Lectio Letalis
par Laurent Philipparie
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Date de parution 17 janv. 2019 | Archivage 20 févr. 2019
Belfond | Thrillers
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Résumé
Oserez-vous tourner les premières pages du LECTIO LETALIS ?
Paris. Un assistant d’édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C’est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d’édition.
Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l’assassinat atypique d’un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.
Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d’Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l’unique survivante d’un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.
Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c’en est effrayant.
Diplômé de sciences criminelles, Laurent Philipparie est officier de police depuis dix-huit ans. Passionné de littérature policière, il est également conseiller technique d’auteurs, intervenant scolaire et, depuis 2016, romancier.
Oserez-vous tourner les premières pages du LECTIO LETALIS ?
Paris. Un assistant d’édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C’est la...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714481184 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Très bonne lecture. Personnages intéressants et agréables à suivre. Le suspens monte crescendo, on est vraiment pris jusqu'au bout par l'histoire.
Mon ressenti : Un cauchemar pour nous, lecteur : un livre qui tue… Quel est cet étrange manuscrit qui a déjà poussé 3 personnes à se donner la mort dans une maison d’édition parisienne ?
Dans le même temps à Bordeaux, un enquête étouffée en haut lieu sur un meurtre d’un psychiatre qui suit l’unique survivante d’une secte. Il a été tué par un rapace…
Voilà de quoi troubler et poser de bonnes bases pour une enquête dont on attend de connaitre le dénouement.
L’auteur prend plaisir à y ajouter de nombreux rebondissements qui donnent du rythme mais qui m’ont laissés aussi perplexe que le lieutenant Gabriel Barrias : un flic atypique.
En bref, une enquête bien rythmée, avec des personnages hors norme, qui doutent et m’ont font douter, et une intrigue qui n’a pas une impression de déjà vu… Les ingrédients sont réunis et savamment dosés ! Je me suis régalée !!
Gros coup de cœur pour cette couverture et ce titre qui donnent envie de l’ouvrir pour découvrir un contenu haletant.
Bravo Laurent !
🗣Citation : « Tiéno eut une sensation étrange, absurde quand on connaissait sa carrière, celle d’entamer la pire enquête de sa vie. »
🎯Mots Clefs : Secte / Suicide / Meurtre / Oiseau / Hypnose
🏆Ma Note : 17/20
Une incroyable histoire dont on ne démêle plus la réalité de la fiction.
Deux enquêtes qui, à priori, n'ont rien en commun, se retrouvent pourtant mêlées et de la plus étrange des façons. Un policier au passé traumatique, obnubilé par sa soif de vengeance, se lance corps et âme dans l'affaire. Et malgré son tempérament bourru, Gabriel est très attachant, et convainquant.
J'ai été tenue en haleine depuis le début, et la fin explosive est jubilatoire. Tout est mené d'une main de maitre, avec une plume qui signe un superbe thriller. La limite entre réalité et fiction s'efface progressivement, si bien que l'on se pose des questions quant à la véracité d'une telle histoire.
Un roman accessible à tous, pour les passionnés de romans policiers comme pour ceux qui n'oseraient pas franchir le cap.
Il n’est jamais aisé pour un auteur de passer entre les mains d’un lecteur qui a adoré sa lecture précédente. Ce fut mon cas avant d’attaquer « Lectio Letalis ». Je venais de terminer un livre qui a provoqué un énorme coup de foudre, le premier de l’année dont je ne suis pas prête de me remettre.
C’est donc un peu fébrile que j’attaque ce roman demandé sur Netgalley parce que j’en avais entendu parler par Barbara Abel et que la couverture, il faut le souligner, est magnifique !! Quel bon choix de la part de Belfond pour attirer l’oeil du lecteur sachant que le titre est tout à fait mystérieux et ne renvoie à rien dans mon imaginaire personnel !
