L'Or de Venise
Les mystères de Venise, Book 2
par Maria Luisa Minarelli
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Date de parution 4 juin 2019 | Archivage 4 juil. 2019
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Résumé
Venise, 1753. Le carnaval touche à sa fin quand sœur Maria Angelica, religieuse du couvent de Murano, est retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement secret au cœur de la ville. Alors que Venise est en fête, Marco Pisani se lance dans l’enquête et découvre bientôt que la moniale menait une double vie. Aidé par ses amis, dont l'avocat Daniele Zen, le magistrat croit rapidement avoir identifié le coupable. Mais les crimes s’enchaînent sans lien apparent entre eux, hormis la présence sur les victimes d'un médaillon gravé de curieux symboles.
Comme si cela ne suffisait pas, la fiancée de Pisani, Chiara Renier, femme d'affaires et voyante, est perturbée par une vision étrange et récurrente : un mur noir et le masque de Polichinelle.
Alors qu’il semble être dans une impasse, le magistrat peut heureusement compter sur le hasard et son souci du détail pour l’aider à résoudre cette énigme… Mais ne risque-t-il pas de mettre sa propre vie en danger ?
Venise, 1753. Le carnaval touche à sa fin quand sœur Maria Angelica, religieuse du couvent de Murano, est retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement secret au cœur de la ville. Alors que...
Note de l'éditeur
Maria Luisa Minarelli vit à Milan avec son mari, mais elle est depuis toujours amoureuse de Venise, où elle séjourne régulièrement. Passionnée d'art et d'antiquités, férue de voyages, cette lectrice compulsive lit surtout la nuit. Elle aime vivre avec ses chats, entourée de plantes qu’elle cultive elle-même.
Journaliste et écrivain, Maria Luisa Minarelli naît à Bologne où elle obtient un doctorat en Histoire. Elle collabore à des magazines tels que Storia illustrata et Historia en traitant divers sujets...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782919806218 |
PRIX | 9,99 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Merci à Netgalley et aux éditions Amazon Publishing pour ce partenariat.
J'avais beaucoup apprécié le premier volume des enquêtes de Marco Pisani, j'ai tout autant aimé le second.
En acteur principal, nous retrouvons la ville de Venise, et la période du Carnaval. Pas Venise polluée contemporaine, non, mais la Venise gangrenée par la corruption et de grandes libertés pour les uns, de grandes contraintes pour les autres : certains couvents sont beaucoup plus permissifs que d'autres, cela dépend des origines sociales et de la richesse des habitants de ces lieux. Aux jeunes filles issues de la noblesse sont réservées les rangs les plus élevés, aux jeunes filles du peuple ne restent que les places de soeurs tourières. Soeur Maria Angelica était née dans une noble famille, mieux, elle n'a pas été contrainte à prendre le voile, ses parents auraient volontiers marié leur fille unique, elle a préféré prendre le voile tout en continuant à correspondre avec ses frères, en toute tendresse. Pourquoi a-t-elle été assassinée ? C'est tout un pan de la vie conventuelle qui se dévoile alors à nous, entre complaisance des uns (tout s'achète) et bienveillance des autres, dont celle de la mère supérieure, qui a foi en l'humanité et en sa capacité de rédemption.
Deux autres meurtres suivront, tout aussi inexplicables, et ils nous plongeront encore plus dans cette vision des inégalités de la société vénitienne, de la difficulté à vivre à peu prêt correctement, même quand on est noble - mais désargenté. Nous croiserons des personnages attachants, véritablement nobles et dignes - peu importe leur naissance - d'autres qui le sont nettement moins. Il ne faudrait pas oublier le poids de la religion, et des différentes doctrines qui s'opposent, entre tolérance, et extrême respect des règles établies par les hommes. Oui, par les hommes : le commandement le plus important n'est-il pas "Aimez-vous les uns les autres" ?
