La rivière de l'oubli
par Cai Jun
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Date de parution 13 sept. 2018 | Archivage 12 déc. 2018
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Résumé
Surnommé « le Stephen King chinois », Cai Jun a 40 ans et vit à Shanghai. Ses romans se sont vendus à plus de 13 millions d’exemplaires.
Chine du Nord, juin 1995. Shen Ming, jeune et brillant professeur, est suspecté d’avoir assassiné une lycéenne, quelques jours après, il est poignardé près de l’école, dans une usine désaffectée. Neuf ans plus tard, le mystère s’épaissit. Les présumés meurtriers du professeur sont envoyés, eux aussi, au royaume des morts.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l’oubli pour se réincarner et se venger ?
Maître du suspense, Cai Jun nous réserve un final stupéfiant.
Il signe un thriller aux confins du réel, tout en brossant un portrait saisissant de la Chine d’aujourd’hui.
La Rivière de l’Oubli est le roman de la vie après la mort, de la vengeance parfaite, mais aussi de cette lueur qui, toujours, finit par transpercer l’obscurité.
Surnommé « le Stephen King chinois », Cai Jun a 40 ans et vit à Shanghai. Ses romans se sont vendus à plus de 13 millions d’exemplaires.
Chine du Nord, juin 1995. Shen Ming, jeune et...
Note de l'éditeur
Ce titre sortant le 13 septembre, nous vous serions reconnaissants de ne pas en parler sur les blogs avant le 1er septembre. Merci, et bonne lecture !
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782845639485 |
PRIX | 21,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Quel plaisir de découvrir une plume différente avec une intrigue qui oscille entre Polar et thriller fantastique. En publiant cet auteur Chinois vendu à plus de 13 millions de livres, XO éditions permet à ses lecteur de plonger dans une intrigue hors du commun et de découvrir par cette plume un pan des traditions et croyances chinoises. Je ne me doutais pas de ce que j’allais découvrir, même si cette petite phrase d’accroche, surnommé « le Stephen King chinois », faisait son petit effet sur moi et laissait présager une petite découverte sympathique.
Et je dois dire que je n’ai pas du tout été déçue, même si le démarrage est assez déstabilisant, on se fait vite à la plume de l’auteur et malgré quelques longueurs ou répétitions d’un chapitre à l’autre, on a envie de savoir comment tout cela va se terminer.
Ce qui m’a le plus déstabilisé au départ, c’est le tutoiement ! Je n’ai à ce jour, jamais vu un flic tutoyer son suspect… Une fois la surprise passée, il faut juste intégrer que nous sommes dans une Chine communiste et que les règles sont différentes, que ce soit dans l’attitude des personnages, cette déférence que nous occidentaux n’avons pas… Mais parfois également cette attitude servile de certains…
La lecture commence avec une liste des différents protagonistes et c’est appréciable, car on peut facilement se perdre avec des prénoms aux consonances différentes de celles que nous connaissons.
L’auteur construit une intrigue très bien ficelée, la traduction est très fluide et rend bien cette atmosphère oppressante propre à ce genre, tout en faisant ressortir l’emprunte particulière de l’auteur.
On suit une enquête, menée sur plusieurs années, parsemée de fantastique où la réincarnation joue un rôle prépondérant. On apprend beaucoup de choses sur les croyances populaires chinoises et notamment sur la réincarnation et sa perception.
Que l’on croit à ces histoires ou pas, ces croyances, superstitions ont le mérite de montrer l’importance du monde des esprits, en les mettant au centre de son intrigue l’auteur nous permet de mieux comprendre les traditions et la mentalité chinoise.
Une ambiance fantastique et surnaturelle, ancrée dans la réalité, grâce à cette enquête qui n’a rien de surnaturelle, puisque plusieurs meurtres non élucidés ont bien eu lieu. Une intrigue très bien ficelée dont on savoure chaque ligne, grâce à l’auteur qui nous transporte parfois à la limite de l’inconcevable. Notre regard occidental sera plus critique, plus extérieur et pourtant l’intrigue a un côté fantastique prenant et haletant, mais tout en étant emprunt de poésie. Cette poésie palpable grâce à cette fascination que nous avons de l’Asie.