Nous sommes à Paris en 2013. Alexandre vient d’être engagé comme assistant d’édition chez Paul Gerber Editions. Enfin, le job de ses rêves à portée de main. Sans perdre une seule seconde, il entame la lecture d’un manuscrit, un thriller ésotérique. Quelques heures plus tard, il s’ouvrira les veines. C’est le troisième assistant d’édition à se donner la mort après avoir tenté de lire ce roman. À Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barras découvre le corps supplicié d’un psychiatre tué par un rapace. Un nom revient dans les deux affaires, celui d’Anna Jeanson. Pourquoi ? Quel rôle peut-elle bien jouer dans ces deux affaires ? Il apparaît très vite qu’elle est la seule survivante d’un suicide collectif d’une secte très puissante aux multiples ramifications.
Vous admettrez que le pitch est plutôt alléchant et suscite un certain engouement, pour ne pas dire une grande curiosité ! C’est globalement très éloigné de ce que je lis habituellement puisque je suis plongée très rapidement dans les arcanes d’un mouvement sectaire, « Un pouvoir capable de contrôler tous les pouvoirs ».
D’abord petit focus sur les personnages. Gabriel est un flic, ancien SDF. On ne vous l’avez pas encore faite cette là non ? En termes de crédibilité, ça peut poser des difficultés à certains lecteurs exigeants. Le parcours est bien expliqué, chez moi c’est passé. Ce qui fait le charme de ce personnage ? Les traumatismes de sa vie d’avant qui conduisent toute sa vie de flic, et surtout, son intérêt pour les enquêtes qui touchent aux sectes. Anna est un personnage atypique, vous comprendrez assez vite pourquoi. Ce personnage – réceptacle donne beaucoup de corps à l’histoire. Enfin, le duo improbable que ces deux-là vont former donne au scénario des airs de film d’action.
Tout l’intérêt de ce roman réside dans l’originalité des instruments qui provoquent la mort : un livre et un rapace. Pour ce qui est du livre, j’aime assez l’idée qu’une lecture puisse modifier entièrement votre vie, alors y mettre fin c’est encore mieux. Avouez que c’est mettre dans l’objet un pouvoir particulier qui le rend encore plus fascinant : au-delà de la transmission d’un savoir, il devient une arme, comme si les mots devenaient vivants. Si je vous dis que durant la lecture de ce livre j’entendais le cri des rapaces survolant ma maison, vous n’allez pas me croire. Et pourtant si… Dans les montagnes de Californie, nous avons de nombreux rapaces dont je ne connais pas l’espèce précisément, qui tournent au-dessus de nos têtes à la recherche de proies. Je consens à dire qu’ils sont accompagnés de cris de corbeaux qui croaillent et que tout ce petit ensemble rend la vie parfois très hitchcockienne. On va dire que tout cela a créé une ambiance plutôt bénéfique pour la lecture de ce roman au titre assez mystérieux.
Je me suis donc prise au jeu et il n’a pas fallu longtemps pour que l’histoire me happe. On y trouve de belles scènes d’action qui contrebalancent avec des moments de plus grande introspection. J’ai relevé quelques belles formulations dans l’écriture, des idées originales dans le script notamment dans les passages un peu plus « casse gueule » de mode de transmission d’un fameux code dont je ne peux vous parler, ou du dressage des rapaces.
Il m’a manqué une toute petite chose, mais c’est vraiment personnel et cela n’entrave en rien le plaisir de la lecture : j’aurai vraiment aimé en savoir plus sur le passé de Gabriel que je ne trouve pas assez exploité. Ma curiosité n’est pas complètement satisfaite de ce point de vue là et je pense qu’il y avait matière à approfondir ce personnage principal du roman en axant davantage sur ses blessures psychologiques passées. Mais bravo pour le scénario, l’atmosphère très anxiogène lors de certains passages (la scène de plongée sans en avoir jamais fait me donne des cauchemars), et le traitement du thème principal, la secte, sans en avoir fait des tonnes. Ce sujet a tendance à rendre le verbe parfois trop prolifique, donc très vite saoulant. Ici, le dosage est juste parfait !
Je souhaite à Laurent Philipparie beaucoup de succès pour son livre et de très nombreux lecteurs !
