HS7244
par Lorraine Letournel Laloue
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Date de parution 27 juin 2019 | Archivage 10 juil. 2019
Belfond | Thriller
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Résumé
Lorsque Marius se réveille dans cette cellule froide et puante, ses derniers souvenirs sont ceux d’une soirée arrosée et joyeuse avec Camille, l’amour de sa vie. Après Saint-Pétersbourg et Moscou, leur voyage à travers la Russie les avait conduits dans un petit bar de Grozny. Des vacances en amoureux, cela avait commencé comme ça... Aujourd’hui, Marius est enfermé, il a tout perdu, à commencer par ses droits. Il entend des hurlements, des hommes sont torturés. On les accuse d’être malades, contagieux. Dans cette prison non officielle, ils font l’objet d'expériences médicales, menées par ceux qui veulent trouver l’origine de leur mal et surtout un remède à ce fléau.
Avec l’histoire de Marius, inspirée d'un drame qui a choqué le monde entier, Lorraine Letournel Laloue embarque le lecteur pour un aller simple en enfer. Née en 1985, Lorraine Letournel Laloue vit au Mans. Passionnée de littérature policière, elle a fondé en 2015 le club « Les Mordus de lecture », qui compte plus de 30 000 abonnés. HS 7244 est son premier roman.
Lorsque Marius se réveille dans cette cellule froide et puante, ses derniers souvenirs sont ceux d’une soirée arrosée et joyeuse avec Camille, l’amour de sa vie. Après Saint-Pétersbourg et Moscou...
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9782714482136 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Alors comment dire, je viens de terminer ce livre et je suis complètement « en rage » je n’ai JAMAIS eu une telle émotion JAMAIS ! Putain la claque (désolé de mon langage, mais ça le mérite tellement) que je viens de me prendre… Impossible d’en ressortir indemne, MON DIEU.
J’avais eu ce genre de sentiment en fermant «Toutes blessent la dernière tue » ou encore « Meurtre pour rédemption », croyez-moi, je crois que nous avons trouvé la petite sœur de Karine Giebel et elle se nomme Lorraine LETOURNEL LALOUE. L’auteure Ose, dénonce, met le doigt là où ça fait mal elle va loin très loin, elle embarque le lecteur dans cette horrible histoire et dans cette thématique violente et dure ! Cependant par respect je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler cette thématique, car moi une fois dedans j’ai été BLUFFEE je n’ai rien vu venir et j’ai adoré ! Je n’ai pas d’autre mots je suis complètement fan de l’écriture, du style, de l’histoire et de l’ambiance de cette auteure.
Heureusement pour moi, je savais que c’était une femme avant de lire ce livre, mais purée qu’elle est « couillue » permettez-moi l’expression, que ce livre est ignoble, glauque, parfois même dégueulasse.
L’histoire en 2 mots (par respect pour les futurs lecteurs) Marius en visite en Russie avec sa moitié Camille se retrouve enfermé avec d’autres personnes pour subir des « expériences » et sévices corporels. Je ne dirai pas quelles souffrances, j’ai éprouvé en étant simplement derrière ce livre, une impression d’être dans ce cachot, de pouvoir toucher ces personnages tellement ils sont réels. Je n’arrive pas à le décrire, c’est tellement frais, j’en tremble encore ! Et pour ceux et celles qui me suivent vous savez que je suis une lectrice « exigeante » que mes coups de cœur se comptent sur les doigts de la main, mais là, c’est INDENIABLE, c’est une avalanche de sentiments !!!
Au-delà de Marius qui m’a transmis sa souffrance, j’ai eu un énorme coup de cœur pour Sylvain également. Si charismatique, qui endure également les pires châtiments, les pires humiliations mon cœur se brise. Le pire !!! C’est qu’il s’agit d’un fait divers RÉEL et là, on se dit, mais M**** comment on peut, comment … mais pourquoi… Il m’a fait réagir sur la dure réalité de la vie… Il m’a donné envie de creuser le sujet de mon côté. Il m’a fait bondir sur l’atrocité de la nature humaine ; les larmes coulent à la fin, la boule à la gorge devient une boule au ventre et le coup de cœur éclate.
PUBLIC AVERTI, mais vraiment, il y a dans ce livre une pépite. Merci Netgalley pour cette découverte et Belfond qui signe une fois de plus une pépite !!!! #hs7244 #lorraineletournellaloue
Lorsque l’on chronique les livres des autres, pas facile d’en écrire un soi-même. À n’en pas douter, on vous attend au tournant ! Cette peur-là, celle d’être jugée, peut-être donnée en pâture à ceux dont elle n’aura pas aimé les ouvrages, Lorraine ne l’a pas eue, ou l’a combattue. Il faut une sacrée dose de courage pour passer de l’autre côté de la barrière. Je salue ce courage, cette ténacité, l’ambition d’entrer dans la cour des écrivains. Le faire d’abord pour soi, faisant fi du quand dira-t-on, mais avant tout, construire un texte sur un sujet qui a interpellé, suscité la révolte, être déterminée dans le besoin d’en parler pour dénoncer le silence et prendre parti pour une cause qui est juste.
Pour moi, ce roman est un roman noir sociétal, mais c’est surtout un roman engagé. Je fais le choix de ne pas révéler la thématique dans cette chronique et je vous engage à ne pas lire la 4e de couverture. Lorsque j’ai ouvert ce roman, je n’en savais rien, ni thème, ni histoire. Je savais simplement que le récit s’ouvre avec Marius, enfermé dans un cachot. Comment est-il arrivé là, alors qu’il passait ses vacances à l’étranger ? Mystère… Pourquoi est-il détenu ? Mystère encore. Je me suis donc laissée porter par l’histoire ne sachant pas vers quelles sphères Lorraine allait m’emporter et je dois bien avouer que ça a été extrêmement jouissif ! Pas une seconde, je n’ai pu imaginer… Pas un instant, j’ai pensé que cette histoire allait me retourner les tripes de la sorte.
