La dédicace
par Leïla Bouherrafa
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 3 janv. 2019 | Archivage 13 févr. 2019
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #LaDedicace #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Son premier roman part à l'imprimerie, et elle ne sait pas à qui le dédicacer...
Une jeune femme s’apprête à publier son premier roman. Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère. À qui pourrait-elle dédicacer son livre ? Son éditrice lui donne trois jours pour trouver. Férocement drôle et émouvant, la dédicace est l’histoire d’une quête sentimentale dans un Paris peuplé de solitudes.
Son premier roman part à l'imprimerie, et elle ne sait pas à qui le dédicacer...
Une jeune femme s’apprête à publier son premier roman. Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782370732637 |
PRIX | 18,90 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Au début, en lisant le résumé de l’éditeur, j’ai un peu craint les 250 pages à lire des états d’âmes. Et j’étais un peu inquiète, je me suis souvenue avoir lu des livres du genre mortellement ennuyeux. Mais cette histoire de quête de dédicace m’a intriguée. Ca a l’air facile au premier abord, tu mets ta mère, ton conjoint ou tes enfants, et c’est lancé! Alors, j’ai décidé de le lire.
Je ne vous fais pas mariner plus longtemps, j’ai bien fait. Si on parle du fond, c’est vrai, c’est 250 pages d’états d’âme. Mais c’est drôle. Pas drôle à hurler de rire, mais drôle, caustique. J’aurai pu avoir les mêmes pensées que la narratrice quand j’avais une vingtaine d’années, et que j’étais moi aussi seule. J’ai dépassé la fin d’adolescence, je suis devenue beaucoup moins sombre, mais j’ai toujours une tendresse pour ces gens qui, le pessimisme chevillé au corps, continuent quand même à avoir la petite réflexion drôle et décalée. C’est un livre pince sans rire. Et puis la fin. Ces quelques derniers mots ( parce que oui, elle trouve une dédicace, il faut aller au bout) m’ont conquise. C’est toute l’émotion en quelques mots, c’est l’explication de toutes les autres pages, où l’on se mettait à l’abri parce que quand même, on peut pas être si « éteint », si?
Pour la forme, j’avoue que je l’ai trouvé un peu inégal. Des moments de fulgurance (j’ai adoré tout le passage sur la foire aux livres de Brive, il faut avoir lu ça!), et des moments plus plats. Après c’est un parti pris d’écriture, je n’aime pas quand on en dit trop » j’avais envie d’un café, j’ai pris un café. Il était noir, j’ai rajouté un sucre ». Etc. Mais si ça m’a bloqué quelque fois dans le récit, on passe très facilement au dessus, et ça reste cohérent. Et pour ceux qui ne sont pas du tout dérangé par ça ( il y a de grands auteurs qui ont toute une oeuvre à cette image!), alors, courez-y sans attendre. Enfin, attendez le 3 janvier, mais sinon, c’est vraiment un bon moment pour un premier roman. En tout cas, ça m’a beaucoup plu.
☑️Mon ressenti : Le résumé m’avait intriguée, la couverture m’avait interpellée, j’avais donc sollicité ce titre auprès de l'Éditeur.
On suit une jeune auteure dont l’éditeur va prochainement publier le roman. Avant de l’envoyer à l’impression, l’éditeur lui demande donc une dédicace. Pour l’héroïne, ce sera ce qu’il sera le plus difficile à écrire dans ce livre : elle n’a aucune idée de la personne à qui elle va dédier ce roman.
On se retrouve à Paris. La ville transpire totalement entre les lignes du roman. Tour à tour aimée puis détestée selon l’humeur de l’auteure, auteure dont on ne connaîtra jamais le prénom. Elle côtoie de nombreuses personnes sans les connaitre, elle les observe, imagine leurs vies, est étonnée de connaitre certains de leurs agissements.
Il traite de la solitude, des relations sociales mais également de tout l’envers du décor du roman : éditeur, dédicace, foire du livre …
La plume de l’auteure est agréable. Le récit est tour à tour drôle, cynique, mélancolique, triste. C’est un peu déstabilisant vu la longueur du roman : je n’ai pas eu le temps de m’habituer à l’humeur du moment, qu’on en change déjà.
C’est un bon moment lecture, et c’est également l’occasion de faire un point sur nos propres relations. Et si nous devions dédicacer un livre ? A qui s’adresserai la dédicace ?