La résolution de l’intrigue, qui court sur plusieurs années, happe le lecteur qui est pris entre les filets de l’auteur et lorsque l’on pense que justice est enfin rendue, un retournement de situation vient tout remettre en question. Et même si justice est faite, on ne peut que se demander comment cela aurait été appréhendé en occident. Les délais de prescriptions inexistants permettent une justice peut-être plus équitable… Ou du moins une justice sans terme échu. La Chine communiste prend tout ce sens et pourtant elle n’est pas exempte de trafics en tout genre et de corruptions.
L’être humain est également décrit dans ce qu’il a de plus sombre et de plus vil sous couvert d’égalité. Il y a un côté « modernisme » qui est inexistant notamment dans les descriptions de la rue, avec la restauration de rue et les immeubles décrépits.
La noirceur est autant présente dans la description humaine que dans le tableau environnemental décrit. C’est sombre, glauque, crasseux comme un parallèle entre l’être humain et les murs qui l’enferment…
L’auteur parsème son intrigue de références poétiques et c’est rafraichissant, car on sort de cette lecture enrichie de quelques notations et surtout de quelques auteurs à découvrir…
Je remercie chaleureusement les éditions XO et la plateforme NetGalley qui m’ont offert l’opportunité de découvrir ce roman en avant-première (parution le 13 septembre).
Dépaysement assuré avec la lecture de ce roman qui vous plongera au coeur de la Chine, un voyage entre modernisme et traditions, entre le matérialisme de l’idéologie communiste et la spiritualité bouddhiste. Un voyage dans l’espace, mais aussi dans le temps puisque l’intrigue s’étale de 1995 à 2014 avec quelques flashbacks antérieurs.
Comme vous vous en doutez certainement, en Chine on ne croise pas beaucoup de M. Dupont ou Mme Smith, les patronymes sont légèrement plus exotiques pour les non initiés. Il m’a fallu quelque temps pour réussir à mémoriser avec précision qui était qui (et les acteurs ne manquent pas), l’auteur ouvre son roman par une liste des personnages principaux, une aide de lecture précieuse au cours des premiers chapitres.
Dans le même ordre d’idée, je suis complètement passé à côté des références à des artistes (poètes, auteurs, chanteurs…) chinois ou taïwanais. L’immersion culturelle et folklorique est totale (et parfois un peu déconcertante), mais je vous rassure de suite, mes grosses lacunes sinophiles ne m’ont nullement empêché d’apprécier pleinement la lecture de ce roman.
Si en France Cai Jun est un total inconnu (c’est son premier roman traduit en français) il est un auteur de renom en Chine avec à son actif une douzaine de romans qui explosent les ventes au point de lui valoir le surnom de « Stephen King chinois« . Grand fan du King je ne pouvais pas passer à côté d’une telle découverte, mais il va falloir être à la hauteur du Maître pour espérer me séduire…
L’auteur nous propose un thriller de bonne facture très ancré dans la réalité, à vrai dire le seul apport fantastique est la réincarnation de l’âme de Shen Ming, en soi c’est un des fondamentaux du bouddhisme (entre autres religions), mais l’auteur en fait un élément central dans la construction de son intrigue.
Une intrigue et une enquête qui vous réserveront quelques surprises (en plus des inévitables morts brutales) avec en toile de fond la sempiternelle question qui viendra vous chatouiller les oreilles comme une ritournelle : « Mais qui a tué Shen Ming ?« … Il vous faudra être patient pour connaître enfin le fin mot de l’histoire et nul doute que la révélation finale devrait vous prendre de court.
Quelques bémols de pure forme histoire d’être totalement objectif. Je ne sais pas si c’est lié à la différence culturelle entre notre vision occidentale de la société et la vision chinoise, ou si c’est un bémol directement imputable au style de l’auteur, mais il m’a semblé que certains échanges manquaient de naturel.
Certaines répétitions, d’un chapitre à l’autre, ne s’imposaient pas. Je n’irai pas jusqu’à dire que ça m’a dérangé, mais j’ai parfois eu l’impression de lire un roman-feuilleton publié périodiquement ; un bon roman feuilleton certes, mais quand même. Ça donne l’impression de tirer artificiellement le récit en longueur au détriment du rythme.
