Oiseau de nuit
par Robert Bryndza
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 10 janv. 2019 | Archivage 13 févr. 2019
Belfond | Belfond noir
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #OiseauDeNuit #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Après le succès de La Fille sous la glace, l’auteur aux plus de deux millions de livres vendus en Grande-Bretagne revient faire trembler la France avec un thriller psychologique hautement compulsif et paranoïaque.
S’il vous observe, vous êtes mort.
La scène de crime est abominable : un médecin réputé est retrouvé asphyxié dans son lit, nu, un sac en plastique sur la tête, les poignets entravés. Jeu sexuel qui aurait mal tourné ? Quelques jours plus tard, le corps d’un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires.
Puis un autre.
Voici donc l’enquêtrice Erika Foster avec un serial killer en liberté, un prédateur qui semble tout connaître des vies très secrètes de ses victimes.
Qui sait qui il observe en ce moment même ?
Né en Angleterre, Robert Bryndza a commencé une carrière d’acteur à Londres avant de se lancer dans l’écriture de comédies romantiques. La Fille sous la glace (Belfond, 2018), marque ses premiers pas dans le polar. Oiseau de nuit est le deuxième volet des enquêtes de l’inspectrice Erika Foster. Un phénomène outre-Manche, en cours de traduction dans vingt-sept langues. Robert Bryndza vit en Slovaquie.
Après le succès de La Fille sous la glace, l’auteur aux plus de deux millions de livres vendus en Grande-Bretagne revient faire trembler la France avec un thriller psychologique hautement compulsif...
Ils recommandent !
À propos de La Fille sous la glace :
« Un polar addictif et compulsif. » Sandrine Bajos, Le Parisien
« Avec cet efficace Cluedo à l’anglaise, […] Robert Bryndza conjugue suspense et étude de mœurs décapante, où l’hypocrisie britannique en prend pour son grade. » François Lestavel, Paris Match.com
« Un excellent thriller, de ceux qui ne laissent pas de marbre, de ceux qu’il ne faut pas rater. » Froggy’s Delight
« Un thriller macabre, compulsif et intense, qui dévoile les travers les plus sordides de la haute société anglaise. » Stéphanie Lohr, Ici Paris
À propos de La Fille sous la glace :
« Un polar addictif et compulsif. » Sandrine Bajos, Le Parisien
« Avec cet efficace Cluedo à l’anglaise...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714476173 |
PRIX | 20,90 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Il est médecin, sa femme l’a quitté mais il semblait bien sous tous rapports…. « Semblait » …. les apparences sont parfois trompeuses et il s’avère qu’il avait une part d’ombre. Les enquêteurs envoyés sur le lieu de son décès découvrent son homosexualité et ce qui a tout l’air d’un jeu sexuel qui a mal tourné. Vengeance d’un partenaire ? Suicide ? Ou autre chose ?
Erika Foster (déjà présente dans le premier roman de l’auteur mais cela ne gêne en rien si on ne l’a pas lu), est chargée, avec son équipe, de l’enquête. C’est une femme qui a souffert et qui n’a plus que son boulot et quelques amis pour la tenir debout. C’est un peu un électron libre, elle a la parole franche, elle est impulsive, suit son instinct mais réussit là où d’autres échouent. Par contre, ses méthodes peu orthodoxes dérangent … et c’est difficile pour elle d’obtenir l’aval de ses supérieurs lorsqu’elle n’en fait qu’à sa tête …..
Alors qu’on s’oriente nettement vers les fréquentations du docteur pour trouver le meurtrier, une deuxième mort avec une mise en scène identique …. Il faut chercher un point commun, est-ce l’homosexualité, autre chose ? Erika se jette à corps perdu dans ses recherches, pas un jour de repos, pas une pause. Malgré la canicule londonienne, elle fouille, analyse, observe, fait des déductions. Elle n’est pas toujours comprise et soutenue par sa hiérarchie mais elle n’en a cure ….
C’est un excellent roman que signe à nouveau Robert Bryndza. Pas de temps mort, des personnages « travaillés » (même si le côté psychologique n’est pas très approfondi), une intrigue qui se tient et une écriture fluide (bravo à la traductrice). C’est très addictif et agréable car on ne voit pas le temps passer.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai apprécié de découvrir la complexité de « l’oiseau de nuit » et ses motivations. Suivre les raisonnements d’Erika est également très intéressant car on voit comment les événements « lui parlent ».
En résumé, un auteur à suivre de près !
Je voudrais d’abord remercier les Editions Belfond et Netgalley qui m’ont permis de lire le deuxième opus des enquêtes d’Erica Foster. J’avais découvert avec plaisir cette femme de tête, déchirée par la mort de son mari, dans une première affaire policière se déroulant en plein hiver « La fille sous la glace ». Et je dois dire que le retour d’Erica Foster m’a beaucoup plu. Nous sommes toujours à Londres, c’est l’été, la canicule s’est abattue sur la ville, et un tueur mystérieux traque des hommes et les tue, essayant vaguement de faire passer ces morts pour des suicides. Erica Foster hérite de ces meurtres et, avec son équipe, se lance dans une course à la montre pour retrouver le tueur…Ou la tueuse ? Le problème c’est que l’inspectrice est un peu tête brûlée et que son comportement agace ses supérieurs, à commencer par le superintendant Marsh qui a du mal à lui faire confiance. De plus, lorsque une troisième victime est découverte et que celle-ci s’avère être l’amant d’un ami de Foster, on lui enlève l’enquête. Décider à aider son ami, sûre de son fait, elle va continuer seule à enquêter.
J’ai beaucoup aimé l’intrigue, bien menée, sans temps mort. J’ai beaucoup aimé retrouver Erica Foster toujours aussi tenace, intelligente, obligée de lutter contre la méfiance, voire la bêtise d’inspecteurs de police. Et je dois dire que je partage son indignation quand elle voit une promotion lui passer sous le nez car elle ne rentre pas dans les cases. Le personnage du tueur est aussi intéressant car les raisons de ses meurtres sont liées à son passé et sa psychologie. On sent que le cas de ce tueur trouble beaucoup Erica Foster, je n’en dirai pas plus pour ne pas tout révéler de l’intrigue. Je vous recommande vivement ce roman et cet auteur !!