Ce roman est noir, considérablement noir. Les scènes qui y sont décrites défient l’entendement et toute humanité. Je n’ai cessé de penser à cette auteur, une femme, capable de décrire avec tant de justesse des instants apocalyptiques où l’humanité demeure simplement un concept. Il en fallait des tripes. Il fallait laisser sortir la révolte qui devait l’habiter en rédigeant le texte. Au beau milieu de ce carnage, terrifiant, révoltant, d’une histoire tirée d’un fait réel historique qui semblait tout tracé, Lorraine a réussi à me surprendre. Elle se paie le luxe d’offrir à son lectorat un joli twist au chapitre 19 qui relance considérablement l’intrigue. Dans ses remerciements, elle avoue avoir eu « envie de tout passer par la fenêtre » avec ce chapitre. Je veux lui dire qu’il est magnifiquement réussi et qu’il m’a véritablement scotchée ! Le chapitre 21 est tout aussi accrocheur, fait du même bois et ouvre des perspectives inattendues.
Vous trouverez des réflexions intéressantes sur la liberté de la presse, le culte de la pensée unique toujours si présente dans notre société, la déshumanisation, l’extrémisme. Je ne veux pas vous laisser sur l’impression que ce roman n’est que noir. Il est aussi une généreuse ode à la tolérance et à l’espoir. « L’espoir est le sentiment le plus douloureux. C’est une petite flamme, au fond du cœur, qui refuse de s’éteindre et qui réveille les souvenirs ; une petite flamme qui vous brûle le cœur à avoir envie d’en mourir. Mais c’est aussi et surtout la petite flamme qui vous maintient en vie, celle qui vous donne la force de vous lever chaque matin, d’affronter chaque épreuve, de vous endormir le cœur moins lourd. »
J’aimerais terminer par dire un mot sur les personnages. Pour certains, que vous allez cordialement détester, vous vous demanderez comment il est possible d’avoir une telle façon de penser et la fureur de perpétrer les ignominies répugnantes décrites. Dites-vous que de telles personnes ont existé et existent peut-être toujours. Ne vous inquiétez pas, Lorraine explique tout à la fin. A contrario, j’ai été séduite par la résilience d’autres, capables de se relever, d’y croire encore, et parfois, de se révolter, de trouver aussi, un bonheur simple dans des choses simples.
Je referme ce livre avec la sensation que l’objectif est atteint : réveiller les consciences. Je prends la pleine conscience des dérives du mot « terroriste » par des esprits dérangés au nom d’une doctrine surannée. Je veux dire à Lorraine mon admiration d’avoir trouvé les mots pour exprimer cette hérésie, mais aussi pour avoir été capable de générer tant d’émotions pour une thématique qui divise les opinions. De moins en moins certes, mais il existe encore de par le monde des endroits à tolérance zéro.
Pour un premier roman, le défi est relevé. Il va falloir compter avec elle : les voix féminines susceptibles d’influer sur la littérature noire. Je lui souhaite du succès, parce que le courage a été le déclencheur et l’aptitude à l’écrire le moteur. Il n’y a pas de hasard, mais de la volonté, du travail, et une détermination à laisser pousser ses envies.
Tout avait pourtant si bien commencé, Marius et Camille voyagent en Russie et leur périple les amène dans un bar à Grozny. Le lendemain, Marus se réveille dans une cellule, Camille a disparu et l'enfer va se déchainer. Les tortures vont commencer, puis les humiliations, les brimades, les privations et tout ça dans quel but ? A quoi vont servir les expérimentations du médecin du camp ?
Lorraine Letournel Laloue a écrit un roman coup de poing, car ce qu'elle raconte dedans est une vraie boucherie, elle ne nous épargne rien pour choquer, pour dénoncer, pour informer.
Lorraine est une grande lectrice, comme moi. Depuis toute petite elle lit et elle avait le rêve d'écrire comme bon nombre d'entre nous et elle a sauté le pas. Ce n'est pas une chose facile de passer de l'autre côté de la barrière, de s'exposer aux critiques mais elle a bien fait, elle a tout le potentiel pour faire son petit bout de chemin. Le pari est réussi malgré quelques scènes un peu trop détaillées à mon gout mais cela n'engage que moi.
Ce roman est cependant réservé à un public averti car certaines scènes sont très violentes.
Lorraine, j'espère que tu iras loin et bravo de nous avoir ouvert le chemin à ceux qui rêvent en secret d'écrire un roman et de rentrer dans la cour des grands.
Je remercie Lorraine, les éditions Belfond et en particulier Claire D. pour l’envoi du broché ainsi que net galley pour l’envoi numérique.
Avant de lire la chronique, vous pouvez retrouver sur le blog une interview de l’auteure faite il n’y a pas très longtemps à propos du roman et de son parcours.
La couverture représente un homme de dos le crâne rasé, il porte visiblement des lacérations sur la peau.Une couverture sombre pour un livre qui l’est tout autant.
Quelle claque ce livre!
Waouh est le premier mot qui m’est venu en refermant ce chef d’œuvre noir.
Aucun(e) autre auteur(e) excepté Karine Giebel n’avait su avant Lorraine me bouleverser à ce point et surtout avoir cet impact émotionnel sur moi.
J’ai été scotchée dès les premières pages et j’ai su que je ne sortirai pas indemne de cette lecture.
Marius est un homme heureux, il a gagné avec sa compagne Camille, un voyage en Russie mais l’espace d’un instant tout a basculé,il se retrouve dans une cellule crasseuse à porter un informe dégoûtant, ses geôliers sont de véritables brutes.
Au fil et à mesure, les traits d’un camp d’extermination comme ceux des nazis durant la seconde guerre mondiale m’a effleuré en fait j’ai fini par comprendre quel horrible fait divers avait inspiré Lorraine.
Mais ne faites aucune recherche avant d’avoir fini votre lecture, lisez jusqu’au bout avant d’éventuelle ment faire des recherches si vous en avez le courage.
Lorsque l’on pense à la Shoah, on est forcément bouleversé et lorsque l’on pense à ce fait divers à notre époque (qui m’a fortement marqué,moi qui suis très sensible) c’est abominable.
Revenons au roman,il est très bien écrit et c’est normal pour une très grande lectrice de thriller comme Lorraine de bien maitriser ce sujet.