Des oiseaux tueurs, un manuscrit assassin, un groupuscule secret, sectaire.... De prime abord je pensai partir dans un "voyage" totalement décalé, décollé...Que nenni. Bon d'accord, le fait que Lectio Letalis soit écrit par un "flic" m'a quand même fait penser que la fiction devait diablement flirter avec la réalité! Et oui, et c'est hallucinant, son histoire tient carrément bien la route et fait froid dans le dos. La question sous-jacente à cet excellent roman est : Et si l'hypnose ,connue surtout pour son utilisation thérapeutique, était mise à contribution à des fins néfastes, qu'en résulterait-il? C'est avec maestria que Laurent Philipparie nous le fait découvrir dans son roman au style direct et tonique sans aucun temps mort, avec des protagonistes admirables dans leur humanité. Un roman sombre, des personnages attachants, "cabossés" par la vie. En bref, un excellent moment de lecture! Merci à NetGalley et aux éditions Belfond de m'avoir permis de le découvrir.
Le lecteur de Ne regarde pas l’ombre retrouvera avec plaisir Gabriel qui a maintenant intégré un placard au sein de la police, dans la proche banlieue de Bordeaux. Ses vieux démons le hantent et le voici rattrapé par son passé alors qu’il va, au hasard d’un flag qui tourne mal, se frotter au monde malfaisant des sectes.
Certes Bordeaux n’est pas Chicago et l’auteur en sait quelque chose, lui qui doit être pote avec son collègue Gabriel … cependant l’approche qu’il nous propose est très documentée sur la manipulation mentale des personnes fragiles … ou pas, car chacune et chacun peut être leurré par des individus experts en PNL (programmation neuro linguistique). Les techniques sont les mêmes que celles utilisées en marketing alors qui peut proclamer : « je n’ai jamais succombé à la tentation ! »
Que l’on trouve l’histoire, selon ses convictions, un peu ésotérique ou carrément réaliste, il reste une intrigue bien menée, au rythme rapide, qui se termine en cataclysme et qui ne faiblit pas au long de ces 368 pages, ancrées dans des paysages de carte postale quand Laurent Philipparie nous emmène sur la côte atlantique, aux abords du bassin d’Arcachon. Elle a en plus le mérite d’aborder des sujets de société actuels dérangeants.
Un deuxième roman prometteur pour une suite avec ou sans Gabriel … un très bon moment de lecture.
Petit précis linguistique : lectio letalis = langage céleste … J’ai conscience que ça ne vous en dit pas assez alors … lisez !
Chronique complète à paraître prochainement sur : https://collectifpolar.wordpress.com/
Laurent Philipparie est partie d'une idée qui donnerait froid dans le dos à tous les bouquinovores : imaginez donc un livre qui peut tuer au sens strict du terme. c'est avec le troisième suicide dans une maison d'édition que la police va mettre le nez dans ce qui va être une enquête surprenante et qui va bousculer quelque peu l'ordre établi.
L'auteur a développé une intrigue complexe avec de multiples ramifications, des personnages torturés (le personnage de Gabriel est un chouïa surjoué), de nombreux rebondissements et plusieurs enquêtes qui finalement ont un dénominateur commun.
Pour un premier roman, l'auteur a frappé fort et malgré quelques longueurs, le style est percutant et laisse présager un talent naissant.
Je remercie Netgalley et les éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir ce polar captivant ainsi que son auteur que je ne connaissait pas.
J'ai sollicité ce livre parce que sa quatrième de couv envoyait du lourd notamment avec ce psy qui se fait dégommer par un oiseau tueur c'est plutôt original comme procédé :) et les trois suicidés qui ont lu le même manuscrit avant de passer à l'acte, ça aussi original.Ce livre titillait ma curiosité de lectrice de polar. :D
Quand j'ai commencé ce livre, je dois vous dire que je n'ai pas tout de suite apprécié le style de l'auteur même si il me plongeait directement dans l'action. Je me suis dis " allez on persévère, pas sur que tout le roman entier soit comme ça" Heureusement que j'ai persévéré :lol: car je serai passé à coré d'un super bouquin avec des thèmes récurrents qui m'intriguent toujours au moment ou je vous parle :) Je vous explique ce que je n'ai pas aimé c'est le fait que l'auteur a fait de son policier Nils Tiéno une caricature de flic parisien à l'ancienne digne des vielles séries françaises du même genre que je déteste car peu crédible, sans rythme ….A contrario j'ai plus qu'aimé que l'auteur ne se dirige pas vers le fantastique, qu'il reste dans le concret et qu'il fasse en sorte que je me pose des questions.