Il n’en reste pas moins que ce roman a été une belle découverte ; si l’éditeur a l’intention de proposer d’autres romans de l’auteur en français je répondrai présent avec plaisir. Quitte à me répéter, à découvrir ne serait-ce que pour l’immersion totale dans la Chine contemporaine (et accessoirement une intrigue de qualité).
À côté de certains auteurs français incontournables les éditions XO ont eu la bonne idée cette année de nous faire découvrir ce romancier chinois , Cai Jun , grâce à ce roman . Un livre qui mêle la thématique policière classique , le mystère et le surnaturel. Une histoire de réincarnation qui tient le coeur central de ce roman dont la religion bouddhiste , très présente en Chine , fait sienne et pour laquelle la mort n'est qu'un passage nécessaire vers une autre vie dans un nouveau corps . Comme un cycle perpétuel.
Cette réincarnation ou cette renaissance c'est peut être celle du professeur de chinois au Lycée Nanming , Shen Ming , accusé d'avoir tué une jeune lycéenne en 1995 avant de se faire assassiner à son tour quelques jours plus tard dans des circonstances plus qu'étranges dans les ruines d'une usine désaffectée appelée la Zone de la Démone.
A partir de 2004 et dans les années qui suivent la plupart des anciennes connaissances de Shen Ming meurent toutes les unes après les autres comme si le fantôme de Shen Ming se vengeait depuis l'eau delà ....à moins qu'il s'agisse de simples coïncidences. Au même moment un jeune élève prodige nommé , Si Wang , semble doué de pouvoirs surnaturels lui permettant de communiquer avec l'esprit de Shen Ming voire être même totalement possédé par lui par moment. Comme si Shen Ming continuait à se manifester par corps interposé afin de découvrir les véritables coupables et que son âme puisse enfin reposer en paix .
Ce roman n'est pas un long fleuve tranquille : il peut par moment dérouter du fait du nombre de personnages , de leur patronyme et des flash back temporels réguliers . Mais on fini par s'habituer et à se laisser baigner volontiers dans cette culture chinoise - si différente de la nôtre - où la religion , très prégnante, rythme la vie des habitants .
Les similitudes que l'on serait tenté de faire avec Stephen King me semblent un peu simplistes tant la culture chinoise montrée ici est éloignée de celle des américains ,tellement plus matérialiste.
Il faut laisser ce roman vous ouvrir l'esprit , vous dépayser et découvrir un pays aux coutumes foncièrement ancrées dans cette civilisation pluri centenaire malgré l'influence de l'Occident de plus en plus prégnante. Enfin ne pas oublier que ce roman est un très bon thriller dont la fin vous bouleversera .
La rivière de l'oubli Cas Jun X.O éditions.#LaRivièreDeLoubli #NetGalleyFrance.
Sheng Ming est un très jeune professeur de Chinois. Enfin la vie semble lui sourire. Il a obtenu un poste dans un excellent lycée, il va se marier à une belle et fortunée jeune femme et enfin pouvoir vivre comme il le souhaite sans avoir à se préoccuper de comment gagner son bol de riz au quotidien. Mais voilà il lui faut lutter contre l'ostracisme et la jalousie... Les évènements vont s'accélérer. Une de ses jeunes élèves va mourir empoisonnée, les faits sont contre lui. Sans travail, humilié, accusé à tort le bout du tunnel reste sombre. Fou de rage et de colère il tue le censeur de son lycée persuadé de sa culpabilité et se rend ensuite à la Zone de la Démone pour y trouver la mort! Comment va t'il pouvoir se réincarner si le meurtrier n'est pas identifié?
L'inspecteur Huang Hai ne lâche pas l'affaire. Intervient alors à ses côtés Si Wang, un gamin au regard surprenant, à l'intelligence inouïe et qui semble se souvenir .... de Sheng Ming.Commence alors une enquête patiente minutieuse semée de rebondissements, de morts , de chasse à l'homme. Mêlant à la fois le pragmatisme et les traditions et croyances traditionnelles, Cai Jun nous offre un superbe roman. Certes c'est un roman policier avec meurtres, enquêtes, policier mais à la lectrice que je suis il a offert un regard différent sur une culture millénaire que je connais si mal. Emaillé de superbes poèmes choisis dans la littérature classique chinoise, ce roman se lit vite et bien. Une fois familiarisée avec les noms des différents personnages tout s'enchaine et la qualité de la traduction n'est surement pas étrangère au plaisir de lecture.
