Erectus
par Xavier Müller
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Date de parution 8 nov. 2018 | Archivage 16 janv. 2019
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Résumé
Et soudain l'humanité se mit à régresser
A Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus
Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population?
De quel virus s'agit-il ? Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
Une scientifique française, Anne Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l'humanité.
Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?
Un cauchemar planétaire
Xavier Müller a 44 ans. Journaliste et écrivain, il est docteur ès Sciences.
Et soudain l'humanité se mit à régresser
A Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus
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Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782845636170 |
PRIX | 21,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
L’humanité est en crise. Une pandémie hors du commun fait régresser animaux (dont l’humain) et plantes à plusieurs centaines de milliers d’années de leur évolution. Dans le cas de l’homme, il régresse à l’état d’homo erectus. Il suffit d’un contact salive-sang ou sang-blessure pour contaminer d’autres humains. Donc la moindre morsure peut être fatale.
À la suite de son roman, l’auteur nous dit que cette « réversion » est basée sur des faits, que l’ADN dit « poubelle » existe et que parfois la nature régresse d’elle-même. Oui, c’est vrai, mais pas au point de transformer un organisme entier (un être vivant : plante ou animal) en son ancêtre lointain. Un organe disparu depuis des millénaires peut réapparaître si la nature le juge nécessaire à nouveau, mais elle ne transformera pas l’éléphant en gomphoterium ni l’homme moderne en homo erectus. Et toute réversion, même d’un seul organe ne se produit pas en quelques heures, comme dans ce roman. Ici, ça tient plus d’une histoire de « shifters »(loups-garous et autres). Je ne vois même pas comment un corps pourrait se transformer aussi radicalement. Imaginer tous les changements internes impliqués dans la transformation d’un homme moyen en un erectus moyen ! Ouch ! Et qui plus est, cela ne se produirait pas à cause d’un virus transmissible par le sang.
L’auteur compare la crise sanitaire mondiale de son roman à celle du sida. Le sida n’est pas une régression dans l’évolution humaine. C’est une maladie auto-immune. Certes, je comprends sa comparaison. On s’est même demandé à un certain point de l’histoire de cette maladie si le VIH n’avait pas été créé en laboratoire. Certains se le demandent encore. Alors pourquoi un labo peu soucieux de la santé publique et de la sécurité mondiale et uniquement préoccupé de faire beaucoup d’argent n’étudierait pas des formes de vie plus proche des formes anciennes dans l’espoir de pouvoir produire des médicaments susceptibles de les enrichir grassement. N’est-on pas en train de massacrer la forêt amazonienne dans le même but ?
La vision de l’auteur des réactions des autorités publiques partout dans le monde est malheureusement trop proche de ce qu’elles seraient certainement en réalité si quelque chose de ce genre se produisait. Qu’importe à leurs yeux que les malades soient des victimes, si elles sont agressives, contagieuses et risquent de faire perdurer la pandémie, on les enfermerait sûrement dans des cages (prisons ou zoos), comme ici, puisqu’il faudrait restreindre leurs mouvements et qu’à leurs yeux ces êtres seraient plus proches des bêtes que de l’humain.
Le roman donne donc lieu à une réflexion sur la cupidité des firmes pharmaceutiques, sur le saccage des forêts et sur ce qu’est un être humain. Est-ce que ce ne sont que les descendants actuels d’homo sapiens qui ont des droits pour nos gouvernements ou si d’autres formes de vie, d’autres espèces peuvent aussi en avoir.
Petite critique : j’aurais aimé voir Yann et Anne ensemble au début du roman pour qu’on nous fasse éprouver des émotions de plus intenses pour lui et pour leur relation de couple que le peu qu’on en sait nous donne à ressentir. Cela aurait rendu la finale plus touchante.
Mais tel qu’il est, ce roman est divertissant. Il plaira donc beaucoup aux défenseurs des droits des animaux, aux écolos, à ceux que les histoires de catastrophes mondiales, de pandémies et d’apocalypse intéressent. Il plaira aussi aux amateurs d’histoires de « shifters », ainsi qu’à tous ceux qui ont adoré Jurassic Park. D’ailleurs, il pourrait donner lieux à un bien meilleur scénario que celui de Jurrasic World.
Merci à l’auteur, à l’éditeur et à Netgalley pour cet exemplaire avant publication de l’intéressant roman de Monsieur Müller.
Je remercie chaleureusement XO Editions et NetGalley pour leur confiance renouvelée à l’occasion de la sortie de ce roman.
Pendant longtemps on a pensé que l’évolution des espèces ne pouvait qu’obéir à la loi de Dollo qui stipule qu’une spécialisation des espèces s’accompagne d’une diminution des mutations qui pourraient les faire évoluer, rendant improbable le retour des caractéristiques ou organes perdus par une espèce au cours de l’évolution. Le phénomène de régression (le terme scientifique exact est réversion) a été admis et démontré que récemment…
C’est sur cette base que Xavier Müller a construit son thriller fantastique Erectus, avec comme élément déclencheur un virus qui provoque des régressions radicales en un temps record, mais est en plus capable d’évoluer afin de contaminer aussi bien la flore que la faune et même l’humain.