Ce roman est bien construit avec une intrigue très bien calculée et captivante jusqu'à son dénouement explosif. L'écriture est fluide et juste. J'ai adoré les thèmes principaux choisis par l'auteur qui n'étaient pas forcément aisés à traiter et je pense que pour cela il a du faire un travail de recherches évident sur les sectes et l'hypnose qui sont deux sujet qui me passionnent.
Nous sommes à Paris où le commandant Tiéno se retrouve avec trois suicidés travaillant pour la même maison d'édition, sur les bras.
Bordeaux, Gabriel Barrias, enquête sur le meurtre d'un psychiatre tué par un rapace…
Quel est le rapport entre ces deux enquêtes ? Un nom Anna Jeanson.
J'ai vraiment trouvé excellent le fait que l'auteur arrive à jongler aussi facilement entre le polar et le thriller comme il a fait avec son intrigue et puis faire venir ce flic parisien enquêter sur Bordeaux était pour moi la cerise sur le gâteau :lol: Les personnage sont bien campés même si je les ai trouvé pas assez développés et décrit physiquement pour pouvoir m'en faire mon film :D J'ai beaucoup aimé Gabriel, ce flic quasi borderline et ça je dois dire que j'adore <3 Il est efficace dans ses actions, vrai et tenace quand il tient quelque chose, il va jusqu'au bout et ne lâche rien au risque de braver tous les interdits. Mais c'est surtout un écorché vif car la vie ne lui a pas vraiment fait de cadeaux comme tous les bons flics des romans ;)
J'ai vraiment trouvé ce polar intéressant avec cette fine équipe de policiers atypiques. J'aurai aimé que l'auteur pour l'épilogue fasse un autre choix que celui qu'il m'a proposé même si cela reste un bon choix :DEn effet, j'aimerai bien pouvoir retrouver cette équipe dans d'autres aventures…
Merci à NetGalley et aux éditions Belfond de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller.Le lieutenant Barrias qui planque sur un flagrant délit de trafic de stupéfiant est dérangé par des collègues qui recherchent Anna Jeanson soupçonné du meurtre d'un psychiatre bordelais.Le suicide de 3 salariés d'une maison d'édition parisienne après la lecture d'un étrange livre ramène aussi à Anna qui fut la seule rescapée d'une secte.Barrias va se voir confronter à ses vieux démons,frustré de l'impunité d'un ancien dirigeant de secte .
Un livre qui tue, on a déjà vu ça, notamment dans le nom de la Rose d'Umberto Eco mais ici c'est dans un tout autre contexte que nous découvrons un manuscrit qui pousse son lecteur à se donner la mort, un cauchemar pour un lecteur.
C'est le troisième cas de suicide dans cette maison d'éditions après la lecture du même roman. Roman qui a d'ailleurs disparu avec l'éditeur qui est en fuite.
D'un autre coté nous avons le lieutenant Gabriel Barras qui est chargé d'une enquête sur la mort d'un psychiatre qui a été assassiné par un rapace, une mort peu conventionnelle.
Peu de temps avant, sur un flag pour une affaire de drogue qui a mal tourné, une vieille dame s'était retrouvée coincée dans l'immeuble en feu et était entre la vie et la mort.
Quel rapport entre ces trois situations et enquêtes ? Une femme : Anna Jeanson dont le nom est retrouvé à chaque fois.
Elle était la patiente du psychiatre et la fille de la vieille femme. Il n'en faut pas plus à notre policier pour se mettre à la recherche de cette femme d'autant qu'elle est l'unique survivante d'un suicide collectif dans une secte: les symphoniens dont la particularité était de dresser des animaux à tuer.
Voici donc notre policier plongé dans une sacré affaire dont il ne connait pas les tenants et les aboutissants. Il lui faudra de la patience et du courage pour venir à bout de cette enquête pas facile ni ordinaire.