Si j'aime aussi beaucoup Marco et son ami Daniele, c'est parce qu'ils pensent aux autres, avant de penser à eux-mêmes, et tant pis si parfois (comme pour Daniele) cela leur fait mal : cette ligne de conduite est aussi leur force. Marco est fiancé à Chiara Renier, et si son don de voyance le dérange, c'est avant tout parce qu'il peut mettre la jeune femme en danger - ou bien au contraire la sauver. Seulement... Chiara semble avoir perdu ce don, à son grand désarroi, parce qu'elle connaît la valeur d'un don. A moins que le meurtrier ne soit plus fort que le don lui-même...
Plonger dans les profondeurs des tourments de l'âme humaine n'est pas chose aisée. L'on s'en remet difficilement, que l'on soit magistrat, avocat, ou témoin de l'affaire. Alors oui, si vous aimez les romans historiques et si vous hésitez à découvrir ce livre, je vous répondrai franchement de ne pas hésiter.
Ouvrir un livre de Maria Luisa Minarelli, c'est se retrouver à Venise...
J'ai découvert cette romancière avec "L’Écarlate de Venise", lu dans la Cité des Doges l'été dernier, et en découvrant cette nouvelle aventure de Marco, Chiara, Daniele et Nani (ah, Nani... Toujours aussi charmeur, le beau gondolier...), je me suis précipitée pour la lire.
Et une fois de plus, le charme a agi. En ouvrant ce livre, je n'étais plus dans mon salon, mais dans les ruelles de Venise, sur la place San Marco, au café Florian... Si certains des lieux cités par l'auteur ont en effet disparu depuis le XVIIIe siècle, d'autres existent toujours, et ils sont si bien décrits, que lorsqu'on connaît la ville, on les voit. Quant à l'ambiance... Quelque part, Venise ne changera jamais.
L'enquête elle-même est passionnante, et nous permet de plonger dans la vie de la Venise de cette époque (que penser par exemple de Francesco, noble désargenté à qui les lois interdisent de travailler, et qui du coup est contraint de se prostituer pour survivre avec sa femme et son enfant ?). Je le dis tout de suite, la conclusion m'a prise de court ! Je ne m'attendais vraiment pas à ça ! Je crois que j'ai compris au même moment que Marco, mais malgré tout, la fin réserve son lot d'angoisse...
J'ai aussi beaucoup aimé la note fantastique avec les dons de voyance de Chiara, ainsi que l'introduction d'éléments scientifiques dans l'enquête, avec Guido Valentini, l'anatomopathologiste qui ne croit ni aux saignées ni aux purges. Tout ce mélange fait un excellent roman : suspense, action, histoire, et même romance...
Nous sommes à Venise en 1793, le Carnaval est présent et va bientôt se terminer. C’est la Cité de l’époque qui sert de décor à ce roman policier de bonne facture. Les personnages principaux sont listés en début d’ouvrage et si, d’aventure, on ne sait plus qui est qui, c’est bien pratique d’aller voir dans les premières pages.
L’advocateur, magistrat aux missions variées, Marco Pisani, se retrouve à mener une enquête pour le moins bizarre. Une religieuse, d’un certain âge, avait un amant et a été assassinée. A l’époque, certaines femmes se retrouvaient au couvent, non pas par choix, mais parce qu’elles n’avaient pas d’autres solutions pour fuir, soit un mariage arrangé, soit une vie de misère… De là, à renoncer totalement aux plaisirs de la chair… Elle était pourtant discrète et s’offrait peu de sorties mais…. Pourquoi et par qui a-t-elle été tuée ? C’est ce que Marco, sa fiancée Chiara (un peu voyante), son ami Zen, et bien d’autres vont essayer de comprendre…. D’autant plus que de nouveaux meurtres arrivent et qu’il semble y avoir un lien, mais lequel ?
Pénétrer dans ce roman, c’est entrer dans une autre vision de la Sérénissime. La période historique évoquée nous met face à des personnages qui portent des habits particuliers, des perruques, qui se chauffent au bois, qui n’ont pas de téléphone pour communiquer ! L’atmosphère est d’ailleurs très vivante, décrite avec juste ce qu’il faut de détails pour qu’on visualise sans que ce soit barbant.