Aussi sombre soit-il, ce livre est un phénomène de littérature qui va, je n’en doute pas une seconde, remporter un grand succès même si certes,le thème est très dur et oui c’est certain,ce roman est un cauchemar éveillée (c’est un compliment lol)mais écrire un roman de cette force ne peut que provoquer un grand enthousiasme de la part des mordus de lecture.
A la fin, j’étais en larmes et ça ne m’était pas arrivée depuis longtemps(depuis la petite fille de Monsieur Linh).
J’ai toujours eu de l’admiration pour Lorraine, ses vidéos , son rôle d’administratrice dans le célèbre groupe des mordus de lecture, ses avis littéraire et ses lives.
Elle m’a toujours intimidée je l’avoue (elle va sûrement rire en lisant cela) et un nombre incalculable de fois j’ai eu envie de la contacter sans oser, bon depuis j’ai parlée avec elle évidemment ! Et il faut le savoir, c’est une personne très gentille, d’une grande modestie, et je l’admire encore plus après avoir lu ce chef d’oeuvre.
C’est un roman addictif, qui va vous empêcher de dormir parce que 1-C’est un page-turner 2-Les personnages vont vous hanter mais même si vous êtes submergés par l’émotion et que vous avez envie dix fois de reposer le livre, poursuivez votre lecture!!!!
On a de la chance de pouvoir avoir dans nos mains un livre qui va nous changer même inconsciemment et grâce à cela,espérons que ce genre d’abomination n’existe plus jamais.
Lorraine, bravo sincèrement et écris vite un autre livre pour notre plus grand plaisir, tu as réalisée ton rêve mais aussi le mien,celui de beaucoup de lecteurs, écrire un livre et le publier.
✔️Mon ressenti : Ce roman est le premier de Lorraine. Je connaissais l’auteure en tant que créatrice d’un célèbre groupe de lecture sur Facebook « Le club des mordus de lecture » dont je fais partie.
Eh là quelle claque !!!
Marius se réveille dans une cellule avec pour derniers souvenirs une soirée passée dans un bar de Grozny lors d’un voyage en amoureux avec Camille à travers la Russie.
Que peuvent-ils bien lui vouloir ? Qui sont ces hommes ? Où est Camille ?
On se retrouve dans un thriller angoissant et anxiogène. Un thriller qui prend aux tripes et qui révolte. D’autant plus que Lorraine a tiré son idée d’une histoire vraie… Complètement bouleversant.
L’écriture de l’auteure est agréable et les chapitres courts donnent beaucoup de rythme au livre malgré un univers qui se limite à la prison où est détenu Marius.
Le personnage principal est attachant et riche en émotions. Bref on s’attache à lui-même si l’on n’est pas toujours d’accord avec ses choix. Le médecin est absolument horrible et plein de cruauté mais l’auteure nous relate les étapes qui ont jalonné sa vie. A déconseiller aux âmes sensibles.
Pour un premier, c’est une réussite ! Une mise en lumière de ce fait dont je n’avais pas entendu parler, et un bel hommage à ces hommes et ces femmes.
C’est un coup de cœur !!
🎯Mots Clefs : Prison / Médecin / Russie / Traitement / Expériences
🏆Ma note : 19/20
Avant d’entrer dans le vif du sujet je dirai simplement : âmes sensibles s’abstenir. Le bouquin est terriblement violent, glauque et désespéré ; Lorraine Letournel Laloue n’épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. Cette violence n’est toutefois pas gratuite, elle est mise au service d’une cause juste, pour pointer du doigt et dénoncer une situation amorale et abjecte.
Pour son premier roman, l’auteure ose un choix audacieux, engagé et assumé. Si son roman reste une oeuvre de fiction, elle s’inspire toutefois de faits réels (attention à ne pas confondre s’inspirer de faits réels et relater des faits réels). Si l’auteure révèle assez tard dans son récit le pourquoi de ces persécutions en tout genre (violences physiques et psychologiques, humiliations et privations en tout genre), il n’est toutefois pas difficile de se faire une idée de la chose quand on sait que l’intrigue se déroule en Tchétchénie de nos jours.
Alors : noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ? Oui et non.
Oui, parce que l’auteure nous propulse au cœur de l’horreur dans ce que l’humanité peut avoir de plus odieux et abominable ; incontestablement un roman d’une absolue noirceur qui vous broiera le cœur et vous vrillera les tripes.
Non, parce que même plongé dans le pire des cauchemars les victimes se serrent les coudes et se soutiennent mutuellement. Autant les bourreaux sont dépeints comme des monstres déshumanisés, autant les victimes dégagent une formidable humanité, dans ce qu’elle a de meilleur cette fois.
Une lecture coup-de-poing qui nous fait relativiser nos petits tracas du quotidien et apprécier de vivre dans le pays des droits de l’homme (même si tout n’est pas parfait, loin s’en faut). Un roman qui, dans toute son horreur, est aussi une ode à la liberté et à la tolérance.
Un premier roman osé, mais redoutablement efficace. Au risque de me répéter, je conclurai ma présente chronique en vous invitant à le lire, même si l’exercice se révélera parfois éprouvant moralement et nerveusement, mais c’est pour la bonne cause.
Je tire mon chapeau (que je ne porte pas) à Lorraine Letournel Laloue qui s’impose d’entrée de jeu dans la cour des grands du roman noir francophone.
Il est difficile d’attirer l’attention d’un grand éditeur avec un tout premier roman. Lorraine Letournel Laloue a réussi à convaincre les Éditions Belfond de se lancer dans une aventure commune. Après avoir lu le livre en question, on comprend aisément pourquoi.
HS 7244 est un roman noir à la fois violent et particulièrement émouvant. Sa force, il la tire du fait que l’histoire est basée sur un fait réel, odieux, scandaleux. De ceux qui ne peuvent laisser indifférents, sauf à avoir perdu son humanité. De ceux qui permettent de développer une dramaturgie poignante.
Encore fallait-il donc réussir à créer une véritable histoire autour de cette thématique, et avoir suffisamment de sensibilité pour la raconter. Il ne suffit pas d’avoir une bonne idée et de vouloir mettre en lumière un scandale, il faut aussi avoir une certaine capacité de conteur.