L’auteur réussit un joli tour de force en rendant (presque) crédible la propagation de ce virus pour le moins improbable ! Les différentes phases de l’épidémie, puis de la pandémie, et ses conséquences sont décrites avec un réalisme bluffant. Il en va de même pour les différentes réactions possibles face à cette menace sanitaire inédite (même si le constat n’a pas de quoi redonner foi en l’humanité du genre humain).
Un risque sanitaire majeur qui sera géré à la fois par l’OMS et par l’ONU, les deux organismes n’ayant pas forcément les mêmes priorités, et encore moins le même genre de préoccupations. Face aux conséquences économiques (voire politiques) et sanitaires de la pandémie, est-ce que la morale et l’éthique ont encore le droit de cité ? Jusqu’où peut-on aller au nom de la protection des populations ?
J’aimerai croire que les réponses apportées dans le roman ne sont que pure fiction, mais je ne me fais guère d’illusion sur la question.
Je reste volontairement dans le vague afin de ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. C’est un peu frustrant de rédiger des chroniques en se contraignant à en dire le moins possible (alors qu’il y aurait tant à dire et redire), mais c’est toujours mieux que de spoiler à tout va au risque de vous ruiner votre lecture.
Une intrigue qui vous fera voyager en Afrique du Sud, aux États unis, en Suisse et en France, mais le rythme de croisière imposé ne laissera guère de place à la farniente. Petit plus personnel, il y a même une partie de l’intrigue qui se déroule au large de la Nouvelle-Calédonie.
Forcément au cours de cette ballade aux quatre coins du monde vous allez croiser beaucoup de personnages amenés à jouer un rôle plus ou moins important dans la suite des événements. Si l’intrigue est portée par le trio composé d’Anna Meunier, Stephen Gordon et Lucas Carvalho, les autres personnages ne sont pas pour autant condamnés à faire de la simple figuration.
Un bouquin commencé vendredi après-midi, mis en stand-by le temps du weekend (c’est paradoxal, mais alors que c’est le moment où je suis sensé avoir le plus de temps libre, c’est aussi celui pendant lequel je lis le moins) et dévoré dans la journée de lundi.
Cette lecture fut pour moi une belle découverte, un récit maîtrisé de bout en bout et construit avec beaucoup d’intelligence. Je ne connaissais pas Xavier Müller, nul doute qu’à compter de ce jour je vais m’intéresser de plus prés à ce qu’il fait…
Pourquoi je l’ai lu?: J’ai immédiatement été attirée par la couverture.
💖Mon ressenti :
J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman.
Ce thriller sur fond de science fiction est très addictif ! Une fois commencé, difficile de s’arrêter !
Suite à un virus, les animaux puis les humains se mettent à régresser et à retrouver les caractéristiques qu’avaient leurs ancêtres préhistoriques. Comment se comporte l’Humanité face à ce phénomène ? Quelle est la réaction des scientifiques ? des politiciens ?
Les personnages principaux sont scientifiques, paléontologues.
Le récit est très visuel, j’imagine très bien le livre porté sur grand écran un jour.
L’histoire, malgré le coté historique est scientifique est tout à fait accessibles même au plus novices, comme moi. J’ai d’ailleurs pris plaisir à aller voir les espèces préhistoriques notées dans le roman, chose que je n’aurais jamais faite autrement !
Un thriller que je vous conseille vivement ! Excellent moment lecture.
🎯Mots Clefs : Virus / Paléontologue / Afrique / Régression / Animaux
Amateur de science fiction, vous serez éblouis par ce livre.
Un roman qui nous amène à nous poser beaucoup de questions sur nos réactions dans les situations rencontrées par les personnages.
Je le recommande vivement si vous aimez les enigmes et les sujets de complots.
Un roman post apocalyptique que j'ai beaucoup apprécié. Ce genre m'interpelle vivement surtout lorsqu'il est appuyé sur certains faits réels de base, comme celui-ci. De laboratoires peu scrupuleux en expériences de tous genres on sait aujourd'hui que la réalité, de certaines maladies, certains virus, est bien réelle, quant à avoir été inoculés ou manipulés par erreur.
"Ce retour en arrière de l'évolution est expliqué par le fait que des gènes restés longtemps en sommeil peuvent se réactiver tout à coup - ce dont nous avons de plus en plus de preuves."
La présence de gênes anciens dans nos corps est aussi une réalité.
Pandémie : d'autres romans ont été construits autour de ce sujet que je trouve toujours très intéressant et instructif. A savoir aussi que celle-ci avance à une vitesse incroyable.
"Quand l'internaute Marmotte 19 interrogea à nouveau Google, l'argument "animaux préhistoriques" renvoyait à 800 000 résultats. Il était alors 9h30 GMT. A 12h15, Google renvoyait à 1 million de résultats"
Ensuite le roman se déroule sur une histoire très agréable autour de ce fait. Le personnage d'Anna est très touchant et je me suis laissée accompagner par sa détermination.
