L'odeur de la colle en pot
par Adèle Bréau
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Date de parution 24 avr. 2019 | Archivage 3 mai 2019
J.C. Lattès | JC Lattès
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Résumé
S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782709660983 |
PRIX | 7,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Ma chronique ci-dessous est programmée sur mon blog pour la date de sortie du livre, à savoir le 24/04/2019 au matin.
Adolescence à l’âge adulte …
Lorsque cet ouvrage a été annoncé par l’éditeur sur les réseaux sociaux, j’avoue avoir eu tout de suite le coup de cœur !
Le résumé, l’époque, la couverture… Tout m’a séduite …
J’ai pris un réel plaisir à revivre mes années collège/lycée et je remercie les éditions JC Lattès pour m’avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.
Avoir la possibilité de vous en parler si tôt est une véritable chance pour moi …
Mon résumé :
Caroline et sa famille déménage à Paris : grand bouleversement pour cette adolescente de treize ans qui va devoir s’intégrer dans un nouvel environnement et un nouveau collège. Nous sommes dans le début des années 90, la génération walkmans, cassettes, téléphones fixes, tableaux à craies … Une tout autre époque que celle que nous vivons aujourd’hui ! Un ouvrage au goût de journal intime : amitié, premiers amours, premiers émois, premiers secrets, premières angoisses … Un fond de nostalgie aussi. Un roman tout en douceur qui ne vous laissera pas indifférent, vous replongera dans vos souvenirs ou vous fera voyager dans le temps avec émotions, empathie et bienveillance.
Mon ressenti sur cette lecture :
Ce que j’ai adoré avec ce roman, c’est la possibilité qu’il nous donne de nous replonger dans nos souvenirs, dans cette ambiance si particulière des années 90 que j’ai eu la chance de vivre en même temps que notre héroïne. Le collège, la chambre des parents où se trouve l’unique téléphone de la maison, les soirées pyjamas chez la meilleure copine … Ce sont les lieux de prédilection de l’auteure pour nous faire revivre notre adolescence au fur et à mesure que l’on découvre celle de Caroline. Des endroits remplis de souvenirs, témoins des premières fois et des meilleures années. Je dois dire que l’évocation de ce passé fait chaud au cœur et réveille des émotions enfouis qu’il est bon de retrouver à une époque où tout est de plus en plus difficile et morose.
J’ai donc aimé évoluer dans cette ambiance d’insouciance où tout paraissait pourtant si compliqué aux yeux des adolescents que nous étions. Car finalement, les problèmes qui nous apparaissent si anodins aujourd’hui étaient bien des difficultés insurmontables pour un enfant en phase de devenir presque adulte.
Nous voilà au cœur de ce livre.
Car c’est bien dans les secrets, les peurs et les joies de Caroline que nous plongeons à travers cette lecture : séparation des parents, arrivée dans un nouveau collège, nouveaux amis, premier amour … Tout y passe !
L’odeur de la Colle en Pot est un roman qui a su me porter sans pourtant bien savoir où j’allais atterrir. Car c’est assez particulier finalement, c’est pour cela que je l’assimile à une sorte de journal intime.
Dans sa construction, c’est Caroline qui nous raconte son année au jour le jour, ses joies, ses peines et ses ressentis et j’avoue que je me suis demandé plusieurs fois où l’auteure voulait nous emmener car je n’y voyais pas vraiment l’intrigue. Et il est vrai que cela m’a un peu perturbé car finalement il n’y a aucun suspens ! On se promène juste dans une vie d’adolescente et pourtant cela fonctionne puisque j’étais heureuse de retourner au collège tous les soirs et d’en apprendre un peu plus chaque jour sur le devenir du couple de ses parents, sur cette relation mystérieuse qu’elle tisse au fur et à mesure avec son premier petit ami, sa vie en somme …
Un chapitre à la fin du livre a vraiment su me toucher : l’enterrement de la maman d’un des personnages (pour ne pas tout vous dévoiler) où tous les élèves du collège sont venus soutenir leurs camarades a su m’arracher les larmes des yeux et me bouleverser. Alors, j’ai envie de dire que c’est peut-être tout simple, sans grande intrigue, mais c’est un beau partage de vie, bien écrit, sensible et plein d’émotion. Des moments inestimables et tendres. J’ai bien aimé ce roman.
Pour Conclure :
Un retour dans notre adolescence, la nostalgie de nos plus belles années, ambiance 1990s … Une lecture apaisante et vraie !
Ma note : 14/20
J'aime beaucoup les livres d'Adèle Bréau et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans L'odeur de la colle en pot qui contrairement à ses précédents ouvrages n'est pas une suite de la cour des grandes. Je dois avouer que je n'ai pas été déçue avec son dernier roman qui sent bon la nostalgie... celle de notre adolescence... et agit sur le lecture comme la petite madeleine de Proust.
Dans ce roman on trouve Caroline 13 ans qui vient juste d'emménager dans un nouvel appartement à Paris avec ses parents st sa soeur Charlotte. Son père n'est pas très présent et les disputent se multiplient avec sa mère. Caroline va découvrir son nouveau collège et se faire une amie, Vanessa avec laquelle elle passe de longues heures au téléphone. Elle va connaître ses premiers émois avec David et nous faire partager son quotidien rythmé par la musique de l'époque et les émissions de tv.