L’écriture est fluide, agréable, le style vif agrémenté de rebondissements pour maintenir l’attention du lecteur. Les différents protagonistes, et corps de métiers sont bien présentés et crédibles, même si c’est une période que je connais peu et que je ne peux pas vraiment juger. J’ai apprécié cette lecture qui apporte un voyage dans le temps et l’espace tout à fait divertissant !
NB : Je n’avais pas lu le tome 1 et cela ne m’a pas dérangée
J'ai démarré ce livre avant de me rendre compte qu'il s'agissait du tome 2.
Heureusement l'histoire peut se lire de manière indépendante. Une belle découverte que cette auteur pour une passionnée de romans historiques comme moi.
En 1753, le meurtre de sœur Maria Angelica ne passe pas inaperçue dans la cité vénitienne.
Marco Pisani, l'advocateur aidé de Chiara, sa fiancée, Daniele et Nani va se lancer dans cette mystérieuse affaire qui va conduire au plus près de la foi et des hautes sphères du pouvoir vénitien.
À lui de trouver le lien entre ces meurtres en plein carnaval vénitien et le mystérieux don de sa fiancée.
Un roman historique d'une grande fluidité, les informations sur les lieux de Venise plonge le lecteur au sein de l'enquête et comble ses connaissances sur l'histoire de Venise et la condition des femmes à cette époque.
On ne lâche pas l'enquête des yeux et quand les masques tombent, la surprise est totale !
Mention spéciale pour l'explication des termes inconnus et pour les renseignements historiques faisant de ce second tome un roman complet dont la couverture ne faut que mettre en valeur son histoire.
J’ai découvert ce fascinant thriller grâce à mon partenariat avec Amazon Publishing et je les en remercie car :
1. j’adore Venise que j’ai déjà visité deux fois (dont une fois pour ma lune de miel)
2. j’adore l’Histoire
3. j’adore les thrillers aux ambiances pleines de mystères
Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman.
L’histoire commence à Venise en 1753 pendant le carnaval par le meurtre d’une religieuse (pas très vertueuse 😉 ) sur le corps de laquelle on retrouve un curieux médaillon. Suivront d’autres meurtres avec toujours ce curieux médaillon…
L’enquête est mené par le juge Pisani, son ami avocat Daniele Zen, un médecin aux méthodes très modernes nommé Guido Valentini et Chiara, la fiancée du juge.
Il n’y a aucun temps mort et il faut l’avouer, j’ai eu du mal à lâcher ma liseuse. J’en arrivais à soupçonner tout le monde et à échafauder milles théories !
Tous les personnages sont hauts en couleur. J’ai particulièrement adoré Chiara, la fiancée du juge car c’est une jeune femme en avance sur son temps : elle est propriétaire d’une filature, libre, généreuse…
Guido Valentini, le médecin m’a beaucoup plu également pour l’éclairage médico-légal qu’il apporte à l’enquête.
L’auteure porte un soin particulier à tous ses personnages principaux et secondaires et use à bon escient de description sur la Belle Venise, à tel point qu’on s’y croirait ! Ce dernier point permet au lecteur de découvrir une Venise historique où religion et loi ne font pas toujours bon ménage.
En écrivant cette chronique, je découvre que c’est un tome 2, mais ça n’a pas d’importance puisque le premier tome est une enquête différente.
Excellent roman historique au coeur de la Venise du XVIIIe siècle.
En plein Carnaval, les héros se retrouvent confrontés à une série de meurtres touchant des personnalités sans aucun lien les unes les autres.
J'ai aimé l'ambiance du roman qui reprend vraiment les codes de l'époque. Il y a du drame, du suspense, de l'humour, le tout servi avec une écriture à la hauteur des attentes du lecteur.
L'auteur semble avoir des personnages récurrents (Chiara, Marco Pisani et leurs acolytes) mais les romans sont néanmoins indépendants les uns des autres.
Aux amateurs de romans historiques, vous pouvez vous lancer les yeux fermés !
Quel plaisir de retrouver ce héro vénitien et ses enquête.