On pointe le doigt ici aussi sur la différence entre un monde financier et un monde humain où l'environnement compte. Et je crois qu'aujourd'hui on est en plein dedans. Un récit très efficace et pleins de bonnes réflexions que je recommande aux amoureux du genre. Merci aux édition #XO et à #NetGalleyFrance pour cette belle lecture.
Les premières pages sont longues. On ne peut pas dire que ça commence sur les chapeaux de roues, même si c'est ce qui est attendu. Et petit à petit, on rentre dans l'histoire, l'inquiétude arrive, le "et si c'était vrai, qu'est ce qu'on ferait?". Et ça arrive tellement vite et bien que je l'ai avalé dans la journée. Il fallait que je sache. Déjà quel était ce virus. Et puis comment l'auteur allait dérouler son histoire. Façon Jurassic park? Façon "alerte contagion?" (Très bonne série au demeurant, une seule saison ça ne vous prendra pas trop de temps.). Et enfin, parce que je voulais savoir la fin. Est-ce qu'on allait tomber dans le happy end, ou la tragédie? Je ne dirais rien, parce qu'il faut le lire, prenez 3h, rentrez dans ce monde infecté, stressez un peu et puis refermez le livre ensuite. Vous pourrez dire ouf, et vous aurez gagné 3h de plaisir de lecture et un soulagement que ce ne soit que de la fiction. Parce que... C'est de la fiction n'est ce pas!?
Si une fois de plus le point de départ de la catastrophe est motivé par la cupidité humaine, les conséquences, elles, obligent à se poser des questions.
Comment réagirions-nous dans une telle situation ? Qu'est-ce qui l'emporterait en nous ? La compassion ou la peur ? Et le fait que l'un de nos proches soit touché modifierait-il la donne ? Il est évident que ces questions, on préfère ne pas avoir à se les poser, mais sans vouloir sombrer dans la théorie du complot, on peut se demander si, dans l'ombre, semblables expériences ne mettent pas la Terre en péril... Quant à la direction de ceux qui se disent nos dirigeants, celle-là, par contre, est très crédible !!
Une histoire glaçante, bien écrite, bien construite, prenante, et pour laquelle je laisserai l'effrayant mot de la fin à Ian Malcolm, le mathématicien de "Jurassic Park" : "La vie trouve toujours son chemin"...
Je cherche comment qualifier ce roman. Ce n'est pas seulement un roman policier, c'est aussi un thriller scientifique, entre science-fiction et roman politique. Le point de départ est l'apparition d'un virus, qui fait régresser d'abord les animaux, puis les plantes, et enfin l'homme. Autant dire que la première phase est consacré au choc ressenti, à l'établissement de la preuve scientifique de l'existence de ce virus et de ses conséquences. Mais, après, que faire ?
Nous suivons des personnages qui sont directement concernés par le virus - parce qu'ils l'ont vu à l'oeuvre, parce qu'ils l'ont isolé, parce qu'un de leurs proches a été contaminé. Les problèmes qui se posent sont nombreux : comment l'empêcher de se propager ? Comment le guérir ? Et que faire des personnes atteintes, impossible à guérir au sens où on l'entend habituellement. Sont-ils encore des hommes ? Plus encore que la maladie, c'est le traitement que les grands de ce monde veulent réserver aux malades - parce qu'ils sont avant tout des malades, le lecteur ne doit pas l'oublier - qui fait froid dans le dos. Et si cela devait se produire, une épidémie de ce type ou un autre fléau qui exclurait une partie de la population, aurions-nous la force de nous rebeller ? C'est la vraie question que nous pose ce roman.
Erectus, un thriller efficace et effrayant.
J'ai choisi ce livre sur la base de son résumé que j'ai trouvé très original.
Je n'ai pas été déçue ensuite et j'ai lu cette histoire le temps d'un aller-retour de train.
Le rythme ne faiblit pas, le lecteur est transporté dans la préhistoire, les pages se tournent les unes après les autres.
Belle analyse également des réactions des uns et des autres face à l'apparition de cette nouvelle humanité.
Assurément un de mes coups de cœur de l'année.
J'annonce la couleur tout de suite.... c'est un IMMENSE COUP DE COEUR.
Coup de cœur pour l'histoire, coup de cœur pour l'écriture, coup de cœur pour l'épilogue, en fait j'ai tout aimé dans ce roman.
Nous sommes en Afrique du sud, une explosion dans un laboratoire ultra secret, un trafiquant d'espèces protégées et tout à coup tout s'emballe.
Dans une réserve un éléphanteau se retrouve avec 4 défenses comme son ancêtre préhistorique. Ailleurs un homme régresse au stade Erectus.
Que se passe-t*il? Où se situe le problème? Un virus? Une mutation génétique qui fait revenir les animaux, les plantes et les humains à l'ère préhistorique.
Le virus Kruger est-il contagieux? A-t-on un remède, un vaccin pour le contrer?
C'est dans la panique la plus totale que les scientifiques vont devoir découvrir l'origine de cette métamorphose et tenter d'enrayer sa propagation.