Ce roman est original et passionnant, il est bien rythmé, présente des rebondissements et nous tient en haleine tout le long de l'histoire.
Les circonstances passées et le présent qui se mêlent apportent énormément de suspense et d'intérêt à cette histoire.
J'ai aimé les personnages qui sont plein de failles et de contradictions et qui sont de ce fait attachants.
L'écriture est fluide et percutante, elle donne beaucoup de relief à cette histoire.
En conclusion, Laurent Philipparie est un auteur que je ne connaissais pas mais que je vais prendre plaisir à suivre car cette histoire m'a énormément plu.
Merci aux Editions Belfond et à NetGalley pour cette lecture passionnante.
#LectioLetalis #NetGalleyFrance
L'auteur nous montre comment les politiques peuvent prendre la main sur les affaires et nous rappelle que la Justice n’est au final qu’une affaire d’Hommes. Elle est censée être servie par eux mais en réalité, elle sert leurs intérêts. Laurent Philipparie nous incite à la réflexion tout en nous servant une action et un suspense qui nous tient captifs. C’est vraiment un excellent récit qui ne teinte pas ses héros d’une auréole et d’un masque infaillible. On s’identifie aux personnages car ils sont comme nous. Ils peuvent également commettre des erreurs, se laisser gouverner par leurs émotions… Ce sont des personnages qui nous touchent car on pourrait être eux. On s’attache donc à eux et c’est pour ça que l’histoire nous embarque avec eux.
Il y a longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi prenant. Il est bien construit ; il a ce qu'il faut de prévisible et d'imprévisible. Les personnages principaux, avec leurs failles et leurs qualités, sont attachants. Le dénouement méritait d'être un happy end.
Laurent Philipparie peut se targuer de savoir de quoi il parle. Si au départ les éléments ne se concentrent pas sur l’enquête, l’auteur a quand même réussi à me captiver dès les premières pages en installant ce climat de thriller urbain à travers son regard de capitaine de police. Portant sur quelques aspects des dysfonctionnements des services cette première partie tend à prendre un risque, afin de planter le décor, de présenter ses personnages dans une intrigue originale sur une trame bien ordinaire.
Le risque est donc pris dès cette première partie, malgré une mise en place excessivement expédiée, j’ai eu l’appréhension de partir dans un tout autre registre que celui annoncé dans le résumé et dans l’interprétation de cette couverture.
Heureusement, l’histoire prend une tournure bien différente, beaucoup plus représentative de ce que l’on m’a vendu.
Tout mon intérêt s’est concentré dès l’arrivée et autour de Anna Jeanson. Survivante d’une secte maléfique, c’est le personnage qui tient le roman à mon sens, tantôt victime, tantôt coupable, elle devient une proie à traquer, à capturer dans les plus brefs délais sans faire de bruit et sans éclaboussures…
Des vérités pertinentes se révèlent intéressantes dans LECTIO LETALIS qui est un thriller où le mystère est plutôt bien entretenu, les sectes sont de véritables dossiers sensibles, de délicates affaires, on en entend très peu parler pourtant, celles-ci sont passées sous silence malgré leur activité.
L’idée de ce mélange dans milieu de l’ édition et des sectes me réjouissait ! Mais je sentais que quelque chose me dérangeait… Après quelques réflexions je suis mitigée quant à la forme du roman, si l’histoire est captivante, elle frôle seulement le thriller ésotérique pur et dur, les tenants et les aboutissants ne sont pas très denses, j’ai eu l’impression que l’auteur s’était limité dans la force de l’intrigue sans vraiment donner de l’épaisseur à l’ésotérisme, j’aurais aimé qu’on aille plus loin dans les détails et dans le cœur des sectes.
Mais parallèlement, je trouve que cela suffisait à capter mon attention, en tout cas suffisamment pour que je n’ai pas du tout envie de laisser cette histoire de coté 😉
Dans un style assez simple LECTIO LETALIS est un roman dynamique, où j’ai eu quelques réticences certes, mais je garde un ressenti plutôt positif de ce thriller qui m’a fait découvrir son auteur dans une variante d’ésotérisme plutôt sympathique.