Cette fois Marco enquête sur l'assassinat d' une nonne. En dire plus sur l'intrigue serait injuste pour les futurs lecteurs.
L'aventure se passe en grande partie à Venise, du temps des doges et du grand conseil.
Les personnages sont hauts en couleur et plein de fougue mais aussi très attachants.
Le style est très agréable à lire ce qui fait de ce roman une lecture idéale pour les vacances.
De plus il est tellement bien écrit que même si l'on n'a pas lu le roman précédent , on peut quand même vraiment profiter de celui ci.
Merci beaucoup netgalley pour ce roman et vivement le suivant!
"L'or De Venise" est un roman plaisant, attachant et que l'on lit d'un seul trait.
Me concernant c'est mon premier roman de Maria Luisa Minarelli. En cours de route, je m'étais rendu compte qu'il s'agissait d'un deuxième roman d'une série policière. Malgré cela ce roman se lit sans difficultés comme un roman autonome et indépendant.
L'intrigue est réellement bien développée et les personnages du roman sont bien conçus. J'ai personnellement adoré Marco Pisani, Chiara et leurs ami(e)s. J'ai beaucoup aimé la manière dont ils s'entraident et comment ils partageaient leur amitié. Mais le coup de génie du roman est sans conteste Venise. L'auteure a fait un effort extraordinaire de recherche sur Venise du 16ème et 17ème siècle. Et le résultat est un roman époustouflant, informatif et je dirais même éducatif sur la vie de cette Cité raffinée à cette époque.
Nous suivons tout au long du livre Marco Pisani et ses amis enquêter sur une série de meurtres qu'au fur et à mesure ils finiront par lier les uns aux autres dans une atmosphère d'époque comme si l'on y était. On est très déçu que la lecture se termine mais on sort avec l'envie incommensurable de visiter Venise et pouvoir vivre ou imaginer des scènes comme celle-ci tirée du roman "En pilotant habilement la gondole de son patron en direction du palais des Doges le mardi matin, Nani chantait une barcarolle de sa belle et puissante voix de ténor"
"L'or De Venise" est incontestablement la lecture de l'été que je recommande fortement avec une note de 4,5*.
Je remercie NetGalley et les éditions Amazon Publishing de m'avoir permis de lire ce beau thriller qui se passe à Venise en 1873 ou le r évocateur Pisani Marco a eu du mal à dénouer cette écheveau avec son ami avocat Daniel Zen.
A l'époque les églises étaient plus riche et avait les pleins pouvoir que l'état du pays ,donc on devait faire très attention pour élucider les affaires.
Je me suis attacher a ses personnages très humain et très intelligent .
Ils on su avec tact dérouler et démêler toute cette affaire car se sont des gens d'église qui se sont fait molester voler et autres.
L'auteur a su donner a ses personnages de bons dialogue et beaucoup de dynamisme , bien mener pour l'époque car cela devait être très difficile à mener car beaucoup d’autorité haut placer mettait comme on dit aujourd'hui des bâtons dans les roues .
Le r évocateur Marco Pisani est un homme de la haute bourgeoisie qui est un homme très intelligent et s'entoure de gens comme lui pour faire son métier avec beaucoup d'humanité pour l'époque .
J'ai vraiment aimer ce thriller mal grès parfois quelques longueurs cela ma fait continuer de lire ce livre
Il m'a accaparais car l'intrigue a eu du mal a être démêler
Ils ont eu beaucoup a se batte au dépend de leur vie
Vraiment une belle intrigue qui fini bien
Je tiens particulièrement à remercier les éditions Amazon Publishing France et les éditions Thomas & Mercer et le site Netgalley pour ce partenariat.
Dommage que je viens juste de m'apercevoir que c'est une série, je lirais volontiers le premier livre d'ici peu.
L'histoire se déroule à Venise en 1753 quand le carnaval prend fin et à lieu le meurtre de sœur Marie Angelica. Venise étant en fête, cela n'empêche pas Marco Pisani d'enquêter et de découvrir qu'elle menait une double vie. Il pense vite identifier le suspect sauf que d'autres meurtres sont commis avec comme seul indice un médaillon avec de curieux symboles gravés dessus.