Ce roman est passionnant et terriblement effrayant car très (trop) réaliste. On imagine parfaitement la possibilité d'une catastrophe de ce type quand on sait qu'il existe dans le monde des apprentis sorciers qui jouent avec la génétique au risque de provoquer des mutations irréversibles.
A travers la mutation de l'homme moderne en son ancêtre préhistorique c'est toute l'humanité qui est menacée mais également la place à venir de ces êtres qui n'ont plus grand chose d'humain.
C'est un roman qui fait à la fois très peur mais aussi qui impose une réflexion sur l'humain et sur son humanité.
C'est une histoire qui m'a fait froid dans le dos, elle m'a rappelé certains romans de Robin Cook ou bien Jurassic Park et encore une fois elle démontre bien combien il est dangereux de jouer au chimiste fou ou à l'apprenti sorcier car on ne maîtrise pas tout.
La mise au point finale de l'auteur en rajoute encore à l'angoisse et à la peur.
Je ne connaissais pas Xavier Müller mais franchement je suis complètement tombée sous le charme et la puissance de son écriture.
Un immense merci aux Editions XO et à NetGalley de m'avoir permis de découvrir cette histoire totalement addictive et particulièrement effrayante.
#Erectus #NetGalleyFrance
Et si l'espère humaine se mettait à régresser ? C'est tout le sujet de ce livre qui nous offre une histoire haletante qui donne évidemment à réfléchir.
En Afrique, la régression se manifeste par un éléphanteau qui a l'apparence d'un gomphotherium, son ancêtre de quelques millions d'années. Et puis petit à petit ce sont les plantes, les oiseaux, les animaux marins, les singes et même l'homme qui vont être touché de régression. Car oui, ce virus, appelé Kruger, se transmet de l'animal à l'homme en passant par la végétation.
Très vite, une question se pose : que faire de ces humains qui ont régressé et qui s'apparentent désormais à des homo erectus ? Qui n'ont aucun souvenir de leur vie d'homme moderne ? Qui se comporte comme des bêtes primaires ? Dois-ton encore les considérer comme des humains ou seulement comme des bêtes ? Peut-on cohabiter avec eux ou faut-il les éloigner de nous afin de limiter la propagation du virus ? Doit-on les exterminer ?
J'ai vraiment adoré lire ce livre et on s'attend vraiment à une fin du monde en avançant dans la lecture, on ne voit pas vraiment comment on pourrait éradiquer ce virus qui a l'air de se propager à la vitesse de la lumière et qui touche tout : faune, flore, être vivants. De quoi avoir froid dans le dos car on ne peut s'empêcher de s'imaginer que ça pourrait réellement arriver. L'histoire est tellement crédible que c'en est presque effrayant ! Et le fait qu'une partie de l'histoire se passe en France, ça nous parle encore plus.
Evidemment, j'ai adoré ! J'ai pris mon temps pour le lire car je n'avais vraiment pas envie d'arriver au point final.
Soudain, vous vous couvrez de poils, devenez hypermusclée et ne parlez que par sons gutturaux. Un retour à l'ère de l'Homo Erectus, il y a 1 million d'années. Et ce à cause d'un virus qui vous replonge dans cet état primitif. Le cauchemar enfle quand l'épidémie s'empare de toute la planète, métamorphosant les gens piqués par les ancêtres des rats ou mordus par des dinosaures. On a adoré cette lecture frissonnante, nous plongeant dans l'univers de Jurassic Park. On a frémi plus encore en découvrant que ce phénomène de régression est validée scientifiquement. A la dernière ligne, on ressent une urgence: manier le silex pour apprendre à faire du feu… au cas où!
Quand j'ai lu le quatrième de couverture, je me suis dite que ce roman serait passionnant. J'étais très loin du compte. Erectus est très riche à de nombreux points de vue.
Toutes les informations scientifiques et historiques sont passionnantes. Imaginez un virus qui fait régresser son hote de plusieurs millions d'années : les végétaux, les animaux et les humains tous peuvent l'attraper.
La crise sanitaire éclate et quand les humains sont touchés : la survie de l'espèce prend le dessus. Qui sommes-nous pour dire que nous avons la primauté sur telle et telle espèce ? Encore une fois la peur de ce que l'on ne connait pas est plus forte que la raison.
Le roman est également très riche de par les personnages : chacun vit un bouleversement que nul ne peut imaginer. Comment réagir quand nos proches ne sont plus ce qu'ils étaient quelques jours encore auparavant.
Ce roman a tout pour plaire, on veut toujours poursuivre la lecture pour savoir ce qui se passe. Ce roman fait réfléchir : à trop vouloir faire avancer la science, ne joue-t-on pas aux apprentis sorcier ou à être Dieu ?
Erectus nous emmène à l'aube de l'humanité, là où tout est encore possible.
