Les Mouettes

📖 Paris. Marcel Gaingouin, directeur de la Section Action de la DGSE, est chargé d’organiser la destruction de la fabrique d’armes de mouvements terroristes en Afrique. Il envoie sur place une équipe de quatre invisibles, dont Yannick, dit Icare, qui se remet doucement de la perte de sa femme.
Après une première tentative échouée pour couler le bateau de transport d’armes, ils visent l’usine où les armes sont fabriquées. Mission accomplie mais Yannick en est revenu avec les disques durs de deux ordinateurs retrouvés sur place. Ce qu’ils contiennent pourrait bien mener à une nouvelle mission bien plus dangereuse…
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✒️𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒊 𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒕𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒆𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒛𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅'𝒊𝒏𝒏𝒐𝒄𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆𝒋𝒂 𝒆𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒏𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒒𝒖'𝒊𝒍𝒔 𝒔𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒋𝒆𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒎𝒊𝒈𝒓𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒍𝒗𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔, 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒅𝒆 𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒂 𝒍𝒂 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒏𝒋𝒆𝒖? 𝑳𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒅𝒂𝒕𝒔 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄𝒂𝒊𝒔 𝒗𝒂𝒍𝒂𝒊𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏'𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒍 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏?
🌊 Les invisibles. Ceux qui sont envoyés partout dans le monde pour essayer d'enrayer une machine mise en marche par des groupes qui nous terrorisent. Ceux qui risquent leur vie pour notre monde, ceux qui ne reculent devant aucun danger, ceux qui, malgré tout ce qu’ils peuvent voir, restent profondément humains…
📜 Thomas Cantaloube nous emmène dans un thriller où actions, réflexions et dangers sont au coeur d’une organisation secrète et presque impénétrable. La DGSE nous est présentée, narrée et on découvre les coulisses d’équipes où le secret est devenu un sacerdoce.
Grâce à des détails saisissants, la plume de Thomas m’a complètement absorbée dans la réalité de ces hommes et femmes invisibles.
Les personnages ont tous une histoire, tous un caractère bien à eux et on s’attache à eux au fur et à mesure des pages. Frissonnant à chaque chapitre, l’auteur a réussi à me tenir en haleine jusqu’au point final de ces missions dangereuses.
Un coup de coeur 🖤

J’ai adoré ce livre, que j’ai eu la chance de découvrir en avant-première, tout simplement, au point que je n’ai qu’une chose à dire : je veux un tome 2 ! J’avais si peu envie de laisser les personnages derrière que, fait rare, j’ai relus le livre après l’avoir terminé, tant j’avais aimé leur présence, leur forte caractérisation, tant j’avais aimé la richesse et la finesse de l’intrigue. Petite précision : je n’ai jamais vu la série Le bureau des légendes (il est précisé que le roman se passe dans son univers) ce qui ne m’a pas du tout poser de problèmes pour lire et apprécier ce récit.
Nous sommes donc dans un roman d’espionnage et nous rencontrons, de prime abord, ceux qui prennent les décisions, comme Marcel Gaingouin, Marie-Jeanne Duthilleul, ou plutôt ceux qui ont les lourdes tâches de décider ce qu’il faut faire (ou pas), que tenter, quel agent envoyer sur le terrain, et à quel moment il faut, au contraire, le ramener au bercail, en tenant compte du fragile équilibre géopolitique international – ou plutôt de l’immense panier de crabes que constituent les relations internationales. Les français ne sont pas les seuls à avoir des espions (lapalissades), le tout est que ceux-ci ne se fassent pas repérer, sinon, ce sont ceux qui prennent les décisions qui devront… aviser.
Parmi ces agents, le capitaine Yannick Corsan n’était pas tout à fait sûr de retrouver le terrain, non que son poste d’instructeur lui convienne tant que cela. C’est plutôt qu’il peine à se remettre d’un drame personnel – la disparition de Clarisse, sa femme bien-aimée. Mais la mission qui se présente, et la confiance que lui a toujours accordé Marcel Gaingouin font qu’il retourne en opération plus vite que prévu. Corsan, c’est typiquement le personnage que l’on attend dans un roman d’espionnage, c’est à dire celui qui ne tient pas vraiment compte, enfin, pas toujours des ordres de ses supérieurs quand ceux-ci ne vont pas dans le sens de la mission qui était la sienne. Phrase tortueuse pour dire que, s’il doit sauver quelqu’un, « l’exfiltrer », il le fera, coûte que coûte, et tant pis si ses co-équipiers le maudissent (note : ils auront raison), tant pis s’il doit subir après coup un très long débriefing tant qu’il est allé au bout de ce qu’il pouvait faire. A ses côtés, à l’opposé, l’on trouve le personnage de Marion : jamais (ou presque) sur le terrain, toujours à s’occuper des nouvelles technologies et autres moyens de communication. Mais, parfois, les opposés s’attirent….
A mes yeux, un très bon roman.
Merci aux éditions Fleuve et à Netgalley pour m’avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.