A Paris, un assistant d'édition se tranche les veines à la lecture d'un manuscrit. Et c'est la troisième fois que cela se produit dans cette maison d'édition. A Bordeaux, un psychiatre a été massacré par un rapace. Deux affaires que tout oppose à priori. Sauf que le lieutenant Gabriel Barrias va rapidement découvrir que Anna Jeanson est au cœur de ces deux affaires, de façon très mystérieuse.
Lorsque j'ai découvert Lectio Letalis, je dois avouer que j'étais très curieuse, et il avait tout pour me plaire : une secte, des personnes utilisant des rapaces à tuer, un livre tueur... Et j'ai eu en plus le plaisir de rencontrer Laurent Philipparie à Paris, lors d'une rencontré organisée par Belfond. Un vrai plaisir !
Lectio Letalis démarre fort dès le premier chapitre, et la suite est du même acabit : des poursuites, des révélations, une bonne dose de mystère, et des rebondissements bien dosés. L'intrigue est efficace, et le mystère qui entoure Anna Jeanson et la secte sont vraiment le point fort du roman. Du côté des personnages, j'ai apprécié le lieutenant Gabriel Barrias, dont le parcours a été très étrange. En effet, avant d'être flic, il était un indic, et a aidé la police dans une affaire, ce qui lui a valu des remerciements et une nouvelle vie. Mais l'homme conserve des habitudes de son « ancienne » vie, et a énormément de mal à s'intégrer au système. Les limites et les règles de la police le gêne souvent aux entournures, et on se demande combien de temps il va tenir avant de craquer. Le profil psychologique de ce personnage a été très bien décrit, son obsession le ronge depuis des années, surtout que l'affaire qui a déclenché cette obsession a été étouffée et les années qui ont suivi n'ont fait qu'ajouter de l'huile sur le feu...
Lectio Letalis est une lecture qui s'est révélée addictive, et j'en ressors avec beaucoup de plaisir !
Le livre qui tue ses lecteurs
En pleine lecture d'un manuscrit, un jeune homme se suicide. Or, ce scénario s'est déjà produit deux fois… avec le même livre. Que contiennent ces terribles lignes? Au même moment, dans une autre ville française, un rapace tue sauvagement un psychiatre. Ca y est, on est ferré et tout s'emballe super-vite! Ce roman, écrit par un policier, est accrocheur et atypique par ses intrigues, ses personnages… Deux bémols: une affaire parfois nébuleuse et certains retournements trop rapides pour être crédibles. Mais on ne boude pas pour autant notre plaisir: c'est original, bien scénarisé et assez horrible pour trembler comme on aime!
Un point de départ qui donne très envie.
Nous débutons à Paris avec Tiéno, mais très vite, le personnage principal devient Gabriel et ses failles.
L'auteur est un policier, ce qui se ressent dans l'histoire quand il parle des procédures ou du fonctionnement de la police. Même dans ses coups de gueule poussés ici ou là et qui visent le système judiciaire qui rend le travail des policiers plus difficile, usant et parfois inutile.
Il est très bon et prenant mais j'ai ressenti une pointe de déception. Le scénario avait l'air tellement fou ! que finalement son développement nous laisse sur notre faim.
Il y a de la secte, de la torture, des explosions, des attaques de rapace, des kidnappings, des actions policières... de l'action ! Mais l'histoire de fond ne m'a pas tout à fait convaincue. Et j'ai peut-être trouvé la scène avec l'éditeur (pas le début) un peu too much pour moi peut-être.
Un bon thriller malgré tout. L'histoire est prenante et nous voulons aller plus loin, découvrir les dessous de l'affaire. Et j'ai beaucoup aimé Gabriel, un personnage torturé, nourri à la haine devant l'injustice d'un système.
Arriverez-vous à vous en sortir indemne ? Ou allez-vous sombrer dans la folie comme certains personnages ? La moitié, au moins, est borderline. Et attention aux rapaces. Une histoire originale dans tous les cas. Il tente des choses.