Xavier Müller nous propose , avec"Erectus" ,une histoire originale qui peut faire penser à "Jurassic Parc" au premier abord . Mais l’écrivain va nous entraîner habilement vers une réflexion plus profonde : celle de l’homme d’aujourd’hui et de son rapport à celui qu’il a été . Cet Homo Erectus dont les traits sont plus grossiers certes , mais qui possède déjà en lui la plupart des éléments génétiques de l’homo sapiens sapiens . Mais quelle est sa part d’humanité aux yeux des hommes du XXI ème siècle ? N’est il pas finalement plus proche d’un animal dénué de conscience et dont les instincts basiques rendent impossible toute cohabitation pacifique avec nous ?
Tout commence dans un laboratoire de biologie en, Afrique du Sud . Une spécialiste , en examinant un échantillon de sang provenant d’un éléphanteau du parc Kruger possédant quatre défenses au lieu de deux habituellement, découvre un virus mutant qu’elle baptise "Kruger". Ce virus inédit fait régresser les animaux touchés de plusieurs millions d’années transformant en quelques heures l’animal ou le végétal en sa version "préhistorique ".Le virus se propage bientôt sur tous les territoires , n’épargnant aucun être vivant , homme y compris . Une course contre la montre est alors lancée par les scientifiques afin de trouver un vaccin qui permette de stopper ce fléau incontrôlable et ingérable .
Dans quel scénario catastrophe mais pourtant plausible Xavier Müller a t il eu la bonne idée de nous embarquer ? On est littéralement happé par ce récit diabolique où l’homme joue encore une fois les apprentis sorciers sans se soucier des terribles conséquences auxquelles conduisent ces actes .
Il y décrit ce groupe de scientifiques jouant les détectives afin de trouver la source de tous leurs maux puis se battant fers et ongles contre les politiques de tout pays afin de sauvegarder ces Erectus . Comme nos héros le lecteur n’a pas le temps de souffler car l’urgence est là . L’auteur nous questionne également sur ce qui serait notre attitude face à une telle situation pas si improbable qu’elle peut paraître au premier abord . Bien difficile de répondre à cette question...
La peur de la pandémie mondiale est réelle et tout à fait possible. Qu’on la craigne est donc fondé.
Qu’un virus étrange attaque aussi l’ensemble de l’environnement humain, pourquoi pas. Les interactions sont aussi du domaine du probable. Après que cela ait pour conséquence de faire régresser l’humanité et le reste dans les rouages de l’évolution, c’est déjà plus compliqué à croire. C’est donc là que réside le talent de l’auteur car il y parvient grâce à une solide documentation qui lui sert de socle. Sans cette assise, gageons que l’édifice serait des plus précaires. Et puis même si c’est un peu tiré par les cheveux, l’important c’est d’être intrigué.
Cette fiction nous pousse à réfléchir un peu. Que ferions-nous si un tel cas se présentait ? Comment réagiraient les autres ? Accepterions-nous les choix faits ?
Le récit nous pousse à chercher un peu nous aussi. A quoi ressemble vraiment l’homo Erectus ? Quelles sont ses caractéristiques par rapport à nous ? Qu’est-ce que l’on sait de lui vraiment ? De ce qui était sa vie, son cadre d’existence, la faune, la flore ? On n’est plus seulement un lecteur passif, on devient acteur dans notre lecture.
L’écriture est simple, sobre, mais diablement efficace. Presque mécanique. Cela pourra en déranger certains. C’est carré, peut-être trop. Je l’ai pris comme cela venait, je m’en suis accommodée le temps du roman.
On rentre dans le scénario, on s’attache aux personnages, même les secondaires car ils sont encore moins caractérisés, plus passe-partout et donc plus proches de nous (tout sauf des héros). Les autres font avant tout leur job de héros. On les aime pour cela même s’ils ne resteront pas pour toujours dans notre mémoire.
Le suspense est bien mené. C’est un véritable page turner qui n’a rien à envier à ceux venus d’Outre Atlantique.
Divertissant, cela sera parfait pour vos soirées d’hiver au coin du feu ou proche du radiateur. Après cela peut aussi être une bonne lecture loisir pour vos prochaines vacances printanières ou estivales. Ben oui, il n’y a pas de saison pour lire ?
Erectus, de Xavier Müller, devrait se trouver sous bien des sapins. A l’heure où, au cœur des bourrasques, la tradition d’une magie de Noël chante ‘Paix aux hommes de bonne volonté’, comme il devrait être reposant de se plonger dans un bouquin de Science-Fiction, bien écrit et capable de nous distraire quelque peu de ces réalités conflictuelles teintées de gilets jaunes, de Brexit, de politiques politiciennes ou de moralité climatique. C’est sans compter sur le fait que Xavier Müller va nous exposer à une mutation génétique, engendrée par le virus de Krüger. Là, il a de quoi nous faire peur, nous fasciner, nous emmener loin de notre réalité pour nous y replonger tout aussi vite. Mais, cette fois, en attaquant les questions fondamentales, celles qui définissent notre appartenance à l’espèce humaine.