Lorraine Letournel Laloue écrit avec le cœur, sans fioritures, avec l’envie de faire passer les émotions. Quitte à aller vers certaines extrémités. Car oui, le roman est un concentré de violences psychologiques et physiques parfois difficilement soutenable. Un peu trop parfois à mon goût, mais ça n’a absolument rien eu de rédhibitoire pour ma lecture.
D’une noirceur extrême. Mais où pourtant pointe toujours une étincelle de lumière, celle qui humanise le propos et rend les personnages attachants.
C’est cette manière de faire, exacerbée, qui marque l’esprit, choque, touche. Et fait réfléchir sur ce que l’homme est capable de faire de pire. En se rappelant que de tels comportements se déroulent aujourd’hui… Il semblerait que l’humanité ait la mémoire bien courte et n’apprend pas des leçons du passé.
La manière d’être écrivaine de Lorraine Letournel Laloue, sa manière de construire une histoire, me fait penser à ce que propose Karine Giebel. Non pas qu’elle tente de copier une auteure qu’elle admire, mais on y retrouve le même genre de sensibilité noire, une même envie de heurter pour faire ressentir et faire réfléchir sur l’âme humaine.
L’écriture à la première personne rajoute à cette impression émotionnelle, à ce que le lecteur ressente l’émoi encore plus profondément.
Mais HS 7244 n’est pas qu’une accumulation de scènes-chocs, ne se résume pas à cela. Cette lumière qui pointe à travers l’obscurité est fragile, mais paradoxalement d’une puissante intensité. Parce qu’à travers l’horreur se noue l’amitié, la solidarité. Et certains y survivent par amour.
Hors de question de vous dévoiler le sujet du livre. Il faudra vous y plonger corps et âme pour en savoir davantage.
Le voyage n’est clairement pas de tout repos, HS 7244 est le genre de roman coup de poing, remuant, bouleversant. Lorraine Letournel Laloue a le don de se fondre dans son histoire, d’appuyer là où ça fait mal, pour mieux s’insurger et ensuite créer l’émotion. Un peu à l’image d’un roman comme Enfermé.e de Jacques Saussey.
Le bon roman noir n’est jamais un divertissement banal. En voici un nouvel exemple.
Marius veut tenir pour Camille, retrouver son amour. Il accepte beaucoup, le visage de Camille en tête.
Lui qui vient du pays des droits de l'homme doit accepter qu'ici il n'a plus de droit, il n'est même plus un homme.
L'auteure s'est inspirée de faits réels, d'un article lu sur ces pratiques de tortures sur des hommes et des femmes kidnappés en Tchétchénie.
Un livre qui ne vous laissera pas indifférent, ce qui était sans doute le but de l'auteure. Celui de dénoncer, de porter un message.
Le sujet abordé et plusieurs scènes sont difficiles. Je préfère prévenir. Nous assistons aux nombreux sévices. Et même si les bourreaux font tout pour déshumaniser les prisonniers, jamais nous n'oublions, lecteurs, que ce sont des humains.
Etrangement, ce qui m'a le plus marquée (et touchée) n'est pas forcément la douleur physique (qui soulève d'autres sentiments) mais la douleur émotionnelle de ces hommes. Elle vous prend à la gorge et elle monte crescendo jusqu'à son apothéose à la fin.
Je n'ose en dire plus car un élément doit rester secret et être découvert en cours de lecture.
Un livre coup de poing, sans être dans la violence facile. Je n'ai pas eu cette désagréable sensation d'être une voyeuse morbide, mais plutôt d'être un témoin.
Un roman qui vous happe malgré vous et donne envie de s'insurger. L'auteure est contre ces pratiques et cette idéologie et elle ne s'en cache pas. Elle pousse ici un grand cri.
Coup de cœur pour ce livre, dont l’histoire m’a beaucoup touchée, émue, révoltée, indignée, et dont je dirai juste qu’il est très bien écrit et que je l’ai lu quasiment d’une traite. Pas de spoil, pas besoin d’en rajouter, je n’en dis pas trop volontairement, lisez le, il est génial ❤
Je viens de tourner la dernière page et d’essuyer mes larmes. Comment vous parler de HS 7244 en vous laissant intact les ressentis ?
HS 7244 c’est brutal, violent. C’est presque destructeur. Chaque page représente la quintessence du mal. Chaque mot est une blessure, un coup porté au cœur. Avec Marius, Lorraine Letournel Laloue nous relate un fait réel des plus horribles. J’ai mal pour ces hommes et ces femmes qui ont vécus dans leurs chairs cette violence physique poussée à l’extrême, ainsi que la violence psychologique. Je n’ose imaginer l’auteure écrivant ce roman. Que de souffrance à chaque ligne. Quelle force, quelle volonté lui a-t-il fallu pour porter cet ouvrage jusqu’au mot fin.
Au début de ma lecture, je me demande ce qui « justifie » l’enfermement de Marius et ses compagnons d’infortune. Je l’apprends de la bouche de Sylvain lorsqu’il le révèle à Marius. Comme ce dernier je n’y crois pas… et pourtant. A partir de là tout prend une autre dimension. C’est la consternation, l’incompréhension. Pourquoi, comment, au nom de quoi ou de qui ?
Au fond de ce puits de noirceur, il ya malgré tout la solidarité, l’amitié, l’espoir.
Dans les dernières pages, tu finis le cœur ouvert, brisé. La vue brouillée par les larmes tu te dis que : non, non pas ça, pas comme ça, pas lui. Toutes ces révélations, ces inattendus me laissent sur le carreau.
J’en veux à l’auteur de me faire mal et pourtant je la remercie pour ce roman hors normes. Son écriture est précise, simple et d’une efficacité redoutable. Son récit, dans son déroulement, est maîtrisé de mains de Maître (oui avec un M majuscule). La fin est une apothéose aussi bien dans ses révélations que dans la charge émotionnelle quelle génère. Je n’ai pas pris une simple claque mais bien un uppercut.
