La Maison des mensonges
par Ian Rankin
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Date de parution 29 mai 2019 | Archivage 8 août 2019
J.C. Lattès | Le Masque
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Résumé
Traduit de l’anglais par Freddy Michalski
Le corps d’un détective privé, porté disparu en 2006, est découvert dans une voiture cachée dans la forêt près d’Édimbourg. Un comble pour sa famille et pour la police locale car cette région avait à...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782702447987 |
PRIX | 8,49 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Une enquête de l’inspecteur John Rébus qui a pris sa retraite mais qui ne peut s’empêcher de mener son enquête lors de la découverte du corps d’un jeune homosexuel disparu depuis plus de 10 ans .
En parallèle , il enquête sur le meurtre d’une jeune fille , le coupable a avoué , est en prison mais l’oncle du jeune incarcéré a la conviction qu’il couvre quelqu’un et qui purge sa peine à la place du vrai coupable .
Lecture très agréable , belle écriture à souligner car ce n’est pas toujours le cas dans les romans policiers .
Un inspecteur qui reste très humain , auquel on peut s’identifier .
Lecture bien ancrée dans la réalité , on évoque le Brexit , les nouvelles technologies qui rendent la vie difficile aux enquêteurs plus âgés comme partout dans le monde du travail .
Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Masque pour cette belle lecture .
Avec ce nouveau volume de sa série Rebus Ian Rankin nous place dans l'écosse pré-brexit de 2018. La situation politique du pays n'aura toutefois que peu d'influence sur le déroulement de l'enquête, celle-ci étant en réalité le retour sur le devant de la scène d'une procédure ratée de 2006. On retrouve par mégarde les restes d'un détective privé. Sa disparition n'avait alors pas été résolue. John Rebus, avec d'autres, s'occupait de l'affaire. Il est dorénavant retraité mais pour ce cas précis, son aide officieuse sera requise...
L'ambiance n'est pas au beau fixe dans la police écossaise : la maison des mensonges dont il question dans le titre, c'est aussi elle. Luttes entre services, flics véreux, accointances avec la pègre et avec des entrepreneurs douteux, tout y passe. le fond du roman est donc assez sombre, pas spectaculaire pour deux sous. Les progrès se font lentement, les apparences souvent trompeuses. Et l'influence de Rebus sera décisive.
J'ai été captivé par ce roman policier. Son auteur et cette série étaient en ce qui me concerne une découverte. J'ai particulièrement apprécié son ton, qui peut aller jusqu'au morne et pesant (c'est pour moi une qualité). Je n'aime pas les thrillers ou policiers trop sanglants, qui cherchent souvent à en mettre plein la vue, sans souci de vraisemblance. Normal alors que celui-ci me convienne, avec sa cohorte de personnages bien dessinés, auxquels on s'attache forcément.
Merci à NetGalley et aux éditions du Masque, qui m'ont donné accès à son édition numérique.
Une enquête complexe à suivre attentivement
Il ne faut clairement pas être dérangé pour lire ce livre, et même, ne pas hésiter à prendre des notes. Car l'enquête (ou plutôt LES enquêtes, puisqu'il y en deux) n'a rien de simple.
Pour commencer, c'est un cold case, en ce sens que le meurtre s'est produit douze ans plus tôt. Et l'enquête de l'époque a été un joyeux ratage, sans parler des diverses magouilles pour protéger telle ou telle personne. Forcément, toutes ces petites choses vont impacter l'enquête actuelle, sans même parle du fait que Siobhan Clarke a l'Anticorruption sur le dos, car deux de ses membres sont bien décidés à la faire tomber.
Ce qui nous amène à la deuxième enquête, qui concerne une enquête de Siobhan pour meurtre, menée quelques mois plus tôt, et dont les conclusions ne semblent pas satisfaire tout le monde. Enquête que John va reprendre pour elle, tout en devant faire face aux erreurs qu'il a commises douze ans plus tôt.
Et nous, lecteurs, nous retrouvons avec une histoire très bien travaillée, avec des personnages très crédibles. Aucun n'est tout à fait blanc ou tout à fait noir (malfrats y compris), ils ont tous quelque chose à cacher.
Mon seul regret est de ne pas avoir eu la réaction de la famille de Stuart Bloom. Pourtant très présente tout au long du livre, puisqu'en douze ans, ils n'ont jamais abandonné l'espoir de savoir la vérité, à la fin, ils sont passés sous silence, et j'ai trouvé ça un peu dommage. De même, j'aurais aimé connaître la réaction de Derek, qui était à l'époque le petit ami de Stuart. Mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une très bonne lecture, qui met en lumière le fonctionnement de la police écossaise, avec ses failles et ses points forts.
La Maison des Mensonges est un roman policier de facture assez classique que Ian Rankin situe dans la période avant-Brexit avec les remaniements de la police d’Écosse, les coupes budgétaires et la difficulté pour les policiers les plus anciens à se familiariser aux nouvelles techniques. Il y a des hommes d'affaires véreux, des luttes entre clans pour la mainmise sur le monopole de la drogue, des guerres entre les différents services de la police, des policiers à l'ancienne et des ripoux. La maison des mensonges c'est la Grande Maison celle de la police Écossaise.
Avec la découverte d'un cadavre vieux d'une douzaine d'années c'est un cold case que toute une nouvelle équipe reprend en se plongeant avec minutie dans le travail de l'enquête d'origine et en traquant tous les manquement de l'époque. Pour moi 2006 n'est pas une époque si lointaine et pourtant Ian Rankin décrit des méthodes de travail de la police bien archaïques.
Après un début assez lent l'enquête se met bien en place mais les personnages sont très nombreux et il faut au lecteur un peu d'attention pour ne pas s'y perdre d'autant plus qu'il y a 2 histoires. C'est mon premier Ian Rankin donc je ne connaissais pas ses personnages récurrents et j'ai bien envie de me plonger dans d'autres aventures de l'inspecteur John Rebus.
Quand le corps de Stuart Bloom est découvert après avoir été porté disparu pendant 10 ans, le mystère reste entier car l'endroit où est découvert le corps avait déjà été fouillé en son temps.
De pplus, l'enquête met à jour des zones d'ombres, des pistes non exploitées, bref les premiers enquêteurs sont pointés du doigt. Il n'en faut pas plus à John Rebus pour sortir de sa retraite et preter main forte afin de faire toute la lumière sur cette affaire.
Je ne sais pas si ça vient de moi mais j'ai trouvé que les 2/3 du roman était très lent, les enqueteurs pataugent un peu dans la semoule, ils tournent en rond et puis d'un coup pouf, ça part ! Il faut dire aussi que ce roman est le dernier de la série avec John Rebus, héros de longue date. Oui c'est tout moi ça de commencer une série par la faim.
Néanmoins, j'ai trouvé le personnage intéressant et j'ai bien envie de commencer par le début, ce serait peut être une bonne idée.