J'avais lu et apprécié l'année dernière
La fille sous la glace - Robert Bryndza
j'étais ravie de retrouver l'auteur dans ce nouveau polar!
Il s'agit donc du deuxième volume (mais il peut se lire de façon tout à fait indépendante) des enquêtes à Londres d' Erika Foster, inspectrice volontiers bordeline mais plus que tenace, que j'apprécie de voir évoluer.
Elle se retrouve ici en prise non seulement à une série de meurtres sordides ( quelques pages seraient bien du genre à faire des cauchemars! ) mais aussi à ses propres démons, alors qu'approche la date du deuxième anniversaire de la disparition tragique de son mari.
On suit en alternance l'enquêtrice et "l'oiseau de nuit", coupable des meurtres, dont on saisit peu à peu les motivations... et dont on attend le prochain passage à l'acte.
Un médecin d'abord, un journaliste ensuite (et ce n'est pas fini) qui ne semblent avoir aucun lien entre eux... et il faudra attendre la dernière partie du roman pour comprendre pourquoi l'Oiseau de nuit leur en voulait à ce point à l'un comme à l'autre.
Je n'en dirai pas plus, mais la personnalité de cet Oiseau de nuit est intéressante, j'ai vraiment apprécié cette lecture!
J'attendrai maintenant le troisième volume avec impatience!
On retrouve a nouveau l’enquêtrice Erika Foster, avec qui on avait fait connaissance dans La fille sous la glace.
On commence donc a connaitre son caractère : impulsive, directe mais arrive toujours a ses fins.
L'histoire commence, lorsqu'on découvre le cadavre d'un médecin, de forte reputation, découvert complètement nu dans son lit. Il a été asphyxié, avec un sac en plastique sur la tete. Tout porte a croire, d’après les premiers elements retrouvés a son domicile, que ce médecin a cherché à se suicider, d'autant plus que les portes semblent avoir été fermées de l’intérieur.
Pour Erica, ce serait vouloir clôturer le dossier un peu trop vite. D'autant plus que bientôt d'autre personnes sont retrouvés dans la meme situation.
Quelque jours plus tard, les agissements de Erika Foster, commencent a déranger, et elle se retrouve vite écarter de l’enquête....et meme de sa fonction. Mais mal connaitre Erika, elle compte bien faire la lumiere sur cette affaire et decide bien vite de mener son enquête en souterrain. Pour elle, c'est clair ce n'est pas un suicide. OK, mais alors qui peut bien agir de la sorte, et pourquoi ? Surtout que les indices sont bien minces.....
Mon avis :
Un polar, bien comme on les aime. Si vous avez lu le premier, alors celui-ci est fait pour vous. Des le commencement on est prit dans l'action, et notre seul but est de savoir comment cela va se finir. Je vous garantie qu'il y a des rebondissements assez surprenant. et la fin ....
Comme j'avais aimé le premier tome des enquêtes d'Erika Foster, les Editions Belfond m'ont proposé de découvrir le second tome et je les en remercie beaucoup car ce fut un très bon moment de lecture.
Nous avons fait connaissance avec l'inspectrice Erika Foster dans le roman La fille sous la glace dans lequel on apprenait à connaitre cette femme meurtrie par la vie ayant perdu son mari, policier également, lors d'un affrontement qui avait mal tourné sur une enquête que dirigeait Erika.
Nous sommes toujours à Londres mais cette fois il fait une chaleur caniculaire et Erika est appelée sur un meurtre sordide, celui d'un médecin, retrouvé nu et asphyxié par un sac plastique.
Ensuite c'est un journaliste qui est retrouvé assassiné dans les mêmes conditions.
Le doute n'est plus permis, il s'agit d'un serial killer et quand l'amant du meilleur ami d'Erika est également assassiné il faut à celle-ci toute sa concentration et sa lucidité pour tout faire pour retrouver cet assassin.
Erika est une femme forte, un peu tête brûlée et électron libre et son caractère entier lui vaut d’être écartée de l'enquête mais c'est sans compter avec sa ténacité car elle va continuer à enquêter seule dans son coin.
Ce qui est vraiment intéressant dans ce roman, c'est qu'on n'a pas à chercher le coupable car très vite l'auteur nous le livre mais il devient du coup passionnant de comprendre ses motivations, les raisons qui le pousse à tuer et surtout comment Erika Foster va-t-elle réussir à mettre la main dessus.
J'ai aimé l'histoire et les personnages.
Erika se remet plutôt mal de la mort de son mari mais elle reprend malgré tout petit à petit pied dans la réalité et cela lui donne encore plus de force et de courage.
Encore une fois, comme dans la fille de glace, l'auteur nous plonge dans la société londonienne mais aussi dans les travers de la société tout court où quand une femme est brillante et mérite un avancement totalement mérité , il n'est pas facile, voire impossible d'y accéder. Toutes les excuses sont bonnes pour le refuser.
J'espère que l'auteur continuera à nous régaler avec les enquêtes d'Erika Foster parce qu'elle valent vraiment la peine d'être découvertes.
#OiseauDeNuit #NetGalleyFrance
Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Belfond qui m’ont fait parvenir via Netgalley le deuxième tome des enquêtes d’Erika Foster, sans que j’ai à le solliciter. J’ai beaucoup aimé le premier tome, j’ai tout autant apprécié le second.