Erectus, un nouveau roman de Science-Fiction dont le titre surfe adroitement sur une possible connotation sexuelle ? Un nouveau roman de Science-Fiction réécrivant Jurasic Park ? Pas vraiment ! L’auteur nous entraîne dans une histoire qui pourrait ne pas être si fictionnelle que cela. Il nous plante dans notre petit monde confortable de ce XXIe siècle en nous confrontant à la rumeur d’un virus qui s’attaque à tout ce qui vit, plantes, bêtes et hommes, et qui provoque une régression de l’espèce renvoyant l’Homme, ce au Sapiens, pensé comme sage, à un modèle bien antérieur, l’Homme erectus, semblant n’être capable que de se tenir droit … et de contaminer son entourage par simple égratignure ou morsure.
Alors que notre monde scientifique n’a en tête qu’un modèle d’évolution de l’espèce, de toute espèce, l’auteur bouscule les codes en introduisant comme facteur d’évolution, la régression ! Rien que cela… Il y a déjà bien des pistes à réfléchir, bien des points de vue, des états d’âme à interroger, nuancer, choisir comme axes fondateurs ou non.
Est-on dès lors dans la seule fiction, même scientifique ? Pas seulement. Pris dans des mécanismes de terreur, de protection, de recherche de vaccin et de course contre la montre, le lecteur entre dans ce roman, se laisse absorber par les différents intervenants et, très vite, se surprend, s’il est honnête avec lui-même, à se sentir écartelé entre des sentiments contradictoires. Défense des intérêts particuliers ou de l’intérêt publique ? Et où se situe ce dernier ? Dans l’efficacité d’un maintien de l’ordre établi et la protection des bien portants ou dans la reconnaissance de l’humanité des malades et leur droit à la vie et aux soins ?
Insidieusement, l’auteur nous fait basculer d’un roman de science-fiction à un conte philosophique qui pose de très bonnes questions dont l’extrapolation à celles posées par les sinistrés de la vie comme le sont les peuples touchés par des attaques virales, par des ‘accidents’ chimiques ou des crises migratoires … apparaît comme des évidences aux réponses parfois tellement contradictoires.
Avec une écriture très lisible, une parfaite clarté dans le déroulement de l’histoire comme dans la description apocalyptique de cette mutation de l’Humanité, le tout saupoudré d’un petit air de romance faisant écho aux musiques un peu guimauve de Noël, l’auteur nous tient en haleine.
On ne dépose pas un tel livre. On ne remet pas à demain la suite d’un récit qui titille notre curiosité autant que nos valeurs. Ce roman est bien de notre temps, de notre monde ! C’est nous qu’il interroge. Que répondrons-nous et à partir de quels principes ?
Merci donc aux Editions XO et à NetGalley, France pour la découverte de ce bon roman.
J’ai adoré ce roman ! je me suis retrouvée dans un milieu que j’aime particulièrement, la virologie, avec ses modes de transmission, les conséquences et, cerise sur le gâteau, les dinosaures me fascinent depuis des lustres…
On se trouve devant un virus inconnu aussi agressif que celui du SIDA ou Ebola, qui affecte d’abord un éléphanteau qui a quatre défenses : anomalie génétique ? Or il ressemble beaucoup a un ancêtre disparu depuis longtemps le gomphotérium !
Et bien-sûr, il va s’avérer transmissible à l’homme… On décide de l’appeler Kruger du nom de l’homme qui s’occupe de la réserve sauvage du parc Kruger, en Afrique du Sud.
Ce virus n’est pas mortel, il provoque un coma dont la personne émerge sous la forme d’un ancêtre de l’homme : Erectus et que faire de tous ces êtres devenus des Erectus, avec le réveil des vieilles peurs et les théories fantaisistes qui vont entourer l’épidémie.
On va chercher une paléontologue dont on avait dénigré les travaux sur la possibilité d’une évolution régressive alors qu’elle vient de découvrir le squelette d’un « archéoptéryx le premier spécimen de dinosaure aviaire répertorié au XIXe siècle ».
Puis on s’aperçoit que la végétation change aussi, les arbres reprennent leur parure d’antan et si tout mute, que va devenir l’humanité ? Comment va-t-elle se nourrir ? La cohabitation est-elle possible ?
Tous les spécialistes de tous bords de la planète, l’OMS, l’ONU vont cogiter sur la conduite à tenir et évidemment la mesure qui est prise c’est tuer ces « êtres dégénérés » (cela ne vous rappelle rien ?)
J’ai tout aimé dans ce roman d’anticipation biologique : l’attitude des chercheurs, leur prudence, la réaction des politiques notamment une délibération à l’ONU géniale avec un ambassadeur russe qui est mélange savoureux de Vladimir 1er et Alexeï (Labrov) avec son intolérance et sa mauvaise foi qui réussit à faire voter la noble assemblée comme il veut suivi par les Chinois évidemment !
Bien-sûr, c’est parfois caricatural avec l’Occident tolérant qui cherche à trouver les solutions optimales et la méchants, les Russes qui tirent à vue et les Chinois qui tuent aussi et en profitent pour incarcérer les témoins au nom de la raison d’état.
On a aussi les histoires personnelles des héros, leurs problèmes familiaux le travail qui passe avant la vie personnelle sans oublier le vilain méchant avec un laboratoire digne de Frankenstein et consorts…. Mais n’y a-t-il pas une touche de vérité ?
