Maggie, une vie pour en finir
par Patrick Weber
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Date de parution 27 sept. 2018 | Archivage 7 janv. 2019
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Résumé
À l’occasion du 100e anniversaire de la victoire de 1918, Maggie, une vie pour en finir raconte le destin vrai d’une femme dont la vie a été bouleversée par les deux guerres mondiales.
Maggie a dix-huit ans quand éclate la Première Guerre mondiale. Issue des faubourgs de Manchester, elle s’engage comme infirmière, tombe follement amoureuse de Joseph, un soldat belge et découvre un monde qu’elle ignore totalement. Dès lors, le destin de la jeune Anglaise épousera celui d’une Europe blessée par le conflit le plus meurtrier de tous les temps.
Avec courage et détermination, guidée par l’amour et souvent opposée à sa famille, Maggie connaîtra les affres de la Seconde Guerre mondiale, l’ombre de la Guerre froide et l’appétit de vivre qui caractérise les lendemains de conflit. De 1914 aux années 60, entre passion, engagement, guerres et deuils, c’est l’histoire d’innombrables femmes du XXe siècle qui s’incarne à travers Maggie.
Parti sur les traces de sa grand-mère et de ses origines familiales, Patrick Weber nous conduit d’Altrincham à Manchester, de Londres à Bruxelles, d’Anvers au camp de concentration allemand d’Esterwegen, jusqu’à nous révéler un lourd secret de famille qui le hante aujourd’hui encore.
Historien de l’art, archéologue et journaliste, Patrick Weber est l’auteur de nombreux romans historiques. Il vit entre Bruxelles, Paris et Rome.
À l’occasion du 100e anniversaire de la victoire de 1918, Maggie, une vie pour en finir raconte le destin vrai d’une femme dont la vie a été bouleversée par les deux guerres mondiales.
Maggie a...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782259251556 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
L'auteur, Patrick Weber, nous raconte dans ce très beau roman, la vie d'une femme, sa grand-mère. Cette dernière issue d'une famille de 7 enfants est originaire de la ville d'Altrincham, non loin de Manchester. A 16 ans, en 1915, Maggie est invitée par son ami, le révérend Johnson pour devenir infirmière au cœur de l' hôpital qu'il va ouvrir avec l'aide de son épouse. Quand arrive le blessé Belge, Joseph Aerts , c'est toute sa vie qui bascule. Un bel amour, poétique et respectueux va naître entre ces deux êtres. Maggie se marie en 1919 : " Je l’avais déjà compris, il m’apparaissait de plus en plus clairement que le bonheur s’accompagnait toujours d’une ombre menaçante. La peur de perdre, la peur de ne pas réussir, la peur de commettre une erreur. En épousant Joseph, j’étais sûre de mon choix, mais je n’étais plus aussi convaincue de vouloir quitter Altrincham et ma famille. J’avais rêvé de cet instant pendant des années et, à présent qu’il devenait réalité, j’en avais peur. Je pense que ce sont les mois qui ont suivi la guerre qui ont changé mon état d’esprit. "
Elle va tout quitter sa famille si chère, sa ville, son pays pour accompagner Joseph à Bruxelles pour une nouvelle vie, malgré toutes ses peurs. De ce grand amour, vont naître deux enfants. Et puis la maladie tant redoutée par Maggie, va rattraper Joseph et l'emporter la laissant seule, complètement anéantie. Malheureusement suite à cette terrible épreuve, la seconde guerre mondiale va éclater, ce qui va, à tout jamais métamorphoser tout son être.
A l’occasion des commémorations de 1918, ce roman raconte le destin d’une femme, d'une épouse et d'une mère dont la vie a été bouleversée par les guerres. A travers ce récit, la vie de Maggie, qui a traversé les deux grandes guerres mondiales avec force, courage, colère et épuisement, c’est l’histoire de ces nombreuses femmes du XXe siècle que l'auteur nous raconte.
C'est un roman touchant, tragique, écrit merveilleusement bien, nous sommes, dès la première page et jusque la toute dernière, emportés dans la vie de cette famille, le destin de cette jeune fille.