J’ai aimé retrouver Erika, qui est loin d’être un personnage parfait. Elle ne s’est pas remise de la mort de son mari, dont elle se juge toujours responsable. Elle rêve toujours de mettre la main sur celui qui a causé sa mort et celle de ses hommes, toujours en cavale deux ans après les faits. Ce n’est pas l’intrigue principale, mais c’est un fait qui apparaît, réapparaît, parce que rien n’est réglé pour Erika, qui vit seule, dans un appartement impersonnel, et ne semble pas avoir de véritables amis, même si le médecin légiste est la personne qui s’en approche le plus, sans toutefois parvenir à lu faire oublier ce qui compte réellement pour elle : le travail.
Enquêter, oui, mais encore faut-il en avoir les moyens, le temps, les hommes, et les moyens qui vont avec. Pourtant, la mort d’un médecin reconnu, dans un quartier résidentiel, est un enquête qui devrait retenir toute l’attention de la police – si ce n’est que la vie privée de ce brave médecin était un peu hors-norme, et qu’il n’en faut pas plus pour ranger ce crime dans une jolie petite case, et le laisser, quitte à ce qu’il ne soit pas réellement résolu. Vous avez dit hiérarchisation dans les crimes qui méritent réellement que l’on se penche dessus ? Vous avez raison !
Il faut qu’un second meurtre survienne pour que l’enquête soit relancé. Il faut qu’un troisième meurtre survienne pour que l’enquête cesse, parce que c’est tellement mieux de trouver un coupable (oublions le présumé) qui rentre dans les jolies cases que l’on a prévues à cet effet.
Erika n’est pas toujours respectueuse des règles – elle a d’illustres prédécesseurs dans la littérature policière. Mais elle est une femme, et cela change tout. Une femme ambitieuse, consciente de sa valeur aussi, des affaires qu’elle a élucidées, ce que personne n’a fait à sa place. Alors, oui, cette affaire-ci, elle la résoudra, et oui, cette promotion, elle la veut. Mention spéciale pour le profiler qui dresse un portrait convenu et attendu du tueur en série qu’ils doivent débusquer. Il est tellement facile de ne pas sortir de ses (mauvaises) habitudes.
L’intrigue nous laisse d’ailleurs quelques incertitudes, sur les faits dont nous parle le tueur. Peut-être se sont-ils réellement déroulés ainsi, peut-être que non. Certains épisodes de son enfant montrent, s’il fallait le rappeler, la capacité de résilience des enfants.
Bonne nouvelle pour moi : trois autres tomes mettent en scène Erika Foster à ce jour.
Je remercie Netgalley et les éditions Belfond de m'avoir permis de lire ce polar qui m'a fait passer un excellent moment de lecture.J'ai été ravie de retrouver la DCI Erika Foster et ses collègues. Je dois vous dire que cette nana envoie du lourd :lol: J'adore cette meuf: elle est audacieuse, ne se démonte pas, et surtout tient tête à sa hiérarchie dès qu'elle a une intuition autre que la leur. C'est une super flic et comme tous les supers flics elle est mal vue par ses supérieurs et à un passé malheureux qui lui donne un charisme fou.
Un médecin de quartier est retrouvé assassiné , un sac de plastique sur la tête. Erika et son équipe sont dépêchés sur l'enquête… Peu de temps après, un célèbre présentateur télé est retrouvé assassiné dans les même conditions. Des questions se posent alors: Est-ce un crime sexuel qui a mal tourné? Est-ce un crime homophobe? Ou tout simplement est- ce l'œuvre d'un tueur en série? Et surtout pourquoi? C'est que vont devoir élucider nos enquêteurs chevronnés commandé par la DCI Erika Foster. Les apparences sont souvent trompeuses pour certains mais certainement pas pour Erika sauf que ses supérieurs ne le voient pas du même œil…
Cette enquête est classique dans son genre, sans gros rebondissements mais c'est sans compter sur la plume efficace et addictive de Robert Bryndza qui sait mettre en scène parfaitement les codes du polar et là, il nous prouve aussi qu'il connait bougrement bien ceux du thriller pour avoir su me donner de l'empathie pour son tueur même si je n'excuse absolument pas ce qu'il a fait. :) Il a su m'amener là ou il voulait sans que je m'en rende compte et ça a plutôt bien fonctionné avec moi :D Je trouve que l'auteur, avec ce deuxième roman ( en France) monte crescendo les marches vers le podium de tête des meilleurs écrivains de polar de sa génération.Robert Brindza a su me faire entrer dans son monde et surtout vivre avec cette équipe atypique de flics, une intrigue simple mais rondement bien amenée avec un tueur machiavélique judicieusement choisi, sur mesure, je dirai même, digne d'un épisode de série américaine et ça je kiffe grave :lol:
J'ai été littéralement happé par cette intrigue captivante et bien rythmée, j'ai vraiment hâte de retrouver Erika et son équipe ;)
Après le froid qui avait marqué la première enquête d'Erika Foster (La Fille sous la glace), revoici la belle et son équipe dans une Londres écrasée par la canicule. Le cadavre d'un médecin généraliste est retrouvé dans son appartement étouffé par un sac plastique, des revues gay dans un tiroir. Pour les supérieurs d'Erika, cela ne fait aucun doute, il s'agit d'un crime homophobe qui sera facile à résoudre. Mais pour l'inspecteur Foster, l'explication est trop simple, surtout lorsque deux autres cadavres, dont celui du compagnon de son meilleur ami sont trouvés ; elle sent qu'elle a affaire à un serial killer. Quelles sont donc les motivations de celui qui se surnomme l' « oiseau de nuit », dont l'auteur au fil des chapitres dévoile la psyché ? Pour le découvrir, Erika et son équipe devront parfois passer outre leur hiérarchie et marcher sur des œufs pour ne pas faire de vagues dans la bonne société anglaise. Opiniâtre, meurtrie par son passé, Erika est une héroïne que nous retrouvons avec plaisir et dont nous attendons la suite des aventures.
Après mon coup de cœur pour «La fille sous la glace », premier livre de l’auteur qui le propulsait aussitôt dans la cour des grands maîtres du thriller... Je me suis précipitée sur le suivant...