Un livre lu quasi d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements. Vraiment hâte de lire le premier livre. Pour les fans de Venise et ses secrets, lisez cette série absolument.
L’or de Venise de Maria Luisa Minarelli. Il s’agit d’un polar qui se passe à Venise 🎭 ! Les lieux nous font rêver, hormis ça , j’ai eu peu de mal à accrocher avec le livre. Il y a beaucoup de personnages (petit guide au début du livre bien pratique), et peut être un peu trop de religion à mon goût.
J'avais vraiment beaucoup aimé le premier tome de cette série qui se déroule dans une Venise flamboyante. Aussi, lorsque j'ai eu l'opportunité de découvrir la suite des aventures de Marco Pisani, un des advocateurs du Doge, j'ai foncé sans réfléchir. Je remercie grandement les Editions Amazon Publishing pour avoir mis un exemplaire numérique du livre à ma disposition.
Venise, 1753. Le carnaval touche à sa fin quand sœur Maria Angelica, religieuse du couvent de Murano, est retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement secret au cœur de la ville. Alors que Venise est en fête, Marco Pisani se lance dans l’enquête et découvre bientôt que la moniale menait une double vie. Aidé par ses amis, dont l'avocat Daniele Zen, le magistrat croit rapidement avoir identifié le coupable. Mais les crimes s’enchaînent sans lien apparent entre eux, hormis la présence sur les victimes d'un médaillon gravé de curieux symboles.
Comme si cela ne suffisait pas, la fiancée de Pisani, Chiara Renier, femme d'affaires et voyante, est perturbée par une vision étrange et récurrente : un mur noir et le masque de Polichinelle.
Quel plaisir de retrouver Marco et ses amis dans cette Venise de la moitié du XVIIIème siècle ! J'ai une passion pour cette ville et je dois dire qu'une fois encore, je me suis régalée à suivre les tribulations de notre petit groupe parmi les canaux et les petites places de Venise. Mieux, dans cet opus nous allons découvrir les îles de la Lagune et en particulier Murano qui abrite le couvent dans lequel vit la première victime de notre affaire.
Nous allons nous retrouver au coeur d'une bien étrange enquête qui met en scène plusieurs religieux et un notaire. Tous les éléments semblent bien embrouillés lorsque Marco et Daniele commencent à mettre leur nez dans toute cette sombre affaire mais au fil des pages, le mystère se dévoile et c'est vraiment bien fichu. Je n'ai rien vu arriver et l'identité du coupable a été pour moi une vraie surprise. Et ça, j'adore !
J'ai beaucoup aimé aussi voir l'évolution des personnages. C'est vraiment chouette de suivre leur petite vie quotidienne, leurs amours et leurs ennuis. J'ai une tendresse particulière pour Chiara, la fiancée de Pisani, sans trop savoir pourquoi mais c'est un de mes personnages favoris dans cette série de Maria Luisa Minarelli. J'ai aimé évoluer parmi les palais vénitiens, parmi le faste du Palais des Doges mais aussi dans les sombres ateliers et les recoins mal famés de la ville. Et puis, mention spéciale pour le court passage au Caffè Florian ...
C'est encore une fois hyper bien écrit, facile à lire. C'est fluide, l'ensemble est rythmé et on ne s'ennuie jamais au fil des pages. L'auteure sait comment nous tenir en haleine, c'est une lecture qui est parfaite pour les beaux jours. Je ne sais pas si l'auteure a prévu de nous offrir un prochain tome mais je l'espère vraiment. Parce que j'ai envie de découvrir une nouvelle aventure entre le pont du Rialto et la basilique San Zanipolo, entre Santa Crocce et Castello ... mais aussi parce que j'ai envie d'en savoir plus sur la relation entre Daniele et Costanza.
En bref, un univers qu'on n'a pas envie de quitter. Vite la suite !