Les histoires de famille c'est toujours un peu particulier : on se demande parfois ce que l'on fait là, à lire l'histoire d'une famille qu'on ne connaît pas, et qui ressemble à un hommage à ses aïeux sans rien de particulier. Mais ici, ça n'est pas du tout ça. On rentre dans l'histoire de la vie de Maggie tellement facilement, on grandit avec elle, on tombe amoureux avec elle, on souffre avec elle, et l'on se dit que cette Maggie pourrait être tellement une de nos grands-mères! Et puis elle traverse l'Histoire, un peu différente de celle que l'on connaît, nous français, puisqu'elle la vit en Angleterre et en Belgique, et pourtant tellement semblable. Ce récit de vie est tellement bien écrit qu'une fois que l'on commence, on se prend à espérer et à dévorer les pages. Pourtant l'auteur a fait le choix de nous présenter dès le début le contexte et la fin de sa grand mère. Je me demande s'il n'aurait pas été judicieux de n'en parler qu'à la fin, j'ai eu du mal les premières pages à me détacher du fait que l'auteur écrivait dans la peau de sa grand mère. Mais ce n'était que les premières pages, je l'ai occulté très rapidement. Un autre petit moins serait les titres de chapitres, que je trouve en décalage avec l'écriture, mais comme je lis rarement les titres de chapitres d'habitude, j'avoue qu'après les quelques premiers j'ai arrêté et n'ait plus suivi que le texte, vraiment agréable. Je dirais donc que si vous voulez plonger dans une histoire de vie personnelle mais pourtant universelle, c'est ce livre qu'il vous faut. Et si Maggie n'a eu qu'un seul petit fils qu'elle n'a pas connu, nous sommes désormais tous un peu ces petits enfants...
Deux guerres qui bouleversèrent à jamais des existences, changèrent des destins . A l’image de Maggie, cette jeune anglaise modeste, qui se trouva au cœur de la tourmente. Maggie la grand-mère de Patrick Weber qui lui rend ici un fort bel hommage. C'est le roman d’une vie marquée, meurtrie par de trop nombreux deuils. Un drame familial au cœur de la bourrasque qui souleva ce XXème siècle.
Avec Maggie , une vie pour en finir, l’auteur se lance dans un voyage sur les traces de sa famille, sur cette grand-mère qu’il a fort peu connu.
Un roman intense, qui se décline à la première personne , il fait vivre Maggie, la fait évoluer sous nos yeux, on la sent, la voit , son émotion est palpable. Un récit passionnant, vibrant , émouvant, fort, douloureux qui parle d’amour, de passion, de mort avec en toile de fond les grands changements européens, la guerre, le socialisme, le nazisme, la guerre froide etc
La force de ce roman c’est son côté intemporel et universel , bien qu’étant un roman autobiographique. En effet n’importe quelle femme pourrait se retrouver dans le personnage clef de Maggie, toutes ses femmes qui durant les guerres attendent des nouvelles de leurs proches, espèrent, redoutent, pleurent de douleurs, de joie, de soulagement et restent plus ou moins en retrait , perdurant et protégeant leur famille, continuant à sauvegarder la société , soignant les blessés.
Maggie est issue d'une famille de 7 enfants, originaire de la ville d'Altrincham. A 16 ans, en 1915, elle devient infirmière. Quand arrive un blessé Belge, Joseph Aerts , sa vie est bouleversée. Un bel amour naît entre ces deux êtres et ils se marient en 1919.
Elle va quitter sa famille si chère à son cœur, sa ville, son pays pour accompagner Joseph à Bruxelles, une nouvelle vie, teintée de craintes. De cet amour, deux enfants vont naitre. Et puis la maladie va rattraper Joseph et l'emporter la laissant seule, éteinte, anéantie. Hélas, suite à cette terrible épreuve, la seconde guerre mondiale explose qui va tout bouleverser.
Une histoire tragique mais si belle, un hommage plein de tendresse, d’amour pour une grand-mère. Un roman que je vous recommande.
Merci à Netgalley et aux éditions Plon.
Un homme décide de retrouver la trace et l’histoire de sa grand-mère maternelle, qu’il n’a pas connue, dont sa mère lui a parlé, mais pas assez alors il retourner dans la ville où elle est née et a passé toute son enfance. Il va ainsi passer un week-end en Angleterre, où il n’a encore jamais mis les pieds.