Trois crimes sur le même mode opératoire : trois hommes tués chez eux que la police retrouve nus sur leur lit, morts par asphyxie au moyen d’un sac en plastique sur le visage qui s’avère être un kit de suicide courant qu’on achète sur internet... Qu’ont en commun ces trois hommes? Le premier est médecin, le second animateur TV, le troisième écrivain, auteur de thrillers glauques. Deux d’entre eux sont gay mais pas les trois... Par ailleurs, le légiste constate qu’ils ont tous au préalable été drogués au Rohypnol (médicament hypnotique puissant, très difficile à se procurer, appelé de nos jours drogue du viol du fait de son utilisation détournée). Dans tous les cas, il semble que l’agresseur était déjà sur place quand ces hommes sont rentrés chez eux, tous ou presque habitant dans des quartiers huppés et sécurisés. L’enquête est confiée à Erika Foster dont on avait fait connaissance lors du livre précédent. Une super-flic mais une femme brisée par la mort de son mari dans une opération de police qui a mal tourné et dont elle était responsable.
Si la première partie du livre est un thriller classique qui ressemble à pas mal d’autres, malgré la double narration, ici, originale et collant aux mœurs de l'époque, la seconde partie du livre se rachète au centuple et devient vite captivante.
J'avais beaucoup aimé La fille sous la glace, alors c'est avec joie que j'ai lu le deuxième roman de Robert Bryndza. Alors que la canicule sévit, Erika Foster se voit confier une nouvelle enquete : un homme est retrouvé mort avec un sac plastique sur la tête. Les indices montrent qu'un jeu sexuel entre adultes consentants aurait mal tourné. Cependant, Erika pense que ce serait là une vision trop simpliste de cette enquete. Alors qu'elle suit une autre piste, ses supérieurs font tout pour la décourager et qu'elle abandonne. Mais c'est bien mal la connaitre.
J'ai beaucoup aimé retrouver Erika foster et son équipe d'enqueteurs. Sa culpabilité envers la mort de son mari est toujours un mal qui la ronge chaque jour. Elle semble ne jamais pouvoir s'en remettre. Du coup, elle bousucule tout : les règles, l'ordre établi, les gens quitte à ce que l'effet boomerang lui revienne de plein fouet.
Les chapitres sont courts et donnent tellement envie de lire le suivant qu'il est très difficile de lacher le livre avant le dénouement.
Assurément Oiseau de nuit vous tiendra compagnie lors de vos insomnies.
« Oiseau de nuit » Vous ne trouvez pas que le titre est assez énigmatique ? Un Oiseau est un symbole de liberté et de beauté par contre, quand on dit : Nuit on pense à l’obscurité, à la noirceur,… au danger. J’avoue que le titre est la première raison qui m’a résolue à lire ce livre vu que je ne connaissais pas l’auteur avant.
J’ai décidé alors d’y jeter un coup d’œil, alors j’ai lu le premier passage. Ma décision était vite prise :
« Une silhouette sombre courait avec légèreté sur le sentier étroit. Ses pieds ne faisaient presque aucun bruit en frappant la terre, et elle se contorsionnait gracieusement, sans ralentir, pour éviter le contact des branches basses et des buissons qui empiétaient sur son passage. Une ombre glissant silencieusement entre les feuilles. »
Quelques heures après, j’avais terminé sa lecture. Et ce fut une magnifique découverte.
Un médecin a été trouvé étouffé dans son lit, les poignets attachés et un sac en plastique transparent noué autour de sa tête. La DCI Erika Foster est convoquée pour résoudre l’affaire mais quelques jours plus tard, un autre corps a été découvert, un autre meurtres, dans les même circonstances. Les victimes sont tous des hommes célibataires, respectés par leur entourage et minent une vie tranquille et n’ont pas le moindre antécédent. S’agit-il d’un tueur en série ? Or, ce dernier choisissait ses victimes selon certains critères, ils ont quelque chose en commun. Mais pas pour celui-là. Et Erika Foster doit trouver ce qui les relie pour coincer ce Rôdeur Nocturne comme le surnommait le livre en anglais (Dans la version originale du livre, le titre du roman est : The Night Stalker. Ce qui veut dire en langue française : Le Rôdeur Nocturne).
Le livre est écrit sous une forme de courts chapitres avec un rythme rapide qui vous fait machinalement dévorer chapitre après un autre. Je sais ce que vous dites, que c’est généralement le cas de tous les bons polars. Mais celui-là est différent car la tension continue de monter même après que l’identité du tueur soit révélée au lecteur (Je vous gâche la surprise ? Non, pas du tout ! ) Car l’auteur nous révèle l’identité du meurtrier arrivé à peine à la moitié de l’histoire. Car ce qui nous captive le plus dans l’histoire, ce n’est pas le Pourquoi vu, que dès les premiers chapitres on arrive à regarder par-dessus l’épaule du tueur ; sa manière de procéder, ce qui motive ses actes. C’est le Comment qui nous tient en haleine ; comment Erika Foster parviendra-t-elle à démasquer le tueur ? Comment va-t-elle le coincer ?
Bryndza écrit avec un style léger et facile à lire. Son pouvoir à garder le tension haute même après avoir révélé l’identité du tueur est juste remarquable !
J’ai trouvé aussi que les personnages étaient très bien construits, avec plein d’imperfections, ce qui les rendaient encore plus réels aux yeux des lecteurs. Et notamment le détective Erika Foster qui semblait détruite de l’intérieur suite au décès de son mari dans le premier livre de l’auteur « La fille sous la glace », elle respecte ses propres règles et déteste faire les choses à moitié. Apparemment on a une nouvelle héroïne des séries policières. J’ai hâte de voir quelle serait sa prochaine étape.
En quelques mots, c’est une histoire pleine de suspense et de mystère avec une bonne dose d’action, mais pas trop. Je ne sais pas pour vous mais moi je préfère quand le travail du détective qu essaie de démêler les nœuds de son enquête soit mis en valeur plus que de l’action. C’est quelque chose que je recherche toujours dans un roman policier comme celui-ci.