HS 7244 sera incontestablement dans mes coups de cœur de l’année. Pour un premier roman c’est magistral. J’attends les suivants…
Un très grand merci à Lorraine Letournel Laloue pour ce moment de lecture incroyable.
Difficile de sortir indemne de ce roman noir, très noir. J'ai pensé à Enfant 44 de Rob Smith ou à Meurtre pour rédemption de Giebel.
Je n'ai pas pu le lire d'une traite, j'ai eu besoin de légèreté. Comment au XXI ème siècle de telles monstruosités sont-elles possible?
Pourtant le point de départ de ce roman est un fait réel, ce qui le rend encore plus insoutenable.
Marius, en vacance avec Camille, sa moitié, se retrouve emprisonné dans des conditions effroyables sans comprendre son crime. Seul l'espoir de retrouver son amour lui donne la force de résister.
Il refuse de croire Sylvain, un codétenu devenu son ami, quand il lui révèle la raison de leur captivité.
A ce moment là, la chute est vertigineuse. On réalise que nous ne sommes pas à l'abri d'une dérive sociétale.
Jusqu'où l'être humain peut-il aller dans la dépravation et dans la torture?
Marius est perdu, il devient un simple pion, même pas un animal. L'inhumanité des geôliers tend à briser l'amour, l'amitié, seules la folie et la trahison ont droit de cité dans cet enfer ou règne un double du démoniaque docteur Mengele.
Colère, rage, incompréhension, nausée mais aussi émotion dans ce premier roman d'une nouvelle venue qui certainement deviendra une des reines du roman noir français.
J'ai été déconcertée au début par le détachement froid, presque clinique, de la narration. Mais plus j'avançais dans le roman, et plus cette distanciation s'expliquait, voire s'avérait nécessaire pour supporter l'histoire. L'autrice livre ici un brûlot engagé contre les aberrations d'un monde où l'on peut être arraché à sa vie, à sa famille, à son amour, par simple décision arbitraire, en raison de ce que l'on est. Elle décrit avec une précision effrayante la déshumanisation immédiate des malheureux livrés à un univers concentrationnaire, quel qu'il soit.
Quelle que soit l'époque ou la raison, sous prétexte de religion, de sexualité, d'opinions politiques, la cruauté de l'homme envers ses semblables est infinie et trouve sans cesse de nouvelles façons de repousser les limites de l'horreur. Outre la description de ces atrocités, Lorraine Letournel Laloue dissèque la complaisance absolue des exécutants, qui se contentent rarement des ordres donnés, mais poussent le zèle jusqu'à des hauteurs vertigineuses. Leur pulsions sadiques trouvent à s'exercer et à s'épanouir sous les régimes dictatoriaux.
Je regrette juste que l'autrice ait voulu placer un petit twist final avec la révélation de l'identité d'un des protagonistes (que j'avais devinée depuis longtemps). Ce n'était pas nécessaire.
Malgré cela, HS7244 est un très bon roman.
Le livre est un thriller noir, très noir, angoissant, suffocant.
Nous suivons un jeune homme « Marius » en voyage en Russie, il se retrouve enfermé. On lui parle de maladie, de défauts, de virus… Nous comprenons très vite de quoi il s’agit. On assiste impuissant à des scènes de tortures physiques comme psychologiques.
Les chapitres sont courts, l’écriture rythmée mais simple donnent à l’ensemble la saveur d’un bon thriller à succès. Un premier roman choisi par les éditions Belfond.
J’ai beaucoup aimé la reprise d’un événement réel qui a choqué le monde à l’époque, je suis resté sans voix face à la violence des bourreaux, aux différentes expérimentations médicales réalisées, j’ai aimé cette part d’amour qui lie Marius à Camille.
L’auteur démarre sur les chapeaux de roue, on pense vite que le rythme va s’essouffler mais elle nous tient en haleine d’un bout à l’autre de ce livre.
J’ai eu un peu de mal à supporter certaines scènes de violences, trop pour moi. Il est certes évident que le livre est très romancé, que la violence est, je l’espère, amplifiée pour les besoins de l’histoire. Mais se dire que des hommes ont subi ce genre de choses pour ce genre de raison m’a profondément affecté. Cela brosse une image très négative de l’Homme avec un grand « H ».
Au final, le bilan est très positif. L’histoire m’a marqué, les « victimes » restent attachantes, les bourreaux inhumains. J’aurais peut-être aimé un peu plus de nuances dans les deux camps. Néanmoins, je félicite l’auteure Lorraine Letournel Laloue qui a marqué une partie de mes vacances.
Cardiaques, femmes enceintes, dépressifs, âmes sensibles, passez votre chemin.
Amateurs de sensations fortes, allez-y les yeux fermés.
#Hs7244 #NetGalleyFrance
Si on entend beaucoup parler de ce roman sur la toile et la blogosphère c'est surement parce que l'auteure est la créatrice d'un groupe sur Facebook qui regroupe presque 35 000 personnes : le club des mordus de lecture
Un premier roman tiré d'une histoire vraie qui a défrayé la chronique il y a quelques temps.
En lisant la quatrième de couverture je n'ai jamais pensé à ce drame et c'est ce qui fait la force supplémentaire de ce roman, le voir comme un banal thriller et découvrir ce qu'il y a derrière.
Et ce qui se trouve derrière l'enfermement de Marius dans cette cellule froide et puante c'est juste l'horreur que l'on découvrira petit à petit.
Beaucoup de suspense, d’horreur, des scènes difficiles, il s'agit vraiment d'une histoire impitoyable et dure.
C'est bien écrit et prenant, quelques petites répétitions mais rien de gênant.
Ce qui me gène davantage c'est le parti pris de l'accumulation de scènes horribles de torture mentale et physique qui limite la lecture de ce livre coup de poing aux personnes ayant le cœur bien accroché et c'est dommage parce que le sujet réel de ce roman devrait pouvoir être découvert par tout le monde
Les personnages sont bien mis en scène mais par contre je trouve que cela manque un peu de descriptions sur le lieu proprement dit et les sentiments ressentis par les personnes enfermées dans les conditions terribles évoquées.