Mais comment reconstituer son histoire ? Il va enquêter comme « le journaliste qu’il est », se glissant dans les pas de Maggie, interrogeant les archives et lui donner vie en choisissant de raconter l’histoire à la première personne.
L’éducation est brutale dans cette famille de sept enfants : le père est alcoolique, boit sa paye au pub et cogne sa femme à son retour, faisant régner la terreur dans la maison, la mère est soumise s’activant du matin au soir. Les garçons sont beaucoup mieux traités que les filles dont le futur consistera à devenir blanchisseuse et rapporter de l’argent à la maison ; les garçons sont destinés à la mécanique comme leur père pour prendre le relais.
Lors d’une énième scène de violence, les filles décide d’accueillir leur père d’un coup de casserole et croient le laisser pour mort :
A force de visser tout le monde, la fille aînée tente de petites rébellions, en allant chez les commerçants jouer la grande dame, mais le destin sera cruel pour elle.
Maggie est différente, elle est plus rebelle et profitera de la guerre pour s’engager comme infirmière, sous l’influence du pasteur aux idées gauchistes, exécré par son père, qui le considère comme l’œil de Moscou… ce métier lui convient car elle possède l’empathie nécessaire, même si parfois elle ne prend pas assez de recul et se laisse envahir par toute la souffrance des blessés.
J’ai beaucoup apprécié toute la partie concernant l’enfance pauvre, la manière de fonctionner de cette famille, puis la rencontre avec Joseph, blessé de guerre, qui en gardera des séquelles funestes, qui aime dessiner, peindre, cet homme tout à l’opposé du père de Maggie.
J’ai eu plus de mal avec Maggie, dans son rôle de mère que je qualifierai de toxique : elle est en adoration devant son fils Charles et lui passe tout, le transformant en petit tyran avec sa petite sœur, puis en ado et adulte rebelle. A côté, la petite Joyce est transparente. Maggie est tellement en extase devant son enfant, dieu vivant, qu’elle la regarde à peine.
En fait, ce ne sont que les conséquences de l’éducation qu’elle a reçue, où seuls les garçons étaient considérés, et il ne fallait jamais montrer la moindre émotion, alors comment aurait-elle pu faire, on ne lui a pas donné la clé, dans cette famille où il fallait toujours « faire comme si » !
On sent une fêlure psychologique qui devient de plus en plus pathologique, au fur et à mesure que les deuils s’accumulent, et on voit Maggie sombrer dans un délire de persécution que l’auteur exprime très bien. Il nous livre aussi une belle description du deuil quand il devient pathologique, de la dépression...
Patrick Weber reconstitue très bien l’atmosphère de l’époque, la guerre, la faim, la souffrance des blessés et j’ai appris pas mal de choses sur l’invasion de la Belgique par le Kaiser, violant les traités qui garantissaient sa neutralité. Les blessés de guerre belges étaient envoyés poursuivre leurs soins en Angleterre
Il nous offre aussi une belle description de la vie quotidienne en Belgique durant l’entre-deux guerres et l’invasion par les troupes d’Hitler, la résistance qui s’organise, les trahisons, (Maggie est l’Anglaise, donc l’ennemie dans la Belgique qui a capitulé…
J’ai bien aimé ce roman, on s’attache à Maggie malgré ses problèmes, et l’idée de parler en son nom, à la première personne, tout au long du roman est très intéressante même si elle spolie parfois l’histoire. Ce livre résonne particulièrement dans le contexte de commémoration des cent ans de l’armistice de la première guerre mondiale, et on sent flotter ce climat particulier avec la montée des nationalismes qu’on pensait impossible, il y a quelques années à peine.
j'ai découvert un auteur dont j'ai bien aimé l'écriture: un livre que l’on ne peut plus lâcher lorsqu’on l’a commencé…
Je vous invite à découvrir le billet de faveur consacré par l'auteur sur le site du Pavillon de la Littérature
https://www.lepavillondelalitterature.com/billet-de-faveur/maggie-une-vie-pour-en-finir/
Maggie, c’est Margaret Sowerbutts, la grand-mère de Patrick Weber. Une grand-mère qu’il n’a pas connue mais à laquelle il est lié par un secret de famille : Maggie n’est pas « morte de chagrin », comme ses parents lui ont d’abord expliqué, mais elle s’est suicidée. Un drame qui causera un tel choc émotionnel à sa fille qu’elle tombera enceinte à l’âge de quarante ans… donnant naissance au petit Patrick.
