Tangerine (version française)
La sueur froide de votre été
par Christine Mangan
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Date de parution 2 mai 2019 | Archivage 30 juin 2019
HarperCollins France | HarperCollins
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Résumé
« Tangerine un premier roman très bien ficelé, qui intègre haut la main la liste des grandes amitiés tragiques. » Vogue.fr
"La plongée dans l’univers de Tangerine revient à vous couper le souffle, à sombrer dans les profondeurs d’illusions noires. Sans aucune autre forme d’échappatoire." Le JDD
Tanger, 1956. Alice Shipley n’y arrive pas.
Cette violence palpable, ces rues surpeuplées, cette chaleur constante : à croire que la ville la rejette, lui veut du mal.
L’arrivée de son ancienne colocataire, Lucy, transforme son quotidien mortifère. Ses journées ne se résument plus à attendre le retour de son mari, John. Son amie lui donne la force d’affronter la ville, de sortir de son isolement.
Puis advient ce glissement, lent, insidieux. La joie des retrouvailles fait place à une sensation d’étouffement, à la certitude d’être observée. La bienveillance de Lucy, sa propre lucidité, tout semble soudain si fragile... surtout quand John disparaît.
Avec une Tanger envoûtante et sombre comme toile de fond, des personnages obsessionnels apprennent à leurs dépens la définition du mot doute.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau
À propos de l’auteur :
Christine Mangan est diplômée de l’University College de Dublin, où elle a rédigé une thèse sur la littérature gothique du xviiie siècle, et de l’Université du Sud du Maine, où elle a suivi un Master d’écriture. Tangerine est son premier roman.
« Tangerine un premier...
Ils recommandent !
"Imaginez Donna Tartt, Gillian Flynn et Patricia Highsmith écrivant ensemble le scénario d'un film de Hitchcock."
Joyce Carol Oates
"Imaginez Donna Tartt, Gillian Flynn et Patricia Highsmith écrivant ensemble le scénario d'un film de Hitchcock."
Joyce Carol Oates
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9791033904106 |
PRIX | 6,99 € (EUR) |
PAGES | 320 |
Chroniques partagées sur la page du titre
Machiavélique et magistral sont les deux qualificatifs qui me viennent à l'esprit après la lecture de Tangerine! Un sens du suspens hors norme, des personnages exotiques et bien trempés (pour certains!!), une intrigue qui m'a fait douter tout au long de ma lecture. Super roman à glisser dans sa valise pour Tanger ou ailleurs!!
Attirée par le titre du livre suite à un séjour à Essaouira, j'ai eu envie de découvrir Tanger à travers cette histoire et je n'ai pas été déçu car ce livre fait voyager : on passe de la Grande Bretagne aux Etats Unis pour atterrir au Maroc et découvrir les dédales des rues de Tanger et ses rituels.
Les contrastes entre les cultures et l'atmosphère des lieux forment un parallèle avec les héroïnes de l'histoire et leurs vies chaloupées, semblable à un jeu d'échec, le lecteur ne sait jamais comment la relation qui anime Alice et Lucy va évoluer.
Avec ce livre, l'auteure déroute complètement le lecteur, les protagonistes ont toujours un coup d'avance et dès que l'on pense tenir le fil de l'histoire, les péripéties arrivent, s’enchaînent et amènent le lecteur ailleurs si bien qu'il faut attendre les dernières lignes du livre pour "raccrocher les wagons" de l'intrigue.
Ce livre est addictif, une fois la lecture démarrée on n'a pas envie de s'arrêter, la relation ambiguë, tourmentée qui unit les héroïnes fascine tout en interrogeant sur les sentiments qui l'anime. La fragilité d'Alice contraste avec l'attitude manipulatrice de Lucy et l'histoire se construit autour de cette relation, les personnages secondaires : Tante Maud, Tom, John ou Youssef ne viennent qu'animer cette dernière.
Un thriller psychologique incontournable avec deux narratrices Alice et Lucy, qui à travers leurs ressentis, sensations et mal être vous entraînent dans une aventure palpitante.
Un très grand merci à Netgalley pour cette magnifique découverte !
Deux jeunes femmes à Tanger en 1956 : Alice, très fortunée et mariée à John au travail flou ; Lucy, son amie de l’université, qui vient la rejoindre.
Depuis son installation à Tanger à cause de son mari, Alice déprime un peu. La venue inattendue de Lucy semble lui redonner un peu d’allant.
Mais Lucy s’insinue de plus en plus dans la vie d’Alice. Et puis le récit revient par bribes sur l’incident qui s’est produit à l’université.