Robert Bryndza nous offre un thriller sans surenchère glauque. Leurs meurtres qu'il met en scène sont assez simples, sans mise en scène gore. Il déroule avec finesse les fils de son intrigue. Son écriture est fluide et efficace.
L'enquêtrice Erika Foster est un personnage attachant, qui vit uniquement pour son travail et se trimballe des casseroles, mais que l'on suit avec plaisir. Quant à l'assassin, son histoire est troublante, voire touchante, avec un mobile lié à son passé.
J'ai passé d'excellents moments en lisant cette histoire, pas forcément d'une grande originalité, mais mené d'une main de maitre par un auteur talentueux.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond.
Après "La fille sous la glace" premier roman que j'avais beaucoup apprécié , il est difficile de prévoir ce que donnera un second tome, confirmation ou déception ?
On retrouve donc Erika Foster, enquêtrice britannique d'origine slovaque qui avait crevé l'écran lors de sa première enquête. Secondée par ses deux fidèles collaborateurs, Moss, et Peterson, la voilà confrontée à un tueur capable d'aller très loin pour donner la mort à ses victimes. Manipulateur, hackeur, ce tueur rusé semble avoir toutes les qualités pour échapper à la police. Mais Erika , lancée sur sa piste, va bientôt intriguer cet être diabolique, l'entraînant dans une danse macabre, mais les rapprochant inéluctablement de la confrontation finale. Qui de l'oiseau de nuit ou de la policière brisée en sortira vainqueur , à vous de le découvrir.
Je vous l'annonce tout de suite, j'ai beaucoup apprécié ce roman, qui certes ne réinvente pas la littérature policière, mais se révèle, efficace, prenant, et très divertissant. Les ficelles narratrices , consistant à alterner le point de vue de l'héroïne et celui du meurtrier, que l'on découvre donc tout de suite, permet de tenir en haleine le lecteur, tant au final seule la danse entre les deux devient le centre de l'intrigue. On attend et on redoute tout à la fois une confrontation qui s'annonce explosive, et qui ne déçoit pas, même si je l'aurais bien aimée un peu moins rapide.
Les personnages sont toujours aussi attachants tant par leurs diversités que par leurs passés meurtris. Erika l'héroïne, qui se trouve à une période charnière de son histoire, séduit toujours autant par son courage,et sa détermination, dans un monde au ses collègues ne lui font pas de cadeaux. Hormis ses deux loyaux compagnons, coups bas et machisme sont encore une fois a menu pour elle. Le meurtrier , lui, parvient assez étrangement à provoquer une foule de sentiments, tant les thèmes qu'il permet d'aborder sont importants : les violences conjugales et leurs traitements par le système médical et judiciaire. En cette période, ils font échos à l'actualité.
Alors certes certains fans de thrillers y trouveront à redire, sur la facilité avec laquelle le tueur est connu, où sur des thèmes déjà largement abordés. Mais pour moi, Oiseau de Nuit, confirme que Robert Bryndza se fait une place dans le polar britannique et Erika Foster , une place dans ma bibliothèque. Un page-turner plaisant pour les amateurs d'ambiance britannique .
J'ai aimé retrouver le personnage d'Erika dans Oiseau de nuit. Sa traque pour trouver le tueur en série va la fragiliser encore plus. Mais aussi nous permettre d'en apprendre plus sur son passé. Les personnages secondaires prennent plus de profondeur également, tel que le médecin légiste Isaac, l'ami d'Erika. Ainsi que les deux enquêteurs sous ses ordres, Moss et Peterson, qui seront des alliés sans faille dans cette difficile affaire.
Le lecteur découvre l'identité du meurtrier assez tôt dans le roman. Robert Bryndza nous livre une narration bien différente du premier tome et c'est très bien mené. Deux points de vue sont donc présents, celui d'Erika et celui du tueur. Le lecteur est donc dans la peau du coupable et comprend petit à petit ses intentions, ses motivations.
L'auteur met également l'accent sur plusieurs problèmes de société. Les rapports difficiles qu'Erika Foster entretient avec la hiérarchie (une hiérarchie entièrement masculine). La façon dont ses supérieurs la traite, malgré ses résultats, est très frustrant à lire. La situation semble malheureusement la dépasser, on ressent une profonde injustice face à ce traitement peu équitable.
Robert Bryndza montre également la vision que certaines personnes peuvent avoir de l'homosexualité. Des indices montrant que la première victime était homosexuelle, les supérieurs d'Erika veulent très vite classer cette affaire comme un meurtre à caractère sexuel. Et malgré les indices allant contre cette hypothèse avec la découverte d'une seconde vistime, elle sera vite reprise plus tard dans le roman
Robert Bryndza nous présente donc un deuxième tome toujours aussi addictif. L'enquête ne tourne pas en rond. Erika Foster reste un personnage que j'ai très envie de retrouver dans d'autres romans. Vite, je l'espère !
Ce n'est plus un secret, j'aime beaucoup lire des romans policiers et des thrillers. Mais je commence à me montrer de plus en plus exigeante. J'aime aussi suivre des personnages dans plusieurs enquêtes parce que j'aime les voir évoluer, un peu comme dans une série télé en fait. On s'attache à eux et on est curieux d'en apprendre plus. Du coup, j'étais super contente qu'on me propose de retrouver Erika Foster dans une nouvelle aventure ! Je remercie les Éditions Belfond pour ce nouveau partenariat.
Londres, aujourd'hui.
Au cœur d'une nuit caniculaire, l'inspectrice Erika Foster est appelée sur une épouvantable scène de crime : un chirurgien renommé vient d'être retrouvé asphyxié dans son lit, nu, un sac plastique sur la tête, les poignets attachés. Jeu sexuel qui aurait mal tourné ? C'est ce que peut laisser croire la présence d'une revue gay à ses côtés.