En faisant de son enquête familiale un roman, l’auteur met à jour le destin d’une femme à la fois ordinaire et exceptionnelle. Élevée dans une famille nombreuse au Nord de l’Angleterre, Maggie rêve d’échapper à sa condition modeste. Grâce à sa rencontre avec le révérend Johnson, un communiste fervent, elle entrevoit de nouvelles perspectives et devient infirmière dans un hôpital de guerre en 1915. C’est là qu’elle fait la rencontre de Joseph, un soldat belge gravement blessé à Raemdonck en 1914. Amoureux, les deux jeunes gens se marient et emménagent à Bruxelles.
Une fois en Belgique et surtout après la naissance de son fils Charles, Maggie devient psychologiquement fragile. Elle développe un amour possessif pour son fils dont elle est persuadée qu’il est un être exceptionnel, négligeant sa fille Joyce, condamnée à rester dans l’ombre de son frère. Cette fragilité est ensuite exacerbée par la mort de son mari et par l’expérience de la seconde guerre mondiale. Un ensemble de traumatismes qui la mènent à vouloir en finir en se jetant dans un étang un matin d’octobre 1964.
Grâce à une narration à la première personne, Weber nous fait pénétrer dans l’esprit tourmenté de Maggie. Malgré une paranoïa grandissante, celle-ci conserve une certaine lucidité face aux évènements, ce qui rend son personnage très attachant jusqu’au bout. Au-delà de son destin tragique, la vie de Maggie est aussi remplie de nombreux petits moments de bonheur simples et d’anecdotes pittoresques. La complicité avec sa mère et ses sœurs, la découverte de la grande ville (Manchester puis Bruxelles), la joie d’avoir un foyer… sont autant de rayons de lumière qui viennent contrebalancer les difficultés liées à l’exil et à la guerre.
La grande Histoire est aussi omniprésente, des blessures de Joseph pendant la première guerre à l’arrestation de Charles par les soldats allemands pendant la deuxième guerre en passant par la participation de Joseph à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1935.
Plus qu’une biographie romancée, Maggie, une vie pour en finir est un vrai roman avec son lot de drames et d’émotions. Une lecture agréable grâce à un style fluide et très accessible.
On dit souvent que nos morts, les personnes qui ont compté dans notre vie, que l’on ait pu les connaître ne serait-ce que partiellement du temps de leur vivant ou pas du tout, restent vivant dans nos cœurs et notre esprit. C’est indéniablement vrai en plus de souligner que pour les membres de sa propre famille, on porte en prime un peu de leurs gènes.
Savoir tout cela peut suffire à beaucoup d’entre nous. D’autres vont avoir le désir d’aller encore plus loin pour des raisons qui leur seront très personnelles. Il y aura autant de motivations que de personnes concernées.
« Maggie, une vie pour en finir » est un ouvrage sur la grand-mère de l’auteur, on est donc en plein dans le cas de figure des gens qui veulent aller plus loin que le simple rappel de souvenirs. Il faut dire aussi que n’ayant qu’entendu parler de cette Maggie par l’intermédiaire d’une tierce personne, les souvenirs étaient absents ou fabriqués par un seul récit. Un travail d’enquête fut donc nécessaire pour que puisse naître ce livre.
Evidemment que pour chaque ouvrage, une certaine documentation est nécessaire, mais en l’occurrence, ce n’est pas tout à fait un roman qu’on a entre les mains. C’est plutôt une biographie partiellement romancée d’une femme ordinaire qui ne l’était pas pour sa famille et à laquelle nous aussi on peut s’attacher. Elle aurait pu être notre grand-mère aussi.