Un grand merci aux éditions X.O via NetGalley pour ce partage.
Merci aux éditions XO pour cette étonnante découverte. C'était un plongeon dans l'inconnu, un thriller captivant et tout à fait exceptionnel. Il ne ressemble à rien de ce que j'avais pu lire.
Shen Ming, jeune professeur de langue à qui la vie semble sourire, est accusé de meurtre puis est assassiné à son tour. À partir de ce moment là nous suivons l'enquête sur ces assassinats qui se multiplient sans pour autant qu'on ne puisse identifier un réel lien entre eux.
Cette enquête, au lieu de se prolonger sur quelques mois voire quelques années, s'entend sur des dizaines d'années, traverse les generation et par cela gagne en complexité et en beauté. Le tout est parfaitement mené à la baguette par l'auteur, faisant intervenir des personnages de tous horizons et toutes sortes de relations. Malgré les dizaines d'hypothèses qui me sont venues à l'esprit, j'ai du attendre le dernier chapitre pour comprendre la vérité.
L'histoire se déroule en Chine, ce qui lui donne un cachet particulier, mêlant des traditions et un art de vivre qui nous est peu familier. Seul les noms sont source de confusion, surtout avec le nombre de personnages croissant.
C'est une très bonne lecture, prenante à souhait. Une histoire à la fois belle et sanglante que je recommande fortement. Un petit saut dans un monde habilement créé par l'auteur.
Tout d’abord un grand merci à Netgalley et aux éditions XO pour ce partenariat très apprécié.
Shen Ming est un jeune professeur de littérature et de chinois dans un prestigieux lycée, il est très apprécié de ses collègues et des élèves. Il va bientôt épouser Gu Quishia, fille d’un président d’université et savant respecté. Tout semble aller pour le mieux dans sa vie, mais cela ne va pas durer longtemps. Depuis quelque temps des rumeurs circulent sur son compte, il serait un enfant illégitime, ce qui est une grave tare en Chine et surtout il aurait une liaison avec une élève, laquelle est retrouvée empoisonnée peu avant l’examen d’entrée à l’université. Shen Ming est arrêté, puis rapidement relâché faute de preuve. Mais le soupçon et la rumeur font leur oeuvre, il est licencié et chassé du lycée. Sa fiancée et son futur beau-père ne l’aident pas. Désespéré Shen Ming tue le censeur du lycée puis se rend dans une zone malfamée surnommée La zone de la Démone. Il se fait poignarder à son tour sans avoir vu son agresseur. Il se retrouve dans l’au-delà, sur le point de franchir la rivière de l’oubli après avoir mangé la soupe de Mengpo, qui permet d’oublier sa vie passée pour se réincarner. Il vomit la soupe. Nous sommes le 19 juin 1995.
Dix ans plus tard, Gu Quishia est mariée avec avec Lu Zhonguye, un homme qu’elle n’aime pas et qu’elle castre chimiquement à son insu. Sa famille est devenue très riche et se trouve à la tête d’un groupe éducatif prestigieux. Lors d’une tournée d’inspection dans une école primaire elle rencontre Si Wang un enfant de dix ans à l’intelligence hors norme qui lui récite les mêmes poèmes que Shen Ming autrefois. Les professeurs n’ont jamais vu son génie, mais la jeune femme s’entiche de l’enfant qu’elle désire adopter. Si Wang s’intéresse beaucoup au meurtre non résolu du professeur.
C’est le début d’une longue enquête jalonnée de fantômes, de meurtres et de personnages réincarnés. Si Wang se lance sur les traces de son assassin, puisqu’on comprend vite qu’il est le fantôme de Shen Wang. Il y a de nombreux rebondissements et surtout un dénouement complètement inattendu qui surprendra tout le monde, y compris Si Wang.