🗣Citation : « Alors que je peinais à trouver quelqu’un à qui confier ma dédicace, il me semblait que s’entassaient chez elle un millier de prénoms. »
🎯Mots Clefs : Auteur / Solitude / Dédicace / Entourage / Paris
Une jeune femme vient de finir son premier roman. Mais, oh malheur, son éditrice lui donne trois jours avant l'impression du livre pour trouver à qui elle va dédicacer ce roman. Elle n'a personne d'assez important pour cela. Alors elle va arpenter Paris, sa ville qu'elle déteste mais qu'elle aime quand même. Avec un regard cynique et acerbe sur la vie contemporaine, elle rend compte de toutes les solitudes qu'elle croise. Parce qu'au fond, on est toujours seuls.
Un roman touchant, avec des personnages surtout mémorables parce qu'ils nous ressemblent.
Lorsque son éditrice demande à la narratrice de prévoir une dédicace, ultime étape avant la publication de son roman, un profond désarroi s’installe en elle. Et le monde entier, ou plutôt le microcosme dans lequel elle évolue, devient un paysage nouveau vu à travers le prisme de cet impératif incongru. C’est ainsi que défilent une galerie de portraits tendres, délicats et souvent drôles de la famille, des amis, ou des voisins , quand ce ne sont pas des inconnus.
Que ce soit sur son palier, dans le hall de son immeuble, dans un vernissage d’art contemporain ou au salon du livre de Brives la gaillarde, c’est avec un regard sans complaisance mais jamais amer que celle qui considère comme une marque de reconnaissance d’être appelée par son prénom et qui se languit derrière un téléphone qui ne vibre jamais, dresse un portrait en demi teinte des solitudes urbaines.
La quête d’une dédicace est un prétexte à épingler les travers de notre société contemporaine mais l’auteur manie l’auto dérision avec adresse , de telle sorte que l’on reste avec une impression de légèreté plutôt que de déprime.
Malgré quelques imperfections dans l’écriture , ce premier roman tout en sensibilité est une réussite, et plaisant à lire, tout en gardant à l’esprit que derrière l’humour se cache parfois les tourments anciens que les adultes ont relégués au chapitre des enfantillages et enfouis sous des attitudes conventionnelles policées.
Laide, déçue, empli d’aigreur, "j’étais prise de la même nausée....", voilà un début « prometteur » qui donne le ton de ce qui va suivre. C’est une jeune femme qui va prochainement publier son premier roman. Elle vit seule et déambule dans un Paris gris et laid, qui suinte de solitude, y traînant son propre spleen. Son éditrice lui a demandé de dédicacer son livre. Elle qui n’aime personne y compris sa mère, est face à une rude tâche. Elle n'a que trois jours pour cette "dédicace" qui l'oblige à confronter sa misère affective, "une dédicace" qui pourrait éventuellement la sauver de sa propre insignifiance.
Ça aurait pu être une idée de sujet intéressante, mais à force de s'acharner à le rendre intéressant, d’un style forcé et d’un humour douteux ( du genre, " je me sentais aussi proche de lui que d'un cafard mort dans un évier" ou, être enceinte " me fait autant envie que des trombones ou des pauses cafés "), en résulte un texte fade qui baigne dans une morosité qui ne donne qu’une envie, s'en s’échapper au plus vite possible.
La “nausée “, le mot clé du livre, répété à gogo, a finit aussi par m’attraper.
"Je suis sortie de son bureau nauséeuse, comme si j’avais trop bu", dit-elle, et bien pareille pour moi, « Je suis sortie de son livre nauséeuse...... ». Surtout ce mépris pour sa propre mère agrémenté d'un humour véreux ( pour ne pas répéter douteux ), m'a achevée......
Comme l'auteur a le même âge que la jeune écrivaine du livre, la trentaine, je suppose qu'il y a beaucoup d'elle dans ce personnage. Je trouve dommage qu'on soit aussi pessimiste, aussi dénué d'amour au sens large, aussi cynique ( même avec le désir sexuel), déjà si tôt sur un chemin aussi long que celui de la Vie où les épreuves et les aléas deviennent de plus en plus nombreux et difficiles. Et que dire de son pseudo d'écrivaine ?, je vous laisse le découvrir.......
Un livre dont je ne déconseillerais pas la lecture, car les sensibilités sont différentes, et j'aimerais vraiment retenter ma chance avec son prochain livre, car un premier roman est toujours difficile et celui-ci n'est pas totalement dénué d'intérêt. Mon seul conseil serait d'éviter cette lecture dégoulinante de solitude, par des temps moroses, et surtout par ces temps de fêtes........
Un grand merci aux éditions Allary et NetGalley, pour l'envoie de ce livre.
#La Dédicace #NetGalleyFrance
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Ludovic Manchette et Christian Niemiec
Fiction (Adulte)
NetGalley France
Bien-être, Non-fiction (Adulte), Références