de l'enquête sur ces homicides qui voient l'assassin utiliser des feux d'artifice pour tuer. Aidé par une experte en explosif il doit parvenir à découvrir qui assassine et pourquoi?
Ce n’est pourtant un moment simple pour lui car sa femme a demandé à faire une pause, elle est partie emportant ses enfants avec elle et il est harcelé au téléphone par un inconnu.
Il va devoir affronter son passé et faire face à beaucoup d’évènements pour avancer dans sa vie et son enquête.
Celle est très bien menée, elle nous propose des rebondissements nombreux, elle nous renvoie dans le passé des personnages et nous perd pour mieux nous amener là où l'auteur veut nous conduire.
L'écriture est très prenante et donne beaucoup de rythme à cette enquête.
Bien que ce roman soit une nouvelle enquête du commandant Le Guen, et qu'on peut se demander si on ne va être totalement perdu en n'ayant pas lu les précédentes, l'auteur prend soin de nous faire une mise à jour tranquille au début du roman et du coup on se plonge très vite dans ce polar très intéressant et bien prenant.
J'ai vraiment bien accroché à cette histoire et aux personnages par l'intérêt de l'enquête qui se révèle passionnante.
Un auteur à suivre ou à découvrir...
Avec un titre et une quatrième de couverture de ce type, je me suis dit que j’allais passer un moment de lecture disons haletant, voir haut en couleurs. J’ai eu raison.
Je n’ai pas lu le premier volet des aventures de Boris Le Guenn, mais ce n’est pas si grave. Ce ne sera pas la première fois que je rentre dans un univers glauque d’enquêtes macabres et tordues. Au pire, il m’a manqué des détails que l’on récupère un peu au vol, au détour d’une phrase. Et puis, il semblerait bien que l’auteur nous remette à niveau dans les premiers chapitres au cas où. Un peu comme dans certaines séries où l’on a un épisode double. Au début du second, on vous retrace les grandes lignes du premier, ainsi même en arrivant en court de route, vous n’êtes pas totalement perdus.
Le moins que je puisse dire, c’est que cette lecture fut facile grâce à l’écriture de Didier Fossey qui, sans tomber dans tous les travers et clichés du genre, livre là un récit bien ficelé et plaisant littérairement parlant. Concilier les deux n’étant pas aussi aisé qu’on pourrait le croire.
Autre qualité, c’est complètement addictif et reposer ce livre pour simplement dormir, manger, aller travailler sera compliqué.
Le personnage de Boris Le Guenn est intéressant, même au-delà de l’enquêteur. Je me suis attachée à lui, à ses qualités, à ses défauts, à sa façon de raisonner, à son questionnement qui lui aussi va au-delà du sujet de ce roman. Sa vie personnelle et professionnelle se mêle, tout devient complexe et cette affaire est décidément une très sale affaire comme il en existe hélas de manière bien réelle. Cela aussi l’auteur a su le faire passer à ses lecteurs.
Le reste de l’équipe de Boris n’est pas moins intéressante. Chaque protagoniste apporte sa pierre à l’édifice qu’est ce roman. J’étais bien avec eux aussi.
Difficile d’écrire un avis complet sans trop en dévoiler. Ce qu’il faut retenir surtout, c’est que c’est un super roman et que vous partiez ou non en vacances, vous allez être aux abonnés absents le temps de le dévorer.
Aujourd’hui, je vous invite à découvrir un polar, l’une de mes autres passions de lecture.
Et un polar à la française, qui se déroule au 36 Quai des Orfèvres avant le déménagement de son adresse mythique, avec un flic à l’ancienne, Boris le Guenn, qui a gagné le respect et la dévotion de son équipe par son charisme de chef et par son implication absolue. Un flic qui n’aime pas la hiérarchie bureaucratique, mais croit au mérite du terrain.
Un flic qui a laissé des plumes dans sa carrière: la perte dramatique de certains collègues, la dislocation de sa famille, la disparition d’un certain esprit d’équipe.
Bref un polar réaliste et très très réussi.
Qu’on se rassure, Didier Fossey dont je découvre la plume claire et maîtrisée qui m’a embarquée sans peine, n’a pas rédigé un remake poussiéreux d’un vieux Maigret.
Son polar est sombre. L’intrigue, complexe, mêle habilement plusieurs problématiques, plusieurs enquêtes, parfois même plusieurs temporalités.
Mais on s’y retrouve aisément. Et si des pistes sont lancées, il m’a fallu un bon moment avant de découvrir le pot aux roses.
Inutile d’aller trop vite en matière. Le roman narre l’enquête de Boris, appelé sur des meurtres particulièrement hideux… Je ne crois pas qu’il existe de « beau » meurtre, mais lisez donc la description du premier et on en reparle! Du second aussi, d’ailleurs.
Car oui, il y a plusieurs victimes, à la fois proches et en même temps assez éloignées pour brouiller les enquêtes.
Les victimes? Apparemment hors de tout soupçon, une communauté villageoise sans histoire, qui se trouve peu à peu attaquée par des meurtres sanglants et particulièrement orchestrés.
Le Guenn et son équipe sont obligés de faire appel à une experte officielle tant le mode opératoire dépasse leurs compétences… et moi le domaine de ce à quoi j’étais habituée. Autre bonne surprise de ce roman.
L’intrigue n’est pas simpliste. Elle propose plusieurs mobiles, politiques, sociétaux. De quoi se perdre en conjonctures et en réflexions.
Et lorsqu’en plus, l’équipe elle-même est menacée et mise sous pression, on entre de plus près encore dans cette enquête qui n’est plus seulement professionnelle.
N’attendez pas dans ce roman de rebondissements spectaculaires et improbables, de cascades improbables ou de scènes hollywoodiennes! C’est une autre des raisons pour lesquelles j’ai aimé ce livre. On peut le lire comme une véritable enquête, réaliste. Comme une visite au 36.
Une visite que cette première incursion dans l’univers de Didier Fossey m’a clairement donné envie de renouveler!