Le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on choisit toute la valeur qu’ils peuvent avoir » N.Bonaparte

Un livre dépaysant, au sein de la DGSE, le Service Action des services secrets français. Si tu as vu le Bureau des Légendes tu ne seras pas dépaysé.

Une rigueur militaire mais pas que, plus souvent en civil qu’en treillis. Le mot d’ordre est de ne surtout pas se faire repérer et de discuter ensemble de la mission terrain. Sy tenir, peu d’espace pour l’improvisation. Rester un homme de l’ombre. Être dans des actions inconnues de nos oreilles de civils.

Le patron Marcel Gaingoin, militaire, carré, pas d’émotions apparentes mais à l’écoute de ses hommes. Son protégé, le capitaine Yannik Corsan dit Icare. Celui ci revient sur le terrain, après un passage compliqué et difficile, le décès de sa femme Clarisse. Ça fait un an, elle lui manque toujours autant, mais il ne fait rien paraître même pas un trésaillement, il a appris à mentir, c’est son boulot.

L’urgence est de saboter une usine d’armement en Serbie qui fournit les Djiadistes du Sahel. La mission ne se passe pas comme prévue « Icare » va au delà du plan. Ce qui mettra ses coéquipiers en colère. Le mot d’ordre étant de s’en tenir à la mission.

Heureusement pour Corsan les informations ramenées aident la DGSE a entrevoir un rassemblement des Katibas de différents groupes djiadistes au Sahel.

Ceux ci voulant renverser le gouvernement en place à Bamako. Problème : Canaque tout jeune agent de la DGSE, formé par Corsan a infiltré l’une de ses Katibas. Il dévient urgent pour Paris de l’exfiltrer. Un agent du Service Action ne doit surtout pas être pris entre deux feux, ce serait dommageable pour la France.

Corsan embarque avec ses coéquipiers sauf que rien ne se passera comme prévu…

Un roman d’espionnage intense, intéressant et captivant, l’équilibre géopolitique internationale est ardu, chacun marchant sur un fil, chaque pays ayant ses informations, ses espions.

J’ai adoré les personnages, l’enquête l’intrigue, une fiction réaliste, documentée qui nous emmène des bureaux de Paris en Serbie, Mali, le désert de Sahel et l’Algérie, au plus près de l’action

J’ai beaucoup aimé le personnage de Corsan, un poil tête brûlée, le charisme qu’il faut, les blessures que l’on devine, affûté, aguerri. Les valeurs fortes de l’agence qui n’abandonne pas un Homme, la complexité des décisions diplomatiques.

« Le rôle du Service Action…était d’évacuer les poubelles de la France que personnes ne voulait respirer sous ses fenêtres à la différence prêt que les éboueurs avaient le droit à l’erreur »

Et puis je suis fascinée, et je le revendique quoiqu’il en soit, par « ses hommes de l’ombre » qui ont une abnégation pour leur pays, pour la Nation.

Pour moi un tres bon livre d’espionnage, en immersion, captivant sans temps morts avec des personnages forts. J’ai passé un excellent moment. Divertissant.