Alice, depuis la mort de ses parents, a peur de perdre la tête, et la venue de Lucy ne va pas l’aider à retrouver une stabilité.
Le récit nous fait sans cesse douter : est-ce Alice qui perd la tête ? Pourquoi Lucy ment-elle ? Qui est vraiment John ? Que cherche Maude, la tutrice d’Alice ?
La tension monte, l’étau se ressert autour des personnages.
Et toujours la ville de Tanger, sa chaleur étouffante, ses moustiques qui collent les touristes.
Un premier roman bien construit au suspens qui vous tient dans ses filets.
L’image que je retiendrai :
Celle des tenues de Lucy et d’Alice qui leur collent à la peau.
Nous sommes à Tanger, en 1956. Déjà, les frémissements de l’indépendance sont palpables… Deux jeunes femmes, qui sont devenues amies lors de leurs études, se retrouvent. Hasard ?
En fait, Lucy débarque à l’appartement d’Alice qui vit dans cette ville avec son époux, John surtout intéressé par la rente qu’elle touche tous les mois, en attendant l’héritage pour ses vingt et un ans et qui traficote on ne sait trop quoi…
Autrefois Alice fut sous la coupe de Lucy, engluée dans une amitié envahissante pour ne pas dire toxique. Un secret les a séparées, la mort accidentelle de Tom, l’amoureux d’Alice qui ne s’en est jamais vraiment remise et a dû être internée pendant quelques mois.
On comprend très vite que la relation quasi-fusionnelle entre les deux amies, est toxique, pathologique, car Lucy ment tout le temps, manipule tout le monde et tient à garder à tout prix son emprise, quitte à démolir tout ce qui se met en travers de son chemin. Mais, Alice n’est pas très nette non plus, perdue entre le passé et le présent, dans les souvenirs qui remontent ou pas à la surface, avec ses hésitations, tergiversations…
« Je savais tout d’elle, qu’elle m’était si proche qu’il semblait parfois que nous étions une seule et même personne. »
Le malaise monte au fur et à mesure qu’on tourne les pages, on finit par ne plus savoir qui manipule qui, et cette sensation de confusion est entretenue par la manière dont Christine Mangan a construit son récit, alternant les témoignages de Lucy et d’Alice ; je me suis même demandée à un moment si ce n’étaient pas deux avatars, une personnalité multiple, si on ne nageait pas en pleine psychose…
J’ai aimé suivre ses deux femmes, dans la chaleur étouffante de Tanger, les suivant dans les souks ou les bars bizarres, ou au contraire vers la plage, et les tombes… Tanger et ses couleurs bleu, rouge, jaune, et son thé à la menthe brûlant, Tanger et ses odeurs d’épices, Tanger et le contraste des cultures, Tanger et ses noms multiples : Tingis, Tangiers…
« Ce n’était pas une ville où l’on arrivait et où l’on pouvait se sentir immédiatement chez soi – non, il y avait un processus à l’œuvre, une épreuve, une sorte d’initiation à laquelle seuls les plus courageux survivaient. Un endroit qui inspirait la rébellion, l’exigeait de ses habitants de ses citoyens… »
Les autres personnages sont intéressants également, notamment la Tante Maude, femme austère qui a pris Alice en charge à la mort de ses parents, si peu démonstrative qu’on en vient à la soupçonner aussi, ou encore Joseph alias Youssef, habitant mystérieux de la ville, peintre à ses heures et qui aime escroquer les touristes. Par contre, John, l’époux d’Alice est un peu terne…
Ce roman m’a plu par les thèmes abordés, la mémoire, l’amitié, entre autres, mais la sensation de malaise a persisté, même en le refermant, me laissant perplexe car la fin est déconcertante…
Je tiens à préciser qu’un élément perturbateur s’est glissé dans cette lecture : il s’agissait d’épreuves et la mise en page laissait à désirer avec des coquilles…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Harper-Collins qui m’ont permis de découvrir cette auteure dont c’est le premier roman, peut-être une auteure à suspense à suivre.
#Tangerine #NetGalleyFrance
Machiavélique !
Tanger, 1956, le Maroc est en pleines démarches pour l’indépendance. Il fait chaud, il y a beaucoup de monde. Alice est installée là-bas avec John, son mari. Orpheline, elle n’a plus qu’une tante qui l’aide à gérer sa fortune. Alice sent que son couple bat de l’aile, d’ailleurs connaît vraiment son époux, ses activités ? Ne s’est-elle pas mariée un peu vite, John était-il attiré par elle ou par son argent? Elle s’est peu à peu repliée sur elle-même. Oppressée, angoissée, fragilisée, elle a sans cesse l’impression d’être observée.