On l’aimera ou pas. On oscillera parce qu’elle est humaine et nous aussi. On ne sera pas toujours d’accord avec ses choix, sa façon d’être, de faire, de penser… Tout cela est possible grâce à l’écriture de Patrick Weber qui fait que Maggie est bel et bien vivante dans les yeux du lecteur.
On pourrait croire qu’il va être particulièrement ennuyeux de lire l’histoire de cette enfant, puis jeune fille, puis femme. Il n’en sera rien.
Au début, le rythme est un peu lent, comme pour poser les bases, puis comme dans la vie réelle, le temps semble s’accélérer. Peut-être un peu trop et certains passages vont un peu vite en besogne. Cela nous laisse un peu sur notre faim, mais c’est peut-être la conséquence de recherches n’ayant pu aboutir ou de sources trop légères qui ont obligé l’auteur à faire des choix d’écriture ? On ne le saura jamais, mais en revanche, on finit par découvrir le secret de famille.
Ce livre se lit aisément et vous fera passer quelques heures avec une femme qui a beaucoup vécu, trop sans doute et qui un jour fera un choix que tous ne comprendront pas. Avec ce récit, on peut mieux saisir pourquoi car une personne, l’auteur, a fournit l’effort de nous donner un maximum d’éléments pour ce faire.
Maggie peut maintenant vivre encore un peu à travers la mémoire des lecteurs…
Dans ce témoignage basé sur une enquête familiale, Patrick Weber journaliste et petit-fils de Maggie Sowerbutts retrace l’histoire de cette grand-mère qu’il n’a jamais connu mais pourtant qui le hante. L’auteur commence par la vie familiale de Maggie qui réside à Altrincham en Angleterre avec sa Mam et Dad et ses sept frères et sœurs. Une famille nombreuse dont le destin des filles est tout tracé « devenir blanchisseuse »ce qui les révolte et les amènera chacune à trouver leur destinée ailleurs…Le personnage de Maggie est sensible, toujours indécise, peureuse et l’auteur tend à ressortir souvent le caractère de son père, un homme qu’il décrit comme ingrat et égoïste contrairement à sa mère une femme humble et dévouée voir soumise ce qui se ressent et affecte énormément tous ces enfants notamment Maggie. Par la suite, l’auteur nous mènera à partager son premier pas pour son affirmation d’elle-même elle devient infirmière de guerre et rencontre Joseph qui deviendra son mari. Au fil des pages, le récit se mêle à l’histoire avec les conflits de guerre tout en poursuivant avec la découverte de Manchester, Bruxelles et bien d’autres traces sur les origines de la grand-mère de Patrick Weber qu’on ressent un homme affecté par sa plume délicate. La suite de l’ histoire se fera avec le combat incessant de cette femme épuisée, meurtrie par les evènements continuels qu’elle devra affronter jusqu’à en perdre la raison…je vous laisse le découvrir..
Patrick Weber a un talent indéniable pour retranscrire des tranches de vies de façon légère et touchante.
Merci aux Editions Plon et NetGalley pour ce service de presse.
Ce roman est en fait une biographie.
L'auteur retrace la vie de sa grand mère qu il n'a pas connue mais qui a beaucoup d'importance pour lui.
Maggie est anglaise, elle vit avec ses frères et soeurs et ses parents dans une petite ville près de manchester.
Sa famille est pauvre mais s'en sort car tous travaillent, quand le pere autoritaire ne boit pas tout au pub ni ne mange les réserves quand il rentre ivre.
Maggie va rencontrer un homme qui l'aimera et qu'elle aimera aussi, un belge qui l'emmènera vivre en Belgique ....
Elle va vivre deux guerres et perdre beaucoup...
C'est très beau roman plein d'amour mais aussi de tristesse, de bienveillance et de violence parfois .
Les chapitres sont courts et défilent très vite tant on a envie de savoir comment la vie de Maggie va évoluer.
La dernière partie m'a tiré des larmes... alors que le reste du livre est écrit du point de vue de Maggie qui nous conte avec légèreté et insouciance sa jeune vie, puis ses soucis de femme ou de mère, la dernière partie est écrite du point de vue de son gendre, le père de l'auteur.
Quel bel hommage à une grand mère qu'il n'a pas connue.
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