Comme je l'ai déjà dit ce roman est vraiment très dur mais au milieu de toutes ces tortures, de cette horreur et de ces monstruosités il y a cette petite lueur de solidarité, d'entraide et d'amitié qui donne un sentiment de léger espoir.
Voilà une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains, mais si vous aimez les histoires bien gore et bien sombres, foncez, vous allez surement aimer et vous lirez en plus une histoire vraiment dure mais nécessaire.
#Hs7244 #NetGalleyFrance
C'est l'histoire de Marius et Camille un couple follement amoureux, ils décident de partir en vacances, leur destination ? La Russie : St Pétersbourg, Moscou puis petite escale dans un bar à Grozny, une soirée arrosée pleine de gaieté et de bonheur... Voici les derniers souvenirs de Marius avec Camille l'amour de sa vie.
En effet Marius s'est réveillé dans une cellule froide et infecte, il est en enfermé et ne sait pas pourquoi...
À l'heure actuelle, il gît dans une prison, des hommes sont torturés et assujettis à des expériences médicales pour le compte de personnes qui veulent trouver les origines de leur mal et un remède à ce fléau.
Mon avis : ce livre est un véritable coup de cœur/coup de poing ! Tout d'abord l'histoire de Marius est inspirée d'un drame très choquant passé en 2017. Pour ne pas spoiler je vais rester évasive...
La plume de l'auteure est percutante, sombre et très noire, mais c'est écrit avec de la poigne, de la justesse et beaucoup de talent. Pourtant il n'a pas dû être facile à écrire, il y a beaucoup de violences et d'ignominies décrites dans ce roman.
Malgré tout je n'arrivais pas à le lâcher , pourtant certains passages étaient très durs et je m'imaginais les souffrances que ces personnes ont endurées.
Le personnage principal est bouleversant et humain, il veut retrouver Camille sa moitié à n'importe quel prix. Il est débordant d'amour et cherche à survivre au milieu de cette abominable prison.
Conclusion : une énorme claque qui restera gravée en moi, un livre très dur mais un drame réel qui devrait être connu de tous. Tant de cruauté ne devrait pas exister.
Bravo à l'auteure pour ce premier roman qui est une réussite, c'est une vraie pépite !
Merci encore aux Éditions Belfond et à Net Galley pour cet excellent moment passé.
Aussi noire que sa couverture, cette lecture ne sera pas à mettre entre toutes les mains. Elle commence avec l’enlèvement de Marius, lors d’un séjour en Russie. Il se retrouve dans une cellule immonde et les sévices commencent. Il ne sait pas ce qu’il fait là, ce qu’on lui reproche, où est Camille, sa moitié avec qui il était en vacances, ne parle pas la même langue que ses geôliers. Il n’aura pas d’explication de leur part, mais il va vite comprendre que c’est en enfer qu’il se trouve.
Je ne vais pas vous donner d’exemple du type de scène insupportable que l’on peut lire ici. C’est extrêmement violent, c’est détaillé donc c’est encore plus difficile à lire, je me disais en lisant que si cette histoire était adaptée au cinéma, ce serait interdit au moins de 16 ans et je n’irai le voir pour rien au monde ! Ici tout y est dans ce que l’on peut faire de mal à un humain : maltraitance psychologique, absence de nourriture et d’eau (le strict minimum pour survivre), coups, corvées en tous genres, abus sexuels et …. le pire de tout, au nom de la science, des expérimentations médicales atroces. C’est un médecin français qui mène ses expériences, un fan de Mengele (rien d’étonnant tant j’avais déjà fait le parallèle).
Marius, qui sympathisera avec Sylvain par la suite va vouloir comprendre à tout prix pourquoi ? Que leur reproche-t-on ? Pourquoi cette qualification de terroristes ? Jusqu’à la révélation faite par l’auteure, au détour d’une phrase, un prénom, un passage que je ne comprenais pas, que j’ai relu 2 fois et puis… tout s’éclaire. Un passage très habile qui vient nous en apprendre plus sur LA raison de ces atrocités. Le choc pour moi. Parce que bien sûr, on ne peut pas cautionner, c’est tellement barbare, inhumain, il n’y a pas de mot pour qualifier les actions de cette bande de fous.
Parce qu’en plus, il faut que je vous dise que tout cela n’a rien de secret, ça se passe en Tchétchénie, avec l’appui du pouvoir politique en place, Marius et ses amis n’ont d’aucune aucune chance d’en sortir vivants… Et comme ce n’est pas tout… L’auteure s’est inspirée d’un fait réel pour écrire HS7244. La lecture ne nous permettra pas de décrypter le vrai du faux, je pense pour ma part qu’une bonne part des violences très détaillées sont fictives. Cela n’en reste pas moins alarmant sur le fait que des hommes et des femmes soient tués, tabassés, maltraités, violentés à cause de ça.
Je ne peux pas spoiler ici sur le pourquoi de ces violences, sur le fait divers dont il est question parce qu’on ne spoile jamais les romans dans nos avis. Et pour autant, je veux que, vous, qui me lisiez ici et qui n’avez pas forcément envie de lire ce livre (parce qu’il est dur et que je ne le conseille pas à tous) puissiez quand même savoir qui sont ces personnes visées et pourquoi. Alors, j’insère un lien que vous suivrez ou non si vous voulez en savoir plus. Bien sûr, si vous avez prévu de lire le roman, ne cliquez pas !
Alerte : énorme claque.
Marius se réveille dans une cellule. Il ne sait pas de quelle manière il s’est retrouvé à cet endroit. La veille, il était avec sa moitié. Ils profitaient d’un voyage en amoureux. Et aujourd’hui, il n’est plus que le matricule HS7244. On lui a tout pris : sa dignité, son existence, sa liberté. Et comme ses co-détenus, il subit des tortures abominables, au nom de la science.
Les expériences médicales réalisées dans ce camp rappellent les horreurs pratiquées pendant la guerre. Les personnes emprisonnées sont accusées de terrorisme. Le médecin qui dirige le centre a pour ambition de découvrir l’origine de ce mal. Pendant la première partie du livre, nous ne savons pas ce qui est reproché aux prisonniers, mais lorsque je l’ai su, mon sang s’est glacé. Et le plus horrible, c’est que l’auteure est partie d’un fait réel.