C'est le titre un brin énigmatique de ce livre qui m'a conduit vers lui. J'ai hésité à le solliciter auprès de l'éditeur parce que je ne suis pas très versée vers les oiseaux (tous les trucs qui volent me font un peu peur je dois dire) et que ce bec sur la couverture pourrait presque me donner des cauchemars ! Je plaisante mais à peine ... Je remercie les Editions Belfond pour m'avoir permis de découvrir la plume de Laurent Philipparie.
Paris. Un assistant d’édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C’est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d’édition.
Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l’assassinat atypique d’un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.
Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d’Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l’unique survivante d’un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.
On commence directement, sans chichis ! J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire parce j'ai trouvé que le début du roman, qui présente les différents personnages dans leurs différents environnements, m'a paru un peu confus. En fait, j'ai eu du mal à m'imprégner de tout ça, du mal à vraiment m’intéresser aux personnages qui sont peut-être un peu trop nombreux sur le coup. Pour des raisons de scénario, on n'apprend pas tout de suite quels vont être les liens entre tous ces gens mais le suspens a duré un peu trop longtemps pour moi.
Par contre, une fois que l'histoire est vraiment lancée et qu'on commence à bien avancer, j'ai été plutôt bien accrochée. Le thème du "livre qui tue" est assez original à mon sens, à part dans "Le nom de la rose" je n'avais jamais eu affaire à ce genre d'ouvrage. J'étais très curieuse de connaitre le fin mot de tout ça et ça a été plutôt une bonne surprise pour moi. J'avais un peu peur qu'on tombe dans le déjà-vu mais ça n'a pas été le cas.
Les personnages ne m'ont pas paru spécialement sympathiques, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'auteur aurait pu maltraiter l'un d'entre eux sans que ça m'embête mais ... presque. Je n'ai pas tremblé pour eux et pourtant, il se passe quelques événements qui mettent Gabriel ou Anna par exemple dans une mauvaise passe.
C'est un livre facile à lire, il n'est pas super épais et une fois bien lancée, je l'ai terminé rapidement. Moi qui n'aimais pas les volatiles, j'ai été servie ! Et maintenant, je les aime encore moins. J'ai appris l'existence de la harpie féroce, un machin qui fait presque un mètre de haut (mandieu quelle horreur !!) et j'ai eu la curiosité, ou la folie au choix, d'aller chercher sa tête sur internet ... Un conseil ? N'y allez pas !
Un point de départ original mais un livre qui manque peut-être de rythme en fonction des chapitres ...
Dès le chapitre, on rentre dans un événement percutant et fort se déroulant à Paris. Cela attire, tente. Ce chapitre te donne un avant goût du mystère et ouvre la lecture sur des questions qui poussent à connaître la suite. Que s’est-il passé ? Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ?
Puis l’auteur nous frustre en nous envoyant à des kilomètres de la première scène sans réponse. On a alors l’impression de reprendre une autre histoire « sans saveur ». Après un suicide incompréhensible, on suit une intervention sur un groupe de dealers dans la banlieue de Bordeaux. L’histoire continue son cours doucement suivant le lieutenant Gabriel Barrias sans aucun rapport avec la première scène. Peu à peu, on apprend à connaître ce lieutenant qui est rongé par plusieurs événements de son passé autour d’une secte, avec un tempérament qui ne correspond pas à l’institution policière. Pourtant, il est là et on plonge avec lui dans ses tourments et sa « haine » des sectes. On vit avec lui ses réflexions et ses questions… surtout cette question qui le hante et hante chacun de ses gestes, actions et pensées. Sa vie entoure celle-ci, la côtoie, la charme pour qu’elle le mette encore plus misérable à chaque fois qu’il y cède. Gabriel est un personnage complexe comme je les aime, avec une psychologie particulière.
Pour moi, ce fût le piège. Plus, je me plongeais dans l’histoire pour connaître ce lieutenant, plus, « j’oubliais » (disons plutôt que mon esprit le floutait) la première scène du livre pour me concentrer sur ce lieutenant particulier. Mais au fil des pages, les questions revenaient doucement avec l’avancement des chapitres et la découverte du lien entre Anna Jeanson, la fille d’une victime d’une incendie créé par les dealers, la suspecte de son propre psychiatre et cette affaire mystérieuse du tout début.