J’ai beaucoup aimé ce livre entre thriller et fantastique à la conclusion surprenante. L’écriture est très fluide, du moins la traduction, et vraiment agréable à lire. On y découvre de nombreux poèmes chinois classiques et surtout le système de croyance chinois traditionnel. L’auteur joue avec les possibilités de la réincarnation, il y a presque plus de fantômes que de personnages vivants dans le livre. La vision chinoise du fantôme n’est pas la même que la nôtre et le livre n’est jamais sinistre malgré les crimes qui s’y passent. L’histoire de Mademoiselle Cao et de Yi Yu est très touchante, une histoire d’amour qui dépasse la mort.
Par contre je n’ai pas eu l’impression que ce livre était dans le style de Stephen King, ça c’est plutôt un argument marketing. Mais ce n’est pas grave, on a rarement l’occasion de pénétrer ainsi dans la culture chinoise et ce voyage est vraiment passionnant. Il y a beaucoup de personnages, mais on s’habitue vite à leurs noms et on n’en est pas gêné.
Je recommande chaleureusement ce thriller fantastique vraiment original.
#LaRivièreDeLoubli #NetGalleyFrance
Cai Jun est dit comme le Stephen King chinois et je vois vraiment pourquoi dans le sens où ce livre a un très bon mélange d’enquête policière et de fantastique.
J’ai aimé le fait que ce soit un thriller qui se passe en Chine parce que ça change de ce qu’on a l’habitude de voir et ça nous permet aussi d’en apprendre plus sur la culture et les mythes chinois.
Je pense que si on est familier avec la culture chinoise on peut comprendre encore mieux l’histoire et je pense en apprécier des subtilités.
J’aime beaucoup la littérature asiatique parce que je trouve que le style d’écriture, bien que particulier, est très agréable et j’ai apprécié ici le fait de découvrir autre chose que du contemporain dans ce style.
L’intrigue est bien menée, il y a parfois des longueurs mais on reste quand même accroché et on a très envie de découvrir le dénouement.
L’histoire reste complexe avec énormément de personnages et même si il y a une liste des personnages principaux en début de livre ça peut paraître un peu compliqué surtout que ce sont des noms moins familiers que ce qu’on a l’habitude de voir.
De manière générale je trouve que ce livre est bien réussi et j’ai bien envie de découvrir d’autres romans de Cai Jun.
C’est un roman qui se base sur les traditions chinoises et les croyances de la réincarnation. Pour moi, il s’agit d’une belle réussite. La trame du récit est un polar, et l’intrigue est bien menée. L’enquête dure de nombreuses années, et il y aura d’autres morts parmi les protagonistes de cette affaire.
À travers un prisme particulier, l’auteur nous fait découvrir un pan de la culture chinoise, et rien que pour ce côté, le livre est intéressant. Le romancier aborde beaucoup le côté réincarnation et les états d’âme de ses personnages.
Si Wang est un garçon étrange, qui a une intelligence hors du commun. Sa jeune vie ne sera pas de tout repos. Il y a de la froideur dans ses agissements, ce qui laisse un sentiment de malaise. L’opportunisme, la malveillance et l’abus de pouvoir sont aussi présents. Cela ne donne pas une image d’Épinal de la société chinoise. Il faut reconnaître que l’ensemble du récit est assez sombre: peu de personnages verront une lueur au bout du tunnel.
C’est un véritable puzzle qui se construit et se reconstitue sous nos yeux.
À lire !
En 1995, un jeune et brillant professeur de lycée est assassiné. Avant, celui-ci menait une vie tranquille, un beau mariage à venir, des compétences reconnues. Mais, avec le meurtre d’une de ses brillantes et belles élèves et l’enquête qui l’a soupçonné un temps, sa vie est devenue un cauchemar. Il perd sa fiancé, son emploi et son logement. Croyant que son censeur est le véritable assassin de la jeune fille, il le poignarde peu avant d’être assassiné.
Puis, le récit reprend en 2004. On retrouve la fiancé qui est mariée à un autre mais est toujours dans l’enseignement. Lors d’une inspection, elle découvre un enfant qui connait par cœur le vers d’un poète que son brillant professeur et amoureux lui avait laissé.