Elle a étudié aux Etats-Unis, à Bennington où elle partageait une chambre avec Lucy. On devine que quelque chose de grave les a éloignées mais il faut attendre presque la moitié du roman pour le savoir. Lucy débarque à Tanger et le peu d’équilibre qu’avait Alice est mis à mal par la présence de cette « amie ». Un espèce de jeu de chat et souris va s’établir entre les deux femmes. Elles se guettent, essaient d’anticiper ce que va faire l’autre. John lui, ne comprend pas ce qui s’établit….Il est tellement sûr de lui, imbu de sa personne qu’il ne voit rien….
Toxicité, manipulation, perversité de l’âme humaine…. Au cœur de Tanger, ville qui tient une place prédominante dans ce livre, un presque huis clos anxiogène se déroule sous nos yeux.
Lucy et Alice prennent la parole tour à tour en disant « je ». Le prénom annoncé en début de chapitre permet de les différencier, les propos également mais le style n’est pas assez « marqué » pour montrer que les caractères sont à l’opposé. C’est dommage. On sent la tension qui augmente de page en page, l’étau qui se resserre …
L’écriture est fluide (merci à la traductrice). Le rythme m’a paru un peu irrégulier comme si les descriptions de l’atmosphère prenaient trop de place. Je me suis demandée si ce n’était pas volontaire pour que l’attention du lecteur baisse et que l’auteur installe un nouveau traquenard …
J’ai trouvé cette lecture intéressante, c’est un bon roman, même si parfois, j’ai eu un sentiment de déjà-vu.
Je remercie NetGalley et les éditions HarperCollins de m'avoir permis de lire ce thriller psychologique qui ma plu .
L'auteur a su donnera ses personnages beaucoup d'humanité ,de bons dialogues ,une belle écriture facile à lire.
Je me suis attacher a Alice Shopley qui est vraiment très malheureuse car elle vie un enfer depuis que ses parents sont mort.
C'est une tante Maud qui la recueilli et élever, puis elle est aussi sa tutelle car les parents ont laisser une fortune a leur fille unique .
Elle pourra prendre possession de cette fortune a ses trente ans .
Tante Maud lui envois chaque mois un chèque pour vivre .
Elle vit avec son mari John au Maroc dans la ville de Tanger.
Elle ne sort plus de chez elle ,car a peur de cette ville et de ses gens étranges ,elle pense que cette ville la rejette et lui veut du mal .
Heureusement une ancienne co locataire arrive Lucy va transformer son quotidien et ses journées pour sortir un peu avec elle.
Alice passe ses journées a attendre son mari jusqu'au soir qu'il rentre du travaille
Puis un jour John disparaît, donc son ami va lui donner la force de sortir et d'affronter la ville,pour essayer de la sortir de son isolement.
Puis petit à petit elle va sombrer dans l'horreur.
Après bien des bouleversements elle va revenir en Angleterre pour se faire soigner.
Son amie va toujours veiller sur elle .
Très belle histoire d' une amitiée sincère .
Tres bon livre je le recommande .
Ma note : 4/5
A quel point une amitié fusionnelle est-elle dangereuse ?
Dans ce roman noir à l'ambiance singulière, le lecteur se retrouve à Tanger, en 1956, en compagnie d'Alice, une jeune femme isolée. Mariée mais désenchantée, elle passe ses journées cloîtrée chez elle car elle n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle vie d'expatriée.
Un beau jour, Lucy, une ancienne amie et camarade de fac qu'elle a perdu de vue après un tragique accident, frappe à sa porte.
Mais comment et pourquoi Lucy l'a t-elle retrouvé ?
Suspens et dépaysement garanti avec ce roman au dénouement surprenant. Le traitement des personnages est soigné et le rythme de l'intrigue efficace notamment grâce à une alternance de points de vue. Cette subjectivité alternée sème le doute chez le lecteur et nourrit sa méfiance à l'égard des divers protagonistes. Qui est fou ? Qui est coupable ?
Le premier roman de Christine Mangan est à la hauteur. Dans la chaleur et l'hostilité d'une ville en pleine effervescence, l'adversité perce où on ne l'attend pas.