Juste frustrée par la fin car je sais qu’il y aura une suite et que je vais devoir attendre…

Si tu veux aller plus loin , un des livres qui m’a énormément marqué, et il fait parti de mon top 10, je t’invite à lire « j’irai tuer pour vous » d’Henri Loevenbruck.

Les Mouettes, c’est le surnom des agents du Service Action, service de la DGSE, qui a à sa tête Yannick Corsan. Malgré un drame familial, cet agent qui avait été relégué au rôle de formateur est le meilleur pour la mission qui l’attend, lui et ses hommes.

Il y a des mois de cela, le jeune Alassane Cissoko dit Canaque a réussi à s’infiltrer parmi les djihadistes dans le groupe armé de Lamoussa Diara. C’est une source fiable et indispensable, car même les autres services secrets étrangers n’y sont jamais arrivés. C’est lui qui est à l’origine d’un démantèlement de livraison d’armes aux combattants de cette région du Mali.

Mais la connaissance d’un grand coup militaire impliquant plusieurs Katibas ayant réussi à se mettre d’accord, engendrent la mise en place immédiate de l’exfiltration de Canaque. Une mission qui ne sera pas sans risque et qui ne se fera pas sans heurts.

Si certains d’entre vous ont regardé la série Le bureau des légendes, on peut dire qu’il s’agit d’un spin-off en roman et vous retrouverez bon nombre de personnages comme Marie-Jeanne Duthilleul ou Marcel Gaingouin. Et c’est une véritable plongée dans un roman d’espionnage qui vous est offerte ici par l’auteur, mais pas que.

En plus de l’histoire très prenante et au rythme fou, des rebondissements incessants et d’une psychologie très travaillée des personnages, cela permet aussi de comprendre un peu plus les rouages de ce genre de service : entre compartimentage des informations, guerre des égos, manque de moyens techniques, décisions difficiles à prendre dans lesquelles l’affect n’a pas sa place et j’en passe.

L’auteur prend aussi le temps de bien placer le contexte géopolitique, mais sans trop empiéter sur l’histoire, juste assez pour nous immerger totalement dans cette aventure que j’ai lue d’une traite tant il était impossible pour moi de la lâcher. Et sans spoiler, vu la fin, j’espère qu’il y aura une suite tout aussi bonne, car j’ai adoré ce livre.

Quel plaisir que de retrouver l'univers du Bureau des Légendes dans un livre ! Il se dévore avec passion, et l'on a déjà hâte à une suite !

Ce roman a été pour moi une belle découverte et je remercie les éditions Fleuve Noir et Net Galley de m’avoir permis de le lire.
L’action de ce roman d’espionnage se situe au sein de la DGSE, dans le Service Action dont les agents sont surnommés Les Mouettes, ce qui a donné le titre de ce livre qui nous emmène de Paris en Serbie, de Paris au Mali. Au fil d’une intrigue bien construite, on va suivre les aventures et avoir un aperçu de la vie quotidienne de ces combattants de l’ombre, amenés à faire des choix souvent difficiles. On se rend compte de la complexité des prises de décision des responsables qui doivent mettre de côté leurs sentiments personnels et leurs émotions.
Le rythme s’accélère progressivement tout au long du roman et on peut imaginer qu’il y aura une suite.
Les personnages sont bien décrits avec leurs aspirations, leurs tourments ou leurs démons, en particulier le capitaine Yannick Coursan, le personnage principal.
Ce roman est très documenté et l’auteur fait preuve d’une bonne connaissance des milieux de l’espionnage et de la DGSE ; en effet, il est journaliste et a été amené à réaliser des reportages notamment en Afrique.
En résumé, un excellent livre que je vous recommande.
Cette chronique est sur Babelio. Je présenterai ce livre au cours de mon émission de décembre sur newsorleanswebradio. Par la suite, la chronique sera publiée sur le site de la radio. Le titre sera annoncé dans la lettre d'info de décembre.