L’intrigue est posée ! Sauf que ce récit se passe en Chine et décrit une culture que j’ai découverte tout au long du roman en nous menant gentiment à accepter le principe de réincarnation, outil peut-être d’une vengeance diabolique. C’est pas le plus drôle des paradoxes pour nos habitudes occidentales car il y a aussi le tutoiement, de rigueur même envers un inspecteur, l’habitude d’appeler oncle et tante toutes personnes plus âgées pour un enfant, etc.
Mais ce qui est le plus troublant dans ce roman, c’est l’absence de description d’émotions ou de sentiments. Cai Jun énonce que des faits, rien que des faits ! Auteur connu et reconnu dans son pays, il livre là une enquête atypique et décalée.
Heureusement qu’au début de « La rivière de l’oubli », une liste des personnages est établie. Car, le lecteur encouragé à croire aux fantômes s’y perd un peu dans ces croyances, alors que ces ingrédients sont classiques. Mais, je n’en dirais pas plus.
Ce roman est mon premier polar chinois avec une enquête singulière par son environnement culturel et social mais classique par ses mobiles. Pour un dépaysement garanti, remonter « La rivière de l’oubli ».
Je tiens à remercier les éditions XO et le site Netgalley pour ce partenariat.
Depuis le temps que ce livre était dans ma pile à lire et que j'attendais avec impatience de le lire , c'est fait.
L'histoire se déroule en Chine du Nord en 1995 où un jeune et brillant professeur Shen Ming est suspecté d'avoir assassiné une jeune fille.
Peu de temps après il est poignardé dans une usine abandonnée. Neuf ans plus tard le mystère reste de marbre et il y a toujours des morts. Il y a une rumeur Et si Shen Ming avait passé La rivière de l'oubli pour se venger?
Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si captivante et remplie de suspens et de rebondissements. Ce livre m'a tenu en haleine du début à la fin. Je recommande vivement ce livre.
Voici un roman très différent ce que je peux lire actuellement. Tout d'abord déstabilisée par la multitude de personnages dont les noms sont quelque fois de prononciation similaire, il a fallu que je m'habitue au style. En effet, la culture asiatique est faite d'us et de coutumes et les gens ne s'adressent pas les uns aux autres comme nous pouvons le faire en Europe. Les dialogues pouvaient parfois paraitre un peu guindés mais on s'y fait.
Dans ce roman, on plonge dans le coeur de la Chine et de la culture bouddhiste : la vie après la mort et la réincarnation sont les pierres angulaires de l'histoire. On flirte entre l'enquête policière, la poésie et la philosophie. La rivière de l'oubli nous fait voyager dans le temps et nous offre une immersion totale dans ce pays.
Le meurtre du début est bien évidemment un fil rouge car de nombreuses pistes s'ouvrent aux enquêteurs et même le lecteur peut en perdre son chinois. Les rebondissements sont inattendus et la fin également. Petit bémol pour les quelques longueurs et répétitions mais cela n'entache en rien la qualité de l'histoire.
Cai Jun est très connu dans son pays avec quelques 13 millions de livres vendus et avec ce premier roman traduit en France, il va pouvoir se faire connaitre du public français.
La rivière de l'oubli est un roman pour frissonner, voyager et ouvrir son esprit à d'autres cultures et coutumes. Une belle découverte pour moi.
La rivière de l'oubli de Jun Cai est un roman de la rentrée littéraire qui m'a été envoyé via net galley par XO Editions.
Chine du Nord, juin 1995.
Shen Ming, jeune et brillant professeur, est suspecté d’avoir assassiné une lycéenne.
Quelques jours après, il est poignardé près de l’école, dans une usine désaffectée.
Neuf ans plus tard, le mystère s’épaissit. Les présumés meurtriers du professeur sont envoyés, eux aussi, au royaume des morts.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l’oubli pour se réincarner et se venger ?
La rivière de l'oubli est un thriller fantastique, je n'ai pas énormément lu de romans de ce genre donc il m'intriguait beaucoup :) Surtout qu'il est rare que je lise un auteur chinois.