L’auteur a fait un travail de rechercher très impressionnant car son histoire tient la route, elle repose sur des faits scientifiques sur lesquels il a construit une très belle fiction, retraçant très bien la « gestion » d’une pandémie (on se souvient du SIDA de la grippe aviaire).
Quand on voit ce que l’Homme fait à la planète, mérite-t-il d’être sauvé et de survivre ? Je n’en suis pas si sûre…
« Malgré son intelligence et sa cruauté, l’espèce humaine aurait pu tout aussi bien finir à quatre pattes au bout d’une laisse tenue par un chien bipède ! »
En tout cas ce livre nous pousse à la réflexion avec quelques phrases choc :
« Vous savez, sur l’arbre de l’évolution, l’homme ne constitue qu’une brindille à l’extrémité de la branche des mammifères. Un incident de parcours. »
Un roman, que j’ai dévoré tout en pensant à Jurassic Park, et que je recommande vivement que l’on soit ou non passionné par la préhistoire ou la biologie…. et je remercie encore les Editions XO et NetGalley qui m’ont permis de le découvrir.
#Erectus #NetGalleyFrance
Très bon livre qui se dévore et vous fait passer de bons moments accompagnés de quelques sueurs froides.
Merci à NetGalley et XO et X.Müller.
Un vrai coup de coeur pour ce titre ! Tout sonne tellement réaliste qu'il est impossible de ne pas frissonner de peur face à cette menace de pandémie mondiale !
Merci à Netgalley et aux éditions XO pour cette lecture tout aussi originale que passionnante.
"Erectus" est un roman de cette fin d'année très singulier.
Alliant enquête, course contre la montre, sciences et un zeste de science-fiction, il reste une très belle découverte de cette fin d'année. On y découvre Anna Meunier, anthropologue décriée dans son milieu, car auteur de théorie évolutionniste contestée. Mais sans le vouloir , elle va se retrouver propulsée au coeur de ses théories les plus folles, quand un virus voit le jour en Afrique du Sud. Particularité de ce virus, faire régresser toutes les espèces de plusieurs dizaines de milliers d'années.
Sans aucun doute, le mélange des genres réussit parfaitement à Xavier Müller dans ce roman , ou l'on se croit parfois plongé en pleine "Planètes des Singes". On est très vite happé par la justesse de ton des personnages, par l'acuité scientifique , et par les questions sociétales soulevées.
Car très vite il va falloir trouver des solutions pour stopper le virus, mais aussi pour assurer la situation des contaminés. Ces êtres régressifs sont-ils toujours des hommes? Comment doivent-ils être considérés ?
Tous les points de vue s'affrontent, dans cette société où chaque lecteur devra choisir son camp et prendre parti. Le mien est déjà pris!
J'ai trouvé les personnages particulièrement attachants et n'ai eu aucun problème à trouver les mécanismes classiques d'identifications , qui transforment une lecture plaisante en passionnante. Le personnage d'Anna, autant par sa rigueur scientifique que par ses valeurs morales ,marque le récit, de sa bravoure, de sa droiture, et de son sens du devoir. Mais au-delà des personnages , c'est la construction complète du roman qui le rend d'autant plus facile à lire. Car le sentiment d'urgence ressenti face au virus, cette quête , en fait un roman policier haletant. Pas d'ennui, pas de temps mort, dans ce livre que certains préféreront qualifier de roman d'anticipation.
Car qui sait .....
L’année ne pouvait pas mieux finir, ou bien commencer qu’avec la lecture d’un page turner de qualité au rythme allaitant.
Et si un virus était capable de faire régressé toutes les espèces, quelles soient animales, végétale ou bien encore humaine. Et si ce virus en plus de toucher l’ensemble des être vivants sur terre, était pandémique.
Voici en quelque ligne le point zéro de l’histoire proposé par l’imagination fertile de Xavier Müller.
Un laboratoire coupable de la pire pandémie qu’est pu connaître l’humanité. L’homme régresse en Homo Erectus, véritable cauchemar planétaire.
La survie de l’humanité est en jeu, Anna Meunier paléontologue se lance dans une aventure folle et dangereuse pour freiner le désastre humanitaire.
En lisant ce roman, j’ai eu la sensation de retrouver la planète des singes avec un zeste de Jurassic Park, avec deux espèces incapables de vivre ensemble, ou du moins l’espèce humaine actuelle, uniquement capable d’agir avec ses émotions, la peur de l’autre, préférant massacrer ou bien enfermer tels des animaux les personnes victimes du virus Kruger.
Un roman fantastique-thriller-d’anticipation extrémement bien documenté qui tient la route et bien ficelé, véritable page turner, il y a de l’aventure, de l’amour et des rebondissements tout au long du roman. J’ai réellement passé un très bon moment de lecture, qui me donne envie de découvrir le premier roman de l’auteur « Dans la peau d’un autre »
Je voulais tout d’abord remercier XO éditions et Netgallay, sans qui, je n’aurais pas découvert ce livre.
J’avoue que je ne serai pas allée sur ce type de roman, à tord, maintenant je le sais. Mais le roman d’anticipation ne fait pas parti de mes premiers choix !!