Ce thriller est d’une noirceur extrême. Les scènes de tortures et d’expérimentations sont très dures à lire. Le plaisir que les tortionnaires prennent à les pratiquer est abominable. La manière dont ils justifient leurs actes m’a fait éprouver du dégoût. Et puis, il y a des hommes qui forcent l’admiration, ceux dont l’humanité et les sacrifices tirent les larmes et donnent espoir en l’humain. Il y a les petits gestes et il y a l’abnégation, mais aussi les trahisons qui questionnent sur le choix que nous aurions fait si nous devions subir ces horreurs.
Conclusion
HS7244 est un livre noir, glauque et qui révolte. Certains passages retournent l’estomac, les tortures physiques et psychologiques sont effroyables et j’ai ressenti une tension en le lisant. Cependant, ces descriptions ne sont pas gratuites : elles sont le sujet de HS7244. Il est rare qu’un thriller me provoque autant d’émotion que de révolte. J’ai énormément apprécié les notes de l’auteure, à la fin du livre, qui révèlent l’origine de l’histoire. Ce thriller est une lecture coup de poing, dont on ne ressort pas indemne et que je recommande sincèrement.
Je remercie les Éditions Belfond et Netgalley France pour ce service presse.
En voilà un livre qui me faisait de l'oeil avant même sa parution. En fait, je suis abonnée au groupe Facebook animé par Lorraine Letournel Laloue, je ne participe pas vraiment aux publications mais je les lis avec intérêt et j'avoue que lorsqu'elle a annoncé qu'elle allait être éditée ma curiosité a été aiguisée. Je remercie donc grandement les Editions Belfond pour avoir mis ce livre à ma disposition.
Lorsque Marius se réveille dans cette cellule froide et puante, ses derniers souvenirs sont ceux d’une soirée arrosée et joyeuse avec Camille, l’amour de sa vie. Après Saint-Pétersbourg et Moscou, leur voyage à travers la Russie les avait conduits dans un petit bar de Grozny. Des vacances en amoureux, cela avait commencé comme ça... Aujourd’hui, Marius est enfermé, il a tout perdu, à commencer par ses droits. Il entend des hurlements, des hommes sont torturés. On les accuse d’être malades, contagieux. Dans cette prison non officielle, ils font l’objet d'expériences médicales, menées par ceux qui veulent trouver l’origine de leur mal et surtout un remède à ce fléau.
Je n'avais pas lu particulièrement le résumé avant de me plonger dans ma lecture, et j'avais essayé de passer entre les critiques qui fleurissent partout depuis la sortie du livre. Je savais que le sujet allait être dérangeant sans réellement en connaitre la teneur et je ne tenais à ne pas me faire spoiler. Je me suis donc retrouvée aussi démunie que Marius lorsqu'il se réveille dans cette cellule bien sale sans rien comprendre de ce qui se passe.
Je dois bien avouer que j'avais de grandes attentes quant à cette lecture. Forcément, le bouquin a obtenu des notes de malade et tout le monde semblait crier au génie alors moi aussi, je voulais ressentir tout ça. Bon, je ne vais pas faire durer le suspens : j'ai aimé ma lecture mais je suis bien loin du coup de coeur. J'ai aimé parce que Lorraine distille les informations au fur et à mesure. Le lecteur est aussi paumé que son héros et on avance avec lui en partageant ses doutes, son désespoir et sa plongée dans l'horreur.
Ce qui m'a le moins convaincue, ce sont toutes les descriptions des tortures et autres joyeusetés qui sont réservées à Marius et ses semblables. Je n'ai pas compris pourquoi en rajoutant autant, j'ai parfois eu l'impression d'être dans le grand catalogue des techniques de tortures. Ce côté Docteur Mengele (parce qu'il ne faut pas nier qu'on pense directement à lui lorsqu'on a le nez dans le livre) et cette surenchère ont sans doute gâché un peu mon plaisir de lectrice. C'était un poil trop.
Parce que sinon au niveau de l'ambiance, c'est très bien fichu. On s'y croit vraiment (quelle horreur !), j'ai retrouvé un peu l’atmosphère du film "Captifs" qui parle de trafic d'organes et qui m'avait fait froid dans le dos. La plume de Lorraine est sympa, pas fifou non plus. On sent qu'on tient un premier roman entre les mains mais ça se lit très bien malgré les horreurs. Je lirai avec plaisir sa production future.
Le plus horrible dans toute cette histoire, c'est qu'elle s'inspire d'une histoire vraie ...!
Des émotions , le coeur au bord des lèvres
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Connaissant l'auteure de par son groupe de lecture sur FB, je n'ai pas pû résister à une demande sur Netgalley pour lire son 1er roman.
Un roman noir, si sombre que mes poils se sont dressés presque tout le long, que j'ai failli vomir plusieurs fois. Et pourtant, dans "la vraie vie" j'ai souvent l'occasion de côtoyer le sordide et les tourments sur le corps humain.
J'ai résisté, me suis accroché, et bien apprécié cette histoire terrible basée sur un fait réel . Mais c'est peut-être parce c'est arrivé, que justement j'ai eu beaucoup de mal avec cette violence de l'âme humaine.
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Une histoire qui se situe en enfer. Tout simplement. L'homme est capable du pire. le lieu aussi est en accord avec l'ambiance glauque : un camp au fin fond de la Russie. On imagine bien ce décor. Des cellules monacales aux allures de goulag soviétique. Des gardiens brutaux assoiffés de sang obéissant aux ordres du médecin complètement dégénéré. On pense de suite aux horreurs nazies des camps de concentration. Et toute cette noirceur se passe de nos jours.
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Ce thriller au rythme haletant se dévore d'une traite, sans respirer (sans quoi, vous aurez la nausée). Il y a aussi une once de lumière, d'espoir ténu dans la solidarité de ces prisonniers.
Volontairement, je tairais le résumé pour ne pas vous gâcher le sujet principal (ou du moins la problématique qui m'a fait hérisser le poil).