Quelques jours plus tard, le corps d'un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires. Pour Erika Foster et son équipe le doute n'est plus permis : un serial killer rôde. Mais quel est son mobile ? Pourquoi ses victimes sont-elles toutes des hommes brillants, à la vie très secrète ? Comment les choisit-il ?
Alors qu'une vague de chaleur plonge la ville en pleine torpeur, Erika va devoir garder son sang-froid pour débusquer ce tueur noctambule, avant qu'il ne frappe de nouveau. Mais qui sait qui il observe en ce moment même ? Et si Erika n'était pas aussi en sécurité qu'elle le croit ?
Commençons par la futilité ... je n'aime pas la couverture, elle me fait peur. Mais elle correspond tellement bien au contenu du bouquin qu'elle est bien trouvée (mais quand même, brrr). Nous retrouvons donc Erika et ses équipiers dans la ville de Londres harassée par la canicule. Le début du livre a un rythme assez lent, un peu à l'image de notre comportement lorsqu'on est rompus par le soleil.
Mais rapidement, on découvre un corps et ensuite le livre décolle ! On retrouve une Erika telle qu'on la connais depuis son enquête précédente. Elle est impulsive, très active et on sent qu'elle ne lâchera pas l'affaire avant d'avoir découvert l'identité du coupable. Mais l'auteur nous propose aussi d'en apprendre un peu plus sur elle en nous racontant un peu de sa vie passée. Sa soeur fait même partie de notre histoire et j'ai aimé découvrir une Erika dans sa vie personnelle, ça la rend plus humaine et bien plus touchante (même si déjà, le fait qu'elle soit devenue veuve dans de terribles circonstances me la rend fort sympathique).
L'enquête est menée tambour battant, on ne s'ennuie pas du tout. Il se passe toujours quelque chose et c'est la raison pour laquelle j'ai préféré ce deuxième tome par rapport au premier. L'Oiseau de nuit est un personnage que j'ai trouvé presque terrifiant tellement il parait réel et je me suis régalée à en avoir peur. Robert Bryndza n'a pas hésité à proposer à son lectorat un personnage hyper torturé et complétement cinglé quand on réfléchit bien. J'ai eu la sensation d'avoir dévoré le dernier tiers du livre sous une tension folle et j'ai adoré ça !
Un tome bien meilleur que le précédent, vite la suite !
Une ombre surgit dans la nuit pour commettre son premier crime, dans l'excitation et l'anonymat. L'enquête pour Erika commence à tâtons pour glisser très vite vers quelque chose de plus personnel et d'incontrôlable... Évincée de l'affaire, elle fera alors cavalier seul, mais a-t-elle d'autres choix ?
Dans cet opus, on retrouve Erika avec beaucoup de plaisir, toujours autant marqué par le deuil de son mari. Le travail est pour elle, une manière d'oublier sa souffrance et une raison essentielle de se tenir debout à défaut peut-être d'avancer...
On plonge dès le premier crime vers une piste confuse, facile et erronée. Il faut attendre la répétition des scènes pour se rapprocher d'un mobile, d'un profil. Tout est mis en œuvre pour coincer ce tueur en série. Et si on met des bâtons dans les roues d'Erika, cela n'entame en rien sa fièvre et sa détermination, bien au contraire.
L'écriture est aussi addictive que rythmée. On flirte avec l'assassin tout au long de l'intrigue. On apprend à le connaître, avec ses névroses, ses fantasmes et ses antécédents. On est choqué, surpris par son aspect quelconque, inoffensif et qui cache une partie aussi sensible, qu'abjecte et redoutable. Il y a la volonté de punir, de réduire, de salir, derrière les actes perpétrés. Erika est dans le collimateur, elle risque gros et nous fait frémir à chacun de ses pas. On aime son caractère entier et rentre dedans, ses atouts et ses petites faiblesses pour lesquelles on s'attendrit.
Le climat est tendu, hypnotique. Le scénario nous accapare, nous poursuit et nous tient en haleine jusqu'à la fin. C'est un roman percutant et une fois de plus à la hauteur. Accro et totalement à cran, on ne peut que vouloir très vite des nouvelles de notre héroïne Erika.
Impossible désormais de décrocher !
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, je n'ai donc pas lu le premier volet des enquêtes d'Erika Foster.
J'ai beaucoup apprécié ce roman, qui va à l'inverse des polars habituels : le coupable est connu très rapidement, ce n'est pas le plus intéressant dans le livre. L'auteur se livre à une étude psychologique des différents personnages, des relations entre eux et de la dynamique policière. Sans céder à la mode de l'ultra gore, il dépeint avec justesse les crimes.
Qu'il s'agisse des impératifs politiques sous-tendant l'attribution des postes de policiers, des problèmes budgétaires, des relations de la police avec les médias, des homosexuels... tout est traité avec justesse et résonne de vérité.
Personne n'est tout blanc ou tout noir, chaque personnage est profondément humain, avec ses ambivalences, ses faiblesses et ses difficultés.
Je vais suivre cet auteur et me procurer son précédent roman !
Merci aux éditions Belfond pour ce service de presse.
La lecture de « la fille sous la glace » en janvier m’a donné envie de découvrir la suite des aventures d’Erika avec cet « oiseau de nuit ». Je n’ai pas été déçue par cette nouvelle histoire, qui nous met rapidement dans la tête du tueur et dans les pas d’Erika. Seul bémol : j’ai retrouvé dans la progression du récit des éléments communs à la première histoire. J’aurais apprécié, je crois, davantage de diversité (c’est mon côté tatillon). Néanmoins ce texte reste un polar efficace, sans temps mort, dont je lirai volontiers la suite.
J’ai déjà eu l’occasion de lire un roman de Robert Bryndza : La fille sous la glace. J’avais vraiment beaucoup aimé ce roman. Aussi, quand on m’a proposé de lire son nouveau roman Oiseau de Nuit, je n’ai pas hésité une seule seconde et j’ai bien sûr accepté.