Il y a du Talentueux Mr Ripley dans ce livre, mais avec un petit truc en plus. Ce "petit truc" n'est pas anecdotique. C'est Tanger. Tanger l'enivrante, la mystérieuse, l'enveloppante. C'est la ville qui impressionne et inhibe les uns, mais qui autorise aussi les excès des autres. Et quelque part dans ses rues, se joue une histoire de femmes.
Il y a Alice, une jeune anglaise perturbée, sous la coupe de son mari, effacée, engluée. Et puis il y a Lucy, son amie venue lui rendre visite, une jeune femme forte, sûre d'elle, téméraire. Tandis que l'une n'ose pas sortir, l'autre s'approprie la ville. Leur histoire a démarré ailleurs mais le fil ne s'est pas rompu. Ici, il reprend son tissage et le nœud se resserre. La toile sombre se déploie sous le soleil comme une chape de plomb. Et à contre-jour se dessinent les ombres.
C'est un huis-clos à ciel ouvert mais on manque d'air. Les murs sont dressés, non plus par la ville ou l'appartement, mais par les personnages eux-même. Manipulation, mensonges, folie... et puis la chaleur pesante du Maroc qui nous colle à la peau... Bientôt Tanger s'incarne et nous embarque. La tension monte, on s'interroge, on s'énerve. J'ai terminé ma lecture en apnée, agacée, révoltée. Et puis j'ai respiré. Et je me suis dit que c'était bien joué !
En bref, un très bon premier roman, un thriller psychologique machiavélique bien mené et vraiment prenant. Je remercie Netgalley et les éditions HarperCollins pour cette lecture.
Tangerine m'avait déjà attirée par son bandeau, il faut reconnaitre qu'il y avait de quoi ; imaginez un peu : Joyce Carol Oates, Donna Tartt, Gillian Flynn, Patricia Highsmith et Alfred Hitchcock réunis dans la même phrase relative à ce roman. Impossible de résister !
Et bien m'a pris de ne pas résister car ce fut un coup de coeur ! J'ai effectivement retrouvé du Donna Tartt dans la relation trouble entre Alice et Lucy, du Patricia Highsmith dans les machinations implacables que peuvent produire des cerveaux mal intentionnés, du Gillian Flynn dans la lente émergence d'une vérité nébuleuse et du Hitchcock dans cette atmosphère trouble et inquiétante.
Alice, fraichement mariée, a suivi son mari à Tanger, mais elle ne se fait pas à cette ville. Lorsque Lucy, une ancienne camarade, s'invite chez elle à l'improviste, on ne tarde pas à comprendre que leur relation est assez malsaine.
J'ai beaucoup apprécié la description de la relation toxique entre les deux amies, je l'ai trouvée juste et inquiétante sans tomber dans le cliché. Je ne rentrerai pas dans les détails car je préfère laisser à chacun.e le plaisir de plonger à son tour dans cette ambiance un peu glissante et vaseuse, de savourer le malaise qui s'insinue doucement.
J'ai été également très sensible à la présence de Tanger qui sous-tend le roman, une présence qui plane à chaque page, à chaque ligne, une ville qui accueille certains et rejette d'autres, qui peut être un refuge tout comme devenir soudainement un piège qui se referme inexorablement.
Les histoires de manipulation et de relations ambiguës sont légion. Tangerine est l’une d’entre elle.
Mais quelle intensité, quel récit captivant !
Alice et Lucy étaient des amies très proches à l’université jusqu’à un drame qui les a séparées. Quelques années plus tard, Alice est mariée à John avec lequel elle est partie s’installer au Maroc, à Tanger. Une ville qu’elle n’arrive pas à apprivoiser et une vie de couple qui ne semble pas être heureuse.
Un matin, Lucy frappe à sa porte. La relation entre les deux amies reprend, hantée par ce qu’elles ont vécu. Une relation lourde et tendue comme l’est l’atmosphère de Tanger qui est aux prémices de la lutte pour l’indépendance.
Les chapitres alternent les points de vue d’Alice et Lucy, tissant un récit de plus en plus angoissant, jouant sur la dualité des deux femmes, sur leur rivalité, leurs obsessions. Avec pour toile de fond Tanger et ses mystères les deux amies-rivales s’affrontent, revenant sur les traces de la tragédie passée et sur celle qui se joue à présent entre elles.
J’ai été totalement enthousiasmée par ce roman, j’avais envie de suivre Alice et Lucy au cœur de ce jeu de dupes et de voir jusqu’où cela les mènerait. Jusqu’où la fragilité de l’une et le machiavélisme de l’autre pouvaient les conduire. Et je n’ai pas été déçue.
Un premier roman fabuleusement réussi.
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