Dans ce livre, on suit un haut dignitaire de la République de Venise dans une enquête sur le meurtre d'une religieuse tuée au cours d'une escapade amoureuse hors de son monastère. Puis, au cours de l'histoire, on verra que le meurtre est lié à deux autres assassinats : celui d'un moine un peu trop gourmand et celui d'un notaire un peu trop avare. L'enquête suit son cours dans une Venise où un secret ne le reste jamais bien longtemps, entre coups de chance et fausses pistes.
Notre enquêteur, très humain, est secondé par de sympathiques personnages. Un gondolier qui a ses entrées partout, un avocat, un médecin légiste en avance sur son temps, et une fiancée un peu visionnaire (un aspect qui n'ajoute pas grand chose à l'histoire, à mon avis, et qui aurait plutôt tendance à la décrėdibiliser).
Tous ces personnages sont plutôt sympathiques et attachants et plein d'empathie pour les victimes, voire pour ceux qui enfreignent la loi à cause de leurs conditions de vie.
Au cours de l'enquête, on évolue dans la Venise de l'époque avec de nombreux rappels historiques sur le vie et les institutions. Cela rajoute une dimension culturelle au roman. J'ai toutefois regretté de trop nombreuses et frequentes précisions sur les noms des lieux, des sites et des oeuvres d'art. Si Venise est clairement un des personnages de l'histoire, on a quand même parfois l'impression de lire le guide vert.
Néanmoins, l'histoire est plaisante et facile à lire. L'intrigue policière n'est pas compliquée mais est servie par les aspects historiques et géographiques et les personnages sont sympathiques.
Je rajoute, fait non négligeable que c'est le premier titre de l'auteur que je lis, et je m'aperçois qu'il y déjà une aventure préalable avec les mêmes personnages. Cela ne pose aucun problème et l'histoire est totalement compréhensible sans avoir lu le premier.
Je remercie les éditions Amazon publishing et Netgalley pour cette lecture.
Le Carnaval bat son plein à Venise, nous sommes en 1793. Soeur Maria Angelica, religieuse du couvent de Murano avait l’habitude de se rendre à Venise, dans un appartement. Elle est retrouvée sauvagement assassinée.
Marco Pisani débute l’enquête et découvre que la moniale menait une double vie. Il pense assez vite avoir découvert le coupable , mais d’autres meurtres vont suivre qui sembleraient n’avoir aucun lien avec le premier, sauf qu’à chaque fois, un curieux médaillon les accompagne.
Nous sommes dans Venise, dans les canaux, mais aussi dans les îles de la Lagune un plaisir de découvrir ces lieux. Cela permet au lecteur de découvrir une Venise historique où religion et loi ne font pas toujours bon ménage. Puis peu à peu le mystère s’éclaircit, et nous entrevoyons la vérité.
L’ensemble est bien rythmé, facile à lire.
Ce livre est le second tome d’une série, je n’ai pas lu le premier, cela ne m’a posé aucun problème.
Venise - 1753 - Le carnaval bat son plein quand une femme est retrouvée sauvagement assassinée dans une garçonnière.
L'enquête revient à l'advocateur Marco Pisani qui découvre alors que la victime est une moniale du couvent de Murano.
Si vous désirez découvrir la Venise du XVIII ème siècle avec ses gondoles, sa faune carnavalesque,ses nantis, ses miséreux etc....ce roman est tout indiqué.
Même sans avoir lu le premier tome, vous serez de suite immergés dans le récit.
C'est le moment de réviser votre italien car Maria Luisa Minarelli décrit avec moult détails la configuration de la ville ainsi que le dialecte sans pour autant que ça soit pesant.
L'enquête est menée de main de maître par des personnages pittoresques allant de l'avocat, au policier en passant par ce que l'on pourrait comparer, de nos jours, à un indic qui vont s'escrimer à briser les tabous de l'époque pour démêler cette sombre affaire.
L'auteur décrit les balbutiements de la médecine médico-légale et des techniques policières, peu courantes à l'époque, qui pourraient nous paraître désuètes.
En bref, un polar historique dépaysant et prenant que je vous recommande.
Venise, le Carnaval, ses masques et ses cotillons.