Adèle Bréau nous dresse le portrait d'une adolescente dans les années 90 avec beaucoup de véracité et de sensibilité. Tout y est du sac à dos , en passant par Nulle part ailleurs et les longues heures au téléphone. Pour ceux qui comme moi on eu 15 ans à cette époque,l'évocation de tous ces éléments aura une tonalité particulière et comme je vous le disais précédemment agira comme une madeleine.
L'auteure explore les errances de l'adolescence, période de latence où tout change: le corps, les aspirations, les désirs. Plus vraiment une enfant mais pas encore une adulte Caroline essaie de se construire malgré les conflits et les disputes présents dans sa familles.
L'émotion et la mélancolie sont portés par une plume agréable. Un très bon moment de lecture, à déguster sans modération.
Il sent bon ce roman, et on est un peu triste en le refermant, tellement il nous renvoie à des souvenirs ou nous évoque des situations vécues.
On se demande au départ ce que l'on vient faire dans cette histoire d'ado des beaux quartiers. Et petit à petit, Adèle Bréau nous emmène en "pélerinage" et nous fait revivre toute cette ambiance du début des années 90 sans Internet ni mobile. Elle y traite, en parallèle à la découverte des premiers émois par l'adolescente Caro, les thèmes des relations parents-enfants, du divorce, de la séparation, de la mort vus par une adolescente.
C'est sobre, bien écrit, le ton est juste et c'est plein d'émotion.
Une belle découverte.
Si l'histoire en elle-même n'a rien de vraiment originale, j'ai passé un vrai bon moment de lecture. C'est principalement dû à mon avis à plein de détails (musiques, marques...) qui m'ont rappelé ma propre adolescence. Une petite madeleine de Proust!
Ce roman pourrait être sous-titré : une année presque ordinaire dans la vie d'une collégienne. "Presque", parce que Caroline vivra des bouleversements, certes banals, mais des bouleversements quand même au cours de cette année scolaire. Nous sommes dans les années 90, et nous sentons bien les années 90. Non, contrairement à d'autres auteurs, Adèle Bréau n'a pas cru bon de dresser un catalogue de tout ce qui composait ces années-là, tel un vaste dépliant publicitaire. Elle montre ce qui faisait le quotidien de ses années, et le glisse dans le récit avec naturel - parce que cela l'était, à l'époque, comme il l'était, pour les parents, de cacher certaines choses à leurs enfants. Si le récit nous est entièrement raconté du point de vue de Caroline, nous en savons ainsi autant qu'elle, c'est à dire très peu, sur la vie de couple de ses parents, sur les dissensions qui ont pu régner dans leur couple, les relations avec leur famille également. L'une des familles est fréquentée de manière ritualisée, l'autre est passée complètement à la trappe, de manière quasi-institutionnalisée - et cela ne peut que rejaillir, au plus mauvais moment, tout comme les tourments intimes liés à la conception de leur deuxième enfant. Les liens sont d'ailleurs assez faibles entre Caroline et Charlotte, la petite soeur qui est encore une enfant alors que Caroline est une adolescente, avec ses problèmes d'adolescente et ce que l'on nommerait aujourd'hui de la dysmorphophobie. A l'époque, on ne disait rien, il s'agissait simplement d'une ado qui se trouve trop grosse, avec des parties de son corps trop affirmée, d'autres pas assez pour se plaire à elle-même - le regard des autres, le regard sur son comportement alimentaire nous renseigne sur ce qu'il en est vraiment.
Il est question de la banlieue aussi, pas celle dont on nous parle aujourd'hui, mais celle dont j'entendais parler étant enfant (j'ai le même âge que l'héroïne) : un lieu calme où l'on vivait assez bien. Autre trait des années 90 : l'importance de la carrière du père, qui travaille dur et qui mérite donc que toute la famille déménage pour qu'il puisse se consacrer davantage, et bien, à son travail. Sa famille ? Entre-t-elle vraiment dans l'équation ? Non. Pour la parité, vous repasserez également. Tout ce qui concerne la gestion de la vie quotidienne revient forcément à la femme.
Si parfois, l'on peut se sentir étouffé par les contraintes de l'époque (les joies du téléphone et de ses tarifs, l'absence d'internet), ce n'est aussi que pour mieux voir ce qui a changé par rapport à ces années, ou pour mesurer le chemin qui reste encore à parcourir, dans nos années où tout semble encore possible.
Quant au titre... combien de quadragénaires cherchent encore, et retrouvent l'odeur de la colle en pot de leur adolescence ? Beaucoup.
Un livre qui se savoure comme un délicieux bonbon
Qu'il est bon de se replonger dans ces années de collège!
Les amis,les profs,,les parents et puis aussi le 1er baiser,les cigarettes,les cahiers et cette colle mythique!
Cette colle qu'on aimait tant renifler
Et les références musicales,les séries tv
Un retour en arrière vraiment réussi et bien agréable
Les découvertes,les doutes,les peines,les joies, tout sonne juste et rappellera sans doute bien des choses à des lectrices
Que du bonheur!
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