Le « pire » est quand on entrevoit enfin un espoir pour Gabriel de s’en sortir, quand il renonce enfin à repenser aux sectes et à Albert Modéas, son « ennemi naturel ». L’enquête de Paris vient le frapper de plein fouet comme pour tester sa conviction. En effet, l’enquête revient croiser le chemin d’une secte. Gabriel se tient à ses convictions comme il peut jusqu’à ce qu’il se retrouve seul avec Anna Jeanson, la suspecte de toute cette affaire. Peu à peu, il cède et comprend. Et voilà comment son ancien ennemi revient dans sa vie.
Le récit s’accélère passé le cap de la rencontre Gabriel/Anna et les liens se font. Les réponses sont données au compte-goutte mais avec un tel tact qu’on ne se plaint pas de ne pas toutes les avoir d’un coup. L’auteur a su d’une main de maître à me tenir dans son histoire jusqu’à la fin alors qu’au début, j’étais mitigé du changement entre le premier chapitre et le deuxième. Chaque personnage est travaillé même les secondaires et chacun d’eux apporte un élément à l’histoire ou à l’enquête. L’analepse a été introduit de façon admirable en chapitre qui se révèle être en fait un rêve. Et à la fin de l’histoire, on a toutes les réponses à nos questions même celles qu’on ne s’était pas forcément posée. J’ai adoré cette lecture ce qui est inouï pour une personne dont le genre « Thriller » n’est pas son dada. Bravo à l’auteur !
Voici avec ce roman ma première lecture sur ma tablette de l’année ! Comme bien souvent, j’ai craqué pour la couverture de Lectio Letalis, que je trouvais absolument magnifique. Et puis l’avis de Lorraine, des mordus de lecture m’a donné encore plus envie de découvrir ce roman. Je ne connaissais pas l’auteur Laurent Philipparie. C’était donc une découverte pour moi et je remercie Netgalley ainsi que les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman.
Et tout comme la couverture, le titre était lui aussi intriguant. Lectio Letalis, lecture létale… Original… Et un peu flippant aussi. Et effet, dès le départ ça commence puisqu’Alexandre, nouvellement employé aux éditions Paul Gerber se suicide après avoir lu un manuscrit, le premier qui lui a été confié. Il s’agit du troisième suicide d’éditeur, dans les mêmes circonstances. A côté de cela, à Bordeaux, un psychiatre est lui retrouvé assassiné… A première vue, rien ne relie les deux affaires, si ce n’est le nom d’Anna Jeanson qui ressort à chaque fois.
Dès le départ, l’action est au rendez-vous, et je me suis prise au jeu de l’histoire en suivant les différents policiers Gabriel Barrias d’abord, ancien indic devenu flic au tempérant bien trempé, qui n’hésite pas à sortir du cadre parfois ; Sophie Galant, la commissaire, qui tient à ses poulains malgré leur défauts et enfin Nils Tièno, un peu bourru et solitaire qui va devoir rejoindre ses collègues à Bordeaux. Chacun à leur façon ont un petit côté attachant qui m’a bien plu.
Et puis, il y a Anna, victime ou coupable ? Amie ou manipulatrice ? J’ai beaucoup aimé ce personnage dont on ne sait pas vraiment s’il faut se méfier ou au contraire la prendre en pitié. Seule rescapée du suicide collectif d’une secte qui formaient des rapaces à tuer en 2003… Quel secret cache-t-elle ? C’est ce que l’on va s’efforcer de découvrir. Et c’est pour cela qu’on lâche difficilement ce roman, parce qu’on a toujours envie d’en savoir plus… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas de temps mort tout au long de ces 368 pages !
J’ai passé un agréable moment avec ce roman. C’est un thriller, mais il n’est pas vraiment noir pour autant, même si le suspens est bien entendu au rendez-vous tout du long. Contrairement aux éditeurs de Paul Gerber, vous ne risquez pas la mort à la lecture de Lectio Letalis, (même si j’avoue que je me demandais bien ce qu’il pouvait y avoir dans ces fameux manuscrits pour pousser des éditeurs au suicide ! Vous le saurez en lisant le livre ). Par contre, vous ferrez assurément une jolie découverte !