Une vision de rêve? Pas si sûre.
Dans ce roman d'une écriture riche et qui montre la parfaite maîtrise de l'auteure quant à l'histoire vénitienne, la Sérénissime se dévoile aussi sous ses aspects les plus sombres.
En cette moitié de XVIII° siècle, la cité des Doges se meurt. Et si le héros de cette histoire, l'advocateur Marco Pisani, s'interroge parfois sur la pérennité de sa ville, qu'il sait destinée à disparaître un jour, c'est surtout de l'intérieur que Venise se nécrose.
Elle n'a plus le contrôle du commerce comme elle l'avait auparavant. La noblesse est ruinée mais continue à maintenir l'illusion à coup d'expédients douteux. La bourgeoisie et le "tourisme" européen sont -déjà- l'une des façons pour la ville d'assurer sa survie.
Et pour couronner le tout, en plein siècle des Lumières, l'Église, omniprésente dans la ville malgré des relations très particulières avec le pouvoir vénitien, est en perte de vitesse. Si certains monastères continuent à observer, avec beaucoup de rigueur, les règles les plus strictes, d'autres, au contraire, semblent loin des voeux de pauvreté qui sont censés les guider.
C'est dans ce décor que l'advocateur Marco Pisani, fils de grande famille dévoué au service de l'État, se retrouve confronté à une série de meurtres inexplicables et diablement bien montés. Pas d'indices ou presque, très peu de liens entre les victimes, mise à part une étrange pièce que l'on retrouve sur le lieu du meurtre d'une moniale aux moeurs légères, d'un affable moine et d'un détestable notaire.
Marco, assisté de Daniele Zen, avocat, de sa chère Chiara, une femme éminemment moderne qui refuse de choisir entre son amour et son métier, et de Guido Valentini, un médecin à la pointe de la médecine, va mener une enquête nébuleuse et particulièrement délicate.
La présence de l'Eglise dans l'équation oblige à de nombreuses délicatesses. C'est qu'à l'époque, on ne plaisante pas sur un certain nombre de sujets, du refus de l'autopsie à l'interdiction du chocolat en Carême (le chocolat!!!!) en passant par la prééminence de la justice divine sur la justice des Hommes.
Ce roman, à la narration classique mais très bien maîtrisée, est une véritable plongée historique dans une ville qui hésite entre le passé et la modernité, qui veut croire aux progrès de la science, mais ne dédaigne pas les apports du don de double vue.
Au départ, on peut être un peu troublé par l'usage des termes "techniques" d'époque. Ils font au contraire la richesse de ce récit et mêlent avec bonheur un polar de bonne facture et une récit historique passionnant.
Le suspens est habilement maintenu pendant une bonne partie du livre. Les enquêteurs, et nous aussi par la même occasion, flottent dans un brouillard presque aussi obscur que celui qui entoure les visions de Chiara.
Mais il y a aussi une richesse certaine dans la peinture de cette Venise en fin de magnificence, qui attire toujours des migrants vivant d'expédients, d'anciennes fortunes et de vraies souffrances. On y trouve -et lorsqu'on connaît la biographie de l'auteur, ce n'est pas un hasard- une vision passionnante de la place de la femme dans cette période où la modernité ne s'adresse pas à tous. La courtisane, l'épouse soumise, la religieuse plus ou moins convaincue, la femme libre, ... des portraits tout en délicatesse que j'ai particulièrement appréciés.
Je n'avais pas lu le premier volet de ces mystères de Venise, mais que l'on se rassure, ce tome se comprend très bien pris indépendamment de l'autre.
Pour conclure, je ne saurais trop recommander ce roman à tous les amateurs de bons policiers historiques, aux amoureux de Venise et à tous ceux qui cherchent des histoires profondes et maîtrisées.
Cette enquête prenant place dans la sérénissime est encore une fois excellemment bien écrite et, si certaines ficelles sont un peu grosses, on ne boude toutefois pas notre plaisir à cette lecture.
Venise y est très bien retranscrite, à une époque loin des vaporetto !
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