J'ai très rapidement plongée dans ce très bon roman, avec lequel je ne me suis pas ennuyée une seconde ! L'histoire est très bien ficelée et j'ai apprécié de partir en Chine le temps de ma lecture.
Il y a énormément de suspense. Quand au final, c'est une réussite :)
J'ai passé un excellent moment de lecture, c'est pourquoi je mets cinq étoiles à La rivière de l'oubli, que je vous invite à découvrir à votre tour.
Quelle bonne surprise ce roman ! C’est mon premier polar chinois…
Tout souriait donc ce jeune professeur de chinois, Shen Ming, puisqu’il enseignait dans un lycée réputé, allait se marier et entrer ainsi dans une famille prestigieuse. Tout à coup, tout s’enraye, on trouve une de ses élèves sur le toit du lycée morte, empoisonnée par une mixture à base de fleurs de laurier rose. Et par-dessus le marché, la rumeur affirme qu’il avait une liaison avec elle.
Tout le désigne donc, et durant son interrogatoire bien sûr tout le monde le lâche, il est forcément coupable mais pas de preuves. Cela n’empêche pas qu’il soit renvoyé de son lycée, uniquement sur la foi des on-dit. Mais, deux jours après, on le retrouve mort poignardé dans « la zone de la démone » !
Tout le monde désire enterrer cette histoire, à l’exception d’un policier intègre, Huang Hai, qui va continuer à enquêter pour trouver le coupable…
Coup de théâtre, des années plus tard, un jeune garçon Si Wang affirme se souvenir et l’auteure nous entraîne dans une belle histoire de réincarnation : Shen Ming a-t-il traversé la « rivière de l’Oubli » comme le pensent certains ?
Tous les protagonistes jouent un rôle, et ceci à travers le temps : on a ainsi des va-et-vient entre la période où ont eu lieu les trois meurtres, la période actuelle et d’autres évènements anciens qui s’articulent et inter-réagissent.
Ce n’est pas l’histoire d’une vengeance, Si Wang cherche à comprendre et non à restaurer à tout prix, l’honneur perdu de Shen Ming. L’auteur nous parle aussi du rôle de la rumeur, de la malveillance dans ce récit, du chacun pour soi, de l’enseignement dans son pays et de la place des professeurs ou leurs relations avec les élèves. Elle évoque aussi la famille, les relations parents-enfants qui semblent tellement éloignés de nous.
Si Wang est très attachant et l’auteure joue sur les subtilités de prononciation de son nom pour donner encore plus de mystère, et d’ésotérisme ; dans une note elle nous apprend que :
« Siwang » prononcé un peu différemment et écrit avec des caractères différents signifie « La mort »
Alors qu’en fait la mère de Si Wang lui révèle que :
« Je regardais au loin et j’avais l’impression d’entendre quelqu’un m’appeler, c’est pourquoi j’ai choisi le caractère « Wang » qui signifie « regarder au loin » pour ton prénom. »
On a parfois l’impression de tourner en rond, mais tout à coup l’auteure introduit un fait, un autre thème et, comme le boléro de Ravel, l’histoire s’étoffe et le mystère s’épaissit. On découvre les personnages peu à peu mais Jun Cai nous envoie régulièrement sur des fausses pistes ; on ne s’ennuie pas une seconde dans ce voyage dans la Chine profonde, sa culture, son mode de vie…
Les réflexions sur le temps, la séparation sont également très intéressantes et l’auteur nous livre régulièrement des extraits de poètes chinois pleins de mystère et de sagesse, ce qui me fait réaliser l’immensité de mes lacunes dans la littérature chinoise que j’ai longtemps tenue à distance, lui préférant les auteurs japonais…
J’ai beaucoup aimé ce roman, car la réincarnation, le cycle des existences, le karma m’intéressent, même si c’est abordé de façon romancée.
Il s’agit du premier roman de cet auteur, surnommé le Stephen King chinois, traduit en français. Son univers me plaît et j’aimerais bien lire un autre de ses romans.
Merci encore à NetGalley et aux éditions XO qui m’ont permis de découvrir et apprécier ce roman.
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Ludovic Manchette et Christian Niemiec
Fiction (Adulte)