Néanmoins, l’intrigue, extrêmement bien documentée, des personnages forts et plein d’empathie, font de cette catastrophe mondiale, un récit haletant.
On se surprend à frémir aussi pour notre humanité, car les dérapages génétiques, et l’appât du gain, sont malheureusement à craindre….
Alors, croisons les doigts pour que ce jour n’arrive pas, en attendant, si vous souhaitez passer un bon moment de lecture, ce roman est parfait. Je vais attendre avec impatience le prochain Xavier Müller.
Je suis morte de honte. Entre la panne de mon ordinateur, les fêtes de fin d'année et (avouons le) un peu de flemme, je suis extrêmement en retard dans la rédaction de mes billets. Je m'excuse auprès de XO Editions grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre dont le résumé m'a beaucoup intrigué lorsque je l'ai lu pour la première fois. Je remercie l'éditeur et la plateforme Netgalley pour avoir mis un exemplaire numérique d'Erectus à ma disposition.
Et soudain l’humanité se mit à régresser À Richards Bay, en Afrique du Sud, c’est le choc. Un homme s’est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus. Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. De quel virus s’agit-il ? Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ? Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l’humanité. Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?
Alors, ne me dites pas que ce résumé ne vous a pas mis l'eau à la bouche ? Moi, j'ai foncé sur mon bouquin parce que je crevais d'envie de découvrir ce bien étrange virus qui semble faire régresser la race humaine. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire malheureusement. Peut-être parce que l'auteur a pris le parti de nous décrire le phénomène d'un point de vue assez scientifique, certains passages étaient sans doute trop compliqué pour ma petite tête pas du tout cartésienne.
D'ailleurs, c'est tellement bien décrit avec une plume froide et très en retrait du récit que ça en fait froid dans le dos. Ça parait tellement réaliste ! Franchement, à un moment je me sui arrêtée et je me suis interrogée. Comment réagirions nous si un tel virus venait à se développer ? Parce qu'il suffit de pas grand chose pour être infecté. Ce que j'ai trouvé très bien vu aussi, c'est que Xavier Müller infecte également la faune et la flore. Ça fait encore plus peur ! On ne ressort pas de cette lecture indemne, l'histoire m'a tourné dans la tête pendant quelques temps après avoir refermé mon livre.
J'ai été touché par les personnages, surtout par Anna qui est ultra impliquée dans cette histoire et qui doit faire face à pas mal d'épreuves. J'ai essayé de me mettre à sa place mais j'ai rapidement arrêté parce qu'elle connait un destin trop horrible. Petit bémol par contre concernant le nombre de personnages qui est assez élevé, j'ai parfois eu des hésitations pour tous les replacer dans leur contexte exact.
C'est un livre fouillé, peut-être parfois un peu lent, qui développe une idée passionnante un peu comme on regarderait un film catastrophe. Finalement, une fois lancée dans le récit je n'ai pas réussi à m'arrêter. J'étais vraiment curieuse de connaitre le dénouement de tout ça. Et la conclusion du livre, un peu ouverte il faut le dire, me convient totalement.
Un bouquin original qui vaut la peine d'être découvert ! N'hésitez pas !
Vous êtes adeptes des thrillers fantastiques, vous êtes friands des scénarios de films catastrophes vous aimez les livres aux couvertures attractives, la préhistoire vous passionne et la virologie vous intéresse.
Et bien je peux vous dire que, là, vous aurez à mon image un gros coup de cœur et vous serez totalement sous le charme d’ Erectus de Xavier Müller .
Un excellent roman d’anticipation réaliste, prenant et original, fort bien documenté et à l’intrigue totalement maitrisée et à la puissance d’écriture.
Imaginez une pandémie qui ravage la planète et nous transporte entre l’Afrique du Sud, le Pacifique , Paris, New York et Genève.
A la source de cette pandémie, un virus résultat de la folie humaine qui fait régresser les animaux et les végétaux vers un état primitif. Mais le pire, c’est que c’est un virus transmissible à l'homme. L’inimaginable qui devient réalité.
Le scénario est en place
Il faut agir rapidement! le virus se propage, les contaminés ne se comptent plus , la peur engendre la violence, chacun défend à corps et à cri son espèce, l’instinct de survie avant tout !!! On s'interroge alors sur la place de l'humanité sur terre et notre aptitude à accepter la différence. Et une question fatale se pose, les humains devenus des Erectus doivent ils être considérés comme des Hommes ou comme des animaux ? Et si c’était quelqu’un que nous aimions , qui serait contaminé, quelle serait notre réaction ?
Bref ,Erectus est un surprenant thriller scientifique cinématographique que je vous conseille
Merci à netgalley et xo éditions pour ce SP
J'ai été ravie par cette découverte tant pour l'intrigue haletante que pour ces personnages attachants. Ce livre est plus qu'une claque. Il fait naître tellement d'émotions différentes qu'on le termine soulagé avec une pointe de regrets pour ces personnages qui nous manquent déjà. Une lecture formidable que je recommande!
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