Dans Oiseau de Nuit, on retrouve avec plaisir la DCI Erika Foster et toute son équipe pour une nouvelle enquête. On retrouve l’ambiance du commissariat et ses embrouilles de couloir… Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier livre pour lire celui-ci, ils sont indépendants l’un de l’autre.
J’adore les thrillers, et celui-ci était particulièrement prenant! Je l’ai dévoré en un week-end. Mais où l’auteur va-t-il chercher tout ça?!! Entre les meurtres (assez violents, il faut le dire!), le mobile et l’assassin… mais Ouah! Je ne trouve pas les mots! On ne peut que se dire que c’est impossible et en même temps l’écriture est tellement fluide que tout s’accorde en une logique implacable. Ça en devient d’autant plus angoissant!
J’ai beaucoup aimé les rebondissements également. Ça faisait un moment que je n’avais pas été surprise comme cela, à la lecture d’un roman! Et ça fait plaisir!
Je ne veux pas vous en dire plus de peur d’en dire trop mais si vous aimez les thrillers, si vous avez aimé le premier tome, je ne peux que vous recommander celui-ci!
Conclusion :
Absolument pas déçue de ce nouvel opus, au contraire. J’espère que les aventures d’Erika Foster continueront encore!!!
Erika Foster est appelée sur une scène de crime en pleine nuit caniculaire, c'est un célèbre chirurgien qui a été retrouvé mort dans une sordide mise en scène. Ce crime, sera le premier d'une série dans laquelle à chaque fois des hommes au quotidien plutôt secret seront les victimes. Pour Erika et son équipe, c'est donc sûr, un seriak killer sévit sur la ville. Erika se lance alors dans une enquête dans laquelle elle va devoir garder son sang-froid pour l'arrêter avant qu'il ne fasse d'autres victimes...
J'ai découvert Robert Bryndza l'année dernière avec son roman La fille sous la glace, souvenez-vous, je vous en parlais juste par ici ! Comme j'avais beaucoup aimé ce titre, je n'ai pas hésité une seule seconde à me plonger dans Oiseau de nuit.
Dans Oiseau de nuit, nous retrouvons donc Erika Foster ! Cette fois-ci, elle se retrouve face à un serial killer dont les mises en scène font frissonner. Pour Erika et son équipe, l'enquête ne sera pas de tout repos sous l'été caniculaire qui sévit.
Quel plaisir de retrouver Erika pour une nouvelle enquête ! On retrouve ce personnage croisé dans le premier volet La fille sous la glace, et on repart sur les traces d'un tueur en série avec elle dès les premiers chapitres. Erika est un personnage fort, charismatique et qui se plonge véritablement dans son travail, c'est un personnage que j'apprécie vraiment beaucoup.
L'intrigue est terriblement bien ficelée ! Au fil des chapitres nous découvrons en parallèle l'identité du personnage, ses motivations et cela rend Oiseau de nuit que plus passionnant. L'alternance des points de vue insuffle un rythme soutenu au roman, on navigue entre les deux au fil des découvertes de l'enquête, on en apprend de plus en plus sur le coupable jusqu'à en comprendre les motivations. On ne s'ennuie pas un seul instant, le suspens ne cessant de grimper au fur et à mesure.
"La presse décrit tout le temps les gens comme étant des monstres, dit Erika, mais personne ne naît monstrueux. Un petit bébé n'est jamais un monstre. Tout le monde arrive dans ce monde avec une bonne nature, et c'est la vie et les circonstances qui rendent les gens mauvais."
Robert Bryndza est un auteur que j'apprécie beaucoup ! Ces deux romans m'ont vraiment beaucoup plu, surtout avec Erika Foster qui est pour moi maintenant un personnage que j'ai déjà hâte de retrouver. L'écriture de l'auteur est soutenue, vive, efficace. Il ne précipite rien dans son intrigue, prenant le temps de tout laisser découvrir au lecteur et ça marche !
Oiseau de nuit est donc un thriller que j'ai beaucoup apprécié. C'est un livre que j'ai dévoré sans m'en rendre compte, je me suis retrouvé totalement plongée dans cette enquête aux côtés d'Erika et j'ai beaucoup apprécié l'intrigue de celui-ci. Il me tarde déjà de continuer à découvrir Erika et d'autres de ses enquêtes...
Oiseau de nuit de Robert Bryndza est disponible aux Éditions Belfond.
5 mots en bref pour décrire ce livre :
meurtres
enquête
mise en scène
intrigue
secrets.
Le retour de l’enquêtrice Erika Foster dans une nouvelle enquête macabre. J’avais déjà pu la rencontrer dans La fille sous la glace . Ce qui est bien, c’est qu’il est possible de lire les deux enquêtes séparément, l’auteur laisse des brides de souvenirs rappelant le passé d’Erika ce qui permet de la (re)découvrir.
Je dois avouer que j’ai un petit peu moins accroché à cette enquête, même si j’étais contente de retrouver Erika Foster. Ce personnage me plaît. Elle ne se laisse pas abattre et va jusqu’au bout des choses même lorsque tout le monde se dresse entre elle et son objectif. Elle a un caractère fort, se sert de son intelligence et de son instinct pour avancer et quand elle abaisse ses barrières, on peut découvrir une femme attachante et pleine de doutes.
L’enquête se déroule à Londres durant un été caniculaire. Un médecin est retrouvé mort chez lui. Et de nouveaux cadavres s’ajoutent derrière lui. Un mystérieux tueur sévit dans les rues de Londres et Erika va devoir être plus rapide que lui.
La psychologie des personnages est suffisamment développée à mon goût pour qu’on comprenne les tenants et aboutissants de tous ces meurtres. Néanmoins, quelques rebondissements supplémentaires m’auraient bien plu. J’ai trouvé que ça manquait de suspense et que la tension rencontrée dans le premier opus faisait légèrement défaut ici.