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Un premier roman prometteur qui présente néanmoins quelques faiblesses dans la répétition de certaines scènes, l'escalade suffocante de tortures, une narration simple. C'est clair que l'auteure a voulu heurter le lecteur avec cette mise en scène. Elle a réussi à remuer les viscères et ...notre petit coeur.
Après une soirée bien arrosée, Marius se réveil dans une cellule. Sans savoir pourquoi, Marius se retrouve emprisonnée dans une prison à survivre avec beaucoup de difficulté. Cependant, ses pensées sont pour Camille, son compagnon, alors il va faire tout son possible pour sortir de cet endroit.
Quelle histoire !!! Je suis passé par toute les émotions possibles, surtout en sachant que cette histoire est basé à partir de faits réels. On va suivre l'histoire de Marius mais également d'autres prisonniers. Ces derniers sont emprisonnés, torturés, maltraités, sous alimentés et doivent subir les expériences de médecins fous. Le seul tort de ces individus sont d'être homosexuel. Cette histoire se déroule en Tchétchénie. Certains faits sont des faits réels et d'autre inventés, le tout est de deviner ce qui s'est vraiment passé. J'espère juste que l’abat-jour est une pure fiction car se passage m'a vraiment écœuré. Alors même si ce n'est pas mon genre de prédilection, j'ai vraiment accroché à ce roman.
Une histoire à découvrir !!!!
Ce livre est une véritable claque. J'ai voulu le lire parce qu'il a fait grand bruit, je n'ai néanmoins pas voulu savoir de quoi il parlait. Je pense que c'est le mieux pour ce livre.
Il devait être écrit, il mérite le bruit qu'il fait, l'auteure a parfaitement su décrire les horreurs actuelles.
Ce livre est fort, certains passages sont vraiment durs, dégoûtants, écœurants, mais on lit, on veut aller au bout.
Je l'ai lu sur trois jours, mais je l'avais constamment en tête.
Loin d'être un simple roman, ce livre est un coup de gueule, un coup de poing.
Il doit être lu. Merci de m'en avoir donné l'occasion.
Une belle découverte grâce à netgalley! Un excellent thriller noir angoissant sur un thème marquant et fort. Dès les premières pages l’auteure nous plonge dans une histoire qui va nous prendre aux tripes et nous tenir en haleine jusqu’à la fin et le tout sur un rythme fou. Aucun temps mort. Nous allons assister à des scènes très fortes avec des violences physiques et psychologiques. Beaucoup sont très fortes, difficilement soutenables. Un peu de légèreté grâce au lien qui lie Camille et Marius qui nous fait du bien ... Comment des hommes peuvent ils être aussi cruels avec leurs semblables? L’écriture de l’auteure est fluide, imagée. Les chapitres courts rendent ce livre addictif. Un livre qui va vous bouleverser et vous toucher! Un livre dont vous ne ressortirez pas indemne.... un excellent thriller et une auteure à suivre !
J’attendais ce roman dès que j’ai su qu’il allait sortir puisque je « connais » Lorraine Letournel Laloue, depuis un petit moment. Enfin connaître est un bien grand mot… Si vous ne le savez pas encore, Lorraine est la créatrice du groupe facebook « Les mordus de lecture« , dont je fais partie depuis un moment maintenant et que j’apprécie puisqu’on y parle de l’une de mes grandes passions : la lecture ! Alors sur ce groupe, Lorraine, tout le monde la connaît un peu et forcément, tous les membres du club (ou presque) attendaient le premier roman de sa créatrice avec grande impatience !
J’ai eu la chance d’en discuter un peu avec elle il y a quelques mois et Lorraine m’avait dit qu’elle avait écrit avant tout pour dénoncer quelque chose. On en apprend assez peu finalement sur la quatrième de couverture, si ce n’est que Marius, l’un des héros du roman, se retrouve enfermé dans une cellule… Ses derniers souvenirs sont ceux d’une soirée bien arrosée avec l’amour de sa vie, sa moitié, Camille. Mais ces vacances en amoureux ont vite tourné au cauchemar, puisqu’à présent Marius se retrouve dans une prison non officielle, soumis à des expériences médicales atroces pour le guérir d’un mal dont il serait porteur… Un voyage vers l’enfer !
Et en effet, on ne nous a pas menti, parce que l’enfer on y va droit avec ce roman. L’histoire est absolument horrible (pas dans le mauvais sens du terme, je veux seulement dire que ce qu’on nous raconte est terrible…), ce que vivent les personnages est juste atroce et je peux vous assurer qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour lire ça! Et c’est d’autant plus difficile de se dire, que ce qu’on nous décrit là est inspiré de faits réels….
C’est vrai que je n’ai pas vraiment l’habitude de lire ce genre d’histoire… Parce que c’est vraiment dur, et pas toujours facile à supporter pour le lecteur. D’ordinaire, je lis surtout pour m’évader, m’échapper du quotidien et passer un bon moment. Mais parfois, c’est aussi important de se rendre compte que le monde est loin d’être aussi lisse et rose que certains romans nous le laissent penser (même si ça fait du bien d’y croire de temps en temps…) Tout ce qui est dénoncé dans ce livre est atroce, je ne comprends même pas comment ça peut exciter de nos jours, et pourtant, c’est bel et bien le cas. A plus d’une reprise, j’ai été en colère durant ma lecture, contre ces gens qui osent encore traiter d’autres être humains de cette façon.
Le sujet de ce roman est vraiment fort, mais je ne vous en dirai pas plus, car si la quatrième de couverture ne nous dit pas grand chose, ce n’est pas pour rien. Je pense que le vrai thème abordé, il faut le découvrir en lisant ce roman, parce que c’est justement ce qui donne toute sa signification à l’histoire. Lorraine m’avait dit vouloir écrire pour dénoncer, eh bien c’est réussi. Alors oui, c’est atroce, mais c’est très bien écrit… Je ne pense pas que ça puisse faire changer les choses, malheureusement, mais si certains peuvent se remettre, même un tout petit peu, en question, alors ce sera déjà ça…
Quoi qu’il en soit, avec ce premier roman, Lorraine Letournel Laloue dénonce un véritable drame à travers des personnages attachants et une histoire qui vous prendra aux tripes…