Ce fut tout de même une agréable lecture et j’ai apprécié le dénouement de l’intrigue. J’espère retrouver Erika Foster dans une prochaine enquête.
Merci aux Editions Belfond Noir de m’avoir permis de lire Oiseau de Nuit, via le site Netgalley!
Un triller très haletant !
Je l'ai encore trouvé meilleure que le premier tome : La fille sous la glace.
Nous nous attachons encore plus à l'enquêtrice.
L'histoire est très intéressante, j'ai même eu peur à quelques moments.
Si vous aimez les thriller, je vous conseille fortement ce livre !
Je ne connaissais pas cet auteur et ce polar a été un gros coup de coeur, du coup je viens d’acheter La fille sous la glace, premier volume des aventures du DCI Erika Foster pour connaître le début de la série.
Erika est responsable d’un petit groupe de policiers à Londres, j’ai d’ailleurs regretté que les grades des protagonistes du livre ne soient pas également traduits. Elle est invitée chez un ami médecin légiste, malheureusement l’amant du médecin, un auteur de polars très gore est aussi de la partie et Erika ne l’apprécie guère. Mark le mari d’Erika est mort près de deux ans auparavant lors d’une opération qu’elle dirigeait et elle ne s’en remet pas. La soirée est très tendue, mais heureusement, si on peut dire, Erika et Isaac sont appelés sur une scène de crime. Une vieille femme a retrouvé son fils mort alors qu’elle le croyait en vacances. Il s’agit d’un médecin de famille réputé en instance de divorce. Toutefois des revues trouvées dans sa table de nuit orientent sur un crime homophobe, sans compter que son beau-frère est un voyou notoire. L’enquête piétine, jusqu’au meurtre identique d’un célèbre animateur télé, qui lui ne semble pas avoir de double vie.
Par ailleurs le tueur prend la parole, explique son mode opératoire et surtout ses motivations, il essaie de faire passer les meurtres pour des suicides. Erika quant à elle n’est pas diplomate du tout avec sa hiérarchie et n’hésite pas à se mettre des gens à dos, même si elle rêve d’obtenir une promotion, c’est un personnage vraiment intéressant et très attachant, elle ne vit que pour son travail et prend conscience du gâchis de sa vie privée. Ses chefs ne l’écoutent pas, on lui retire l’enquête, mais elle désobéit et n’en fait qu’à sa tête.
L’intrigue est vraiment très bien ficelée, avec de nombreux rebondissements, il n’y a pas une seconde d’ennui dans ce thriller. L’histoire est très complexe et riche, on est à des années-lumière de certains polars caricaturaux. Les personnages sont aussi très travaillés, avec une psychologie développée, on a l’impression de rencontrer de vraies personnes et pas des personnages de romans. Les thématiques abordées sont à la fois nombreuses et très intéressantes, allant de l’homosexualité au racisme, en passant par le deuil, la maltraitance et la place des femmes dans la société.
Un gros coup de coeur pour moi, que je recommande très chaleureusement. Un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Belfond pour la découverte de cet auteur que je ne manquerai pas de suivre désormais.
Entre la couverture mystérieuse, le titre équivoque et la 4e couv plus tôt prometteuse, ni une ni deux, j’ai immédiatement sollicité ce titre aux éditions Belfond Noir, via Netgalley.
Le seul élément qui m’a fait hésiter est que, « Oiseau de nuit » étant le second volet et, bien entendu, n'ayant pas lu le précédent, j’avais donc peur de rater quelques informations, mais au final pas du tout.
Nous nous retrouvons donc à Londres pour suivre l’enquête d’Erika Foster concernant une série d’homicides, où même la vie des victimes est connue du meurtrier.
Tout commence par la découverte du corps nu, à son domicile, d’un médecin de renom dans des circonstances, on ne peut plus ambiguës.
Dès lors Erika va, avec son équipe, s’attacher à connaître tous les détails de la vie de la victime en n’omettant aucun aspect et sans à priori. Ce qui ne va, malheureusement, pas être le cas de tous !
J’ai beaucoup apprécié ce roman d’une part, à la justesse de ses personnages et d’autre part, à son intrigue qui est aboutie et réfléchie.
Les personnages sont forts et diversifiés. Prenons le cas d’Erika, que j’ai adorée. C’est une femme de caractère, déterminée et qui se consacre totalement à son travail. De par sa vie, elle est meurtrie et en souffrance, être enquêtrice lui sert de bouée de sauvetage en compartimentant sa vie.
Peut-être est-ce les raisons qui font qu’elle est instinctive et se fie à ses impressions, au grand dam de sa hiérarchie. Elle dit ce qu’elle pense sans mettre forcément les formes et fait ce qu’elle dit en partant bille en tête. Cette attitude ne plaît pas beaucoup et va lui créer, à force, des ennuis.
Parlons maintenant un peu de l’intrigue.
Dès le départ, nous sommes immergés dans l’accomplissement même du meurtre et ainsi dans la vie du tueur.
En donnant la parole, successivement, à Erika et au meurtrier, l’auteur amplifie la tension tout en dévoilant, peu à peu, le pourquoi du comment.
Nous comprenons, progressivement, le déroulement des faits, ce qui nous amène à nous poser pas mal de questions, pour aboutir sur un final aux petits oignons.
Par une plume accrocheuse et maîtrisée, l’auteur arrive à nous rendre totalement addict à son récit.
Avec habileté et ingéniosité, il nous amène, en outre, à apprécier certains protagonistes malgré que nous ne cautionnions absolument pas leurs actes.
Je remercie donc Netgalley et les éditions Belfond pour cette découverte et je vais me procurer rapidement « La fille sous la glace » pour en connaître plus, à la fois sur l’auteur que sur ses personnages.
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Gwendoline Vervel
Adolescent & YA, Jeunesse, Science-Fiction & Fantasy
NetGalley France
Bien-être, Non-fiction (Adulte), Références